Guide réalisé par TLP

 

 

 

 

Avec James Arness (Jim McClain), Marshall Colt (Harry Gates), George DiCenzo (Lt Edward DeNisco), Conchata Ferrell (Vangie Cruise), Carl Franklin (Jerry Cross).

Voix françaises : André Valmy (McClain), Bernard Murat (Gates), Francis Lax (DeNisco).

 

Created by / Executive Producer Eric Bercovici

Supervising Producer Richard R. St. Johns

Produced by Mark Rodgers and Robert H. Justman.

 

1.01  Pilot (La loi selon McClain)

 

NBC, 20 novembre 1981  -  France 3, 11 juin 1989

Ecrit par Eric Bercovici        

Réalisé par Vincent McEveety

 

En haut : Gerald S. O'Loughlin et James Arness. En bas : Marshall Colt et James Arness

 

Ancien policier, mis à la retraite en 1966 après une blessure, Jim McClain a ensuite été pêcheur pendant quinze ans avec son ami Sid Lammon. Aujourd’hui, les deux hommes prennent leur retraite et vendent leur bateau. Mais Sid est retrouvé mort dans une allée. Il a été abattu et les 10.000 $ qu’il transportait imprudemment dans sa poche ont été volés. La police privilégie le crime crapuleux mais McClain n’y croit pas ; il pense que Sid connaissait l’homme qui l’a abattu. Devant la lenteur de l’enquête, Jim décide de reprendre du service dans la police. N’étant pas pris au sérieux par le Lt DeNisco qui dirige la police de San Pedro, il s’adresse à un ami journaliste : le refus de la police de reprendre un ancien flic au prétexte qu’il est trop vieux (McClain a 52 ans) fait la Une du journal et force les exécutifs à donner sa chance à McClain. Il rentre donc à l’Académie de police et fait ses classes comme n’importe quel bleu, après quoi il est affecté comme Detective dans le service de DeNisco. Celui-ci le met en équipe avec le jeune Det. Harry Gates, jusque là en charge de l’enquête sur la mort de Sid, mais il confie cette enquête à Cross et Shaner, interdisant à McClain d’y mettre le nez.

McClain et Gates apprennent à se connaître et, contre toute attente, à s’apprécier, dès lors que Gates peut se rendre compte du sérieux de son équipier. Leur confiance mutuelle se renforce après une intervention dangereuse contre trois hommes armés responsables d’un cambriolage sur les docks, et du meurtre d’un employé. C’est l’enquête sur ce cambriolage, ainsi que l’arrestation d’un nommé Eddie Grant en possession de certains articles volés, qui va ramener l’affaire Sid Lammon sur le devant de la scène. Le propriétaire d’une radio volée retrouvée entre les mains de Grant est, selon McClain, lié à la mort de Sid…

 

Gerald S. O'Loughlin

 

Bibi Besch

 

Cheryl Anderson

 

Avec Bibi Besch (Annie Lammon), Scott Brady (Capt. Scofield), George Loros (Joe Victor), John Crawford (Salvi), Keith Mitchell (Nicky Bannon) et Gerald S. O’Loughlin (Sid Lammon). Et avec Luca Bercovici (Eddie Grant), Cheryl Anderson (Grace), Dominic Barto (Petrovic), Don Maxwell (Officer Webster), Donald V. Allen (Officer Caldwell), Michael Fairman (Dr Hallett), J.P. Bumstead (Detective Sgt.), George Fisher (jailer), John Tuell (Starkey), Patrick Cameron (uniformed officer), Ed McCready (worker), Corinne Bohrer (Vicki Thomas), Eric Lawrence (1st officer), Bill Handy (owner), Robert Balderson (Wheeler), Frank Whiteman (Academy instructor), Shawn Michaels (Sgt Evans), Charles Young (Murdoch), Carson Sipes (Scotty Lammon), Gene Ross (Sunderland), Darol Westbrook (storeowner).

 

Keith Mitchell

 

George Loros

 

Scott Brady

 

 

1.02  Requiem for a Narc (Requiem pour un flic)

 

NBC, 27 novembre 1981 – France 3, 18 juin 1989

Ecrit par Stephen Downing

Réalisé par Alan Smithee

 

James Arness et George DiCenzo

 

Une opération montée par les Narcotiques pour coincer le dealer Kano se solde par la mort d’un policier, Scotty McAllister, et l’arrestation d’un petit junkie, Paul Ince, complice de Kano. Le père de Scotty, Liam, fut le partenaire de McClain alors qu’ils patrouillaient encore l’un et l’autre en uniforme. McClain met un point d’honneur à ne rien lâcher. Mais après l’arrestation de Kano grâce aux informations fournies par Ince, le dealer est remis en liberté faute d’éléments suffisants pour le poursuivre. McClain et ses collègues décident alors de recourir à un moyen insolite pour coincer une bonne fois Kano : une « veuve noire », en l’occurrence Linda Smith, qui accepte, contre rémunération, d’infiltrer l’organisation de Kano afin de monter une transaction au cours de laquelle la police pourra le prendre sur le fait…

 

Markie Post
Drew Snyder

 

Art Lund
Robert O'Reilly

 

Vincent Caristi
Thom Christopher

 

Avec Markie Post (Linda Smith), Art Lund (Liam McAllister), Thom Christopher (Kano), Drew Snyder (Sgt Marty Bender), Vincent Caristi (Paul Ince). Et avec George Dickerson (Ansel Thomas), Robert O’Reilly Carl), Barbara Block (Tracy Prescott), David K. Johnston (Scotty McAllister), Gerald Yukio Collins (Officer Yasuda), Ron Davis (Judge), J. Christopher Sullivan (Clark), Cynthia Steele (Sally McAllister).

