Guide réalisé par Thierry Le Peut
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Daniel J. Travanti et Michael Conrad
Saison 1
(1981)
Créé par / Producteurs exécutifs Michael Kozoll & Steven Bochco
Produit par Gregory Hoblit
1.01 Hill Street Station
NBC, 15 janvier 1981
Ecrit par Michael Kozoll & Steven Bochco
Réalisé par Robert Butler
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L’avocate Joyce Davenport met en demeure le Capt Furillo de retrouver son client, un suspect « égaré » par la police alors qu’elle l’attend au tribunal le matin même. Furillo doit aussi gérer son ex-femme Fay qui fait irruption avec colère pour lui reprocher un chèque sans provision et entreprend de lui déballer tout ce qu’elle a sur le cœur en hurlant en plein commissariat. S’ajoute bientôt à ces mises en bouche une prise d’otages dans une épicerie ; les deux jeunes auteurs veulent parler à Jesus Martinez, chef du gang des Diablos. Furillo fait donc venir celui-ci et entreprend une négociation avec lui. Martinez finit par parler au téléphone avec les deux jeunes membres de son gang mais la discussion tourne court au milieu d’insultes. Sur la ligne, deux interlocuteurs eux-mêmes en opposition : Henry Goldblume, le négociateur, et le Lt Howard Hunter qui veut envoyer sa brigade d’intervention et régler l’affaire par le feu. Finalement Furillo se rend lui-même sur place pour négocier avec les preneurs d’otages et l’affaire se termine dans le chaos : les deux membres du gang couchés sur le trottoir et recouverts par Furillo qui veut les protéger du déluge de feu initié par la brigade d’intervention alors que les deux gamins sont déjà sortis, et le propriétaire du magasin s’emportant contre un Hunter content de lui à cause des dommages causés par les policiers. Pendant ce temps, dans une autre partie de la ville, les officiers Hill et Renko se font voler leur voiture de patrouille pendant une intervention dans un immeuble. Entrant dans un autre immeuble, ils surprennent un petit trafic de drogue et essuient des coups de feu. Ils ne seront retrouvés que dans la nuit par le detective Belker, dans un état critique. Furillo est prévenu par téléphone alors qu’il dort auprès de sa petite amie : Joyce Davenport…
Au terme de l’assaut dans l’épicerie, Hunter satisfait nettoie sa pipe sur un bout de vitrine encore debout… qui s’effondre aussitôt.
1.02 Presidential Fever
NBC, 17 janvier 1981
Ecrit par Michael Kozoll & Steven Bochco
Réalisé par Robert Butler
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Belker appréhende un violeur qui se révèle être mineur et risque donc de repartir libre, ce qui rend furieux le detective qui repart en chasse pour coincer le complice. Grace Gardner, veuve d’un Chief of Detectives, se présente pour redécorer le commissariat ; Furillo la laisse entre les mains de Phil Esterhaus qui perd vite patience. Le capitaine a plus urgent à gérer : le Président des Etats-Unis envisage de visiter Hill Street, ce dont la police n’a vraiment pas besoin. Sur le conseil de Goldblume, Furillo organise une rencontre entre les chefs de gangs pour négocier une période de paix, en tentant d’éviter que l’attaché de presse du Président, Parker, n’envenime le débat par des propos malvenus. Joyce, elle, commence à trouver compliquée sa relation avec Frank et celui-ci essuie une nouvelle crise d’hystérie de Fay.
Quant à Hill et Renko, ils sont de retour six mois après avoir frôlé la mort et leurs retrouvailles sont tendues, le second reprochant au premier de ne pas l’avoir appelé durant cette période, et Hill n’étant pas encore vraiment prêt à reprendre du service. Furillo doit aussi gérer une situation de crise au sein du commissariat lorsque les officiers Harris et Fuentes, rudement pris à partie au cours d’une intervention et délestés de leurs armes, veulent organiser une expédition punitive avec leurs collègues…
Hunter quitte les toilettes hommes en laissant couler l’eau dont il a rempli un lavabo, parce qu’il a cassé l’un des robinets.
1.03 Politics as Usual
NBC, 22 janvier 1981
Ecrit par Michael Kozoll & Steven Bochco
Réalisé par Robert Butler
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Le second violeur appréhendé par Belker n’était finalement pas le bon, donc l’homme court toujours. Furillo continue d’organiser la visite présidentielle, notamment en négociant âprement avec les gangs des Bloods et des Shamrocks qui réclament que le Président visite leurs territoires respectifs. LaRue et Washington prennent en flagrant délit un dealer et son acheteur ; Washington arrête l’acheteur, LaRue court après le dealer ; celui-ci se révèle être un policier infiltré, Macafee, qui lui propose de garder la moitié de l’argent qu’il vient de recevoir. LaRue accepte mais cet écart le tourmente le reste de la journée. Il finit par contacter Macafee pour lui rendre l’argent, mais il est alors arrêté par deux agents des Affaires Internes ; Macafee l’a piégé. Hill et Renko ont du mal à patrouiller ensemble ; ils se disputent et l’abcès finit par éclater à la faveur d’une intervention au cours de laquelle Hill poursuit un mari violent armé et Renko allume la lumière du sous-sol où son partenaire a acculé le fuyard ; Hill craque et l’accuse d’avoir mis sa vie en danger. Furillo met les choses au point au commissariat et les deux hommes, moyennant quelques larmes, décident de continuer ensemble, tous deux ayant admis la peur constante qu’ils essaient d’apprivoiser depuis qu’ils ont failli mourir. Belker accepte de téléphoner à Debbie Kaplan, la fille d’une amie de sa mère, pour convenir d’un rendez-vous. Furillo est furieux après avoir reçu une lettre de l’avocat de Fay qui veut l’obliger à lui verser davantage d’argent, et Joyce lui conseille de parler avec elle. Leur soirée romantique est interrompue par un appel de Phil qui apprend à Frank que Fay a été arrêtée à la suite d’une plainte de voisins : elle se baignait nue avec plusieurs partenaires, des amis de Harvey (son psychiatre et amant). Frank la fait sortir sans suite et saisit l’occasion d’une trêve. Elle accepte de parler calmement avec lui…
Hunter quitte les toilettes hommes en laissant un feu brûler dans la poubelle où il a vidé les cendres de sa pipe.
