en construction
Guide réalisé par Thierry Le Peut
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Saison 2
(1977-1978)
2.01 No Deadly Secret
NBC, 16 septembre 1977
Producteur exécutif Jud Kinberg
Produit par Christopher Morgan
Ecrit par Wallace Ware
Réalisé par Jackie Cooper
Paul Mantee et Garry Walberg |
... dans une ambiance paranoïaque post-Watergate. |
Un homme s’effondre près du bateau de Quincy. Il s’agit de Carl Hopwood, un ami chimiste, qu’il n’a pas vu depuis des années. Le temps de le conduire à l’hôpital, il est mort. Quincy l’emmène donc à la morgue et procède immédiatement à l’autopsie du corps, qui porte de nombreuses marques de coups. Mais, au matin, quand Quincy se relève d’une sieste, c’est pour découvrir que les échantillons qu’il a envoyés au labo d’analyses n’y sont jamais arrivés, et que le corps qu’il a autopsié… est introuvable. Consternation à tous les niveaux. Le Dr Astin craint le scandale. Le Lt Monahan reste perplexe : sans corps du délit, point de délit, donc pas d’enquête. Le registre d’entrée, complété par l’employé de garde, Thomas Thomason alias Tom Tom, ne porte pas mention de l’arrivée du corps, et Tom Tom lui-même… est retrouvé mort. Overdose. En parlant à la compagne de Carl, Stella Ross, Quincy n’en revient pas d’entendre celle-ci affirmer qu’elle a vu Carl le matin même, avant qu’il ne se rende à son travail aux laboratoires Forsythe. Là, Quincy rencontre un homme qui prétend être Carl Hopwood. Et Stella Ross affirme qu’il l’est en effet. Tout contredit les faits auxquels Quincy persiste à s’accrocher et c’est dans cette ambiance paranoïaque qu’il entend découvrir la vérité, dût-il se battre contre le monde entier. A partir d’un fragment de peau découvert sur son bateau, il démontre que Carl Hopwood est mort d’un empoisonnement à l’hydrocarbure. Comment a-t-il été empoisonné ? Qui veut dissimuler les causes de sa mort ?
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La conclusion, entre Quincy et le journaliste Max, fait une référence implicite au scandale du Watergate. Quincy affirme que le pays s’est remis de cette crise qui a démontré l’importance de porter la vérité à la connaissance du peuple (« We, the people », affirmait Quincy dans une scène antérieure). La presse est l’instrument de cette démarche. En se tournant vers elle, Quincy choisit la transparence plutôt que le secret, en faveur duquel a plaidé Forsythe, le directeur de labo, dans la scène précédente, affirmant que Quincy mettrait en danger la nation entière en révélant la vérité sur la mort de Carl Hopwood.
Scène intéressante entre Quincy et Sam : le premier confie au second des preuves à mettre en lieu sûr, puis se ravise, reprend les preuves et déclare qu’il va s’en charger lui-même. A Sam qui lui demande s’il ne lui fait pas confiance, Quincy répond que si, mais qu’il préfère ne pas l’impliquer davantage, de peur des conséquences. Est-ce la vérité, ou sa paranoïa à cet instant le conduit-elle vraiment à soupçonner Sam, son allié et ami le plus proche ?
Astin, lui, se montre virulent lorsqu’il interdit à Quincy de poursuivre son enquête. Il déclare que celle-ci met en danger « son monde », à savoir le service qu’il dirige et qui constitue toute sa vie : « C’est mon monde ! N’y touchez pas ! »
Echange entre Stella Ross et Monahan, au sujet de Quincy : « How do you let this man walk the streets without a keeper ? – Oh, we throw him a piece of raw meat every once in a while to make him happy. – Well, it must be way past his feeding time. »
Echange entre une chimiste et Quincy : « Dr Quincy, I am a scientist. – I am a scientist, too. I make a thousand mistakes a day. – I can believe that. »
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2.06 Tissue of Truth
NBC, 28 octobre 1977
Producteur exécutif Jud Kinberg
Produit par Christopher Morgan
Ecrit par Max McClellan
Réalisé par Raymond Danton
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Le Lt Monahan monte une filature serrée pour repérer le kidnappeur de Bobby Stoddard, un adolescent enfermé dans une fosse où il respire à l’aide d’une bouteille d’oxygène. Mais un shérif prend en chasse le ravisseur qui file à toute allure avec la valise d’argent déposée par le père, Ray Stoddard, provoquant une sortie de route et la mort du criminel. La police n’a plus aucun moyen de retrouver l’adolescent, à qui il reste environ 24 heures d’oxygène. Quincy se lance alors dans une course contre la montre en travaillant sur tous les indices possibles. Plusieurs d’entre eux, retrouvés dans la voiture du ravisseur, permettent de déterminer qu’il avait un complice, une femme, dont il est possible de dresser un portrait-robot. Le type de terre retrouvé sous les chaussures de l’homme ainsi que des insectes écrasés sur son pare-brise permettent de concentrer les fouilles sur la vallée de San Marco mais dans une zone bien trop vaste encore pour avoir une chance de sauver l’enfant. Un hasard sera déterminant : en se rendant chez les Stoddard, Quincy croise l’assistante de Stoddard, Louise Banfield, mais ce n’est que six heures plus tard, grâce au portrait-robot, qu’il réalise qu’il a rencontré la complice. Chez elle, un médicament contre le rhume fournit un élément supplémentaire pour restreindre la zone de recherche et sauver l’adolescent…
L’idée de la victime enfermée dans une fosse avec une réserve d’oxygène a été maintes fois utilisée depuis. Le scénario de McClellan mentionne cependant une source d’inspiration réelle : l’enlèvement récent (15 juin 1976), à Chowchilla, Californie, d’un bus scolaire dont les 26 étudiants et le chauffeur furent enfermés dans un van lui-même enterré, dont ils purent s’échapper en creusant le sol.
Le scénario commence in medias res, lorsque l’argent de la rançon est apporté au père et que la police a déjà mis en place la filature. Quincy et son équipe (y compris Asten qui prend en charge les recherches en laboratoire pour permettre à Quincy et Sam de se rendre sur le terrain) apportent les éléments permettant de sauver l’adolescent enterré (à partir d’un cheveu, de traces de maquillage, d’un trognon de pomme, de terre, d’insectes…) et Quincy dirige et motive l’équipe de recherche plus encore que Monahan, réduit à l’impuissance dès le début de l’épisode.
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