Guide réalisé par Thierry Le Peut

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Avec Raymond Burr (Robert Ironside, VF Dacier)

et Don Galloway (Det. Sgt. Ed Brown), Don Mitchell (Mark Sanger), Elizabeth Baur (Fran Belding).

Voix françaises : Jacques Berthier (Dacier), Daniel Gall (Ed), Pascal Renwick (Mark), Maïté Monceau (Fran).

 

Saison 8

(1974-1975)

  

8.01  Raise the Devil Part I (Le diable s’en mêle, 1e partie)

NBC, 12 septembre 1974

Musique : Robert Prince

Adaptation : Anthony Lawrence et Jimmy Sangster, histoire d’Anthony Lawrence

Réalisé par Russ Mayberry

Lydia Todd est retrouvée morte, poignardée dans le dos, à l’intérieur d’un coffre-fort fermé de l’intérieur. Sa fille Susan est bouleversée et refuse de parler à la police. C’est de la peur que Fran ressent en essayant de lui parler. Bientôt la jeune femme menace de se jeter du toit de l’Université en affirmant qu’elle a tué sa mère, et elle est sauvée in extremis par Mark Sanger. Le Dr Gallin, le médecin de la famille, est inquiet pour sa santé. Justine Cross, une amie de la famille, professeure de sciences paranormales, en confiant à Dacier une vision qu’elle a eue, permet à la police de trouver le poignard qui a servi à tuer Lydia Todd, abandonné dans une décharge. Elle persuade aussi Susan de la laisser essayer d’entrer en contact avec l’esprit de sa mère. Dans un état hypnotique, Susan écrit alors un message à l’envers : lu dans un miroir, il est adressé à Susan par sa mère, qui lui dit qu’elle n’a rien à voir avec sa mort. Mais Susan parle soudain avec une autre voix, une voix de garçon, et déclare qu’en effet Susan est innocente : c’est une autre personnalité, présente en elle, qui a tué Lydia ! Susan est persuadée que cette autre personnalité est celle de son frère Neil, mort jeune. Dacier, bien sûr, envisage d’autres possibilités. Ed, cependant, découvre que le fiancé de Susan, Jeff Hanley, a écrit une thèse sur la magie blanche. Il emmène d’ailleurs Susan rencontrer un groupe d’adeptes dirigé par Earl Jansen, qui tente une sorte d’exorcisme auquel « l’hôte » de Susan réagit par des insultes et une crise de rire diabolique. Dacier et son équipe surveillent Hanley dont le comportement leur paraît bien étrange, d’autant que le poignard qui a tué Lydia se révèle être une arme rituelle apparemment volée chez Jansen, un poignard destiné à des sacrifices. Un autre poignard a d’ailleurs disparu également. Ce soir-là, dans la maison des Todd, un appel téléphonique plonge Susan dans un état de transe. Jeff, alors, lui commande de marcher vers le coffre-fort et s’apprête à y poignarder Susan avec le second poignard disparu. L’irruption d’Ed, Mark et Dacier interrompt la « cérémonie » et Jeff, acculé, se jette par une fenêtre de l’étage. Il est transporté à l’hôpital, encore vivant. A Justine Cross, cependant, Dacier confie que l’enquête n’est pas encore terminée car tous les points n’ont pas été éclaircis. Justine, alors, lui confie à son tour qu’elle ressent toujours une menace très sérieuse à l’encontre de Susan…

Carolyn Jones
Michael Anderson, Jr

 

Sian Barbara Allen
Bill Bixby

 

Dane Clark
Dennis Redfield

 

Avec Carolyn Jones (Justine Cross), Sian Barbara Allen (Susan Todd), Michael Anderson, Jr (Jeff Hanley), Dane Clark (M. Todd), Paul Richards (Earl Jansen) et Bill Bixby (Dr Gallin). Et avec Dennis Redfield (Rudy [Sands]), Virginia Christine (Mrs [Esther] Hawkins), Ben Wright (Mr Hawkins) et Norma Connolly (Lydia Todd), Linda Dano (Katherine), Brett Hadley (Bill), Jackie Russell (Edy), Eric Chase (Neil).

