work in progress

Guide réalisé par TLP

2.01  No Deadly Secret

NBC, 16 septembre 1977

Producteur exécutif Jud Kinberg

Produit par Christopher Morgan

Ecrit par Wallace Ware

Réalisé par Jackie Cooper

Paul Mantee et Garry Walberg

... dans une ambiance paranoïaque post-Watergate.

 

Un homme s’effondre près du bateau de Quincy. Il s’agit de Carl Hopwood, un ami chimiste, qu’il n’a pas vu depuis des années. Le temps de le conduire à l’hôpital, il est mort. Quincy l’emmène donc à la morgue et procède immédiatement à l’autopsie du corps, qui porte de nombreuses marques de coups. Mais, au matin, quand Quincy se relève d’une sieste, c’est pour découvrir que les échantillons qu’il a envoyés au labo d’analyses n’y sont jamais arrivés, et que le corps qu’il a autopsié… est introuvable. Consternation à tous les niveaux. Le Dr Astin craint le scandale. Le Lt Monahan reste perplexe : sans corps du délit, point de délit, donc pas d’enquête. Le registre d’entrée, complété par l’employé de garde, Thomas Thomason alias Tom Tom, ne porte pas mention de l’arrivée du corps, et Tom Tom lui-même… est retrouvé mort. Overdose. En parlant à la compagne de Carl, Stella Ross, Quincy n’en revient pas d’entendre celle-ci affirmer qu’elle a vu Carl le matin même, avant qu’il ne se rende à son travail aux laboratoires Forsythe. Là, Quincy rencontre un homme qui prétend être Carl Hopwood. Et Stella Ross affirme qu’il l’est en effet. Tout contredit les faits auxquels Quincy persiste à s’accrocher et c’est dans cette ambiance paranoïaque qu’il entend découvrir la vérité, dût-il se battre contre le monde entier. A partir d’un fragment de peau découvert sur son bateau, il démontre que Carl Hopwood est mort d’un empoisonnement à l’hydrocarbure. Comment a-t-il été empoisonné ? Qui veut dissimuler les causes de sa mort ?

Keene Curtis

 

Ina Balin

 

Normann Burton

 

La conclusion, entre Quincy et le journaliste Max, fait une référence implicite au scandale du Watergate. Quincy affirme que le pays s’est remis de cette crise qui a démontré l’importance de porter la vérité à la connaissance du peuple (« We, the people », affirmait Quincy dans une scène antérieure). La presse est l’instrument de cette démarche. En se tournant vers elle, Quincy choisit la transparence plutôt que le secret, en faveur duquel a plaidé Forsythe, le directeur de labo, dans la scène précédente, affirmant que Quincy mettrait en danger la nation entière en révélant la vérité sur la mort de Carl Hopwood.

Scène intéressante entre Quincy et Sam : le premier confie au second des preuves à mettre en lieu sûr, puis se ravise, reprend les preuves et déclare qu’il va s’en charger lui-même. A Sam qui lui demande s’il ne lui fait pas confiance, Quincy répond que si, mais qu’il préfère ne pas l’impliquer davantage, de peur des conséquences. Est-ce la vérité, ou sa paranoïa à cet instant le conduit-elle vraiment à soupçonner Sam, son allié et ami le plus proche ?

Astin, lui, se montre virulent lorsqu’il interdit à Quincy de poursuivre son enquête. Il déclare que celle-ci met en danger « son monde », à savoir le service qu’il dirige et qui constitue toute sa vie : « C’est mon monde ! N’y touchez pas ! »

Echange entre Stella Ross et Monahan, au sujet de Quincy : « How do you let this man walk the streets without a keeper ? – Oh, we throw him a piece of raw meat every once in a while to make him happy. – Well, it must be way past his feeding time. »

Echange entre une chimiste et Quincy : « Dr Quincy, I am a scientist. – I am a scientist, too. I make a thousand mistakes a day. – I can believe that. »

 

 

 

 

 

2.06  Tissue of Truth

 

NBC, 28 octobre 1977

Producteur exécutif Jud Kinberg

Produit par Christopher Morgan

Ecrit par Max McClellan

Réalisé par Raymond Danton

Craig Stevens

 

Sheilah Wells

 

Ivor Francis

 

 