 

 

1.03  A Time of Peril (Danger)

 

NBC, 4 décembre 1981 – France 3, 25 juin 1989

Ecrit par Frank Telford

Réalisé par James Sheldon

 

James Arness et Carl Franklin

 

McClain et Gates interviennent dans un immeuble où un viol a lieu. Lorsque McClain s’introduit dans l’appartement de la victime, l’agresseur en est déjà sorti. Un homme aperçu dans le couloir, et qui tente d’échapper aux deux policiers, est arrêté. Il s’appelle Sheridan et clame son innocence, accusant McClain de brutalité. Comme aucune preuve ne permet de l’incriminer, il est remis en liberté et profite de l’intérêt de la journaliste Vanessa Vale pour obtenir une tribune médiatique. Sheridan est soupçonné d’être l’auteur de plusieurs viols commis au milieu de la journée, surnommé « le violeur du déjeuner ». Bientôt, l’auteur d’une nouvelle agression présentant le même mode opératoire est abattu par la police, mais McClain reste convaincu que Sheridan est coupable. Il est démontré que l’homme abattu copiait « le violeur du déjeuner » mais n’a pas pu commettre les précédentes agressions. Vanessa Vale, qui commence à prendre conscience de la difficulté du travail des policiers, découvre à ses dépens que l’intuition de McClain est bonne : car c’est sur elle que Sheridan jette son dévolu…

 

Barbara Babcock

 

Nicholas Pryor

 

Sheila De Windt

 

Avec Barbara Babcock (Vanessa Vale), Nicholas Pryor (Sheridan), Sheila De Windt (Sally Miller), Frank McCarthy (Mr Hartwell). Et avec Susan Damante-Shaw (Verna), Kathryn Daley (Joyce), Ben Kronen (Mr Schneider), Jane Lillig (Mrs Anderson), Roy Michaels (Stage manager), Bruce Reasman (Delivery boy), David Wiley (Security guard).

 

 

1.04  Let the Victims Beware (Victimes, méfiez-vous)

 

NBC, 11 décembre 1981 – France 3, 2 juillet 1989

Ecrit par Frank Abatemarco

Réalisé par Paul Krasny

 

James Arness et Charles Cioffi

 

Trois hommes armés, Mellie, Calamus et Spang, entrent de force dans le restaurant De Martino avant l’ouverture. Ils menacent Lu De Martino, sa fille Natalie et son garçon de onze ans, Tommyboy. Celui-ci, quand il essaie de s’en prendre à Mellie, est rudement frappé à la tête, tandis que Lu est blessé à l’épaule et Natalie terrorisée. La police cerne le restaurant mais n’intervient pas, de peur de mettre les otages en danger. McClain et Gates prennent l’initiative d’agir : McClain fait irruption dans le restaurant en passant à travers une baie vitrée sur le toit et Gates le couvre en s’introduisant par la porte arrière. Spang est abattu, ses deux complices arrêtés.

McClain fait à Lu la promesse solennelle que les coupables seront punis et ne sortiront pas de prison de sitôt. Mais ils sont au contraire très vite relâchés, moyennant une caution dérisoire de 5000 $, et McClain apprend qu’ils sont protégés par le Gouvernement parce qu’ils doivent témoigner dans un procès jugé capital contre des pontes du crime organisé. La D.A. Simmons, impuissante, admet qu’elle a les mains liées : non seulement Mellie et Calamus sont libres mais ils ne seront pas poursuivis car les Fédéraux leur a promis l’immunité totale, qui couvre même les crimes qu’ils pourraient encore commettre.

Les De Martino sont furieux. D’autant que Natalie est suivie et terrorisée un soir par Mellie, alors qu’il est censé se trouver sur la côte ouest pour témoigner. McClain apprend que le témoignage des deux hommes n’a pas empêché les criminels d’être relaxés et que Mellie et Calamus sont déjà de retour à San Pedro. Ils traînent délibérément devant le restaurant pour provoquer les De Martino et menacent même de porter plainte lorsque Rick, le fils de Lu, s’en prend violemment à eux, exaspéré. Mais la mort de Tommyboy, à la suite de sa blessure, change dramatiquement la donne : McClain obtient du D.A. un mandat d’arrêt, prenant le risque de voir cette arrestation contestée ensuite, et il se rend avec Gates et une patrouille jusqu’au domicile de Mellie et Calamus. Les deux hommes résistent. Mellie est abattu, son complice blessé…

 

Michael O'Hare & D. Lipscomb

 

C. Cioffi, J. Carmen & T. Michos

 

Jenny O'Hara

 

Avec Charles Cioffi (Lu De Martino), Jenny O’Hara (D.A. Chris Simmons), Michael O’Hare (Robert Mellie), Dennis Lipscomb (Chick Calamus) et Julie Carmen (Natalie De Martino). Et avec Terry Michos (Rick De Martino), Tony LaTorre (Tommyboy), Stephen Liska (Alvin Spang), Mercedes Alberti (nurse), John Ingle (Justin Keating), Marc Jordan (Leroy), Burt Marshall (Cat Diesel Hat), Herb Bress (Joe), Tom Regan (first officer).

 

Mellie appelle Gates « Robert Redford ». On peut voir en effet la ressemblance à laquelle ont peut-être pensé les producteurs en engageant Marshall Colt. Ce dernier n’a toutefois pas eu ensuite la carrière de Redford.

 

 

1.05  Portrait of a Playmate (Portrait d’une enfant précoce)

 

NBC, 18 décembre 1981 – France 3, 9 juillet 1989

Ecrit par Gerald Sanford

Réalisé par Michael O’Herlihy

 

James McEachin

 

Linda Thorson

 

Burr De Benning

 

Sam Collins, un ancien flic devenu alcoolique, découvre sur la plage, rejeté par la mer, le corps d’une jeune fille portant une étoile tatouée sur l’épaule. En arrivant sur les lieux, McClain est heureux de revoir Sam mais il constate l’état de décrépitude dans lequel est aujourd’hui cet homme qui fut jadis un excellent flic. Aussi pense-t-il l’aider en lui proposant de l’assister sur cette enquête. McClain espère même obtenir sa réintégration dans la police. Cet espoir est déçu par la réponse négative des autorités mais Sam ne se prend pas moins au jeu de l’enquête et reprend du poil de la bête. Il a un avantage sur McClain et Gates : il n’est pas tenu au même respect de la loi ! C’est ainsi en s’introduisant dans le bureau de Terri Fields, directrice de l’agence pour laquelle travaillait la victime, escort girl de luxe, qu’il obtient le carnet contenant la liste de ses clients. Il remet le précieux document à McClain. C’est par ce dernier, cependant, que Terri a appris la mort de « Star » puis de Jennifer, amie de la première, assassinée peu de temps après elle. Elle découvre, horrifiée, que l’un de ses clients, Paul Blake, a tué Jennifer de sang froid pour l’empêcher d’aller trouver la police après la mort, accidentelle, selon lui, de « Star » au cours d’une soirée. L’un de ses clients, Gunther, a « pété les plombs » et tué la fille. En se dissociant de Blake, Terri devient la nouvelle femme à abattre. Elle contacte McClain mais la jeune femme chez laquelle elle a trouvé refuge, Allison, la vend à Blake pour une dose de drogue. C’est Sam Collins qui apprend à McClain où Blake a emmené la fille : sur son yacht, ancré dans la Marina. McClain et Gates s’y rendent aussitôt et Sam tient à participer…