Belker arrêtant un pickpocket joue une variation sur les deux épisodes précédents : le pickpocket est celui qu’il a arrêté dans 1.01 mais avec un nom différent, l’une des répliques qu’il lui sert est la même que celle qu’il a adressée au premier violeur dans 1.02 (« Tu vas t’asseoir, ou tu préfères des blessures internes ? »), Belker et le chien s’affrontent en grognant et Belker a le dernier « mot » comme en 1.02, sa mère appelle pour se plaindre du comportement de son père (qui a toujours 83 ans) mais cette fois au lieu de finir par pleurer (1.01) elle lui donne le numéro de Debbie Kaplan.
1.04 Can World War III Be an Attitude ?
NBC, 24 janvier 1981
Ecrit par Michael Kozoll & Steven Bochco
Réalisé par Robert Butler
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Hill et Renko prennent en flagrant délit un voleur de voitures, Malibu, qui se révèle être un génie de la réparation en tout genre : quelques minutes au-dessus du moteur de leur voiture et elle tourne mieux que jamais. Ramené au commissariat, il exerce ses talents sur le parc automobile puis sur la voiture d’Esterhaus puis sur les toilettes, au point de devenir indispensable et d’embarrasser Hill qui n’a plus envie d’enregistrer une plainte contre lui. LaRue se prépare à passer devant une commission d’enquête et subit les conséquences de son erreur auprès de ses collègues et de Furillo, qui hésitent à lui faire confiance ; en écoutant le témoignage de Macafee, Frank comprend que ce dernier ment ; il essaie de convaincre Joyce de défendre LaRue. Pendant ce temps, Hill Street subit aussi les conséquences de l’annulation brutale de la visite présidentielle : après deux semaines de négociations et de promesses, les gangs sont furieux et le font savoir. Quand le commissariat se retrouve subitement privé d’électricité et de ligne téléphonique, en l’absence de Furillo, les policiers s’imaginent assiégés et commencent à se barricader ; le retour du capitaine met fin à la panique et l’on découvre que le responsable est Malibu : alors qu’il essayait de s’enfuir par les murs, il est tombé sur des branchements électriques et téléphoniques déficients et… il n’a pas résisté à la tentation de tout réparer ! Tous les services rendus en l’espace de quelques heures lui vaudront le pardon général. Quant au Président, il accepte de s’adresser aux gangs par voie de radio, et c’est encore Malibu qui permet cette résolution. Une autre conséquence de la panique passagère aura été le rapprochement inattendu d’Esterhaus et de Grace Gardner, dont le charme s’empare puissamment du sergent…
Bates a droit aussi à un éclairage personnel : blessée par Hunter qui pour la convaincre d’entrer dans son Emergency Action Team (EAT, d’où le nom de EATers que Hunter rejetait dès le premier épisode) fait d’elle un éloge très peu à son goût, en vantant chez elle des qualités viriles, elle fond en larmes devant Esterhaus qui réussit à la consoler en se montrant attentionné. La scène est observée par Grace Gardner qui, profitant plus tard de l’épisode de panique au commissariat, se blottira dans les bras du sergent, avant de lui proposer un rendez-vous.
La traque des violeurs de St James Park continue d’occuper le commissariat de Hill Street.
1.05 Double Jeopardy
NBC, 31 janvier 1981
Ecrit par Michael Kozoll & Steven Bochco
Réalisé par Robert Butler
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Joyce a demandé à un confrère avocat, Bruce Warnick, de s’occuper du cas LaRue ; mais l’enquête de Washington sur Macafee n’a absolument rien révélé sur le detective et l’idée de Warnick de lier le dossier LaRue à d’autres affaires pour tenter d’arracher une solution globale au D.A. Skip Fitzgerald ne plaît pas beaucoup à Furillo. Celui-ci se rend en personne chez Macafee avec Washington, ce qui met Macafee dans une colère noire quand il l’apprend. Washington fait cependant bientôt une découverte plus qu’intéressante : Macafee possède un appartement en plus de la maison familiale, appartement dans lequel il loge… une seconde famille. Deux femmes, huit enfants et de gros besoins d’argent : Furillo n’a pas à insister beaucoup pour persuader Macafee de renoncer à accabler LaRue, qui s’en tire finalement avec une réprimande et six mois de probation.
Belker s’est mis sur son trente-et-un pour rencontrer Debbie Kaplan à la fin de la journée… mais il est affecté avec d’autres policiers à l’Operation Duckling qui consiste à habiller les policiers en femmes pour tendre un piège au violeur de St James Park ! L’opération réussit, même si Lucy Bates est attaquée pour que le violeur puisse enfin être coincé… et Belker rencontre Debbie avant d’avoir pu retirer son accoutrement de travesti.
Henry est envoyé sur les lieux du suicide d’un gamin de vingt ans. Alors qu’il revient, encore sous le choc, un pneu crevé l’oblige à s’arrêter en pleine rue, où il devient la distraction d’un groupe d’hommes qui s’amusent à le provoquer et à se moquer de lui, jusqu’à ce qu’il sorte son arme. De retour au commissariat, il est furieux et pète un câble. Le detective Alf Chesley arrive à lui faire prendre un peu de distance.
Esterhaus a un peu le même problème que Macafee, sans les enfants : il se partage entre deux femmes « totalement » amoureuses de lui, Grace et Cindy, et la première met son endurance physique à rude épreuve.