Le Lt Monahan monte une filature serrée pour repérer le kidnappeur de Bobby Stoddard, un adolescent enfermé dans une fosse où il respire à l’aide d’une bouteille d’oxygène. Mais un shérif prend en chasse le ravisseur qui file à toute allure avec la valise d’argent déposée par le père, Ray Stoddard, provoquant une sortie de route et la mort du criminel. La police n’a plus aucun moyen de retrouver l’adolescent, à qui il reste environ 24 heures d’oxygène. Quincy se lance alors dans une course contre la montre en travaillant sur tous les indices possibles. Plusieurs d’entre eux, retrouvés dans la voiture du ravisseur, permettent de déterminer qu’il avait un complice, une femme, dont il est possible de dresser un portrait-robot. Le type de terre retrouvé sous les chaussures de l’homme ainsi que des insectes écrasés sur son pare-brise permettent de concentrer les fouilles sur la vallée de San Marco mais dans une zone bien trop vaste encore pour avoir une chance de sauver l’enfant. Un hasard sera déterminant : en se rendant chez les Stoddard, Quincy croise l’assistante de Stoddard, Louise Banfield, mais ce n’est que six heures plus tard, grâce au portrait-robot, qu’il réalise qu’il a rencontré la complice. Chez elle, un médicament contre le rhume fournit un élément supplémentaire pour restreindre la zone de recherche et sauver l’adolescent…

 

L’idée de la victime enfermée dans une fosse avec une réserve d’oxygène a été maintes fois utilisée depuis. Le scénario de McClellan mentionne cependant une source d’inspiration réelle : l’enlèvement récent (15 juin 1976), à Chowchilla, Californie, d’un bus scolaire dont les 26 étudiants et le chauffeur furent enfermés dans un van lui-même enterré, dont ils purent s’échapper en creusant le sol.

Le scénario commence in medias res, lorsque l’argent de la rançon est apporté au père et que la police a déjà mis en place la filature. Quincy et son équipe (y compris Asten qui prend en charge les recherches en laboratoire pour permettre à Quincy et Sam de se rendre sur le terrain) apportent les éléments permettant de sauver l’adolescent enterré (à partir d’un cheveu, de traces de maquillage, d’un trognon de pomme, de terre, d’insectes…) et Quincy dirige et motive l’équipe de recherche plus encore que Monahan, réduit à l’impuissance dès le début de l’épisode.

 

 

 

 

 

 

3.01  The Last Six Hours

 

NBC, 21 septembre 1978

Producteur exécutif Peter J. Thompson

Ecrit par Steven Greenberg & Aubrey Solomon

Réalisé par Corey Allen

Entre le travail et l'amour (Sharon Acker)...

... il faut sauver aussi ses amis (Robert Ito) !

 

Quincy est en route pour les vacances avec Barbara, quand une Mercedes les double en faisant des embardées avant de quitter la route. La conductrice est morte et Quincy pratique lui-même l’autopsie, qui le laisse perplexe : il ne découvre aucune explication à la mort de cette femme, Julie. Elle vivait avec Justin DeWilde, propriétaire d’un vaste domaine peuplé d’animaux sauvages, et venait de subir un avortement après avoir rompu avec son précédent petit ami, le mécanicien Joe DiCenzio. C’est sur lui que se portent les soupçons de la police quand on découvre que les freins de la voiture avaient été sabotés : or, c’est lui qui venait de s’en occuper. Il avoue d’ailleurs dès son arrestation. Mais Quincy n’est pas satisfait pour autant, car selon lui ce n’est pas l’accident qui a tué Julie, mais une affection inconnue qui a causé son malaise au volant. Il examine en vain la voiture avec Sam, après la mort d’un policier qui l’avait lui aussi examinée.

Finalement, Quincy se résout à reprendre son congé interrompu. C’est sur la route qu’il apprend que Sam, à son tour, est victime de la même affection. Il est déjà à l’hôpital, mourant. Il faudra un nouvel examen minutieux de la voiture de Julie pour découvrir une substance sur le volant, qui conduit Quincy dans le laboratoire de DeWilde. La substance, en effet, est un venin, extrait de l’un des serpents dangereux que DeWilde possède…

 

L’énigme de la femme morte dans un accident mais pas de l’accident. Les recherches de Quincy occupent l’essentiel de l’intrigue, qui vaut aussi par la mise en danger de Sam, entre la vie et la mort durant le dernier acte. On retiendra les moqueries de Brill et d’un ami photographe au Danny’s, après que Quincy a prétendu que c’était la voiture qui avait tué sa conductrice, sans trouver de preuve étayant cette étonnante affirmation. Et l’étonnement de Monahan devant la capacité de Quincy à séduire : « Qu’est-ce que les femmes vous trouvent ? » Réponse de Quincy, en forme de constat ou d’incompréhension partagée : « Je suis irrésistible ? » Quoi qu’il en soit, Barbara, affrontée (comme d’autres avant elle) à l’incapacité de rivaliser avec le travail de son compagnon, elle finit par jeter l’éponge, non sans offrir à Quincy un dernier baiser : « Tu ne sais pas ce que tu perds ! »

 

 

 

 

 

3.03  A Test for Living

 

NBC, 19 octobre 1978

Producteur exécutif Peter J. Thompson

Scénario : Patrick Mathews et James Rosin & Jack Klugman, histoire de Jack Klugman

Réalisé par Ronald Satlof

Quincy et le petit Timmy (David Hollander)

Timmy et ses parents (K. J. Peters et S. Groom)

 