 

Avec James McEachin (Sam Collins), Burr DeBenning (Paul Blake) et Linda Thorson (Terri Fields). Et avec Frank Dent (Dr Jack Wilson), Brendan Burns ([Howard] Barnes), Jody Medford (Allison), Catherine Mary Stewart (Jennifer), Alex Rodine (Gunther Wald), Aaron Scott Bernard (first guard), Jacqui Evans (first girl), Catherine Gilmour (second girl), Jim Driskill (Captain), Jeff Austin (Off. Maytag).

 

Immatriculation de la Mercedes de Terri Fields : 247 PCE.

 

 

 

1.06  To Save the Queen (Pour sauver la reine)

 

NBC, 8 janvier 1982 – France 3, 16 juillet 1989

Ecrit par Mark Rodgers

Réalisé par Bruce Kessler

 

Marta Dubois et James Arness

 

Un groupuscule terroriste a pris pour cible l’adjointe au Maire de San Pedro, Anne Wilson. McClain empêche un adolescent de 17 ans de vider sur elle le chargeur de son revolver, dont on découvrira ensuite qu’il ne contenait que des balles à blanc. Le gamin, atteint de troubles mentaux, a manifestement été utilisé par les terroristes pour tester la sécurité de l’adjointe. Chacun des déplacements de cette dernière est un moment à haut risque pour la police. DeNisco et son équipe sont particulièrement vigilants quand Anne Wilson se rend à une réception sur le Princess Louise. Une nouvelle tentative a effectivement lieu ; le Cmdr Callender est blessé, de même que le terroriste qui a ouvert le feu, Alan, mais Wilson est sauve. Faisant fi des finesses de la loi, McClain passe quelques instants dans la chambre du terroriste et obtient de lui des informations sur ses complices. Ceux-ci ont cependant déjà vidé les lieux quand la police y fait une descente, mais le gérant de l’hôtel peut en offrir une description qui permet d’établir des portraits-robots et bientôt de mettre un nom sur chacun des terroristes : Clea, Peter, Michael et Ricardo. La prochaine sortie d’Anne Wilson est de nouveau placée sous haute sécurité. Cette fois, une doublure prend la place de l’adjointe dans la voiture officielle, auprès de Gates, tandis que McClain fait monter Anne Wilson dans sa propre voiture. Lorsque les terroristes passent à l’action, l’escorte est prête à agir, les neutralisant l’un après l’autre. La dernière en lice, Clea, est laissée à McClain…

 

Laraine Stephens

 

Carl Franklin & G. DiCenzo

 

M. Dubois & Xander Berkeley

 

Avec Laraine Stephens (Anne Wilson), Marta Dubois (Clea), Xander Berkeley (Peter). Et avec Abraham Alvarez (Father De Salva), William Paxton (Michael), M. E. Lorre (Laraine), Marco Rodriguez (Ricardo), Jack Yates (Alan), Aron Kincaid (Cmdr. Callender), Joe Medalis (motel manager), Laura Saylor (Teresa), Kenneth Phillips (paramedic), Chrissy Kellogg (nurse), Dale Reynolds (TV reporter), Vicki LeMere (Mrs Callender).

 

L’épisode met l’action au premier plan et ne laisse pas beaucoup de place au reste, que ce soit la finesse du propos ou le portrait des personnages. Un soupçon de flirt entre McClain et l’adjointe au Maire assure la portion congrue de sentiments. Cela amuse Gates mais ne va pas plus loin que des mots et un verre de scotch.

McClain obtient des informations en coupant l’oxygène qui maintient en vie le terroriste hospitalisé. Un procédé qui suscitera de vives polémiques quand il sera utilisé systématiquement par Jack Bauer des années plus tard dans 24. Juste avant d’agir ainsi, McClain déplore l’évolution du monde, où des terroristes sans scrupules sont prêts à tuer n’importe qui.

12’35’’ : 247 PCE est la plaque d’immatriculation de la voiture de Clea et Peter (déjà utilisée dans l’épisode précédent).

 

George DiCenzo et Carl Franklin

 

 

1.07  A Matter of Honor ([Une] Question d’honneur)

 

NBC, 15 janvier 1982 – France 3, 23 juillet 1989

Ecrit par Walter Dallenbach

Réalisé par Christian I. Nyby II

 

James Arness et Judith Chapman

 

Le corps de Ted Hill est retrouvé un matin au pied d’une falaise. Sa femme Arlene ignorait qu’il était sorti cette nuit-là. McClain et Harry découvrent très vite qu’il avait la réputation d’être un homme à femmes. Arlene admet qu’il la trompait et qu’elle a parfois reçu des appels d’hommes en colère, menaçant son mari. L’un d’eux a cité son prénom, Joseph, et son message était que Ted avait intérêt à ne plus approcher Sophie. Le carnet d’adresses de Ted contient une Sophie Borges, fille d’un pêcheur, Garcia Borges, que McClain connaît. McClain et Harry vont le voir sur le port et le questionnent sur son emploi du temps de la nuit. Son fils, Joseph, est très visiblement sur la défensive et Harry se fait une idée assez claire de ce qui est arrivé : le père et le fils ont probablement tué l’amant de Sophie. C’était pour eux une question d’honneur. McClain n’en est pas convaincu, même lorsqu’ils découvrent que Garcia et Joseph ont menti sur leur emploi du temps. Ils ont prétendu avoir été en mer à l’heure du meurtre ; Garcia reconnaît maintenant qu’ils sont en réalité revenus à terre, cherchant à surprendre Sophie avec son amant. Sans succès. Les éléments à charge sont suffisants pour que DeNisco ordonne de les inculper, en dépit de la réticence de McClain. Mais la découverte de la montre de Hill, sur les falaises, brisée au moment de sa chute, apporte un élément nouveau qui tend à disculper les Borges et à diriger les soupçons vers Arlene Hill. Après la visite des policiers, celle-ci s’inquiète et téléphone à Phillip Taylor, le patron de Ted. Elle insiste pour venir le trouver chez lui. Phillip essaie de la persuader qu’il faut appeler la police et lui raconter la vérité : Arlene a tué Ted pour défendre Phillip, attaqué par le mari. Elle ne supporte pas l’idée de ce qu’elle a fait et est tourmentée par l’inculpation des Borges. Bouleversée, elle ne voit qu’une issue : se tuer elle-même. McClain et Harry arrivent chez Taylor quelques instants après qu’elle est partie précipitamment au volant de sa voiture, en direction des falaises. Ils l’y rattrapent afin de l’empêcher de mettre fin à ses jours…