Voix françaises : Roger Rudel (Todd), Joël Martineau (Jeff), Lily Baron (Esther)

Sorcellerie, possession, étrange : Anthony Lawrence co-signe un scénario tout droit issu de Le Sixième sens, la série sur la parapsychologie qu’il avait créée et produite en 1972. Ce n’est pas la première fois que le paranormal s’invite dans L’Homme de fer et le spectateur ne trouvera rien d’autre ici que les ingrédients conventionnels de ce genre d’intrigue, qui repose davantage sur l’effet « spectaculaire » que sur la cohérence de l’histoire.

 

8.02  Raise the Devil Part II (Le diable s’en mêle, 2e partie)

NBC, 19 septembre 1974

Musique : Robert Prince

Adaptation : Anthony Lawrence et Jimmy Sangster, histoire d’Anthony Lawrence

Réalisé par Russ Mayberry

A l’hôpital où Jeff Hanley est dans le coma, le policier de faction devant sa porte répond à un appel téléphonique. Il entend une musique et retourne s’asseoir, en transe. Quelqu’un alors s’introduit dans la chambre et tue Hanley. Dacier et ses enquêteurs s’intéressent à la musique de type oriental qu’Ed a entendue dans le téléphone que Susan avait laissé décroché juste avant que Jeff ne tente de l’assassiner. Cela conduit Dacier dans le bureau du Dr Gallin, qui se trouve être une sorte d’expert en musique orientale. Dacier, à vrai dire, le soupçonne de bien plus que cela mais il a besoin d’éléments pour étayer son impression. Aussi Fran se fait-elle passer pour une patiente afin de parvenir jusque dans le cabinet du Dr Gallin ; il n’est pas dupe un instant mais voit là l’occasion idéale de se débarrasser de Dacier, dont les soupçons l’inquiètent. Il soumet donc Fran à la même forme d’hypnose à laquelle il a soumis avant elle Lydia Todd, Susan et Jeff, puis il conditionne son esprit pour lui faire assassiner Robert Dacier. Entre-temps, Susan décide de reprendre les cours à l’Université et elle est très vite victime d’un accident qui pourrait bien avoir été, lui aussi, « téléguidé ». Son père, alcoolique repenti, veille sur elle mais elle est toujours sujette à ces crises de « possession » dont Ed est directement témoin. Il semble que Susan se sente coupable de la mort de son jeune frère Neil, survenue des années plus tôt, ce qui expliquerait en partie cette étrange possession, signe du traumatisme qu’elle a subi. Dacier, Ed et Mark retrouvent bientôt Fran dans une villa louée par Gallin ; celui-ci est arrêté et Dacier réussit à déjouer la suggestion qu’il a opérée sur Fran. Gallin, faux psychiatre, était en fait un vétéran de guerre traumatisé et dangereux soigné par le précédent médecin des Todd, le Dr Stone, qu’il a assassiné. Il explique ses crimes par le souci de « soigner » ses victimes ! Mais s’il s’est servi de Jeff pour tuer Lydia et tenter ensuite de tuer Susan, pourquoi a-t-il hypnotisé cette dernière ? Qu’attendait-il d’elle ? C’est ce que Dacier va tenter de découvrir en questionnant la jeune femme avec le concours de Justine Cross…

Bill Bixby

 

Dale Ishimoto

 

John Elerick

 

Avec Carolyn Jones (Justine Cross), Sian Barbara Allen (Susan Todd), Michael Anderson, Jr (Jeff Hanley), Dane Clark (M. Todd) et Bill Bixby (Dr Gallin). Et avec Dennis Redfield (Rudy [Sands]) et John Elerick (Officer Hogan), Dale Ishimoto (Dr Yamato), Norma Connolly (Lydia Todd), Granville Van Dusen (doctor), Ron Kolman (Jack), Eric Chase (Neil), Cynthia Ann Mayberry (young Susan).

Bill Bixby, présent à la marge de la première partie, prend ici le devant de la scène, dans un rôle néanmoins très convenu qui ne fait pas vraiment appel à ses talents de comédien.

L’ultime question de l’épisode (pourquoi Susan a-t-elle été programmée ?) n’est pas résolue. Sa possession est certes reliée à la mort de son frère mais cela n’explique pas si Gallin attendait effectivement d’elle quelque chose.

