Guide réalisé par TLP
Eight is Enough est © Lorimar Telepictures / Warner Bros. All rights reserved.
|
Warner Bros a édité l'intégralité de la série en 8 coffrets DVD. VO (sous-titrée en français, anglais et espagnol pour la saison 1, sans sous-titres pour les suivantes), multi-zones. Saisons 1 et 5 en un coffret chacune, saisons 2, 3 et 4 en 2 coffrets chacune. |
Pour un album photographique de la série, visitez A l'Image des Séries
L'épisode pilote
Avec Dick Van Patten (Tom Bradford), Diana Hyland (Joan Bradford), Mark Hamill (David Bradford), Susan Richardson (Susan), Laurie Walters (Joanie), Lani O’Grady (Mary), Kimberly Beck (Nancy), Chris English (Tommy), Connie Newton (Elizabeth), Adam Rich (Nicholas).
|
|
|
|
1.01 Eight is enough / Never Try Eating Nectarines Since Juice May Dispense
ABC, 15 mars 1977
Producteur exécutif Lee Rich
Produit par Hal Sitowitz
Musique de Fred Werner
Inspiré du livre de Thomas W. Braden
Ecrit pour la télévision par William Blinn
Réalisé par E. W. Swackhamer
|
|
|
Tom et Joan Bradford élèvent huit enfants dans une grande maison pleine de bruits et de mouvements. Un soir, ils doivent se rendre au poste de police parce que leur fille Elizabeth a été arrêtée avec un ami en possession de marijuana. Ils sont contraints d’engager un avocat qui leur demande 1500 $. L’opération des amygdales de leur dernier né, Nicholas, ne leur coûtera « que » 100 $, mais les plans que Joan a commandés à un architecte pour l’agrandissement de leur chambre représentent une autre dépense de 575 $, qu’ils n’ont pas. Tom doit quémander à l’architecte, Forrester, un étalement du paiement sur plusieurs mois, et c’est un homme fatigué et désabusé qu’il a en face de lui, déprimé par la leucémie de son garçon Billy. De surcroît, la situation occasionne une nouvelle querelle entre Tom et son aîné David, qui annonce finalement sa décision de quitter la maison pour habiter dans son propre appartement, que son travail lui permet de louer ; une décision qui est liée, aussi, à la volonté de David de mener sa vie comme il l’entend et d’avoir, entre autres, son intimité sexuelle. Au milieu de cette crise passagère, ce sont finalement les mille et un tracas d’une vie de famille bien remplie, mais aussi ses joies, qui caractérisent la vie des Bradford.
Et avec Michael Thoma (Dr Maxwell) et Virginia Vincent (Daisy Maxwell). Et Morris Buchanan (Desk Sergeant), Jeni Kulik (the nurse), Larry Golden (Dr Himmler), William Kirby Cullen (football player), Bret Marks (football player), Lucy Saroyan (Donna) et Charles Aidman (Forrester).
La comédie est certes présente mais ce pilote est avant tout un drama, qui ne fait pas l’impasse sur une approche sérieuse. Le thème de la drogue est abordé d’emblée mais aussi celui de la vie sexuelle de David, suggérée par la présence dans son appartement d’un soutien-gorge qui indique à son père… que les visites impromptues ne sont pas forcément bienvenues. On retient aussi la scène où Mary avoue à sa mère, dans la cuisine, que les autres enfants la « taquinent » au sujet du nombre de ses frères et sœurs, et lui demande pourquoi elle et Tom ont fait tant d’enfants. A quoi la mère répond que quatre des huit enfants ont été des « surprises », non souhaitées mais néanmoins pleinement acceptées.
Le titre « Never Try, etc » est la réponse de Tom à son ami Maxwell qui lui demande s’il arrive à se rappeler les noms de ses huit enfants : chaque mot commence par l’initiale d’un prénom (Nicholas, Tommy, Elizabeth, Nancy, Susan, Joanie, Mary, David), du plus jeune au plus âgé.
|
|
|
Saison 1 (mars à août 1977)
Avec Dick Van Patten (Tom Bradford), Diana Hyland (Joan Bradford, épisodes 2, 3, 5), Grant Goodeve (David Bradford), Lani O’Grady (Mary), Laurie Walters (Joanie), Susan Richardson (Susan), Dianne Kay (Nancy), Connie Newton (Elizabeth), Willie Aames (Tommy), Adam Rich (Nicholas).