Quincy et Sam doivent pratiquer l’autopsie d’un enfant de huit ans retrouvé mort après s’être enfui d’un établissement pour handicapés mentaux. Ils sont surpris, ce faisant, de ne trouver chez cet enfant aucun signe de son retard mental, au point que Quincy demande l’avis d’expert du Dr Herb Schumann. Celui-ci estime que l’enfant n’était peut-être pas attardé mais autiste, et raconte à Quincy combien il est difficile de reconnaître et de faire admettre l’autisme, ce qui explique que bien des enfants autistes soient placés dans des institutions pour handicapés mentaux alors qu’ils auraient la capacité d’apprendre si seulement on les détectait. Il propose à Quincy de voir un petit garçon qu’il a eu l’occasion de rencontrer, Timmy Carson, que le Dr Elliot Phillips, directeur d’un centre pour les autistes, a rejeté de son programme annuel en estimant qu’il n’était pas autiste.

En voyant ce garçon, en parlant avec ses parents Mary et David, qui l’aiment sincèrement mais sont parvenus à un tel degré d’impuissance et de désespoir qu’ils veulent le faire admettre dans un institut, Quincy décide de voir Elliot Phillips et de plaider pour qu’il fasse passer de nouveaux tests à l’enfant. Devant le refus, certes argumenté mais irritant, de Phillips, Quincy s’adresse à Austin Barnes, le conseiller responsable de l’institut médico-légal aussi bien que du programme dont s’occupe Phillips, et le persuade de faire pression sur Phillips. Il lui faut ensuite convaincre les Carson d’ouvrir encore une fois leur cœur à une lueur d’espoir.

Malheureusement, les tests, pratiqués par le Dr Green, ne sont pas concluants et Quincy, déprimé, se retrouve au Danny’s devant un verre avec le Dr Schumann. C’est en voyant Danny jouer avec des jetons et expliquer qu’il aime prendre son temps après la fermeture que Quincy a une illumination : et si Timmy, lui aussi, avait besoin de plus de temps que n’en prévoient les tests ? Il n’est pas facile, cette fois encore, de convaincre le Dr Green de revoir le garçon, à l’insu de Phillips ; Quincy insiste pour qu’elle oublie le chronomètre et laisse à Timmy le temps dont il a besoin. L’expérience semble aussi peu concluante que la première fois. Jusqu’à ce que, contre toute attente, alors qu’on s’est détourné de lui, Timmy se mette à faire rapidement ce qu’il a refusé de faire quand on le pressait. La preuve est faite qu’il est capable de réaliser les tests. Phillips admet volontiers son erreur de jugement et promet d’envisager l’admission de Timmy pour l’année suivante…

 

 

 

 

Le premier acte est très didactique, donnant au spectateur les éléments médicaux nécessaires à la compréhension de la différence entre retard mental et autisme. La connaissance et la description de l’autisme étaient encore en construction à l’époque et il fallut attendre les années 1980 pour qu’elles progressent de façon significative. Le scénario souligne la méconnaissance des personnels soignants et des médecins non pour les accabler mais pour montrer le besoin d’information et de formation en la matière. Le Dr Schumann insiste sur le combat à mener contre les médecins eux-mêmes pour changer leur regard sur l’autisme (c’est, dit-il, pire que de se battre contre la Mairie – une phrase qui prend plus de sens encore si l’on se souvient que c’est précisément ce combat contre le City Hall qui constituait le cœur du tout premier épisode de Quincy M.E.). Le Dr Phillips, même s’il fait figure d’opposant à Quincy-le-croisé, est dépeint comme un homme sincère mais conduit par le manque de temps et de moyens notamment à camper sur ses positions, admettant de possibles erreurs de jugement mais les considérant comme inévitables. Même s’il montre du scepticisme et de l’irritation devant l’obstination de Quincy – dont on comprend aisément qu’elle puisse passer pour de l’arrogance -, il vient finalement à résipiscence et ouvre in fine la porte qu’il avait auparavant refermée.

L’épilogue démontre l’attention que porte Quincy à son entourage et notamment aux enfants : il offre un gâteau d’anniversaire confectionné tout exprès à la petite Lisa, la sœur de Timmy, qui avait dû renoncer à sa fête d’anniversaire à cause d’une crise soudaine de Timmy. La petite Lisa est interprétée par Tracey Gold, future Carol Seaver de Quoi de neuf docteur ?

 

 

3.06  Even Odds

 

NBC, 9 novembre 1978

Producteur exécutif Peter J. Thompson

Ecrit par Pamela Glasser

Réalisé par Ray Danton

Quincy est entre la vie et la mort

et Astin mène l'enquête avec Sam.