 

Titos Vandis

 

Ana Alicia

 

Scott Colomby

 

Avec Judith Chapman (Arlene Hill), Bruce Gray (Phillip Taylor), Ana Alicia (Sophie Borges), Titos Vandis (Garcia Borges) et Scott Colomby (Joseph Borges). Et avec Barbara Bingham (Barbara Mason), Tracy Scoggins (Cynthia), Ted White (Tonio).

 

Prestation très discrète de Tracy Scoggins : bien qu’elle soit créditée au générique de fin, elle ne parle pas. Elle apparaît dans le lit de Harry Gates quand McClain le réveille un dimanche de bon matin !

 

 

1.08  The Sign of the Beast Part I (Les anges des barreaux, 1e partie)

 

NBC, 22 janvier 1982 – France 3, 30 juillet 1989

Ecrit par Stephen Downing

Réalisé par Gary Nelson

 

K.C. Martel et James Arness

 

Trois personnes sont assassinées dans une maison au sein d’une banlieue ordinaire. Une quatrième est entre la vie et la mort à l’hôpital. C’est une voisine, Margaret Stanton, qui les a découverts au petit matin, au moment où Frankie Betts, un gamin du quartier, distribuait les journaux. Mrs Stanton et son mari ont entendu la musique qui sortait de la maison des Martin mais ils n’y ont pas prêté attention ; chaque week-end, leur amie Barbara Reid leur rendait visite, accompagnée à chaque fois d’un homme différent, ils faisaient la fête et ne se cachaient pas de prendre de la drogue. Frankie, lui, affirme à McClain que Paul Martin était quelqu’un de bien, qui jouait avec lui au basket sur le terrain voisin. Pour Harry Gates, la piste de la drogue est la plus plausible. McClain n’en est pas convaincu, il pense plutôt à un crime crapuleux, sans mobile, commis par des « animaux ». Il enrôle Frankie pour faire le tour du quartier et noter ce qui pourrait paraître anormal.

Un autre crime est bientôt commis, dans une autre maison du même quartier. Comme la première fois, les victimes étaient allongées face contre terre et on leur a tiré dans le dos. Cette fois, aucune trace de drogue. Barbara Reid, la survivante du premier meurtre, reprend connaissance à l’hôpital et dit ce qu’elle sait : deux hommes, une femme, celle-ci a crié au moment des coups de feu, les hommes portaient des tatouages, dont le nombre 666. Ces lettres, « le signe de la Bête » dans la Bible, sont la marque d’un gang connu au sein des prisons, les AB. Un inspecteur de L.A., Dave Janoski, vient en renfort apporter les informations qu’il possède sur ce gang et, avec lui, McClain et Gates retrouvent Ernie Neil et Billy Monroe, sortis récemment de San Quentin, accompagnés de Connie Beth French. Une employée du Grand Central Public Market reconnaît la photo de Neil, qu’elle a vu le jour du premier meurtre.

DeNisco serait d’avis de les arrêter à la première occasion mais McClain craint qu’ils soient aussitôt relâchés, faute de charges suffisantes. Il pense que le seul moyen de les coincer pour quelque chose d’important et de les retirer de la circulation est d’infiltrer quelqu’un auprès d’eux. Un bon WASP (White Anglo-Saxon Protestant), le gang étant raciste et suprémaciste. Gates est le meilleur candidat au rôle, mais c’est une mission extrêmement risquée…

 

Robert Dryer, Richard Lynch et Laurie Prange

 

Avec Richard Lynch (Ernie Neil*), Robert Dryer (Billy Monroe), Johnathan Goldsmith (Dave Janoski), K.C. Martel (Frankie Betts), Carolyn Coates (Margaret Stanton) et Laurie Prange (Connie Beth French). Et avec Ernest Sarracino (Mr Villaborghi), Mary Meis (Barbara Reid), Art Koustik (criminologist), Burt Edwards (Mr Stanton), David Clover (Det. Anderson), Jennifer Gay (Stacy Martin), Tim O’Keefe (Paul Martin), Allen Emerson (swamper / employé du marché), Pamela Keepe (Debbie), Preston Sparks (Tom Levant), David T. Hayman (Detective).

* Neil au générique, Neal sous la photo de la police.

 

McClain : « a totally vicious and senseless crime » (le 1er crime), « a senseless random murder » (le 2e crime)

 

 

1.09  The Sign of the Beast Part II (Les anges des barreaux, 2e partie)

 

NBC, 29 janvier 1982 – France 3, 6 août 1989

Ecrit par Stephen Downing

Réalisé par Gary Nelson

 

Marshall Colt métamorphosé en bête face à Richard Lynch

 

Harry travaille longuement sa couverture avant de prendre le rôle de Joe Gordon et de se faire engager comme barman au Clark Hotel où Neil, Monroe et Connie Beth occupent une chambre. Ses tatouages le font vite repérer par le trio et le contact est noué mais Gates doit manœuvrer avec une grande prudence. McClain est posté dans une chambre de l’hôtel et suit tout ce qui se dit grâce au micro que porte son équipier. Neil prend des informations sur Joe Gordon, ce qui était prévu, puis il décide de le mettre dans le coup qu’il prépare avec Monroe, sans lui donner tous les détails. Connie Beth, elle, terrorisée depuis le meurtre dans la maison des Martin, prisonnière du groupe, voit en Joe Gordon un espoir de s’en libérer. Elle s’offre à lui et Gates la repousse avec précaution, avant de rapporter ce qui s’est passé, soucieux d’aider la jeune femme, qui pourrait témoigner contre les deux hommes. En le suivant dans les couloirs de l’hôtel, cependant, Connie Beth découvre qu’il est un flic. Elle ne sait comment réagir ; Billy, de toute façon, quand elle fait mine de lui en parler, ne l’écoute pas. Neil et lui viennent de poser une bombe dans l’Olympic Auditorium ; elle doit exploser pendant un match de boxe, créant une diversion qui leur permettra de faire leur coup. Gates est censé conduire la voiture dans laquelle ils s’échapperont, et Connie Beth lui indique où aller. Durant le trajet, elle lui dit qu’elle l’a démasqué ; il tente alors de la convaincre qu’il peut l’aider et qu’elle doit marcher avec lui, ce qu’elle fait. Pendant que Gates neutralise Billy et l’oblige à le conduire jusqu’à la bombe, qu’il devra désamorcer lui-même, McClain et Jerry Cross prennent en chasse Neil qui s’est enfui en volant une voiture…