Dans le rôle de l’experte en parapsychologie, Justine Cross seconde Dacier et accepte aussi d’être sa commensale le temps d’un dîner (qu’il dit certes cuisiner mais on remarquera quand même l’aide décisive qu’apporte Fran sur ce point) au cours duquel elle démontre ses dons de vision en ressentant les sentiments que dut éprouver Dacier le jour où on lui tira dessus. De brefs flashes de ce moment accompagnent la vision.

 

8.03  What’s New with Mark ? (Félicitations Mark)

NBC, 26 septembre 1974

Musique : Elliot Kaplan

Produit par Albert Aley

Ecrit par Irving Pearlberg

Réalisé par Charles S. Dubin

En sortant du cinéma, Mark et Diana s’arrêtent à l’épicerie de Milt Kleiner. Ils entendent un coup de feu. Mark trouve Kleiner l’arme à la main près du cadavre de Frank Lupo, un homme de main qui le terrorisait. Kleiner raconte que, son épicerie ne lui rapportant pas de quoi vivre, il est devenu bookmaker au fil des années. Lupo était un collecteur chargé de prélever une part des bénéfices pour un employeur qui est toujours resté dans l’ombre. Mark, admis au Barreau, décide d’assurer la défense de l’épicier, avec l’aide de Diana. Ils supposent vite que l’homme pour qui travaillait Lupo est Paul Kincaid, un criminel aux mains propres que Dacier essaie de coincer depuis longtemps. Mais comment le prouver ? Mark veut appeler Kincaid à témoigner durant le procès de Milt Kleiner, mais pour le coincer il faudra plus que cela ; aussi Dacier entreprend-il de retourner le nouvel homme de main de Kincaid, Dorian. Il demande à Fran de se faire passer pour une voyante du quartier, prenant la place de Madame Kapati qui, elle aussi, était rançonnée par Lupo. Quand Dorian vient collecter son argent, Fran refuse de payer, poussant Dorian à tenter un coup de force. Il est alors arrêté et ne tarde pas à parler.

Une fois le procès terminé, Mark et Diana se passent la bague au doigt.

Frank Gorshin
Ned Glass

 

Joan Pringle
Jason Wingreen

 

Cameron Mitchell
Penny Santon

 

Avec Frank Gorshin (Dorian), Joan Pringle (Diana Sanger) et Cameron Mitchell (Kincaid). Et avec Ned Glass (Milt Kleiner), Jason Wingreen (Sam Novak), Kenneth Tobey (Mahoney), Penny Santon (Madame Kapati) et Harlan Warde (judge), Eric Mason (Garson), Harry Harvey, Sr (elderly man), Joan Crosby (counter woman), Guy Way (Lupo).

L’épisode de l’accession de Mark au Barreau mais aussi du mariage de Mark et Diana, où Dacier est évidemment le témoin. L’épilogue présente le successeur de Mark auprès de Dacier : Ed Brown lui-même, qui a déjà déménagé ses affaires !

 

8.04  Trial by Terror (Climat de terreur)

NBC, 3 octobre 1974

Musique : Robert Prince

Produit par Jay Benson

Ecrit par Lou Shaw

Réalisé par Russ Mayberry

James Ward, témoin clé dans le procès de Mike Martine, est tué dans l’explosion de sa voiture. Dacier voudrait parler à sa fille Caroline mais celle-ci se cache et ne se montre pas même à l’enterrement de son père. Ed Brown la retrouve sur le bateau de Ward, le Sea Call, et réussit à la convaincre de le suivre : son appartement en effet a déjà été mis sens dessus dessous, probablement par un homme de Martine, qui pense donc qu’elle possède quelque chose qui pourrait lui nuire. Aussi la vie de Caroline est-elle menacée. Dacier charge Ed de la protéger dans un lieu inaccessible, en l’occurrence le Fort Evensen où Ed et Caroline s’installent dans un pavillon, pendant que Mark et Fran détournent l’attention de l’homme que Martine a envoyé surveiller le Hall of Justice. La promiscuité favorise la confiance entre Caroline et son protecteur, à qui elle confie que son père lui a laissé des documents incriminants pour Martine. Ne pouvant trouver Caroline, cependant, Martine et son avocat Conrad s’arrangent pour la faire sortir de sa cachette en faisant publier dans le journal un gros titre qui l’affole. Elle échappe à la surveillance d’Ed et se retrouve exposée, d’autant que l’amie chez qui elle trouve refuge, Debbie Hinden, a reçu la visite menaçante de Sonny Powell, l’homme de main de Martine, qui l’a si bien effrayée qu’elle le prévient de la présence de Caroline, avant de se raviser et de demander à son amie de se sauver…