 

Quincy et Sam sont sur une scène de crime : un barman, Peters, a été tué au cours d’une attaque à main armée. Holmes, le propriétaire du lieu, raconte comment l’agresseur a opéré, avant de s’enfuir en laissant son revolver, et les policiers ramènent bientôt l’assaillant. Celui-ci panique, saisit l’arme et se met à tirer au hasard ; les policiers répliquent et l’assaillant est abattu. Mais Quincy a lui aussi reçu une balle dans la poitrine et il est transporté à l’hôpital dans un état grave. Le Dr Richards demande à Astin de prendre une décision immédiate quant à l’opération, très risquée. Astin donne le feu vert. L’état de Quincy reste cependant critique, même après l’opération, car la balle s’est fragmentée en une quinzaine de morceaux à l’intérieur de son corps.

Astin et Sam se plongent dans le travail pour s’occuper et contenir leur inquiétude. L’autopsie de Peters donne des résultats qui donnent à réfléchir, et Sam se souvient que Quincy avait commencé à s’étonner, sur place, de la nature des blessures du barman, atteint deux fois. C’est la seconde blessure qui lui a été fatale, mais elle ne coïncide pas avec le récit qu’a fait Holmes des événements. Peters s’est effondré derrière le bar après le premier coup de feu et il est improbable que l’agresseur ait pu lui tirer dessus une seconde fois. C’est le souvenir d’affaires précédentes qui fournit à Astin et Sam des éléments pour comprendre ce que Quincy avait déjà commencé à comprendre, et ils en viennent à soupçonner Holmes d’être le véritable meurtrier de Peters, mais aussi l’auteur du coup de feu qui a placé Quincy entre la vie et la mort. Il faut cependant trouver les preuves qui donneront corps à l’intuition…

 

 

 

 

Motif récurrent dans la plupart des séries, la mise en danger du héros donne l’occasion à son entourage, alliés comme antagonistes, de révéler la profonde amitié qui lie chacun au protagoniste menacé. Astin, Sam et Monahan portent chacun une part de culpabilité, le premier parce qu’il a autorisé l’opération dont l’issue sera peut-être la mort de Quincy, les deux autres parce qu’ils étaient présents au moment de la fusillade. On ne peut évidemment avoir aucun doute sur la survie finale du héros, ce qui rend la tension artificielle, mais la façon de confier l’enquête à Sam et Astin tout en la faisant diriger toujours par Quincy, indirectement, est une astuce qui rend le scénario efficace.

Pendant que Quincy est entre la vie et la mort, ce sont Astin et Sam qui enquêtent. Mais le coroner n’en reste pas moins présent car il apparaît dans les trois séquences de retour en arrière et ce sont ses déductions qui dirigent la progression de ses avatars. Les trois enquêtes antérieures, réduites à quelques minutes, sont des affaires inédites, non des extraits d’épisodes précédents.

Où l’on découvre que Joseph Roman, qui incarne le Sgt Brill, est un adepte de la musculation, ce que son invariable costume trois pièces ne montre pas la plupart du temps.

 

 

3.07  Dead and Alive

 

NBC, 16 novembre 1978

Producteur exécutif Peter J. Thompson

Ecrit par James Rosin

Réalisé par James Benson

Une soeur inquiète (Ayn Ruymen)

et une mère en colère (Priscilla Pointer)

 

Quincy essaie d’obtenir une identification positive d’un corps calciné qui pourrait être celui de Peter Neilson. Le jeune homme était censé conduire le van qui a explosé dans une station service. Sa sœur, Carol, est terriblement inquiète. Quand son collègue odontologue Fred Webber confirme, sur la base des examens dentaires, qu’il s’agit bien de Peter Neilson, Quincy en informe la sœur… qui lui répond qu’elle vient de parler à son frère au téléphone cinq minutes plus tôt ! Il demandait de l’aide et semblait très mal en point. Quincy, tout en continuant les examens, essaie de localiser le jeune homme. La relation avec Carol et sa mère n’est pas des plus faciles, cependant, car mère et fille se disputent et la mère, pleine de rancœur à l’égard de ses enfants, est surtout en attente d’une réponse définitive. Elle finit par déclarer que son fils est mort quand l’employeur de Peter, Stanton, lui dit que c’est la condition pour toucher les 20.000 $ de son assurance-vie. Stanton, cependant, a un intérêt dans la suspension de l’enquête de Quincy, qui empêche la police de classer le dossier : Peter en effet transportait de la drogue pour Stanton, qui a piégé le van du jeune homme car il devenait gênant pour son trafic.