 

 

Avec Richard Lynch (Ernie Neil), Robert Dryer (Billy Monroe), Johnathan Goldsmith (Dave Janoski), K.C. Martel (Frankie Betts) et Laurie Prange (Connie Beth French). Et avec John Roselius (A.B.), Mark Travis (make-up man).

 

Le « A.B. » (membre du gang) qui donne à Gates les informations qui lui permettront de se faire passer pour un sympathisant d’AB porte les mots HATE et LOVE tatoués sur les doigts (référence à Robert Mitchum dans La Nuit du chasseur).

Le jeune Frankie n’apparaît cette fois que dans l’épilogue : il est assis sur un banc, seul, au bord du terrain de basket où il jouait avec Paul Martin, quand McClain vient le trouver et lui propose de faire quelques paniers ensemble. 

41’50’’ : 864 ORE est l’immatriculation de la voiture de Janoski (voir 1.04 et 1.13).

 

Laurie Prange

 

Gates – I got a question, McClain. From the beginning you knew what was their kind. I didn’t see it, you did. Why ?

McClain – I’ve been gone a long time, Harry. When I came back, I saw it clear as a bell.

Gates – Saw what ?

McClain – What’s happening to us. What we’re gonna become. It’s been like a sledgehammer. I’ll tell you what we’re gonna become if we’re not careful. We’re gonna become a nation of pirates. I mean, prisoners’ rights, convict unions, parole system that don’t work, courts that don’t have the slightest regard for the truth and the facts ! The kind of things that make a complete mockery out of speedy justice.

Gates – I’ve seen all that ! Why didn’t I see this ?

McClain – I’ll tell you what you didn’t see clearly, Harry. It’s what all of this is pond, and I’ll tell you what it’s pond, it’s pond a whole population of subhumans out there, they’re animals ! And our system is giving them a license to go out rob, mug, kill, whatever they want.

Gates – I’ve been a cop too ! Seven years I’ve been on the street.

McClain – Change is subtle, Harry. I came of a fifteen year fishing trip. You kinda came along right into the middle of this change, it wasn’t easy for you to see. I’ll tell you something. We’re headed back toward the dark ages, it’s where we’re going now. It’s gonna be a jungle out there. The kind of animals we’re after right now are the ones that are gonna take over by sheer force of violence. Let’s take it stop somehow.

Gates – J’ai une question, McClain. Dès le début tu as su à qui on avait à faire. Je ne l’ai pas vu, toi si. Pourquoi ?

McClain – J’ai été absent un bout de temps, Harry. Quand je suis revenu, ça a été clair comme de l’eau de roche.

Gates – Quoi ?

McClain – Ce qui nous arrive. Ce que allons devenir. Ca a été comme un coup de massue. Je vais te dire ce que nous allons devenir si nous ne faisons pas attention. Nous allons devenir une nation de vauriens. Enfin, quoi, les droits des prisonniers, les syndicats de détenus, un système de libération sur parole qui ne fonctionne pas, des tribunaux qui n’ont pas la plus petite considération pour la vérité et les faits ! Le genre de choses qui fait une farce absolue d’une justice qui va trop vite.

Gates – J’ai vu tout ça ! Pourquoi je n’ai pas vu ce à quoi nous avons à faire ?

McClain – Je vais te dire ce que tu n’as pas vu clairement, Harry. C’est dans quoi nous baignons, et je vais te le dire, dans quoi nous baignons, nous baignons dans une population entière de sous-humains, là dehors, des animaux ! Et notre système leur donne le droit de sortir et de voler, d’agresser, de tuer, tout ce qu’ils veulent !

Gates – Je suis flic aussi ! J’ai passé sept ans dans la rue.

McClain – Le changement est progressif, Harry. Je suis revenu d’une partie de pêche de quinze ans. Toi, tu as fait ton chemin au beau milieu de ce changement, ce n’était pas facile pour toi de le voir. Je vais te dire quelque chose. Nous régressons droit vers le Moyen Age, c’est là que nous allons aujourd’hui. Ca va être une jungle, là dehors. Le genre d’animaux que nous traquons en ce moment, ce sont ceux qui vont prendre le contrôle par la pure violence. Mettons-y un point d’arrêt, d’une manière ou d’une autre.

 

 

 

1.10  What PATRIC Doesn’t Know (Patric ne sait pas tout)

 

NBC, 5 février 1982 – France 3, 13 août 1989

Ecrit par Frank Abatemarco

Réalisé par Larry Elikann

 

Sheila Larken et Richard Jaeckel

 

Russell Lo Cicero accueille son cousin Vinny et l’entraîne sans attendre dans une attaque à main armée dont la victime est Josh Lawford, qui tient une boutique de matériel maritime à deux pas du Flat Fish de Vangie. Traumatisé par cette expérience, Josh envisage d’acheter une arme. C’est après avoir été témoin du désarroi de Vangie, attaquée à son tour, qu’il fait l’acquisition d’un 357 Magnum et qu’il apprend à s’en servir. Vangie, elle, ne souhaite pas rouvrir son commerce, tant elle se sent vulnérable et choquée. Pendant que le Capitaine De Nisco s’en remet à PATRIC, le programme informatique qui analyse les modes opératoires des criminels, l’enquête de McClain et Gates ne donne pas grand-chose. Josh, en revanche, y gagne quelque chose puisqu’il commence à sortir avec Karen Dow, qui elle aussi s’est inscrite dans un club de tir. Mais il est affronté de nouveau à la peur quand les mêmes agresseurs l’attaquent une seconde fois. Il se sert alors de son arme et abat Russell Lo Cicero. Au lieu de lui faire du bien, cette expérience le traumatise davantage et il réalise qu’il y a un gouffre entre le désir de se défendre et le fait de tuer un homme. Mais son geste incite Vinny Lo Cicero à venir chercher vengeance. L’alarme que Josh a fait installer après la première attaque lui permet de prévenir la police et cette fois McClain et Gates arrivent à temps pour arrêter l’agresseur…