Joan Van Ark
Ted Gehring

 

Harold J. Stone
Pamela Hensley

 

Tom Troupe
Larry Watson

 

Avec Joan Van Ark (Caroline Ward), Harold J. Stone (Mike Martine), Tom Troupe (Philip Conrad), Pamela Hensley (Debbie Hinden). Et avec Ted Gehring (Decker) et Larry Watson (Sonny Powell), Richard LePore (Frank Steele), Jack Manning (James Ward), Joe E. Tata (Garvey), Stacy Keach, Sr (druggist).

Voix françaises : Roger Rudel (Conrad), Raoul Delfosse (Decker)

L’explosion de voiture, au début de l’épisode, est une image d’archive ; elle a lieu dans un décor de ville (un coin des studios Universal) et pas sur le port où est garée la voiture de Ward un instant plus tôt. L’explosion réunit en outre des plans de deux voitures différentes.

34’ : le journal qu’ouvre Fran, et qui est censé être le même qu’a vu Caroline Ward un moment plus tôt, a en fait une Une très différente. Celui de Caroline comporte trois photos et un gros titre annonçant que Caroline va témoigner au procès de Mike Martine ; celui de Fran est sans photo et annonce la mort de James Ward, ce qui correspond au début de l’épisode.

103 PEC : l‘immatriculation de la voiture d’Ed.

135621 : l’immatriculation du van de Dacier.

 

8.05  Cross Doublecross (Chasse au fantôme)

NBC, 10 octobre 1974

Musique : Oliver Nelson

Produit par Albert Aley

Ecrit par Robert I. Holt

Réalisé par Don Weis

Le Det. Sgt Jim Marshall, connu pour son caractère impulsif, est obsédé par le retour à San Francisco de Stan Frost, qu’il a envoyé en prison et qui a purgé sa peine. Il est persuadé que Frost cherchera à le tuer. Son informateur, Jamie, affirme même qu’il a déjà chargé l’arme avec laquelle il le tuera. Alors qu’il fait l’objet d’une plainte pour avoir poursuivi dans la rue un quidam qu’il prenait pour Frost, il raccompagne Fran chez elle ce soir-là. Ils ne sont pas officiellement ensemble mais l’attirance est réciproque. Soudain, une voiture passe auprès d’eux et son conducteur ouvre le feu. Jim n’a rien mais une balle a blessé Fran à l’épaule. La blessure est légère, heureusement, mais l’incident ne fait que confirmer les craintes de Marshall, qui continue de chercher Frost même lorsqu’il est tenu à l’écart de l’enquête sur l’attentat. Dacier met aussi son équipe sur le coup, voulant éviter que Marshall ne commette une bavure. Frost est bientôt repéré lorsqu’il prend contact avec son épouse Amy, que Dacier et Ed prennent en filature. Mais Marshall arrive le premier sur place et se montre si menaçant que Frost prend la fuite et fait une chute mortelle. Suspendu, Marshall n’est toujours pas tranquille : son ancien équipier Len Parsons, devenu détective privé, a lui aussi été victime d’une tentative de meurtre. La balle l’a manqué de peu. Frost étant mort, les soupçons se portent sur son complice Claude West, que l’on n’a jamais arrêté, et Dacier essaie de le retrouver. Marshall soupçonne aussi son indic Jamie de l’avoir manipulé. Quand Jamie est retrouvé mort dans une chambre d’hôtel où Ed cherchait Claude West, Marshall est suspect : en présence de Fran, il avait menacé Jamie de le tuer s’il se moquait de lui. Fran, pourtant, continue de faire confiance à son ami qui, se sachant soupçonné, évite la police et veut quitter la ville. Il demande pour cela l’aide de Len Parsons. Dacier, cependant, en vient à penser que Claude West n’a jamais existé et que le butin avec lequel il est censé avoir disparu pendant que Frost purgeait une peine de prison a en fait été emporté par quelqu’un d’autre…

Gary Lockwood

 

Madlyn Rhue

 

Mike Farrell

 

Avec Gary Lockwood (Det. Sgt. Jim Marshall), Madlyn Rhue (Amy Frost) et Mike Farrell (Len Parsons). Et avec Darwin Joston (Jamie), Claude Johnson (Ralph Wilber), Buck Young (Stan Frost), Hal Bokar (man), Martin Speer (intern).