Le Dr Webber arrive finalement à la conclusion que les fragments dentaires retrouvés dans la carcasse du véhicule n’appartiennent pas à Peter Neilson. Une autre personne conduisait le van et Peter était assis sur le siège passager, qui a été éjecté lors de l’explosion. Quincy recrute donc Sam et Danny pour explorer les environs de la station service, sans succès. Puis il recrute une psychiatre, le Dr Rivlin, et un médecin, le Dr Reisman, pour tenter de tirer quelque chose des paroles prononcées par Peter au téléphone. Cette fois, ils en arrivent à l’hypothèse qu’il pourrait s’être réfugié dans une décharge municipale. Et c’est là, en effet, que Quincy et Sam le découvrent, dans une carcasse automobile dont il a dû s’extraire pour utiliser le téléphone de la cabane de l’employé, en évitant d’être vu parce qu’il se croyait traqué par des hommes qui voulaient sa mort. De fait, deux employés de Stanton essaient d’empêcher le sauvetage du jeune homme…

 

 

 

 

Le titre annonce le gimmick (Peter Neilson est à la fois mort et vivant) mais le scénario parvient à maintenir l’intérêt jusqu’au dénouement, notamment par le portrait en demi-teinte de la famille de la victime, qui prend le contre-pied de la détresse partagée et attendue en mettant en jeu des sentiments complexes. La résolution prend donc deux formes, le sauvetage du jeune Peter Neilson et la réconciliation de sa famille autour de lui.

 

En haut : Harry Townes et Jack Klugman. En bas : Jack Klugman et Garry Walberg.

 

 

3.09  A Night To Raise the Dead

NBC, 7 décembre 1978

Producteur exécutif Peter J. Thompson

Adaptation de Michael Halperin, histoire de Peter J. Thompson

Réalisé par Gene Nelson

Quincy et Monahan par temps de pluie

Greg Morris et Robert Ito

 

Une tempête provoque l’apparition d’un cadavre… et de plusieurs cercueils dans une rue pavillonnaire des hauteurs de Los Angeles. Plus inquiétant : le cadavre est porteur de la fièvre typhoïde et Quincy, mandé sur place par le Lt Monahan, craint une épidémie si des mesures ne sont pas prises très vite. Or, une fois la rue examinée et nettoyée, l’équipe médicale d’urgence reçoit l’ordre de quitter les lieux, sans chercher plus loin. Quincy refuse, lui, de s’en tenir là et découvre que les cercueils proviennent d’une partie affaissée d’un cimetière située au sommet d’une colline. Problème : le premier mort qu’il a examiné et qui était atteint de typhoïde est mort depuis une ou deux semaines et personne n’est censé avoir été enterré là dans cet intervalle. Quincy craint que d’autres corps ne soient encore en circulation et ne diffusent la maladie. Il découvre par ailleurs que le cimetière est géré par une association religieuse derrière laquelle se cache en fait David Brady, un politicien en vue, qui use de son influence pour couper court à toute enquête. Quincy doit donc lutter contre les résistances pour imposer des mesures d’urgence et découvrir lui-même qui était le malade de la typhoïde et pourquoi on n’a aucune trace de son inhumation. C’est dans les quartiers pauvres où vivent des immigrés sans papier qu’il trouve la réponse, et dans une entreprise qui les emploie. Quatre ouvriers sont en fait décédés dans la même période. Il faut donc retrouver les cadavres et éliminer le risque de contamination. Ensuite viendra le temps de régler le sort du politicien Brady…

Robert Sampson

 

Kevin Hagen

 

Hugh Gillin

 

Tout commence par une tempête mémorable et une rue envahie par la boue… et les morts. Vision de film d’horreur, commente Monahan. Point de départ, surtout, d’une enquête qui fait de nouveau de Quincy un croisé en lutte contre les magouilles, la dissimulation et l’incurie. Le scénario est mené sans temps mort et sans recherche du sensationnel, avec une efficacité qui met en avant la corruption et l’exploitation des travailleurs immigrés. Asten se montre un auxiliaire efficace de la croisade de Quincy, ce qui mérite d’être noté.

Greg Morris fait quelques apparitions dans le rôle d’un autre auxiliaire de Quincy, nommé Cliff Collier (en hommage au Barney Collier que Morris incarnait dans Mission : Impossible ?). On croise également Kevin Hagen, qui s’autorise une escapade hors de Walnut Grove (La Petite maison dans la prairie).

 

3.10  A Question of Death

NBC, 4 janvier 1979

Producteur exécutif Peter J. Thompson

Adaptation de Aubrey Solomon & Steve Greenberg, histoire de Peter J. Thompson & Robert Crais et Aubrey Solomon & Steve Greenberg

Réalisé par Ray Danton

De la salle d'opération...

... au prétoire : Quincy en scène.