1.06 Film at Eleven
NBC, 7 février 1981
Ecrit par Anthony Yerkovich
Réalisé par Georg Stanford Brown
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Une équipe de télévision est présente avec la journaliste Cynthia Chase pour filmer les aspects de la vie de Hill Street Station. Belker fait sensation devant la caméra et auprès des policiers présents par sa façon compassionnelle de calmer Kevin Herman Dracula (il a fait changer son nom à 18 ans), un garçon qui se prend pour un vampire et refuse d’être mis en cellule ; Furillo le fait placer dans une cellule particulière, à l’écart des autres détenus. LaRue et Washington arrêtent une voleuse à la tire dans le sac de laquelle ils trouvent un .357 Magnum ; l’examen balistique révèle qu’il s’agit de l’arme avec laquelle on a tiré sur Hill et Renko. Pour les tenir à l’écart, Furillo envoie Hill et Renko avec les journalistes chez une femme contre laquelle son propriétaire a déposé une plainte : elle pratique le vaudou dans son appartement, où elle a fait venir des poules, une chèvre… et un lama récemment volé au zoo ! Pendant ce temps, au commissariat, Joyce veut voir son client, le « vampire » ; on le trouve pendu dans sa cellule. L’enquête sur le .357 Magnum conduit à l’arrestation d’un junkie, Eddie Hoban, qui n’a pas d’alibi ; Henry connaît le garçon et ne croit pas qu’il ait pu tenir le .357, mais Renko le reconnaît formellement et Hill confirme, visiblement pour soutenir son partenaire…
Hill et Renko ont été abattus en mars, six mois plus tôt.
Debbie Kaplan est mentionnée par Kevin, qui voit son nom écrit sur le bureau de Belker.
Furillo et Davenport ne cherchent pas à dissimuler leur proximité quand ils sont au commissariat.
Hunter fait une démonstration de nouvelles technologies : une pince à attraper les suspects par le cou et un taser. La pince ne fonctionne pas particulièrement bien…
1.07 Choice Cut
NBC, 14 février 1981
Ecrit par Lee David Zlotoff
Réalisé par Arnold Laven
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Eddie Hoban a été inculpé et l’enquête se poursuit pour prouver qu’il a bien tiré sur Hill et Renko. Freddie DeMarco (alias Freddie Wino) a rendu son dernier soupir dans l’une des cellules de Hill Street Station et son corps enveloppé dans un body bag encombre l’une des salles d’interrogatoire, où Furillo essuie une nouvelle scène de Fay qui lui reproche d’avoir donné à Frank Jr un pistolet factice, ce que Frank nie. Hill et Renko répondent à un appel les informant d’un cambriolage en cours au supermarché Chucky’s ; à leur arrivée, ils surprennent l’un des cambrioleurs, Hector Ruiz, qui s’est enfui avec son copain Juan du centre de jeunes délinquants. Il fait feu dans leur direction puis se replie dans le supermarché, où il s’enferme avec Juan et deux otages, le boucher et son apprentie, dans la chambre froide. Furillo vient en personne diriger la négociation, ce qu’il réussit à faire en dépit de la présence du Lt Hunter qui débarque avec un lance-roquettes et veut faire exploser le mur extérieur de la chambre froide. Hector, pour montrer qu’il est sérieux, tire deux coups de feu… dans un quartier de viande qui est ensuite sorti du frigo comme pièce à conviction. Renko et Hill en profitent pour embarquer le quartier de viande après en avoir retiré les balles, ni vus ni connus. Ils placent la viande dans le coffre de la voiture de patrouille de Lucy – où LaRue et Washington la subtilisent en se promettant un joli barbecue ! Au commissariat, Esterhaus appelle Furillo en état de grande émotion : il vient d’apprendre que les crédits destinés à la décoration planifiée par Grace ont été réaffectés à des travaux jugés plus urgents… et il craint la grande déception de Grace. Au terme de la prise d’otages, couverte pour Channel 6 par Cynthia Chase que Furillo laisse s’entretenir un instant avec Hector, celui-ci libère les otages et se rend à Furillo, qui promet de faire son possible pour lui trouver un autre endroit que le centre de jeunes délinquants. De retour au commissariat, il obtient de Joyce qu’elle contacte son ex-mari pour négocier un placement plus favorable, pendant que LaRue et Washington quittent discrètement le poste avec un body bag contenant le quartier de viande. A moins qu’il ne s’agisse du cadavre de Freddie Wino…
Frank Jr a huit ans.
Le quartier de viande volé par Hill et Renko au supermarché Chucky’s est caché dans le coffre de Lucy, d’où le retirent LaRue et Washington qui le mettent dans un vieux body bag. Tout suggère que ledit body bag est confondu avec celui de Freddie Wino et emporté par les hommes des pompes funèbres, tandis que celui avec lequel LaRue et Washington quittent le commissariat en se délectant du barbecue qu’ils ont organisé (avec 40 personnes) contient en vérité le cadavre. Mais on n’en sait pas plus.
Devant le Chucky’s, Belker et le pickpocket rejouent la scène de 1.01. Emmené au poste, le pickpocket donne un nouveau nom (le troisième) : « Fitzgerald. F. Scott. » A la question « le F est pour quoi ? » il répond « Felix ».
1.08 Up in Arms
NBC, 21 février 1981
Ecrit par Michael Kozoll, Steven Bochco, Anthony Yerkovich
Réalisé par Georg Stanford Brown
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Un groupe de commerçants de Dekker Avenue débarque au commissariat en poussant un gamin amoché qu’ils accusent de vol. Furillo fait mettre le gamin en cellule et envoie les commerçants dans la salle de briefing pour qu’ils se calment avant qu’il leur parle. Ils veulent créer un groupe de vigilance et obtenir le droit de porter une arme et de procéder à des arrestations. Furillo essaie d’obtenir sa hiérarchie au téléphone et parle avec Cynthia Chase, à qui il reproche d’avoir mis cette idée dans la tête des commerçants en l’évoquant à la télévision la veille. Il apprend finalement que sa hiérarchie a décidé d’accéder aux demandes des commerçants, sur la recommandation du Chef Daniels.