Voix françaises : Mario Santini (Marshall), Roger Rudel (Frost), Claude Rollet (policier / interne), Claude Joseph (homme)

 

8.06  Set Up : Danger ! (Roméo et Juliette)

NBC, 24 octobre 1974

Musique : Oliver Nelson

Produit par Norman Jolley

Ecrit par William Gordon & James Doherty

Réalisé par Russ Mayberry

Le chef a disparu. C’est le constat que font avec inquiétude Ed, Fran et Mark en découvrant l’appartement de Dacier vide alors qu’il avait une nuit de travail en perspective avec Fran à la veille d’un procès important. Ils appellent le Lt Jim Crutcher pour les aider à enquêter et trouvent rapidement une piste qui les conduit à Fairchild, Californie : mais c’est un « sosie » qu’ils y trouvent, assis à les attendre dans un fauteuil roulant. Au même moment, Dacier est emmené en voiture par deux hommes, puis en avion, jusque dans la maison de Bruno Roman, un homme recherché par la justice, à Los Angeles. Roman s’est enfui au Mexique en 1960, alors que Dacier, jeune inspecteur, était sur le point de l’arrêter. Revenu secrètement aux Etats-Unis, il veut que Dacier découvre le meurtrier de sa jeune nièce, Selma, que son fils Eric et son employé Marty ont trouvée étranglée dans un motel. Pendant que Dacier étudie les indices à sa disposition, son équipe recueille ceux qu’il a laissés sur sa route pour leur permettre de le retrouver. En menant l’enquête, Dacier se retrouve en position délicate entre Roman et Jack Phelps, un autre gangster avec lequel il doit négocier la reprise de ses « affaires », raison pour laquelle il est rentré aux Etats-Unis. Selma était la petite amie de Max, le fils de Jack, un Marine, une relation que désapprouvait Roman. Max l’a-t-il tuée ? C’est l’hypothèse la plus probable aux yeux de Roman. Trop évidente, peut-être, selon Dacier, qui soupçonne un coup monté. Il organise méticuleusement la révélation en exigeant que seuls Bruno et Jack Phelps soient présents, en plus de Max, et après avoir fait en sorte qu’Ed, Fran et Mark soient aussi, discrètement, de la partie…

Barry Sullivan
Gary Crosby

 

John Vernon
Michael Richardson

 

Rudy Solari
Pat Renella & J. Vernon

 

Avec Barry Sullivan (Bruno Roman), Rudy Solari (Eric Roman), Gary Crosby (Marty Simmons) et John Vernon (Jack Phelps). Et avec Michael Richardson (Max Phelps), Pat Renella (Pete Bonner), Casey Kacem (Jim Crutcher) et Byron Mabe (Chick Soule), Patsy Garrett (motel manager), Cynthia Lane (Selma Roman).

Voix françaises : Claude Joseph (Bruno Roman), Roger Rudel (Jack Phelps), Mario Santini (Crutcher), Claude Rollet (Marty), Joël Martineau (Max)

Le dénouement se joue à Paradise Cove, la jetée et la plage où s’installe le privé Jim Rockford dans Deux cents dollars plus les frais, de 1974 à 1980, une série également produite par Universal. Les bâtiments et la jetée sont bardés de panneaux « Condemned », « Closed » et « For sale ». Raymond Burr n’a visiblement pas eu à s’y déplacer : quand Dacier apparaît de dos, c’est a priori sa doublure (visible de face dans la scène de Fairchild, où elle joue le faux Dacier) que l’on voit, et les interventions de Burr sont des gros plans où il apparaît seul.