 

James Russo & Joe Pantoliano

 

Pat Corley & John Crawford

 

Conchata Ferrell

 

Avec Richard Jaeckel (Josh Lawford), Joe Pantoliano (Russell Lo Cicero), Sheila Larken (Karen Dow), John Crawford (Tulio Salvi), Pat Corley (Nick) et James Russo (Vinny Lo Cicero). Et avec Laurence Haddon (Mike Block), Phil Rubenstein (Joe the Slob), Nick Angotti (Sgt Danza), Bill Cross (truck driver #1), Duke Stroud (George Smythe), Maurice Sneed (Jesse), Lance Gordon (truck driver), Michael Liscio (John Rosario), Adrian Aron (woman).

 

PATRIC : PATtern Recognition Inter-Correlation System (DeNisco dixit).

 

 

1.11  Green Light (Feu vert)

 

NBC, 12 février 1982 – France 3, 20 août 1989

Ecrit par Mark Rodgers

Réalisé par Corey Allen

 

Marshall Colt, James Arness et Scott Brady

 

Début de matinée au QG de la police. DeNisco prend son poste, tandis que Jerry accompagne un prévenu, Jack Clayton, jusqu’à la salle d’audience où l’attendent son complice Lloyd Jorgenson et son avocate Irene Miller, pour l’ouverture d’un nouveau procès. Soudain, Jerry se retrouve sous la menace d’armes que tiennent Irene et Lloyd. Jack et ses complices prennent Jerry et DeNisco en otages et abattent un detective. Le bâtiment est rapidement encerclé et les preneurs d’otages posent leurs conditions. Jim et Harry arrivent bientôt, en même temps que l’équipe du SWAT dirigée par le Lt Parker. Harry et un officier du SWAT décident d’essayer de s’infiltrer par des conduits jusqu’au quatrième étage où sont les criminels et leurs otages, mais leur tentative échoue. La femme de DeNisco et l’amie de Jerry attendent, elles aussi, dans l’angoisse…

 

R. F. Lyons & G. DiCenzo

 

Brooke Bundy & Tanya Boyd

 

Taylor Lacher

 

Avec Robert F. Lyons (Jack Clayton), Brooke Bundy (Marie DeNisco), Tom Bower (Lloyd Jorgenson), Scott Brady (Capt. Scofield), Susan Harney (Irene Miller), Tanya Boyd (Susan Haller), Taylor Lacher (Lt Parker). Et avec Williams Mims (Glen Harmon), Anthony Penya (Sgt Avila), William Bronder (Jess Simons). Et Patrick Cameron (Officer #1), John Concialdi (Swat Officer #1), Diane Hettfield (Karen Leightner), Ken Weisbarth (Swat Officer #2).

 

Le scénario de Mark Rodgers sera réutilisé pour la série Lady Blue, épisode 14, « Maximum Force » (« Violence »), diffusé le 25 janvier 1986.

 

 

1.12  Use of Deadly Force (Initiation à la violence / Abus de pouvoir)

 

NBC, 19 février 1982 – France 3, 27 août 1989

Ecrit par Gerald Sanford

Réalisé par James Sheldon

 

James Arness et Lance LeGault

 

Un médecin, Scott Baylor, hospitalisé après une arrestation, accuse le policier Ben Hamilton de l’avoir battu avec un gant renforcé de plomb alors qu’il n’opposait aucune résistance. L’incident s’est produit à White Sands, localité voisine de San Pedro, et McClain se voit proposer d’aller enquêter là-bas. La mission ne lui plaît pas, mais l’idée que des policiers puissent salir l’uniforme ne lui plaît pas davantage, aussi accepte-t-il, entraînant à sa suite Gates qui n’aime pas cela plus que lui. Ils entendent le témoignage de Baylor puis recueillent celui des policiers concernés, Hamilton et son équipier, le jeune Jack Wilson. Leur supérieur, le Sgt Hawkins, présenté à McClain par le Chef Clark comme la meilleure chose qui soit arrivée à White Sands, soutient les deux policiers. McClain et Gates vont pourtant réunir au fil de leurs investigations des éléments troublants, laissant penser que Hawkins est le responsable d’un système auquel se plient tous les policiers sous ses ordres, bon gré mal gré. Un système fondé sur la violence, seule arme de dissuasion réellement efficace selon Hawkins.

Recueillir des preuves n’est cependant pas facile car la conséquence de cet usage de la violence est la terreur que Hawkins inspire. Une prostituée, Mary Lou, qui a d’abord accusé le Sergent de lui avoir brisé le bras, se rétracte bientôt et accuse un autre homme, Champ, arrêté par Gates et McClain alors qu’il se sauve de chez elle après l’avoir battue. McClain et Gates s’intéressent aussi à une jeune Vietnamienne, Linn Minh, à qui Hawkins a trouvé un emploi dans un motel mais qui semble terrorisée par lui. McClain demande à Jerry Cross d’enquêter sous couverture, se faisant passer pour un nouvel employé du Pink Motel. Quand Hawkins le voit traîner autour de Linn Minh, il réagit immédiatement : il va le trouver et le rosse durement avec un gant doublé de plomb. McClain réussit par ailleurs à briser le silence de Wilson, mal à l’aise avec les pratiques de son commissariat mais tenu par son sentiment de loyauté envers ses collègues. Il avoue que Hamilton a effectivement battu Baylor sans provocation, pour lui donner une leçon après avoir dû poursuivre le médecin qui conduisait sa voiture de sport comme une voiture de course.