Renko voit en secret une psychiatre. Il reproche à Hill de le tenir éloigné de sa vie depuis la fusillade, et il en souffre. Hill a une amie, Pamela, qu’il ne lui a jamais présentée. Lorsqu’ils apprennent que Eddie Hoban a été remis en liberté après que le test au détecteur de mensonges ne s’est pas révélé concluant, Renko est choqué et écœuré.
Esterhaus est inquiet en apprenant que Kermit Trench a été remis en liberté et qu’il cherche à le joindre. Il finit par accepter de le rencontrer dans la rue et remet son uniforme pour l’occasion. Henry, inquiet, lui remet un livre de psychologie : Your kind, My Kind, Humankind pour l’aider à réfléchir sur la confusion entre ego et devoir dans le métier de policier. Mais Trench veut en fait obtenir le pardon d’Esterhaus pour le mal qu’il lui a fait, car la prison lui a permis de réfléchir en lisant la Bible. Il est reborn et offre sa Bible à Esterhaus. Belker, lui, découvre que Debbie pose nue pour des étudiants en art, et il en est mal à l’aise. Debbie semble amusée par sa réaction et elle veut bien reconsidérer le fait de poser nue… s’il l’emmène dans une de ses patrouilles.
Harris cherche des poux dans la tête de Renko en se moquant de sa relation « amoureuse » avec Hill. Alors qu’il interpelle des prostituées qui reçoivent des clients dans un fourgon, dans une allée, et qu’il les provoque, l’une d’elles sort un couteau et lui entaille la gorge. Il meurt sous les yeux de son partenaire Santini…
Belker arrête encore son pickpocket mais cette fois il le confie à Bates ; son nom, cette fois : Lewis, Richard Q.
Fay arrive dans le commissariat en levant les mains et en criant : « No arm, no arm. » Référence à l’épisode précédent où elle entrait en tenant une arme (factice) et créait un moment de panique.
Cynthia Chase est sensible au charme de Furillo et s’en ouvre entre deux portes à une personne qui traîne constamment dans les parages : Joyce !
Pas de « Let’s be careful out there » car Esterhaus laisse la parole à Hunter pour un topo indigeste plein de suffisance et de poncifs vindicatifs.
1.09 Your Kind, My Kind, Humankind
NBC, 28 février 1981
Ecrit par Michael Kozoll, Steven Bochco, Anthony Yerkovich, histoire de Bill Taub
Réalisé par Arnold Laven
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Renko est au bord de la rupture et son comportement irrite Hill. Il invite deux prostituées à déjeuner dans un restaurant chic où il prend plaisir à choquer les clients. Il exprime son cynisme à tout propos et ne croit plus en rien. LaRue invite Cynthia Chase à participer à une planque avec Washington dans un magasin de liqueurs où, pense-t-il, il ne se passera rien ; c’est pour lui l’occasion de faire du gringue à la journaliste. Lorsqu’un braquage a lieu et que des coups de feu sont échangés, policiers aussi bien que journalistes sont choqués. L’officier Santini hésite beaucoup à rester dans la police, où il est entré par tradition familiale ; après avoir discuté avec Goldblume et Furillo, il décide de démissionner. Esterhaus lit avec grand intérêt le livre que lui a prêté Goldblume, qu’il recommande même à Hunter – lequel s’entend avec Goldblume comme un chien avec une poule. Les commerçants de Dekker Avenue prennent leur travail de vigilance très au sérieux et leur présence encombre parfois la salle du commissariat. Belker emmène Debbie pour une planque ; la jeune femme est très excitée, elle emmène Belker chez elle et se jette sur lui en lui demandant de la prendre avec force. Belker en est embarrassé et s’en va. Eddie Hoban est de retour dans la rue mais il est un pestiféré aussi bien aux yeux des policiers que de ses anciens amis et contacts. Il finit par revenir à Hill Street Station pour avouer que c’est bien lui qui a tiré sur Hill et Renko. Hill est sceptique, il pense que Hoban vient de confesser un crime qu’il ne se souvient même pas d’avoir commis ; Renko, en revanche, est soulagé, délivré d’un poids devenu insupportable. Furillo, juste après avoir appris la mort d’un commerçant de Dekker Avenue au cours d’une rixe avec le gang des Gypsy Boys, et vu quelques images du reportage de Cynthia Chase sur Hill Street Station, où curieusement elle rend hommage aux policiers avec objectivité et sincérité, se rend au centre de délinquants avec Joyce pour parler à Hector ; malgré sa promesse, il n’a pas réussi à lui trouver une place ailleurs car le casier de l’adolescent fait peur ; il demande à Hector de tenir six mois au centre, sans fugue, sans écart, et peut-être alors un placement sera-t-il plus facile. Hector promet d’essayer…
1.10 Gatorbait
NBC, 7 mars 1981
Ecrit par E. Jack Kaplan
Réalisé par Georg Stanford Brown
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Comme chaque année, les policiers de Hill Street doivent traquer les alligators abandonnés dans les égouts et Hunter est en place avec neuf équipes, attendant l’arrivée du « spécialiste » Dewey Bromfield avec sa pique tranquillisante. Mais Dewey n’arrive jamais à destination : Furillo apprendra par Esterhaus, au bout de plusieurs heures, qu’il s’est piqué lui-même en chemin ! En revanche, Hunter et ses hommes auront droit à une émotion lorsqu’un alligator filera à bonne vitesse dans les égouts… un alligator en plastique introduit tout exprès par LaRue et Washington.