 

8.07  The Last Cotillion (Le dernier cotillon)

NBC, 31 octobre 1974

Musique : Oliver Nelson

Produit par Norman Jolley

Ecrit par Walter Black

Réalisé par Alvin Ganzer

Un homme promène son chien dans un parc. Soudain, une femme vêtue d’un long vêtement noir se jette sur lui et enfonce une grosse paire de ciseaux dans sa poitrine, avant de s’enfuir en laissant une orchidée blanche sur son cadavre. Athena Champion, une amie de Dacier qui jouit d’une confortable fortune, demande à l’inspecteur de se charger personnellement de l’enquête. Post était un de ses amis. Quand une autre victime est assassinée de la même façon, Jay Endacott, Dacier soupçonne Athena de lui cacher ses véritables motivations. Jay comme Post, en effet, était un ami proche et tous deux figurent en fait, dans cet ordre, sur le vieux carnet de bal de la jeune femme que fut Athena : elle leur accorda jadis ses premières danses et ils lui furent tous deux fiancés. Comment ne voir là qu’un hasard ? Dacier rencontre donc le troisième homme sur la liste : Courtenay Eliot, qui épousa finalement la sœur jumelle d’Athena, Claudia, dont il eut une fille, Jennifer. Courtenay étant un coureur et un mondain plus préoccupé de mener une vie aisée que d’élever une enfant, Jennifer a été confiée très tôt à Athena, auprès de qui elle vit encore. Mais un secret est dissimulé dans le passé de la famille et depuis des années Courtenay fait chanter Athena, qui lui verse une confortable rente mensuelle. Athena, qui souffre de pertes de mémoire, s’inquiète d’images qui lui reviennent de façon confuse, où elle se voit tuer Post et Endacott. Elle finit par s’en ouvrir à Dacier qui se demande si elle n’est pas victime en réalité d’une conspiration visant à la convaincre qu’elle perd la tête…

Kim Hunter
Cesar Romero

 

Dana Andrews
Virginia Gregg

 

Jess Walton
Frank Maxwell

 

Avec Kim Hunter (Athena Champion), Jess Walton (Jennifer Eliot) et Cesar Romero (Tony Hudson) et Dana Andrews (Courtenay Eliot). Et avec Frank Maxwell (Lt Rourke), Alan Napier (John), Virginia Gregg (Ellen) et Meg Wyllie (Miss Westcott), Charles Macaulay (Jay Endacott), Dennis McCarthy (Dr Creighton), Eve Brent (Mrs Creighton), Henry Wills (Stephen Post).

Voix françaises : Régine Blaess (Athena), Catherine Lafont (Jennifer), Lily Baron (Ellen), Jean-Henri Chambois (Tony), Roger Rudel (Courtenay Eliot / Post), Albert Augier (Lt Rourke)

Ambiance de mystère à la Universal : la maison et le parc où se déroule une partie de l’histoire sont des décors récurrents et de la série et des productions Universal, utilisés notamment dans Le Sixième sens. La nuit et un soupçon de brume leur confèrent une aura inquiétante dans laquelle s’inscrit l’intérieur de la maison Champion, où l’on pourrait se croire transporté au XIXe siècle. Là se cache un secret lié à la sœur jumelle d’Athena Champion, que l’on dit morte, et se trame une conspiration machiavélique…

 