Fort du témoignage de Wilson et de celui de Linn Minh, qui a parlé après le passage à tabac de Cross, McClain retourne au commissariat de White Sands pour arrêter Hawkins. Celui-ci justifie sa politique, qualifie McClain de traître et finit par s’en prendre à lui ; mais, cette fois, il se heurte à trop forte partie. L’indignation transforme McClain en véritable bulldozer, faisant traverser une porte à Hawkins avant de lui passer les menottes…

 

Gary Grimes

 

Mieko Kobayashi

 

Robert Pierce & J. Arness

 

Avec Lance LeGault (Sgt Hawkins), Robert Pierce (Jack Wilson), Britt Lind (Mary Lou St. Clair), Michael MacRae (Ben Hamilton), Mieko Kobayashi (Linn Minh) et Gary Grimes (Dr Scott Baylor). Et avec Vincent Duke Milana (Louis Mancuso), David Ralphe (Mark Davis), Stacy MacGregor (Ray Connors), Robert Telford (Joe Clark), Hector Maisonnette (Champ Collins), Aixa Moreno (Estralita), Tara St. Andrew (Jenny Wilson), David Prather (squad officer)

 

La punchline de McClain clôt l’épisode : « There’s nothing better than a good cop. There’s nothing worst than a bad cop. » Elle résume aussi le scénario.

 

 

1.13  Takeover (Autodéfense)

 

NBC, 6 mars 1982 – France 3, 3 septembre 1989

Ecrit par Frank Abatemarco

Réalisé par Lee H. Katzin

 

James Arness, Marshall Colt et Henry Jones

 

Un hold up a lieu dans la National Bank of San Pedro. Les trois cambrioleurs parviennent à s’échapper mais un vieil homme, Oscar Norton, est arrêté : quelques instants avant le hold up, il a obligé une guichetière à glisser 2854 $ dans une enveloppe en lui tendant un papier sur lequel il avait écrit, à la main, que c’était un hold up et qu’elle devait lui obéir pour que personne ne soit blessé. Oscar explique à McClain que c’est la première fois de sa vie qu’il commet quoi que ce soit d’illégal ; il avait besoin de cet argent pour garder sa maison, qu’un homme d’affaires peu scrupuleux menace de lui enlever. La malchance a voulu que de vrais cambrioleurs attaquent la banque précisément à ce moment-là ! McClain croit en la sincérité d’Oscar et souhaite l’aider, mais son affaire est mal engagée. Il a beau accuser l’homme d’affaires, Al Gordon, de l’avoir manipulé pour lui faire signer un contrat qu’il est aujourd’hui incapable de payer, il n’a aucune preuve à fournir et Gordon refuse d’entendre l’appel à l’humanité que vient lui adresser McClain. Il faudra une autre initiative déraisonnable et illégale d’Oscar – il s’invite dans le bureau de Gordon et commence à vider ses cartons de dossiers par la fenêtre – pour que la police découvre la preuve des méthodes illégales de l’escroc. Gordon, en essayant de corrompre Cross pour faire disparaître la preuve, se jette lui-même dans les mains de McClain.

Pendant ce temps, la police de San Pedro collabore avec Marlene Sachs, du FBI, dans l’enquête sur les cambrioleurs. Ceux-ci ont déjà opéré dans d’autres Etats et sont connus du FBI : John Pope, Charles Manders et leur complice Claudia. Celle-ci, repérée par une patrouille de police au volant d’une voiture volée, finit à l’hôpital, où elle ne survivra pas à ses blessures. Mais McClain et Gates identifient un mode opératoire qui permet, avec un peu de chance, d’anticiper leur prochain coup : ils vont attaquer de nouveau la National Bank of San Pedro. Un piège leur est tendu avec l’accord du directeur et des employés…

 

Jeanna Michaels

 

Rose Portillo

 

Mario Roccuzzo

 

Avec Henry Jones (Oscar Norton), Jeanna Michaels (Marlene Sachs), Rose Portillo (Elena Sandoval), Marc Alaimo (John Pope), Mario Roccuzzo (Al Gordon). Et avec Erick Holland (Charles Manders), Nicholas Hormann (Joel Kosofsky), Claudia Bryar (Dora Norton), Philip Baker Hall (Mr Harris), M.C. Gainey (Ed Stahl), Lynn Seibel (Walt Higgins), Gina Ehren (Carla), Marc Jordan (Marvin Leroy), Derek Barton (officer #1), Judy Jean Berns (Josephine), Marguerite DeLain (Stephanie Mars).

 

McClain prend fait et cause pour Oscar Norton, citoyen honnête qui a travaillé toute sa vie pour avoir le droit de posséder une maison qu’un escroc veut lui prendre. McClain se porte garant pour qu’il puisse être libéré sous caution, puis il prend à cœur de l’aider à prouver son honnêteté. DeNisco lui-même, révélant le cœur qui sommeille derrière la façade fière, finit par intercéder en sa faveur.

864 ORE : l’immatriculation de la Chevy de Claudia (la complice de Pope et Manders) était aussi celle du break de Jenny O’Hara dans l’épisode 1.04.

 

 

1.14  From the Mouths of Babes (La vérité sort de la bouche des enfants)

 

NBC, 13 mars 1982 – France 3, 10 septembre 1989

Ecrit par Joe Viola

Réalisé par Bernard McEveety

 

Peut-on empêcher la vérité de sortir de la bouche d'un enfant ? (Peter Billingsley et Karen Jennings)

 

Deux hommes, Petrie et Kesser, volent la recette d’un supermarché et s’enfuient dans une Ford verte conduite par la petite amie de Petrie, Clare. Du haut d’un toit, ils sont observés à travers des jumelles par un garçon de dix ans, Markie Potter, fasciné par les policiers. Ce jour-là, il a suivi sur ce toit trois « explorers », des adolescents en stage d’observation placés sous la responsabilité de l’officier Trapp. Il se révèle un témoin précieux pour McClain et Gates, en charge de l’enquête. Sa mère, Joan, accepte de le laisser témoigner mais la tournure des événements finit par l’inquiéter et la faire revenir sur sa décision : les témoins adultes en effet sont trop effrayés pour identifier Kesser puis Petrie quand ils sont arrêtés, et tout reposerait donc sur le témoignage de Markie. Or, un journaliste, Paul Garson, qui a vu l’enfant sur les lieux du hold up et qui l’a ensuite questionné en le revoyant dans le Palais de Justice, publie un article avec sa photo. Le père de Markie, Gary, qui dispute à Joan la garde de l’enfant, en profite pour accuser son ex-femme de négligence.

