STARLOG INTERVIEW
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Nous vous proposons ici la traduction en français (faite par nous-même, donc non-officielle et non-autorisée) de l'excellent entretien réalisé par le magazine Starlog auprès des producteurs exécutifs de L'Age de Cristal, Ivan Goff et Ben Roberts, pour le numéro 9 paru en octobre 1977, alors que la série était l'une des nouveautés attendues de la rentrée télévisuelle aux Etats-Unis.
Producteurs exécutifs de L’Age de Cristal
… Partagez leur philosophie et leur point de vue sur l’une des séries de science-fiction les plus prometteuses que l’on ait jamais produites, et examinez les différences entre le roman, le film et le traitement télé de L’Age de Cristal.
par DAVID HOUSTON
(traduction française : TLP)
« Nous sommes tous les deux novices en matière de science-fiction », dit Ben Roberts de lui-même et de son partenaire Ivan Goff. Goff et Roberts sont célèbres dans le milieu des scénaristes et producteurs de Hollywood. Ils ont commencé leur association juste après la Seconde Guerre mondiale avec une pièce, Portrait in Black (Meurtre sans faire-part), qui fut un succès à Broadway, à Londres et dans le monde entier ; plus tard, le scénario qu’ils en ont tiré a mis en vedette Lana Turner et Anthony Quinn. Ils ont écrit et produit des classiques comme White Heat (L’enfer est à lui) avec James Cagney, Captain Horatio Hornblower (Capitaine sans peur) avec Gregory Peck, Man of a Thousand faces (L’Homme aux mille visages) – pour lequel ils ont reçu une nomination aux Oscars – et le thriller Midnight Lace (Piège à minuit). Pour la télévision ils ont créé The Rogues en 1962 (David Niven, Charles Boyer et Gig Young, [série diffusée en 1964-1965 sur NBC, NdT]) et produit – en plus d’en écrire de nombreux épisodes – Mannix durant sept ans. Plus récemment, ils ont créé, écrit et produit le pilote de Charlie’s Angels (Drôles de dames).
La question est : qu’ont-ils l’intention de faire de leur nouveau projet, l’adaptation en série télévisée du roman déroutant mais aussi captivant dont on a fait ce film confus mais aussi excitant, L’Age de Cristal ?
Roberts : « Nous sommes venus à la MGM sur la base d’un contrat de développement dont L’Age de Cristal ne faisait pas partie au départ, étant donné que nous ne sommes pas des habitués de la science-fiction. Je suis quand même quasiment un fan ; j’ai lu beaucoup de science-fiction. »
Goff : « Aucun de nous n’a vraiment le culte, même si nous en lisons tous les deux. »
Roberts : « L’Age de Cristal nous a été mis entre les mains parce que la façon d’en faire une série télé posait un gros problème. Avec Star Wars (La Guerre des étoiles), ou même L’Age de Cristal en tant que film, on parle de projets à neuf ou dix millions de dollars. Ici, on n’a que des centaines ou des milliers de dollars. Nous sentions que nous pouvions y arriver avec notre expérience en matière de construction de films et de ce que le public attend de voir.
Nous sentions que le public était gavé de séries policières et que le temps était venu de quelque chose de neuf et de plus original – ce que la science-fiction et la fantasy proposent assurément. Je pense que c’est ce qui explique le regain de choses un peu plus grandes que nature – L’Homme qui valait trois milliards, Wonder Woman, L’Homme de l’Atlantide. »
Goff : « Nous sortons de la veine des crimes faciles et sordides. Voici venu le temps de la fantasmagorie, de l’évasion garantie. »
Goff a l’accent et le vocabulaire charmant et précis qu’il a retiré de son enfance à Perth, en Australie – un Américain pure souche aurait dit fantaisie (fantasy), pas fantasmagorie (fancy). Roberts est un New-Yorkais pure souche. Où en était le développement de L’Age de Cristal quand on l’a placé entre leurs mains ?