8.08  Run Scared (Fugue mortelle)

NBC, 7 novembre 1974

Musique : Oliver Nelson

Produit par Norman Jolley

Ecrit par Hindi Brooks

Réalisé par Don McDougall

Dacier reçoit un appel inquiet de sa filleule Peggy mais la communication est vite coupée. Elle voulait lui demander son aide. En trouvant d’où elle a appelé, Dacier parvient dans une boutique où Peggy réalisait un numéro de mime en compagnie d’un jeune homme, Jamie. Tous deux étaient habillés et grimés à l’identique et se relayaient devant le public, constitué des badauds. En face de la vitrine où ils se produisaient, un homme a été poignardé. Dacier suppose donc que c’était ce qui effrayait sa filleule : elle a assisté au meurtre et, si elle a vu le meurtrier, ce dernier également a très bien pu la voir. C’est pourquoi Peggy et Jamie ont fui sans demander leur reste et Dacier et son équipe doivent à présent la retrouver. Il fait venir chez lui la mère de Peggy, Sylvia, qui s’est remariée récemment avec Eliot Harris ; c’est au moment de ce remariage que Peggy s’est enfuie de la maison. Toute l’équipe de Dacier s’emploie à retrouver Peggy et Jamie, en recherchant aussi le père de Peggy, Ralph Lynch, et en enquêtant sur le mort, Phil Pearson. Ils finissent par retrouver Jamie : vêtu en Harlequin, il gît dans une loge d’un studio de télévision où il s’apprêtait à faire un numéro. Mort. Bientôt les pièces du puzzle s’assemblent et laissent deviner l’image d’ensemble : c’est Ralph qui a tué Pierson, à qui il devait de l’argent, et il a tué également Jamie, persuadé que c’était lui l’Harlequin qui l’avait vu commettre le meurtre. Ayant compris qu’il y avait deux Harlequin, il recherche à présent le second, ignorant totalement qu’il s’agit de sa propre fille…

Ed Nelson
Ann Doran

 

Kathleen Quinlan
John Lupton

 

Bettye Ackerman
Paul Picerni

 

Avec Ed Nelson (Ralph Lynch), Kathleen Quinlan (Peggy Lynch). Et avec Bettye Ackerman (Sylvia Harris), Michael Bell (TV Director), Ron Thompson (Jamie), John Lupton (Eliot Harris), Phillip Pine (store manager [Saunders]), Louis Quinn (desk clerk), Paul Picerni (Armand), Ann Doran (landlady), Kenneth O’Brien (Leo Gulden), Claire Brennen (Eileen Fields).

Voix françaises : Sylvie Feit (Peggy), Michel Paulin (Ralph), Roger Rudel (Saunders / l’employé d’hôtel), Albert Augier (Eliot / l’imprésario à qui téléphone Ralph), Julien Thomast (Armand / le policier à qui téléphone Dacier), Claude Rollet (directeur de théâtre / réalisateur TV), Olivier Destrez ? (Gulden), Lily Baron (la logeuse)

617 OZA : l’immatriculation de la voiture de Fran

 

8.09  Act of Vengeance (Le lieu de passage)

NBC, 14 novembre 1974

Musique : Robert Prince

Produit par Albert Aley

Ecrit par True Boardman

Réalisé par David Friedkin

Robert Dacier veut créer un foyer pour jeunes délinquants afin d’apporter un début de solution au problème de la criminalité juvénile. Il appuie la libération sur parole de Carl Parkos, qu’il avait lui-même arrêté, afin de lui confier la gestion de ce foyer, auquel il veut également associer son amie Carrie Stephens, une vieille dame cultivée qui vit en ermite depuis la mort de son mari mais qui a selon Dacier la poigne et la compassion nécessaires pour gérer les jeunes délinquants. La situation est cependant compliquée par les deux fils de Carl, Tony et son jeune frère Barney, qui font partie du gang des Trappeurs en lutte avec le gang des Aigles (en fait les Hawks dans la VO). Après une agression contre les Aigles, en effet, Tony est abattu dans une cabine téléphonique et succombe bientôt à ses blessures. Bouleversé et plein de rage, Carl se met alors en quête des Aigles dès sa libération, compromettant les conditions de sa mise en liberté. Dacier, cependant, croit à la sincérité de Mario Garcia, l’Aigle qui affirme que son gang n’a rien à voir dans l’attentat contre Tony. Dans le même temps, la femme de Carl, Laverne, disparaît sans attendre sa libération, épuisée par la pression qu’exercent sur elle les deux adolescents. Elle espère refaire sa vie avec Len Harter. Or, celui-ci fut le complice de Carl dans le vol qui envoya ce dernier en prison et il a laissé Carl écoper pour deux. En le découvrant, Tony a voulu avertir Dacier pour aider son père et c’est Len qui l’a assassiné en faisant porter les soupçons sur les Aigles. Dacier tente à la fois d’empêcher Carl de gâcher ses chances de réhabilitation et d’arrêter Len pour le meurtre de Tony…

Paul Burke
Anthony Eisley
Butch Patrick

 

Kathie Browne
Ned Romero
Paul Berrones

 

Anne Seymour
Scott Colomby
P. Burke & B. Patrick

 

Avec Paul Burke (Carl Parkos), Kathie Browne (Laverne Parkos). Et avec Anthony Eisley (Len Harter), Anne Seymour (Carrie Stephens), Scott Colomby (Tony) et Ned Romero (Sgt Keller) et Bob Hastings (Paul Carlton), Butch Patrick (Barney Parkos), Paul Berrones (Mario Garcia).