 

Suivant la procédure légale, Quincy, en sa qualité d’officier de médecine légale, donne son accord pour prélever les organes de Jack Murphy, en mort cérébrale après un grave accident de moto. Le foie doit être transplanté à Andrew Corey. Mais un avocat, Raymond Morrison, encourage les parents de Murphy à attaquer Quincy en justice en l’accusant d’avoir indûment déclaré leur fils mort. Quincy apprend par ailleurs que le foie est finalement allé à un autre malade, un millionnaire, donateur de l’hôpital. Bien que le directeur de l’hôpital, Peterson, affirme que le millionnaire était tout aussi prioritaire que M. Corey, Quincy ne peut manquer de stigmatiser ce choix qui prive Corey d’une chance de survie. Se sentant responsable de la déception de Corey et de sa femme, qui ont une petite fille qui attend impatiemment la guérison de son père, Quincy recherche activement un autre donneur mais se heurte, d’une part aux craintes des services du coroner qui envisagent de se désengager du processus d’autorisation du prélèvement d’organes afin d’échapper aux poursuites judiciaires, d’autre part à la direction de l’hôpital qui refuse d’autoriser toute nouvelle transplantation avant que n’ait été jugée l’affaire Murphy. Quincy presse donc Asten d’accélérer la procédure afin d’être exonéré de tout soupçon et de pouvoir sauver Andrew Corey. Mais l’examen pratiqué par un médecin indépendant, le Dr Williams, en présence d’Asten, ne confirme pas la mort cérébrale que Quincy avait déclarée. L’issue du jugement dépend à présent des examens que supervise Sam Fujiyama, en jouant contre la montre…

Granville Van Dusen
Nancy Priddy

 

Peter Hobbs
Judson Pratt & Jeanne Bates

 

Kenneth O'Brien
Logan Ramsey

 

Le scénario entremêle plusieurs enjeux dont chacun est traité avec honnêteté. L’avocat Morrison, en effet, n’est pas dépeint comme un opportuniste cynique mais animé de la conviction sincère qu’il constitue un recours contre de possibles abus de la loi. Quant au directeur de l’hôpital, accusé par Quincy d’avoir donné un organe à un millionnaire plutôt qu’à un autre patient, il se défend par des arguments recevables que même Quincy ne peut se contenter de balayer d’une main en faisant valoir son indignation morale. Par cette façon de présenter les arguments contradictoires et par sa répartition entre hôpital et cour de justice, le scénario préfigure les séries de David E. Kelley, en laissant ici le soin de plaider à Quincy plutôt qu’aux avocats.

En apprenant que Jack Murphy ne portait pas de casque sur sa moto, Quincy déclare au Dr Monroe que le port du casque devrait être obligatoire. Il ne l’était pas, en effet, en Californie à l’époque de la diffusion, et ne le sera qu’à partir des années 1990 (California Vehicle Code Section 27803).

Jack Klugman et Ed Grover

Robert Ito et Marc Scott Taylor

 

3.11  House of No Return

NBC, 11 janvier 1979

Producteur exécutif Peter J. Thompson

Adaptation : Aubrey Solomon & Steve Greenberg, histoire de Deborah Klugman & Steve Greenberg

Réalisé par Harvey Laidman

Quincy et le Dr Maxwell (James McEachin)

Alex Henteloff face à Joseph Ruskin

 

Quincy et Sam pratiquent l’autopsie de Barlow, pensionnaire de l’hôpital psychiatrique de Willowdale, mort des suites d’une bagarre. Ils constatent de nombreuses fractures et marques attestant de combats fréquents, ce qui correspond à la description faite de Barlow, que le personnel soignant avait toutes les peines à empêcher de se battre. Mais sa mère, Emily Barlow, prétend, elle, que l’on forçait son fils à se battre dans des combats organisés par le personnel et qui faisaient l’objet de paris. Quincy promet d’enquêter sur ces accusations et se rend à Willowdale avec Astin. Le directeur de l’établissement, le Dr Hank Morris, leur fait visiter l’hôpital et se dit très surpris des accusations de Mrs Barlow, refusant de croire que de telles pratiques puissent avoir cours sans qu’il en ait jamais rien su. Quincy n’est qu’à demi convaincu et obtient de Morris l’autorisation de venir une fois par semaine prêter son concours au médecin de l’hôpital, le Dr Maxwell, curieux, dit-il, de découvrir un environnement inconnu pour lui. Il peut ainsi se rendre compte de la difficulté du travail de Maxwell mais aussi rencontrer un patient, Bill Carruthers, qu’une inadaptation chronique au monde extérieur a confiné à Willowdale durant dix-neuf années. Rien cependant ne permet à Quincy de confirmer les dires de Mrs Barlow. Jusqu’à ce qu’un second patient, Hal Benson, arrive sur sa table d’autopsie. Il semble avoir succombé à une crise cardiaque foudroyante mais rien, cette fois encore, ne permet de déterminer une autre cause à sa mort. A Willowdale, cependant, Bill Carruthers apprend que l’un des chefs du personnel, Rawlins, a découvert qu’il avait subtilisé plusieurs rouleaux de pellicule dans le laboratoire de photographie ; Carruthers s’en est servi pour prendre de nombreux clichés des exactions de Rawlins et d’autres membres du personnel, notamment les combats organisés. Effrayé par les menaces de Rawlins, Carruthers s’enfuit et se réfugie auprès de Quincy, à qui il remet les photographies qu’il a emmenées avec lui. Quincy, indigné, en réfère à Herb Saunders, un enquêteur de l’Etat, puis soumet les clichés à Morris. Ce dernier promet de faire la lumière sur les faits. En réalité, il est lui-même complice et fait disparaître les preuves, coupant court à toute enquête. Craignant pour la vie de Carruthers, que Morris a fait ramener à Willowdale, Quincy cherche désespérément à trouver de nouvelles preuves lui permettant d’entrer à nouveau dans l’établissement psychiatrique…