Roberts : « Il en était au stade du premier jet. » (Le script était écrit par Saul David et William F. Nolan, l’un des co-auteurs du roman original.) « Nous étions en désaccord avec pas mal de choses en termes de développement de série. Nous avons révisé le script en travaillant avec le réalisateur et notre directeur d’intrigue, Preston Ames, qui a un rôle prépondérant dans toute série. Nous avions besoin de souligner les motivations personnelles des deux personnages, Logan et Jessica, et de pousser plus loin la caractérisation de Rem, l’androïde qu’ils rencontrent sur leur chemin. Il est joué, de façon délicieuse, par Donald Moffat, l’un des meilleurs acteurs de ce pays.
Le public doit s’intéresser vraiment à ces deux innocents perdus dans un monde ravagé et à leur compagnon robot. Une fois définis leurs personnages et les raisons qui les ont poussés à partir, une révolte contre la tyrannie, l’intérêt est assuré. »
Roberts et Goff espèrent éviter l’imprécision qui a conduit à la disparition de Fantastic Journey (Le Voyage extraordinaire).
Roberts : « Dans Le Voyage extraordinaire, ils sont tous perdus dans une faille temporelle. Mais qu’est-ce que ça signifie ? Et pourquoi essaient-ils de se séparer ? Ils ne s’aiment pas ? Il était impossible de se sentir suffisamment concerné par ces personnages parce qu’ils ne se sentaient pas concernés les uns par les autres. Une relation aurait été auto-destructrice ; alors, ils ne pouvaient plus aspirer à retrouver leurs époques d’origine et il n’y avait plus de continuité dans la série, plus d’objectif. Malgré tout, les épisodes que j’ai vus étaient bien produits et avaient quelques effets intéressants. »
De toute évidence, Goff et Roberts ont apprécié la production de Le Voyage extraordinaire ; ils en ont engagé le producteur (line producer), Leonard Katzman, le caméraman, Irving Lippman, le responsable des effets spéciaux, Bill Cairncross, et la directrice d’écriture (story editor), D.C. Fontana.
Roberts : « Nous essayons d’écrire des histoires au sujet des gens, même si elles se passent au 24e siècle. Notre comparaison favorite, c’est que si vous écriviez une histoire impliquant la technologie d’aujourd’hui et que vous la situiez à l’époque de Jésus, ils verraient des avions, la télévision – et pour eux ce serait de la science-fiction, comme pour Jules Verne et les lecteurs de Jules Verne, mais ce serait toujours une histoire de gens. »
Goff : « Nous parlons d’avidité, de luxure, de haine, de peur, d’amour, de vengeance, de guerre, de lutte pour le pouvoir… et nous avons aussi un atout majeur dans le fait que celui qui représente la menace dans L’Age de Cristal est séduisant et merveilleusement dévoué, disons, à ce qui se trouve être le mauvais côté. »
Un pilote d’une heure a été tourné au printemps mais n’a pas été diffusé. Il va être étendu à 90 minutes et transformé en épisode de lancement destiné à une diffusion en septembre *. Quels changements par rapport au livre et au film cet épisode liminaire introduit-il ?
Roberts : « Nous expliquerons que la Cité des Dômes est dirigée par un Conseil des Anciens – dont personne ne sait rien excepté ceux qu’ils choisissent pour leur succéder. »
Goff : « C’est quelque chose qui nous a toujours interpellés au sujet du film et du livre : Qui dirigeait la cité ? »
Roberts : « Le Carrousel était manifestement une escroquerie dont quelqu’un était responsable. On s’est senti obligé de faire quelque chose que nous voulions faire de toute façon, présenter cette élite constituée de gens qui ont dépassé la barrière du Dernier Jour et qui dirigent, maintenant l’équilibre de la population.