Si Kesser, arrêté en possession d’armes, est gardé en prison, Petrie en revanche est relâché et Joan est terriblement inquiète pour Markie. Petrie ne tarde pas à commettre un nouveau hold up, et cette fois une femme est tuée, percutée par Clare en fuyant la scène de crime. Quand Joan annonce la disparition de Markie, le pire est à craindre ; c’est finalement dans le garage de la police qu’on retrouve l’enfant ! Le coup suivant de Petrie et Clare sera cependant le coup en trop : ils sont arrêtés par McClain et Gates, sans coup férir. Et les Potter, que cette aventure a peut-être rapprochés et incités à mettre leur querelle entre parenthèses, sont prêts à laisser Markie témoigner…

 

Peter Billingsley

 

Kip Niven

 

J. Arness & Henry G. Sanders

 

Avec Karen Jennings (Joan Potter), Jonathan Banks (Frank Petrie), Kip Niven (Gary Potter), Justin Lord ([Officer] Trapp) et Peter Billingsley (Markie Potter). Et avec Gus Corrado (Kesser), Pamela Galloway (Clare), Henry G. Sanders (Barrett), Steve Fifield ([Paul] Garson), Monika Ramirez (Karen), Joan Crosby (Mrs Casey), Vahan Moosekian (Lennox), Cynthia Steele (store clerk), Alyce Beasley (Verna), Hope Haves (Wolff), Tony O’Dell (Quinn).

 

Un scénario sans esbroufe qui met en lumière la peur des témoins et les conséquences que la criminalité et le travail de la police peuvent avoir sur les civils. Joe Viola refuse la facilité (la disparition de l’enfant se révèle une fausse alerte, en lien avec la personnalité du petit garçon plutôt qu’avec les criminels) et ne cède pas à la tentation de peindre McClain et Gates comme des cow-boys. La principale victime de la tendance de McClain à utiliser la force est… une boîte aux lettres, qu’il percute en faisant une marche arrière nerveuse… et pour laquelle on lui demande ensuite de payer de sa poche. Même DeNisco apparaît sympathique : embarrassé par la naïve franchise de l’enfant (quand il déclare qu’il est le « leader » de son équipe d’inspecteurs, le garçon répond ingénument : « Mais comment pouvez-vous les diriger s’ils sont dehors et que vous êtes tout le temps assis dans votre bureau ? »), il réagit par le rire, sensible à la dérision ; jouant les donneurs de leçon durant une confrontation de témoins avec des suspects (« Contentez-vous d’observer et d’apprendre la technique », dit-il à McClain), il reconnaît aisément son échec quand les témoins tournent casaque ; et c’est lui qui finalement parle à McClain de la boîte aux lettres, dans l’épilogue. L’ensemble des policiers, de l’officier au capitaine, se montre bienveillant avec le petit Markie et le commissariat prend des airs de grande famille, ouverte sur l’extérieur, accessible aux gens du dehors. La présence des « explorers », trois adolescents enthousiastes et fascinés par le travail de police, comme Markie, ajoute à ce sentiment.

Dans le rôle d’une employée de supermarché, le temps d’une scène, on reconnaît Alyce Beasley qui sera quelque temps plus tard l’assistante de Cybil Shepherd et Bruce Willis dans Clair de Lune. Henry G. Sanders, lui, sera Robert E dans Dr Quinn femme médecin.

 

 

1.15  The Last Hero (Le dernier héros)

 

NBC, 20 mars 1982 – France 3, 17 septembre 1989

Ecrit par Frank Abatemarco

Réalisé par Corey Allen

 

David Ackroyd et Gregory Sierra

 

Jack Hooker, un vétéran du Vietnam, prend en otages McClain et un petit dealer, Paulie Ince, que celui-ci a amené dans le cadre d’une enquête, dans une chambre de l’hôpital. Il dit qu’il est là pour Leo Minetti. Celui-ci est un patient de l’hôpital, vétéran lui aussi, en fauteuil roulant depuis la guerre. Bien qu’il prétende d’abord ne pas connaître Hooker, Minetti échappe aux policiers pour se rendre dans la chambre où s’est retranché Hooker. Les deux hommes se connaissent en fait depuis le Vietnam. Héros de guerre tous les deux, ils subissent depuis leur retour, dix ans plus tôt, le sort de nombreux vétérans de cette guerre : Hooker souffre du syndrome post-traumatique et n’a jamais pu se réinsérer dans la société, Minetti attend toujours un traitement qui pourrait l’aider mais que ni l’armée ni la société ne sont prêts à lui offrir. C’est pour cette raison que Hooker a choisi l’action violente : il exige un traitement pour Minetti et menace de tuer ses otages s’il ne l’obtient pas. Il est indifférent au sort de Kathy, une fillette de huit ans qui attend dans la chambre voisine une intervention urgente, et que la prise d’otages empêche de conduire en salle d’opération. Slater, l’officier en charge de la situation, essaie de parvenir jusqu’à l’enfant et son infirmière Sandy mais il est blessé par Hooker. Lorsque ce dernier exige de parler au Gouverneur et que celui-ci refuse, McClain prend l’initiative de sortir de la chambre pour emmener la fillette et la confier aux médecins. Hooker le laisse faire. McClain revient ensuite à la chambre pour parler au forcené et tenter de le raisonner…

 

Vincent Caristi

 

Mike Genovese & Carl Franklin

 

Nicole Eggert

 

Avec David Ackroyd (Jack Hooker), Gregory Sierra (Lou Minetti), Vincent Caristi (Pauly Ince), Joby Baker (Dr Lester). Et avec Renee Jones (Cindy Price), Nicole Eggert (Katie Walsh), Susan Adams (Pat Walsh), Marion Yue (nurse Beth), Mike Genovese (Lt Slatter), Catherine Curry (Laura Robbins), George Fisher (officer).

 

Episode représentatif des interrogations que soulève le sort des vétérans du Vietnam, que plusieurs séries à l’époque commencent à aborder différemment : si l’on retrouve le motif, récurrent dès la fin des années 1960, du soldat forcené que la guerre a rendu criminel, le scénario, sans excuser le choix de la violence ni prendre le parti du « pauvre » vétéran, questionne la société sur le traitement qu’elle lui réserve et sa capacité à regarder en face cette guerre dont les conséquences la travaillent.

 

Tag(s) : #Guide d'épisodes, #Guide d'épisodes 1980s
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