Hill et Renko se rendent sur les lieux d’un homicide : une prostituée de quinze ans retrouvée morte dans un appartement, Rosario Rivas. Renko trouve inadéquate la manière dont le Lt Emil Schneider conduit l’enquête et il le dit à Furillo qui, du coup, tient à suivre de près l’interrogatoire du suspect Nemo Rodriguez lorsque celui-ci est arrêté et amené à Hill Street Station. Fay y débarque aussi, de nouveau dans tous ses états : elle est harcelée au téléphone par un obsédé et exige que la police fasse quelque chose. Furillo la reçoit en présence du Commander Dave Swanson qui vient de lui annoncer qu’il est l’un des deux successeurs envisagés à son poste. Esterhaus propage la rumeur au sein du commissariat, selon laquelle Furillo pourrait s’en aller. Calletano se voit déjà à sa place, Hunter en profite pour critiquer sa conception trop laxiste du commandement, quant à Belker il le félicite mais s’inquiète visiblement de son départ…
« Hill Street Blues », dit Schneider à Hill et Renko. L’expression a donc (ici en tout cas) le sens de « les Bleus de Hill Street » (au sens d’uniformes bleus).
Un chat fait le lien entre les scènes au commissariat : des bras de Furillo il passe à ceux de Goldblume, d’Esterhaus, de Bates… et on le retrouve ici sur une chaise, là sur le plateau du coin café, là dans… une poubelle (idée originale de Bates). Et pourtant Goldblume avait promis de lui trouver une famille d’accueil dans les cinq minutes ! (Il était aussi responsable de la présence du chien dans plusieurs épisodes antérieurs.)
Esterhaus et Calletano font assaut de politesses après une petite prise de bec (Esterhaus n’a pas apprécié que Calletano vienne chercher plusieurs officiers pendant le briefing, estimant que ce manquement au protocole était de nature à saper son autorité ; mais Calletano lui ayant démontré qu’il ne respectait pas lui-même le protocole puisqu’il lui arrivait de donner des ordres aux officiers en costume – plainclothes – Esterhaus a fait amende honorable et commencé l’assaut de politesses).
Belker apparaît en juif orthodoxe ; c’est dans cette tenue qu’il parle à Furillo. Schneider, ne le connaissant pas, l’appelle « rabbin ».
LaRue commence à parler de son projet de bar (le « saloondromat »).
La pipe de Hunter provoque de nouveau une réaction (cf 1.01) : en tapotant les murs des égouts, Hunter fait tomber on ne sait quelle boue nauséabonde sur la tête de l’officier debout à côté de lui.
1.11 Life, Death, Eternity, etc.
NBC, 14 mars 1981
Ecrit par Gregory Hoblit & Lee David Zlotoff
Réalisé par Jack Starrett
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Fay est à bout à cause des appels obscènes qui se poursuivent chez elle. Le chauffage du commissariat est en panne et tout le monde gèle à Hill Street Station, et plus encore lorsque Marv, le technicien, est retrouvé mort dans la salle de briefing par Bates, de mort subite selon toute apparence. Ce drame émeut le commissariat et fait réfléchir chacun sur la fragilité de l’existence. Furillo et Emil Schneider retrouvent Joyce pour écouter une nouvelle version du témoignage de Nemo Rodriguez : il accuse le conseiller McAurley d’être l’amant de Rosario Rivas et son meurtrier. Joyce veut que l’adresse de la jeune fille soit vérifiée afin de vérifier s’il y a un lien avec McAurley. Schneider est furieux, Furillo circonspect, et plus encore lorsque le Commander Swanson vient lui demander de laisser filer : Schneider est-il depuis le début en train de couvrir McAurley ?
Esterhaus accepte de passer un week-end avec Grace dans un lieu réservé aux nudistes. LaRue réussit à convaincre Washington, comme d’autres amis du commissariat, d’investir dans le « saloondromat » qu’il veut ouvrir en ville. Deux officiers prennent leur service à Hill Street, Carmichael et Ludwig, mal notés et à deux doigts d’un renvoi définitif ; Ludwig provoque Belker par des remarques antisémites, désireux de régler un compte en souffrance : à l’Académie, Belker lui aurait arraché un doigt avec ses dents ! Belker fait un effort remarquable pour ne pas répliquer mais Ludwig le pousse à l’affrontement et Belker lui arrache presque un autre doigt. Furillo pousse alors Ludwig et Carmichael vers la sortie. Fay revient en larmes : son harceleur s’est introduit chez elle et a jeté tous ses vêtements à la ronde. Furillo la fait alors conduire chez lui avec Frank Jr le temps que cette enquête soit close.
L’enquête sur Rosario Rivas révèle que McAurley payait les frais de son appartement ; Frank met Emil devant les faits mais le conseiller McAurley fait alors une déclaration à la presse, au côté de son épouse et de leur petite fille : il déclare que son épouse a voulu aider l’adolescente à sortir de la rue et qu’ils l’ont donc logée dans l’appartement qu’elle occupait. Pour Schneider, c’est la fin de l’affaire : McAurley s’est expliqué, Rodriguez est coupable, point. Quant à la promotion de Frank, elle n’est peut-être plus si imminente…
Hunter est le lauréat du Mental Health Award de la police, annonce fièrement le Chef Daniels au cours d’un petit déjeuner entre happy few, où Furillo se distingue en sauvant le Chef de l’étouffement par un Heimlich fort apprécié (sauf par Ed Chapel, également présent).
Davenport est une « female barracuda », selon Emil Schneider.
« Life. Death. Eternity. Etc. » est prononcé par Washington dans le moment de consternation partagé par le commissariat après la mort de Marv. Moment au cours duquel chacun se demande quel était le nom de famille du défunt… Surprise : Hunter l’énonce sans hésitation, comme plus tard Furillo.