Leur tyrannie n’est pas fondée sur le désir de commander mais sur l’auto-préservation. Ils recrutent Francis, qui est choqué de voir qu’il y a des gens âgés. Ils lui expliquent que certains sont choisis dans la communauté pour leur succéder à eux aussi. Les Anciens le persuadent de les aider en lui rappelant que dans leur société, jusqu’à l’âge de trente ans, tout le monde voit le moindre de ses souhaits exaucé, et que toute alternative au Carrousel serait impensable. »
Goff : « Francis accepte cela parce que c’est ce qu’il a connu toute sa vie. Et il y a en plus la suggestion que s’il réussit à appréhender les Fugitifs il aura sa place dans le Conseil et sera admis au rang de dirigeant. »
Est-ce que les Fleurs de Cristal implantées dans la paume de la main des citoyens dans le roman aussi bien que le film seront conservées à la télévision ?
Roberts : « Nous avons délibérément supprimé les cristaux. Ce serait une trop grande gêne dans une série télé. Il faudrait constamment expliquer cet élément. »
Goff : « On ne voyait même pas très clairement, d’après notre examen du roman et du film, ce que les différentes couleurs et les degrés de couleur signifiaient. Nous voyions cela comme un simple moyen de rappeler au public que le temps de quelqu’un était écoulé. Si l’endroit était bien géré par un ordinateur – une idée que nous avions du mal à croire -, alors l’ordinateur aurait simplement un fichier sur chacun. On n’aurait pas besoin d’horloges de vie. »
Roberts : « C’est un film qui repose sur une tromperie. Je crois que c’est pour cela qu’il n’a pas eu beaucoup de succès. »
Goff : « Il n’en était vraiment pas loin. Beaucoup de gens ont réagi à ce film. »
Dans le roman, le Sanctuaire était réel ; c’était une colonie spatiale abandonnée près de Mars. Dans le film, le Sanctuaire n’existait que comme un état d’esprit.
Roberts : « A la télévision, le Sanctuaire pourrait très bien exister physiquement. Même si nous disons, dans le pilote, que le Sanctuaire pourrait résider dans l’être humain. Leur quête à la télévision n’est pas tant celle du Sanctuaire – qu’ils continuent effectivement de rechercher – que celle d’autres Fugitifs avec lesquels ils pourraient retourner à la Cité des Dômes et libérer ceux qui sont condamnés à trente ans. »
Goff : « Ils croient vraiment que le Sanctuaire sera un endroit où les hommes et les femmes pourront s’aimer, avoir des enfants et vieillir. »
Le roman a pour terrain de jeu la planète entière ; le film se déroulait dans la Cité des Dômes et dans Washington D.C. Quel sera le spectre géographique de L’Age à la télé ?
Roberts : « Le nôtre s’étend à tout le pays, dans les enclaves de civilisation épargnées par l’holocauste. »
Qu’en est-il des décors monumentaux et des miniatures de la Cité des Dômes utilisés le film ? Est-ce que la télévision les égalera ?
Roberts : « Nous montrons la Cité des Dômes avec des images du film dans le pilote, mais notre histoire ne se déroule pas dans la Cité. Nous montrerons seulement la Pièce des Anciens et peut-être d’autres parties de la Cité à l’occasion. »
Quelle sera l’importance des effets spéciaux ?
Roberts : « Nous avons le meilleur département d’effets spéciaux du monde à la MGM. Ils ont presque tout fait – de Planète interdite à King Kong. Des studios extérieurs font fréquemment appel à eux. Pour la série hebdomadaire, Fred Kramer sera notre responsable des effets. Les effets seront dans la lignée de ceux utilisés pour Le Voyage extraordinaire. Nous ne visons pas un look d’aventure spatiale mais nous irons dans cette direction si l’histoire le requiert. »
Des accessoires insolites ?