|
|
|
|
1.02 Schussboomer
ABC, 22 mars 1977
Ecrit par Norman Lessing
Réalisé par David Moessinger
|
|
|
Mary a invité son amie Matilda Bailey à habiter à la maison le temps de trouver un nouvel appartement : enceinte mais non mariée, Matilda a été mise à la porte de l’appartement qu’elle louait. Ses idées sur la maternité et le mariage – la première étant un choix assumé tandis que le second n’est pas du tout dans ses projets – étonnent Tom qui n’en finit pas d’envier la liberté de la jeune génération, à commencer par David qui voit plusieurs filles sans que cela ne lui pose aucun problème. En revanche, quand Susan annonce qu’elle part skier pour le week-end en compagnie d’un garçon, Rick Henderson, Tom se rebelle. Joan, plus modérée, n’en est pas moins inquiète et l’exemple de Matilda ne fait qu’accroître l’anxiété des parents Bradford. Susan n’en est pas moins déterminée à agir comme elle l’entend, avec le soutien de ses frères et sœurs. Quant à Matilda, elle est prise de contractions en l’absence de Mary qui s’était engagée à lui servir de coach pendant le travail, et c’est finalement à Tom qu’elle demande de l’assister au moment de l’accouchement. Reste le « problème » Susan, qui se résout de lui-même : elle rentre plus tôt que prévu faute de… neige, et Tom s’excuse d’avoir été si rude à son égard…
Avec Lane Binkley (Matilda), Jeffrey Byron (Rick), Ellen Travolta (Dr Abbott), Darrell Larson (Stan Lewis), Doney Oatman (Chris), Penelope Willis (nurse).
La série adopte son format récurrent : une séquence prégénérique mettant en scène une question de Nicholas (ici à son père), un épilogue présentant une situation comique (ici, Tommy voulant accueillir une chienne enceinte pour faire comme Mary avec Matilda !).
1.03 Pieces of Eight
ABC, 29 mars 1977
Ecrit par Greg Strangis
Réalisé par Reza Badiyi
|
|
|
Tom est anxieux à l’idée de remplacer le rédacteur en chef pendant son séjour en Europe. Dès son premier jour, il doit faire face à une grève des imprimeurs. Joan, elle, accompagne Nancy à un rendez-vous avec Jason McElwayne, qui gère une petite agence de mannequins ; Nancy en effet rêve de cette carrière et sa mère a accepté de faire des photographies d’elle pour les présenter à McElwayne. Malheureusement, celui-ci a déjà plus de mannequins qu’il ne lui en faut… mais il propose à Joan de l’engager comme photographe ! Nancy en veut à sa mère de ce qu’elle ressent comme une trahison. Quant à Tom, il a du mal à accepter que sa femme travaille alors qu’il y a tant à faire à la maison. Pour ne rien arranger, Mary écrit une lettre au Sacramento Register dans laquelle elle prend parti… pour les grévistes.
Tout rentre finalement dans l’ordre : Nancy se remet de sa déception, Tom publie la lettre de Mary même si elle est contraire à ses propres idées, ce qui lui vaut le respect de Mr French, le leader syndical, et les deux hommes peuvent négocier une sortie de grève. Quant à Joan, elle perd son travail parce que McElwayne doit déposer le bilan et… décide de travailler pour le Sacramento Register, mais Tom, qui a révisé son jugement, lui propose de racheter le matériel photographique de McElwayne et de se lancer à son compte…
Avec Hal England (McElwayne), Jennifer Darling (Donna), Anthony Battaglia (Julian), James B. Sikking (Mr French), Samantha Spencer (the model).
Le petit Julian, que Nicholas a invité à la maison, déclare qu’il se sent bien chez les Bradford parce que la famille est plus calme que la sienne, où ses parents se disputent tout le temps. Mais c’est avant d’entendre Tom et Joan se disputer eux aussi !