David Hooks

 

Virginia Capers

 

Hank Brandt

 

Quincy se fait une nouvelle fois détective pour enquêter sur des accusations de mauvais traitements au sein d’un hôpital psychiatrique. Le scénario emprunte le motif classique des exactions commises derrière les murs de lieux fermés, hôpital ou prison, dans la foulée de Vol au-dessus d’un nid de coucous ou Brubaker. C’est l’occasion d’une séquence où Quincy découvre humblement le quotidien d’un médecin généraliste en hôpital psychiatrique, avant d’endosser sa cape de croisé pour ouvrir les yeux des autorités compétentes sur une réalité difficile à prouver, impliquant mensonges et meurtres de la part du personnel de l’hôpital.

Monahan et Brill ne font qu’une apparition, dans le dénouement, pour emmener les coupables.

 3.23  The Eye of the Needle

NBC, 9 novembre 1978

Producteur exécutif Peter J. Thompson

Scénario : A.L. Christopher et Robert Crais, histoire de A.L. Christopher

Réalisé par Ronald Satlof

Quincy et le Dr Stoddard (Frances Lee McCain)

Le Dr Chase (Robert Webber)

 

Quincy explose d’indignation en pratiquant l’autopsie de Helen Burnett, apparemment morte d’une exposition prolongée aux gaz d’échappement de sa voiture dans son garage. Il découvre une autre cause à sa mort : la perforation d’un ulcère dont la taille n’aurait jamais dû échapper à un médecin. Il déboule en fureur dans le bureau d’Astin au moment où celui-ci parle avec le mari de la victime, John Burnett, et traite de charlatan le praticien, quel qu’il soit, qui suivait la victime. Astin lui apprend ensuite que le praticien en question est quelqu’un qu’il admire beaucoup, le Dr Barrie Stoddard, qui pratique une médecine alternative fondée sur l’approche psychologique, l’holistique. Le Dr Stoddard affirme que Helen Burnett n’avait pas, deux jours plus tôt, un ulcère de cette taille, ce qui est impossible selon Quincy. En observant sa collègue, cependant, il revient sur sa colère et ses accusations, persuadé qu’elle est de bonne foi. Il se met alors en quête d’une explication scientifique crédible à l’état de Helen Burnett. Mais, dans le même temps, le Dr Steven Chase veut faire interdire par l’hôpital la médecine alternative de Stoddard et John Burnett compte la poursuivre pour faute professionnelle. Il faut à Quincy mener une véritable enquête policière pour finalement découvrir que Helen Burnett a été empoisonnée…

Anthony James

 

William Sylvester

 

Gilbert Green

 

Tout commence par un coup de gueule de Quincy, qui aura des conséquences dramatiques pour la collègue qu’il accuse d’incompétence. Il change d’avis et parvient à innocenter sa collègue mais il est néanmoins puni à la fin de l’épisode : il se fait voler la belle dame par un collègue, celui-là même qui voulait la faire bannir durant la majeure partie de l’épisode. Le champagne qu’il a fait préparer, c’est avec Danny qu’il le boit. Et c’est beaucoup moins savoureux !

27’38’’ et 28’14’’ : on entend les appels « Paging Dr Heinlein », « Paging Dr Ellison » pendant que les Drs Stoddard, Benson et Quincy parlent dans le couloir de l’hôpital. Robert Heinlein et Harlan Ellison sont deux auteurs de science-fiction. Un ajout personnel du scénariste Robert Crais, futur auteur de romans policiers (il créera en 1987 le tandem de détectives Elvis Cole et Joe Pike) et lecteur de SF.

Robert Webber, qui joue ici un médecin dénonçant le charlatanisme d’un autre, était dans l’épisode 1.16, « Valleyview », la victime des soupçons de Quincy (dans un autre rôle, similaire à celui du Dr Stoddard ici).