Roberts : « Logan et Jessica découvrent ce qui se révèle un aéroglisseur. C’est un peu comme le landspeeder dans Star Wars mais nous n’avions pas les moyens d’effets optiques à $10.000 alors nous avons fait un véhicule à traction dont les roues sont dissimulées. Mais il s’élève et s’abaisse comme un aéroglisseur. »
Goff : « On devait faire attention aux angles [de prises de vues]mais de manière générale ça fonctionne très bien. »
Roberts : « Nous pourrions a priori construire une Maze Car [le véhicule qui permet de se déplacer sur le réseau de voies de la Cité dans le film] capable de circuler en dehors de la Cité et d’être indépendante des rails – pour donner à Francis plus de mobilité. Il ne peut pas vraiment aller à pied tout le temps.
La plus grande partie de notre argent pour le pilote est allée aux matte paintings. Nous avons quelques effets vraiment spectaculaires. Notre matte painter est Matt Yuricich qui a fait aussi les mattes pour le film L’Age de Cristal. Je n’ai jamais su comment ils ont fait cette scène au Lincolm Memorial. C’était une peinture (matte). Très bien faite.
Nous ne négligeons pas la magie et les merveilles du futur. D’abord, parce qu’elles nous aident à raconter les histoires. Prenez Star Wars – de quoi parle-t-on ? Des effets. Nous voilà, nous, des adultes, disant : ‘Attends un peu d’avoir vu ce combat à l’épée avec des rayons laser !’ On met dans le futur ce que l’on croit qu’il apportera d’un point technologique, mais on ne peut pas mettre le futur sur les gens. Comme dans Star Wars, ce qui touche avant tout le public c’est qu’on essaie de sauver la Princesse et de détruire le méchant, et qu’on le fait ensemble. »
Quelles histoires la série racontera-t-elle ? Qui sont les scénaristes ?
Roberts : « Dans « La Crypte » ils rencontrent des gens qui ont été préservés par cryogénisation. Logan et Jessica découvrent qu’ils ont assez de sérum pour décongeler seulement six des personnes présentes dans la crypte. Ils doivent décider d’après les indications sur les containers quelles personnes pourraient leur être utiles pour la reconstruction future. On réalise qu’il y a eu une substitution parce que, avant de mourir, quelqu’un s’est dit que les hommes du futur ne seraient pas enclins à décongeler un psychopathe ou un sociopathe, alors il s’est fait passer pour un homme important et accompli. Ils croient décongeler un Einstein et au lieu de cela ils ont un Dillinger. C’est Harlan Ellison qui a écrit cet épisode. Cela s’appelle « La Crypte ». »
(Ellison a écrit « City on the Edge of Forever (Contretemps) » pour Star Trek, deux superbes épisodes d’Au-delà du réel, et de nombreux autres scripts pour d’autres séries télévisées – voir l’interview d’Ellison dans Starlog n°7).
Dans une autre histoire, « Man Out of Time » (« L’homme venu d’ailleurs »), des objets ont été envoyés dans le futur – un peu comme nous envoyons des choses hors de notre système solaire à la recherche d’une vie extra-terrestre – afin de découvrir s’il existe quelque chose dans le futur. Quand nos héros trouvent les objets, cela déclenche une machine temporelle qui amène un homme à leur époque. Il essaie de résoudre un problème qui pourrait signifier la fin de sa civilisation. David Gerrold est en train d’écrire cet épisode.
(Gerrold a écrit « The Trouble with Tribbles » (« Tribulations ») et l’histoire de « The Cloud Minders » (« Nuages ») pour Star Trek, deux épisodes de la série animée Star Trek et cinq épisodes d’Au Pays des Géants, sur laquelle il était directeur d’écriture (story editor). Il a aussi une rubrique régulière dans Starlog, évidemment.)