Ne pouvant trouver un espace tranquille pour discuter entre adultes, Tom et Joan se réfugient dans la tente que Nicholas a dressée dans le jardin… mais leur conversation est écoutée par les enfants dans un talkie walkie ! Et l’on découvre finalement que Nicholas est aussi présent dans la tente…
1.04 Women, Ducks and the Domino Theory (La théorie des dominos)
ABC, 5 avril 1977
Ecrit par Peter Lefcourt
Réalisé par Vincent McEveety
|
|
|
Joanie rappelle à Tom que le dimanche suivant est le premier de la saison de chasse : c’est le jour où le père et le fils vont ensemble chasser le canard pour honorer la tradition familiale que son propre père a inculquée à Tom. Au fond, ni le père ni le fils n’ont envie de perpétuer cette tradition mais aucun n’ose se l’avouer. En attendant, il se passe d’autres choses chez les Bradford : Elizabeth trouve que sa permission de sortie est scandaleusement trop avancée (23 h 30, pour respecter une hiérarchie au sein de la fratrie) et Tommy, lui, veut inviter Wendy Springer au bal du week-end. Le problème est que Wendy espère y aller avec Marc Donnelly, aussi réserve-t-elle sa réponse. Sur les conseils de David, Tommy réclame une réponse claire et… elle dit oui ! Tommy achète alors un nouveau pantalon en demandant une avance sur son argent de poche et ses sœurs se font un devoir de le rendre craquant pour le bal. Malheureusement, lorsque Wendy appelle pour annuler, le mot que Nancy met sur le frigo est masqué par un dessin que Nicholas y place ensuite, et Tommy n’a pas le message. La déconvenue est grande quand il se présente à la porte de Wendy et que la mère de celle-ci lui apprend qu’elle est déjà partie… avec Marc Donnelly. N’osant ni aller au bal ni rentrer à la maison et subir les questions de la famille, Tommy erre dans les rues, va au cinéma et finit par sonner chez David alors que, à la maison, ses sœurs et son père s’inquiètent de ne pas le voir revenir. Une fois que tout est rentré dans l’ordre, Tom et David, épuisés, se mettent en route pour leur chasse au canard… et osent enfin s’avouer qu’ils n’en ont aucune envie ! Quant à Tommy, il découvre finalement le mot de Wendy et en est rasséréné : elle avait donc prévenu !
Avec Susan Lanier (Cindy, David’s girlfriend), Charlene Tilton (Wendy Springer), Bob Lussier (Mr Springer), Jay Macintosh (Mrs Springer), Lieux Dressler (the waitress), Michael Baldwin (Richie), Erin Connor (salesgirl), Sherry Jason (girl in cafeteria).
Diana Hyland n’apparaît pas et aucune allusion n’est faite à son personnage. Elle disparaît du générique d’ouverture, entièrement nouveau. Tom lit seul dans sa chambre où vient le trouver Nicholas, puis il dort seul, sans que Joan soit évoquée. A plusieurs reprises, Joanie endosse le rôle d’aînée sans que ce soit discuté : dans la séquence du petit déjeuner, elle prépare le repas et parle avec son père en dehors de la présence des autres enfants ; plus tard, elle fait la leçon à ses sœurs sur leur manière de se moquer de Tommy, comme si elle était l’aînée (ou la mère).
Tom a avec Tommy la discussion sur les réalités de la vie (la puberté !) qu’il eut des années plus tôt avec David, et c’est comme David l’avait annoncé à son petit frère : tarabiscoté et incompréhensible. Tommy lui fait la réponse soufflée par David : « I’ll keep that in mind. »
Tom : « La famille est une entité politique. C’est une monarchie ! » (à Mary qui lui dit qu’il parle d’affaires de famille comme s’il parlait politique)
Le copain de Tommy parle de regarder Starsky & Hutch le dimanche soir.
1.05 Turnabout
ABC, 12 avril 1977
Ecrit par Katharyn Michaelian Powers
Réalisé par Harvey S. Laidman
|
|
|
David fait la connaissance de Jennifer Linden, qui a peut-être dix ans de plus que lui. Ils se plaisent instantanément et décident de se voir sans tenir compte de la différence d’âge. La famille de David en revanche a du mal à ne pas en tenir compte ; Tommy trouve génial de sortir avec une femme plus âgée mais ses sœurs trouvent cela plutôt étrange, voire dérangeant. Pour compliquer la chose, Tom découvre que son ami le Dr Maxwell a un compter à régler avec Jennifer qui, consultante en affaires financières pour la ville, a fait des propositions qui le contrarient beaucoup. Or, les Bradford préparent une fête pour le 25e anniversaire de mariage des Maxwell et David prévoit d’y amener Jennifer. Très embêté, Tom essaie de lui en parler mais David reproche à la famille de se mêler de ses affaires et refuse la discussion. Tom invite alors Jennifer à prendre un verre pour lui expliquer qu’il préfèrerait ne pas la voir à la fête… et Maxwell, par le plus grand des hasards, les trouve en pleine conversation. Jennifer décide qu’il est plus sage de ne pas se montrer ce samedi-là chez les Bradford et accepte un rendez-vous avec un autre homme. David, bien que blessé, assiste ce soir-là à la fête ; il la quitte cependant pour aller retrouver Jennifer et l’arracher à son rendez-vous (au grand dam du galant !) afin de l’amener coûte que coûte dans sa famille, estimant que leurs sentiments comptent autant que ceux du Dr Maxwell. C’est la conclusion à laquelle en arrivent les Bradford eux aussi, ainsi que Maxwell qui accepte de conclure une trêve autour d’un verre…
Avec Adrienne Barbeau (Jennifer Linden), Don Matheson (Jennifer’s date), Jennifer Darling (Donna), Michael Thoma (Dr Maxwell), Virginia Vincent (Daisy Maxwell), Cosie Costa (Sandy Watson), Damon Douglas (attendant), Lynda Sainte-James (waitress). .