 

4.08  Nowhere To Run

 

NBC, 8 novembre 1979

Produit par William O. Cairncross, Charles Dismukes

Ecrit par Linda B. Elstad et Sam Egan

Réalisé par Jeffrey Hayden

Charles Aidman & Dolores Mann (le père et la mère)

Charles Aidman (le père)

 

Une jeune fille, Melissa Watson, est tombée d’une falaise. Son petit ami, Jeff Cavanaugh, est suspecté de l’avoir poussée, mais il assure qu’il a au contraire voulu la retenir et Quincy est tenté de croire à sa sincérité. L’examen du corps ne permet pas de trancher entre les deux versions, les blessures infligées à la victime avant sa chute provenant d’une lutte dont il est impossible de dire si elle visait à pousser ou à retenir la jeune fille. En revanche, Quincy découvre qu’elle était enceinte de plusieurs mois. Pour les Watson, Jeff est évidemment le père, mais le garçon déclare n’avoir jamais fait l’amour avec Melissa qui, dit-il, détestait le sexe. Remis en liberté faute de preuves, Jeff disparaît. Quincy ne peut renoncer à son intuition pour autant et continue de penser que Melissa s’est suicidée. Un soupçon se développe en lui en parlant avec les Watson, qu’il confie à son amie Harriet Randolph, qui travaille avec les victimes d’inceste. Il soupçonne en effet le père de Melissa, le respectable et puritain Kenneth Watson, d’être le père du bébé. Or, Watson a une autre fille, Cathy, âgée de 14 ans.

Quincy parle à la mère de Melissa, Lorraine, pour la convaincre de rompre le mur du silence qui, aujourd’hui, menace son autre fille. Lorraine, handicapée, est entièrement dépendante de son mari. Terrifiée à l’idée de se retrouver seule, elle va pourtant à l’encontre de sa peur pour parler à son mari, qui nie les accusations qu’elle porte.

Quincy, cependant, réussit à convaincre le médecin de famille des Watson, le Dr Maslin, malgré sa réticence devant de tels soupçons, de lui communiquer une information sur un traitement que suit Kenneth Watson. Il cherche ensuite dans les tissus du fœtus les traces d’un dysfonctionnement rare dont souffre Watson, et les trouve, ce qui prouve sans l’ombre d’un doute l’identité du père du bébé. Quincy est déterminé à présenter devant un tribunal la preuve qu’il a découverte. Il n’en a pas besoin : acculé, Kenneth Watson parle au juge Backer. Il avoue son crime. Les poursuites contre Jeff sont aussitôt abandonnées et le D.A. se tourne vers Harriet Randolph pour savoir ce qui est le mieux : l’inceste est un crime mais un procès contre Kenneth Watson est-il l’option la plus indiquée en pareil cas ? Pas selon le Dr Randolph, qui pense que Watson a besoin d’être soigné…

 

La difficulté d’aborder l’inceste est expliquée par le personnage du Dr Randolph, qui rappelle qu’elle dirige le seul centre de la ville destiné aux victimes de ce crime. Quincy lui-même prend mille précautions oratoires avant de prononcer le mot et c’est le Dr Randolph qui prend les devants. Les mots que les scénaristes placent dans sa bouche sont exemplaires : elle rappelle que la difficulté à simplement nommer le mal est la première preuve de la difficulté à le traiter, mais aussi que les coupables sont souvent des gens socialement respectables, que l’on croirait irréprochables, et que les victimes ont peur de parler parce qu’elles se sentent responsables et craignent qu’on ne les croie pas. Le tabou qui frappe ce crime est d’autant plus fort, ajoute-t-elle, que la plupart des gens refusent d’entendre que les sentiments incestueux sont fréquents et nullement anormaux mais que c’est l’acte qui est criminel. L’existence de tels sentiments augmente donc la culpabilité de tous et empêche d’en parler.

La conclusion de l’épisode va dans ce sens. Le juge hésite à poursuivre le coupable et le D.A., embarrassé, dit au juge : « Dois-je vous rappeler que l’inceste est un crime ? » Le D.A. lui-même, pourtant, ne sait que faire et c’est vers le Dr Randolph qu’il se tourne pour lui demander conseil. Un conseil qui ne va pas dans le sens d’une condamnation en justice mais préconise l’aide psychologique à l’auteur du crime. Dans la plupart des cas, selon elle, un emprisonnement n’est pas la solution, et la Justice doit accompagner et surveiller pour réhabiliter, plutôt que poursuivre.

Les derniers mots reviennent cependant à Quincy, qui répond au père lorsque celui-ci exprime sa culpabilité et ses remords en évoquant la grande solitude dans laquelle il a toujours vécu, sa femme lui refusant la chaleur et l’amour dont il avait désespérément besoin. « Vous ne parlez que de vos besoins », répond Quincy, « Et ceux de Melissa ? Y avez-vous pensé ? Elle avait besoin d’un père. Elle avait besoin de quelqu’un de fort, de quelqu’un vers qui elle puisse se tourner, de quelqu’un en qui elle puisse avoir confiance. M. Watson, votre famille n’est pas un bien, c’est une responsabilité. »

Le sujet était si délicat que l’acteur Charles Aidman refusa d’abord d’interpréter le père incestueux. Il craignait d’être associé à cette image alors même qu’il incarnait, dans une campagne publicitaire, un homme respectable. Il joua finalement le rôle, fort bien, et… perdit le contrat publicitaire. (Voir le livre de James ROSIN.)

 

Tag(s) : #Guide d'épisodes, #Guide d'épisodes 1970s
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