Dans une histoire, ils rencontrent une communauté qui a perfectionné une machine capable d’extirper le mal d’un individu en divisant cette personne en deux – une bonne et une mauvaise. La mauvaise est alors bannie – comme firent les anges avec Satan. »
Goff : « Les bons sont entièrement bons et les mauvais entièrement mauvais. A ceci près que la machine ne marche pas tout à fait. »
Roberts : « Jessica se retrouve divisée et le but est de la reconstituer. Les gens de cette société sont forcés de réaliser que les deux aspects de la nature humaine sont faits pour être unis et que c’est la raison d’être d’un être humain que de connaître sa part mauvaise et d’apprendre à la contrôler. »
Goff : « C’est une histoire avec une morale, et c’est également dramatique et intéressant. C’est aussi un tour de force pour notre vedette féminine, Heather Menzies. »
Roberts : « Dans un autre épisode, ils rencontrent un immeuble qui a échappé à l’holocauste simplement parce qu’il est éloigné des grandes villes. C’est à présent un asile de fous et les fous le dirigent. Ils sont fous délibérément et croient que la folie est le mode de vie normal.
Et il y a une histoire dans laquelle une société intergalactique a pour dessein de dominer la galaxie – en commençant par la Terre. Ils ont développé un moyen de découvrir et de matérialiser les fantasmes, les désirs, les souhaits des gens afin d’apprendre ce que contient leur subconscient, à seule fin d’isoler une faiblesse dans l’esprit humain. »
Goff : « Kate Michaelian écrit un épisode similaire dans lequel les gens se voient menacés par leurs propres rêves. »
Qui sont les autres scénaristes ?
Goff : « Parmi les autres scénaristes, il y a, voyons, Shimon Wincelberg, John Meredyth Lucas » (deux habitués de Star Trek), « Ray Brenner, James Schmerer, Ellison Joseph, John Sherlock ; Dorothy Fontana, notre directrice d’écriture (story editor), écrit elle-même un épisode » (elle a écrit ou participé à l’écriture de dix épisodes de Star Trek à l’époque où elle était leur story editor ; elle était productrice associée de la série animée Star Trek, pour laquelle elle a écrit cinq scripts ; elle au aussi contribué à d’autres séries telles que L’Homme qui valait trois milliards). Et nous avons Michael Michaelian et Katharyn Michaelian Powers, qui ont écrit plusieurs épisodes pour Le Voyage extraordinaire. »
Si le nouvel Age de Cristal n’est pas un succès absolu, ce ne sera pas par manque de recommandations ou d’expérience ! Quel est le prochain travail qui attend les producteurs exécutifs ?
Roberts : « Nous avons fait des demandes pour pas mal de livres, des travaux sur la science-fiction. Un de Kingsley Amis qui semble particulièrement favorable. »
Goff : « Le champ d’intérêt de la science-fiction semble s’agrandir, pas se rétrécir. A peine arrivés ici, nous avons commencé à recevoir des lettres de fans – des lettres réclamant des kits et des photos et offrant de nous aider de toutes les façons. C’est extraordinaire. »
La dernière réflexion de Ben Roberts exprime un point de vue qui est peut-être le meilleur signe que la série sera excitante et inspirée :
Roberts : « Nous laissons nos scénaristes aller aussi loin qu’ils le veulent en termes d’histoire, du moment que c’est crédible dans le cadre de la série.
L’ingéniosité humaine est une chose si merveilleuse. Réfléchissez – il y a cinquante ans seulement, Lindbergh a traversé l’Atlantique en avion. Imaginez ce qui pourrait arriver dans les quatre cents prochaines années ! »
* Bien que Goff et Roberts aient révisé le script, ajouté des éléments supplémentaires et étendu l’ensemble de 60 à 90 minutes, c’est le script original qui a été utilisé pour le tournage du pilote initial. Ce premier film de 60 minutes a été chroniqué et résumé dans Starlog n°8, ‘Log entries’. Malheureusement, il ne sera jamais diffusé. Néanmoins, une lecture attentive de ce ‘Log Entry’, comparée à cette interview, mettra en évidence les problèmes posés par le script original et la façon dont ils ont été finalement résolus.