L’hommage de Hunter à Marv Box commence ainsi : « We console ourselves that he died with his boots on… »
Hunter est fier de montrer à Frank la maquette d’un véhicule d’assaut que le Chef Daniels a fait acheter pour Hill Street Station, le PANDA (il détaille l’acronyme). Frank, lui, est furieux et jure que cet engin ne mettra jamais les roues dans son commissariat.
Belker reçoit de nouveau un appel de sa maman. De nouveau, elle s’inquiète du comportement de son mari et Belker minimise : « Maman, il a 83 ans… »
1.12 I Never Promised You a Rose, Marvin
NBC, 21 mars 1981
Ecrit par Anthony Yerkovich
Réalisé par Robert C. Thompson
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Le commissariat rend hommage à Marvin, dont les cendres sont contenues dans une urne exposée près de la table à café. Là, on a la surprise de voir venir se recueillir plusieurs jolies femmes qui se souviennent avec émotion de l’homme bon et généreux qu’était Marvin. L’occasion pour LaRue et Henry de prêter leur épaule compatissante. Pendant ce temps, Belker déprime et, ne dormant plus, réalise le meilleur taux d’arrestations de Hill Street (au moins), parce que Furillo va quitter Hill Street. La promotion de Frank est pourtant moins certaine que jamais : il s’oppose frontalement à Schneider et Swanson en exigeant que McAurley vienne faire une déposition officielle. Fay vient voir Frank avec Harvey : il l’a convaincue de ne pas porter plainte contre le harceleur que l’on a arrêté ; il s’agit en effet d’un patient de Harvey qui a fait une fixation sur Fay en la voyant travailler au cabinet de son psy. Frank est furieux et réussit à persuader Fay de porter plainte, en dépit de l’avis de Harvey. Hunter, lui, est fier comme un paon et heureux comme un gosse : le PANDA grandeur nature est enfin arrivé et il se fait une joie de la conduire dans Hill Street accompagné des représentants japonais de la firme Nishitsu qui fabrique l’engin ; mais, après avoir embouti une voiture et écrabouillé une autre sous les chenilles du tank, il laisse les clés sur le tableau de bord… et le tank est volé. Hunter est encore en train d’organiser une vaste opération de recherche et de représailles lorsque l’on apprend que le PANDA a été retrouvé au fond de l’East River. Entre-temps, LaRue a découvert que l’immeuble de son futur saloondromat a été démoli, et avec lui son rêve, et la vérité sur l’affaire Rivas et sur McAurley, qui a confessé l’homicide, fait la Une des journaux. Schneider a admis qu’il avait dissimulé la vérité pour couvrir certains supérieurs qui l’ont laissé continuer son métier malgré un cœur fragile qui aurait dû le pousser à la retraite…
« And let’s be careful up there » remplace le « out there » habituel et clôt le prégénérique : cette fois, Esterhaus vient de rendre hommage à Marvin en tenant l’urne qui contient ses cendres, et il délivre sa recommandation finale en levant les yeux vers le ciel.
Vous ne connaissez pas la blague de l’éléphant et de la fourmi ? Regardez la dernière minute de l’épisode : Furillo la raconte mieux que moi.
Où l’on apprend que Cindy vient tout juste d’avoir… dix-huit ans ! Et qu’Esterhaus envisage d’avoir des enfants avec elle.
Où l’on découvre (enfin) Harvey en chair et en os.
1.13 Fecund Hand Rose
NBC, 25 mars 1981
Ecrit par Alan Rachins
Réalisé par Gregory Hoblit
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Matin de gueule de bois : une partie des hommes de Hill Street a enterré la vie de garçon d’Esterhaus la veille. Il épouse Cindy le soir même. Mais, alors que les policiers de Hill Street sont appelés à intervenir à Jefferson Heights où a eu lieu une fusillade, Esterhaus a la surprise de voir arriver Grace, les yeux rouges derrière des lunettes de soleil, qui exige de le voir à la mi-journée. Furillo, lui, est appelé dans un hôtel par Swanson et l’assistant du D.A. Skip Fitzgerald qui lui demandent d’assurer la protection de Macafee. Celui-ci, qui a perdu ses deux familles et doit répondre de quatre accusations graves, est prêt à faire des révélations impliquant des personnalités importantes en échange de l’immunité et d’une nouvelle vie. Il a expressément demandé Furillo, qu’il sait incorruptible, et il veut trente hommes de Hill Street et la présence constante de Ray Calletano a ses côtés.
A Hill Street, Belker a mis la main sur une pièce de choix dont les histoires passionnent le commissariat : le célèbre Cat Burglar, le cambrioleur le plus doué de sa génération ! Davenport est désignée pour le défendre. Elle se retrouve à attendre au commissariat que la nature fasse son œuvre : le cambrioleur en effet a avalé quelques bijoux, preuve de son dernier larcin, et les policiers n’entendent pas laisser filer cette preuve.
Macafee fait une crise de paranoïa et crée une petite panique à l’hôtel où il est gardé. Au moment où les policiers veulent l’évacuer, des coups de feu sont tirés. Aucun tireur n’est aperçu. Furillo n’exclut pas la possibilité que toute cette histoire ait été montée par Fitzgerald lui-même pour se faire de la publicité, et il le dit à mots à peine couverts.
A Hill Street, Esterhaus rencontre Grace dans la salle de briefing. Il lui explique son désir d’enfants, qu’elle ne peut combler, elle lui exprime ses sentiments sans fard et son refus de renoncer à l’entente sexuelle qu’elle a trouvée avec lui, quand bien même il se marie. Esterhaus, tenté mais horrifié, refuse. Mais Grace se montre ce soir-là à l’église où sont réunis les amis d’Esterhaus et la famille de la jeune future mariée. Sa présence cause un tel trouble à Phil qu’il s’évanouit avant de s’être engagé…
Où l’on voit enfin Cindy, dont Goldblume rappelle l’âge : dix-huit ans. Esterhaus appelle « papa » son beau-père visiblement plus jeune que lui.