1.06 Quarantine (Epidémie)
ABC, 19 avril 1977
Ecrit par Gwen Bagni et Paul Dubov
Réalisé par Harry Harris
|
|
|
Nancy a accepté un blind date et Chris Cusack arrive à la maison pour l’emmener. Il choisit mal son moment : la famille est brusquement placée en quarantaine à cause d’un collègue de travail de Mary (teacher’s assistant) tombé malade et hospitalisé d’urgence après un voyage en Afrique ! Tant que l’on ne saura pas ce qu’il a, la quarantaine sera maintenue et personne ne pourra quitter la maison. Tom le prend comme un défi, exhortant chacun à être philosophe. Nancy, qui d’abord n’est pas ravie de voir Chris coincé avec eux parce qu’elle n’aime ni son physique ni son sens de l’humour, s’étonne ensuite de constater qu’il n’a appelé personne, ni famille ni ami, et apprend à mieux le connaître au point même de l’apprécier. Tommy et Joanie, eux, découvrent que Nicholas cache sous son lit des jouets qu’il jure n’avoir pas volés mais qu’il garde pour un ami ; ils lui expliquent alors qu’il agit en complice et le pauvre est terrifié à l’idée d’aller en prison ! Il finit par disparaître. David, après avoir fait les courses pour tout le monde et même amené le chien de Chris, Snitcher, est chargé de retrouver son petit frère. Ce qui le conduit jusqu’au magasin où Nicholas a décidé de rapporter les jouets. Hélas, ce faisant, il a peut-être contaminé tous les gens qui se trouvent là ! Il faut attendre la bonne nouvelle apportée par le Dr Chalmers pour souffler : il n’y a finalement aucun risque d’infection, la quarantaine est levée !
Avec Dennis Kort (Chris Cusack), Ray Buktenica (Dr Chalmers), Leonard Stone (drugstore manager), Holly Smith (health dept lady), Damon Bradley Raskin (Arnold Bensucker)
Pas de Diana Hyland. Mêmes remarques qu’en 1.04.
Références : Roots (Tom utilise Kunta Kinte pour faire une comparaison !), Starsky & Hutch (Joanie à Nicholas : « I’m not Starsky, he’s not Hutch. »), French Connection.
Date du début de la quarantaine sur l’écriteau cloué à la porte des Bradford : 2 mars 1977.
Dans l’édition DVD, le générique de fin est absent, remplacé par celui de l’épisode 1.04. Les Maxwell, crédités par Imdb, n’apparaissent pas (Tom parle au Dr Maxwell par téléphone, c’est tout).
1.07 V Is for Vivian (Tante Viviane)
ABC, 26 avril 1977
TF1, 14 février 1985
Ecrit par Rod Peterson et Claire Whitaker
Réalisé par Harry Harris
|
|
|
Branle-bas de combat chez les Bradford : la sœur de Tom, Vivian, leur rend visite pour la première fois depuis longtemps. Mariée plusieurs fois, menant la grande vie, Vivian est une tornade : et, de fait, elle ne tarde pas à bouleverser la vie de la famille en encourageant les enfants à réaliser leurs rêves non pas plus tard mais tout de suite. Tant qu’il s’agit d’acheter à Nicholas un ballon de basket et à Tommy une CB, ce n’est pas bien grave. Mais quand elle incite Susan à sauter en parachute Tom perd quelques cheveux supplémentaires en voyant sa petite fille sauter et atterrir en se foulant la cheville. A David, elle fait miroiter une carrière d’architecte qui ne l’intéresse pas, ses goûts allant vers la construction et non la conception. A Nancy, elle promet une magnifique robe de soirée, qu’elle peut d’ailleurs étrenner lors de la fête qu’organise Vivian sans en parler à son frère. Fête au cours de laquelle elle fait annoncer par le directeur d’une troupe de théâtre itinérante que Joanie a été engagée pour une tournée qui va l’éloigner de sa famille pendant des mois.
Joanie est aux anges mais son bonheur se heurte au dépit de son père de la voir partir aussi brutalement en interrompant ses études. Les enfants Bradford commencent à se rendre compte de l’ébullition dans laquelle les met leur tante, et Mary, qui échappe à cette influence, aide son père à admettre qu’il est temps de mettre un frein à l’enthousiasme de Vivian. L’excitation retombe très vite d’ailleurs dans la tête de Joanie lorsqu’elle prend le temps de réfléchir aux conséquences de sa décision. Sa carrière peut attendre ; sa famille, en revanche, est un bonheur à vivre au présent, qu’elle ne retrouvera pas dans quelques années.
Vivian se rend alors à l’évidence. Il est temps de repartir et de laisser la famille de son frère vivre sa propre vie, à son rythme.
Avec Janis Paige (Vivian), Jack De Leon (Dale Travers), Michael Thoma (Dr Maxwell), Virginia Vincent (Daisy Maxwell), Stephen Johnson (Leonard), Steven Marlo (attendant).
1.08 Hit and Run (Le complot)
ABC, 3 mai 1977
Ecrit par C. Robert Brooks et Robert L. McCullough
Réalisé par Ralph Senensky
|
|
|
En jouant avec un lance-pierre à proximité de l’église Saint Patrick, Tommy en brise un vitrail ; il s’enfuit sans demander son reste mais le vendeur de glaces l’a vu et lui en parle bientôt, faisant entrer Tommy dans une crise de culpabilité. Sur le conseil de Joanie, il finit par en parler à leur père qui l’envoie chez la Mère Supérieure pour confesser sa faute et assumer la punition. Tommy s’engage alors à venir, pendant des semaines, ramasser les feuilles mortes autour de l’église, mais Tom apprend bientôt qu’il ne s’acquitte pas de sa tâche.
Tom a un autre souci : Chuck Blair, jeune promoteur d’un projet de marina sur la rivière, essaie de le convaincre du bien fondé de son projet, auquel Tom s’est opposé dans sa colonne du Register. Croisant Joanie dans le bureau de son père, il est séduit par la jeune fille… et déconvenu quand il s’aperçoit qu’en empruntant la voiture de son père elle a heurté la sienne et est partie sans rien dire en laissant pour 300 $ de réparations. Il lui propose alors un marché : il oublie les 300 $ si elle arrive à convaincre son père de seulement lire le rapport qu’il lui a remis sur l’impact environnemental de son projet. Joanie accepte avant de se rendre compte qu’elle s’est mise dans une situation délicate, risquant de mettre en danger l’impartialité professionnelle de son père en l’influençant. Elle se confie finalement à Tom et ils ont une dispute qui pousse ce dernier à… se plonger avec objectivité dans le rapport de Blair, qui change son point de vue sur le projet.
Et, au milieu de tout cela, Elizabeth a eu l’insouciance de laisser croire à deux garçons qu’elle serait leur cavalière au bal de promo tout en acceptant l’invitation d’un troisième ! Le soir venu, ils se présentent tous les trois… et se retirent en découvrant la supercherie. Elizabeth se retrouve privée de bal !
Avec Peter Coffield (Chuck Blair), Frank Cady (M. Longuevan, le vendeur de glaces), Molly Dodd (Sœur Theresa), Jennifer Darling (Donna), Steve Bonino (Michael Thompson), Dudley Knight (Mitch), Marc McClure (Jeremy), Brett Ericson (Mark), Ernest Sarracino (Mr DiGioia)
Dans l’édition DVD, le générique de fin est absent, remplacé par celui de l’épisode 1.04.