La cérémonie, même avortée, donne envie à Frank de parler mariage à Joyce, qui lui répond qu’un mariage ne serait pas « dans son meilleur intérêt » à ce moment de sa carrière. Même l’option sortie du placard, qu’évoque Frank ensuite, ne la tente pas.
Debbie accompagne Belker au mariage.
1.14 Rites of Spring Part I
NBC, 19 mai 1981
Ecrit par Michael Kozoll & Steven Bochco
Réalisé par Gregory Hoblit
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De la drogue coupée avec de la strychnine fait plusieurs morts dans la rue. Goldblume n’aime pas la manière dont Charlie Weeks, des Narcotiques, traite l’affaire, mais Furillo a reçu instruction de la Division de laisser les Stups diriger l’enquête. Goldblume a par ailleurs ses propres soucis : son fils est dans le coma et les médecins ne savent pas ce qu’il a. Fatigué de la violence qui l’entoure, il parle de démission.
Belker prend le bus dans l’espoir de coincer l’auteur d’attaques à main armée, et LaRue et Washington le couvrent en suivant le bus en voiture. Mais LaRue s’est remis à boire et, au moment où une attaque a lieu, Belker se retrouve seul, sans soutien, à poursuivre le criminel qu’il abat finalement dans une allée. Il est furieux contre LaRue, tout comme Washington.
Davenport et Furillo ont quelques mots durs à cause d’un violeur que les officiers Perez et Cooper ont arrêté rudement, et Frank doit rappeler à Davenport la façon barbare dont l’homme a violé et torturé une ado de quinze ans. Hill et Renko, eux, ont à traiter la négligence de Shirret Anders, jeune mère de 19 ans qui laisse constamment ses deux gamins de cinq et trois ans seuls dans son appartement, et Hill obtient de Denise Thompson, des services sociaux, qu’elle laisse une dernière chance à Shirret. Renko, de son côté, suit des cours d’écriture et s’intéresse à sa prof, Sandra Pauley.
Dans le cadre de son enquête, Weeks surprend plusieurs hommes en train de décharger de la marchandise d’une voiture ; il les met en joue, des coups de feu sont échangés, un jeune est touché par Weeks…
Introduction de Joe Coffey qui patrouille avec Lucy Bates. Le retour de celle-ci dans les rues n’est pas expliqué.
Esterhaus (qui devait se reposer deux semaines après son évanouissement dans 1.13) est en pleine forme. Son mariage n’est pas évoqué, Cindy pas davantage ; en revanche, il raconte à Hunter sa dernière fantaisie sensuelle (nus à cheval !) avec Grace. Hunter, lui, a passé la nuit avec une voisine diplômée, Lorraine, dont il a forcé la serrure avec son .357 (elle avait un problème de clé) et à qui il a ensuite montré son pistolet de duel… et ils n’ont fait que parler toute la nuit (dit-il très sérieusement à Esterhaus qui, lui, goûte le double sens de son récit).
On découvre à Goldblume une femme (Rachel) et un fils (Josh). Calletano a aussi un fils (Joselito).
1.15 Rites of Spring Part II
NBC, 19 mai 1981
Ecrit par Michael Kozoll, Steven Bochco, Anthony Yerkovich
Réalisé par Gregory Hoblit
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Une émeute a suivi la mort de Curtis Gilford, le jeune garçon de 17 ans abattu par Weeks. Celui-ci fait l’objet d’une enquête interne. Il prétend avoir tiré en état de légitime défense alors qu’il interpellait des cambrioleurs mais il n’y a aucune trace de cambriolage et Weeks est connu pour avoir la gâchette facile, surtout à l’encontre des Noirs. En parlant avec Weeks, Washington découvre un homme profondément marqué par ses treize années aux Stups et sur le point de craquer. Weeks lui confie qu’il n’était pas dans la rue par hasard, comme il l’a prétendu, mais qu’il avait reçu un tuyau et qu’il essayait de prendre sur le fait des trafiquants. Furillo accepte de laisser Washington enquêter là-dessus.
Frank sermonne LaRue et lui conseille de se reprendre avant que ses problèmes ne dégénèrent. Peu de temps après, Belker voit LaRue essayer de revendre des bijoux dans une boutique qui est en fait une façade de la police ; LaRue bredouille des explications peu convaincantes et demande à Belker de faire disparaître la video sur laquelle il apparaît, ce que Belker refuse.
Hill garde un œil sur Shirret pour s’assurer qu’elle surveille convenablement ses enfants, tandis que Renko continue de voir Sandra Pauley. Davenport envisage de souffler un peu et propose à Frank un petit break ensemble. Fay est agressée dans la rue et son pouce cassé nécessite une opération ; elle est surtout déçue du comportement de Harvey, qui selon elle s’est comporté lâchement. Frank vient la voir aux urgences et en profite pour monter voir Goldblume qui attend dans l’anxiété des nouvelles de l’état de santé de son fils. On lui apprend enfin que Josh est sorti du coma et qu’il va bien aller. Frank est là pour apporter un soutien à Henry que la nouvelle fait fondre en larmes, après des jours d’angoisse…
Renko parle d’aller en Californie pour changer de décor.
Hunter continue de voir Lorraine, et d’en parler (cette fois à Frank). Il est soucieux de vérifier auprès de Frank une remarque que lui a faite Lorraine, selon laquelle il aurait une tendance à… envahir l’espace d’autrui.