1.09 The Gipper Caper (Le match)
ABC, 10 août 1977
Ecrit par William Blinn
Réalisé par William F. Claxton
|
|
|
Les Bradford et les Maxwell disputent dans le parc leur partie de football annuelle quand ils rencontrent un nouveau dentiste installé en ville, Neil Hammer, et son fils Mike, deux athlètes qui ne plaisantent pas avec la discipline de vie. Tom trouve d’emblée Hammer arrogant et antipathique, mais le choc est d’autant plus profond quand il réalise que ce Hammer est le même Hammer qui a déjà dérangé sa vie 25 ans plus tôt, au cours d’une partie de football ! La seule évocation de ce souvenir réveille une rancune ancienne, attisée par le fait que Hammer se révèle… le nouveau dentiste de Tom. Aussi celui-ci accepte-t-il, poussé par Maxwell, un défi qui risque de se terminer par une humiliation cuisante : les Bradford contre l’équipe de Hammer dans une partie de football ! S’ils gagnent, le dentiste s’engage à soigner toute la famille gratuitement pendant un an ; s’ils perdent, Tom reconnaîtra publiquement sa défaite dans sa colonne, en mentionnant nommément Hammer et les circonstances de la rencontre.
La famille se soude autour de Tom et le match a lieu le dimanche suivant dans le parc. La défaite est totale. Mais le choc le plus profond provient de la colère que Tom passe sur Tommy à la fin du match, lui reprochant de n’avoir pas su gérer une passe. Tommy est profondément blessé et Tom mortifié de son propre comportement, au point que, de toute la soirée, ils n’arrivent pas à se parler. Tom s’enferme dans son bureau pour écrire sa colonne, puis il monte dans sa chambre. Quand Mary trouve son texte, elle le lit à ses frères et sœurs réunis dans le salon. Tom y confesse sa défaite mais, surtout, la honte qu’il ressent de sa propre attitude, et l’amour qu’il a pour son fils.
En montant dans sa chambre, Tommy s’arrête dans celle de son père pour l’embrasser en lui souhaitant une bonne nuit. Peu de mots sont échangés, mais ils suffisent…
Avec Gregory Walcott (Dr R. Neil Hammer), Kin Shriner (Mike Hammer), Jennifer Darling (Donna), Michael Thoma (Dr Maxwell), Virginia Vincent (Daisy Maxwell)
Les filles Bradford citent Rocky, qui venait de sortir. Mary spoile aussi (pour Mike) la chute de Citizen Kane (en révélant ce qu’est Rosebud).
Dans l’édition DVD, le générique de fin est absent, remplacé par celui de l’épisode 1.04.
FICHE TECHNIQUE (2 à 9) *
Executive producers Lee Rich, Philip Capice
Creative consultant William Blinn
Produced by Robert L. Jacks
Supervising producer Peter Dunne
In Charge of production Neil T. Maffeo
Story editor Greg Strangis
Music by Fred Werner (2, 3), Alexander Courage (4, 5, 7)
Main Theme by Fred Werner
Director of photography Richard L. Rawlings (2, 3, 4, 5), John M. Nickolas, ASC (7)
Art director Jan Van Tamelen
Edited by Marvin Adelson (2, 7), Paul F. LaMastra (3), Marjorie Fowler, ACE (4), J. Howard Terrill (5)
Editorial supervision Gene Fowler, ACE
Unit production manager Jonathan Sanger (2, 3, 5), Walter Alzmann (4), Barry Steinberg (7)
Casting director Barbara Miller
Assistant director Ray Marsh (2, 4, 5), Barry Steinberg (3, 7)
Production supervisor Mitch Ackerman (7)
Set decorator Richard de Cinces
Property master Al Bernay
Costume supervisor Jeanne Malone
Costumers Shirlene Williams (2, 3, 5), Ed Fincher (2, 3, 5), Linda Henrikson (4, 7), William Tiegs (4, 7)
Production sound mixer Norman Webster
Production coordinator Patricia A. Sonsini
Sound effects supervisor Victor Guarnier
Music editor Ken Runyon
Makeup artist Rod Wilson
Hair stylist Gae Butler (2, 3, 5), Darby Hoppin (4, 7)
Script supervisor Sheila J. Lynch
Location manager Denis McCallion
Assistant to the producer Gary Adelson
Camera operator Richard M. Rawlings
Construction coordinator Al Rohm
Electrical gaffer Danny Buck (2, 3, 4, 5), Duane Smith (7)
Key grip Richard Borland (2, 3, 4, 5), James Buchanan (7)
Clothing furnished by American Graffiti Sportswear (4)
Woody Woodpecker sequence by Walter Lantz (5)
Panavision
Color by Movielab
Filmed at the Burbank Studios, Burbank, California
A Lorimar Production
* Cette fiche technique s’appuie sur l’édition DVD Warner, où manquent les génériques de fin des épisodes 6, 8 et 9, qui ne sont donc pas listés.