1.16 Jungle Madness Part I
NBC, 26 mai 1981
Ecrit par Michael Kozoll, Steven Bochco, Anthony Yerkovich
Réalisé par Corey Allen
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Le briefing du matin est interrompu par une danseuse du ventre qui effectue son numéro et souhaite à Esterhaus un joyeux anniversaire ! Délicate attention, et qui distrait tout le commissariat, mais Esterhaus est affreusement gêné et ne tolère pas que son briefing soit bouleversé. Il se met donc en quête des responsables de cette petite surprise… mais personne ne semble au courant.
Fay a retrouvé le sourire après son opération du pouce : en fait, elle sort avec le Dr Redman qui l’a opérée. Adieu Harvey, dont elle a découvert la triste personnalité ! Hill est furieux de constater que Shirret ne respecte pas leur accord et continue de sortir pour coucher avec des hommes en laissant ses enfants seuls. Trahi, déçu, il décide de laisser les services sociaux lui prendre ses enfants. Coffey avoue à Lucy qu’il en pince pour elle, ce qui ne lui déplaît pas mais la met dans l’embarras car elle ne sait pas comment gérer la situation. Washington et LaRue sont censés suivre George Reiner, le dealer que Weeks prétendait vouloir coincer, mais LaRue est plus préoccupé par ses affaires personnelles et il laisse Washington se débrouiller seul. Conséquence : Reiner lui échappe. Weeks, lui, ne comprend pas pourquoi Washington se donne du mal pour le blanchir alors que tout le monde, y compris le chef Daniels, veut se débarrasser de lui.
LaRue, qui a désespérément besoin d’argent, en emprunte sous le manteau à un nommé Tanner et compte sur un joueur de billard avec qui il s’est mis en cheville pour le faire fructifier. Malheureusement, le joueur de billard se fait passer à tabac et ses gains disparaissent dans la poche de ses agresseurs. Pour ne rien arranger, LaRue accompagne Washington ce soir-là dans une planque destinée à coincer Reiner avec une voiture dont il a omis de faire réparer les freins, ce qui crée un véritable bazar dans l’opération. Washington est fatigué de son partenaire et Furillo donne à LaRue le choix entre se soigner ou s’en aller…
Pas de « Let’s be careful out there » à cause de la danseuse du ventre qui interrompt le briefing d’Esterhaus.
Hill se prénomme Robert Eugene (c’est ainsi que Renko le présente à Sandra).
Belker, en amenant un homme qu’il a arrêté, pose brutalement l’arme du criminel sur le comptoir : le coup part et fait voler en éclats le distributeur de nourriture. Le gérant de la machine est fou de rage et appelle le commissariat un asile de fous (« lunatic asylum »)… mais Esterhaus réussit à le convaincre de remplacer la machine.
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1.17 Jungle Madness Part II
NBC, 26 mai 1981
Ecrit par Michael Kozoll, Steven Bochco, Anthony Yerkovich
Réalisé par Corey Allen
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LaRue est en perdition. Il réussit à convaincre son amie Jennifer de parler à Furillo et de déclarer qu’elle lui a bien donné ses bijoux, mais elle ne veut plus le voir. Après que Furillo lui a reproché de ne pas assumer ses problèmes et demandé de se faire transférer ailleurs, il pète un plomb en plein commissariat. Même le bar où il a ses habitudes refuse de lui faire crédit plus longtemps et il finit dans un bouge. Hill explique à Shirret pourquoi elle ne peut pas récupérer ses enfants, en tout cas tant qu’elle n’a pas mis davantage de stabilité dans sa vie. Il réussit aussi à obtenir le numéro de Denise Thompson, l’assistante sociale. Renko, en revanche, découvre qua Sandra n’a pas été honnête avec lui et qu’elle a quelqu’un d’autre dans sa vie, qui, dit-elle, a plus besoin d’elle que Renko. Il est dévasté. Quant à Fay, elle découvre, elle aussi, que le Dr Redman est marié, en recevant un appel menaçant de l’épouse !
Washington continue de chercher la vérité au sujet de la mort de Curtis Gilford. Il finit par forcer Monroe, le gérant du magasin dont les jeunes sortaient, d’après Weeks, à avouer qu’il trempe avec eux dans un trafic. Il donne les noms des autres, la marchandise est retrouvée et la voiture sur laquelle Washington retrouve l’impact d’une des balles tirées par Weeks. Ce dernier est blanchi. Au grand dam du chef Daniels qui s’apprêtait à le crucifier publiquement et qui reproche à Furillo de l’en avoir empêché. Pour Daniels, cette conclusion est désastreuse parce que le public ne verra qu’une chose : les Blancs protègent le flic blanc.
Ce soir-là, Bates et Coffey arrêtent une voiture roulant à contresens. Le conducteur tire sur Coffey. Il est transporté à l’hôpital. On ne sait pas s’il vivra…
Variante au « Let’s be careful out there » (qui reste présent), un « let’s be (particularly) alert out there » (déjà entendu).
Cette fois, c'est à Lucy que Hunter parle de sa relation avec Lorraine.
Lorsque LaRue se décide finalement à assister à une réunion des Alcooliques Anonymes, on a la surprise de trouver dans l’assistance Furillo, qui (selon la tradition de ces réunions) salue le nouvel arrivant, ici avec une portée évidemment plus forte.
Furillo se dresse avec toute sa rigueur morale face au Chef Daniels qui ne réfléchit qu’en termes de communication. Au Chef qui lui reproche d’avoir donné au public une raison de critiquer la police, il répond que c’est sans doute une question de foi : celle du Chef en le Hill est nulle, celle de Furillo plus grande, il veut croire que le public du Hill est plus intelligent que ne le pense Daniels.
Si Furillo ne recule pas devant une accolade (avec Henry à la fin de 1.15), il sait aussi s’effacer : la dernière scène est sobre, pudique et touchante. Lucy effondrée s’avance au milieu de la rue, Furillo la suit à distance puis s’arrête en face d’elle. Pas d’accolade, pas de contact, simplement être là.
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