Voix françaises : Roger Rudel (Carl), Francette Vernillat (Carrie), Michel Paulin (Len), Joël Martineau (Mario), Jean-Louis Maury (Carlton)

La manière d’aborder la relation entre Dacier et les jeunes délinquants est caractéristique de la série, c’est-à-dire paternaliste et condescendante. On comprend évidemment les « bons sentiments » qui sont au fondement de cette posture mais on peut trouver insupportablement naïve et moralisatrice l’attitude de Dacier et celle de Carrie Stephens, qui en quelques mots bien sentis met en berne les velléités rebelles du jeune Barney Parkos. Lequel, dans l’épilogue, en est réduit à rire benoîtement aux plaisanteries de ses aînés.

 

8.10  The Far Side of the Fence (De l’autre côté de la barrière)

NBC, 21 novembre 1974

Musique : Robert Prince

Produit par Norman Jolley

Ecrit par Judy Burns

Réalisé par David Friedkin

Dacier et Mark rencontrent sur les docks un informateur, Charley Yager, au sujet d’un racket dans lequel serait impliqué un policier. Mais Charley est abattu par plusieurs tireurs embusqués sur le pont d’un paquebot ; en répliquant, Dacier tue l’un des assaillants, Ronnie Schwartz. Afin de découvrir pour qui ce dernier travaillait, Ed attire l’attention du réseau afin de l’infiltrer. Pour le mettre à l’épreuve, le cerveau du gang, Lou Parker, lui confie une première mission test : tuer Robert Dacier. Ed parvient à alerter son chef en envoyant un message en morse via… la ligne téléphonique. Dacier est ainsi à même de se préparer et de simuler sa propre mort. Ed gagne ainsi la confiance de Parker et de ses hommes, Trace et Steve, espérant découvrir bientôt l’identité du policier complice du gang. Ce dernier, Matt Black, est le frère de Ronnie Schwartz. Mais la couverture d’Ed est bientôt compromise et il est contraint d’accompagner les malfrats dans leur nouveau forfait, pendant que Dacier, Fran et Mark essaient de retrouver sa trace…

Peter Mark Richman
Elisha Cook

 

Jim Hutton
Lee Paul

 

Shelley Fabares
Albert Popwell

 

Avec Jim Hutton (Matt Black), Shelley Fabares (Charlotte Black) et Peter Mark Richman (Lou Parker). Et avec Elisha Cook (Charley Yager), Lee Paul (Trace) et Joan Pringle (Diana [Sanger]) et Albert Popwell (counterman), W.T. Zacha (Steve), Mario Machado (commentator), Walt Davis (patrolman), Troy Melton (property officer).

Voix françaises : Jean Roche (Parker), Catherine Lafont (Charlotte), Claude Rollet (Trace), Georges Aubert (Charley), Julien Thomast (Matt Black), Maïk Darah (Diana)

 

8.11  The Over-the-Hill Blues (Aidez les jeunes)

NBC, 5 décembre 1974

Musique : Robert Prince

Produit par Albert Aley

Ecrit par Robert Hamner

Réalisé par Don McDougall

Un cambriolage est commis chez Andrea Reynolds et un seul collier, de grande valeur, emporté. Pour Ed Brown qui prend connaissance du dossier en discutant avec le Det. Sgt Tony Costa, c’est la signature de Peter Justin, un cambrioleur que Dacier a arrêté cinq ans plus tôt et qui vient de recouvrer sa liberté. Costa, cependant, refuse l’offre de Dacier car il tient à résoudre cette affaire lui-même dans l’espoir de passer Lieutenant. Dacier ne s’y intéresse pas moins et prend la liberté de faire une petite visite à Peter Justin, qui occupe un élégant appartement avec Gillian Simpson. Sentant l’œil de Dacier sur lui (et, de fait, Fran et Mark se relaient pour assurer la surveillance du cambrioleur), Justin entreprend de former un jeune partenaire, Randy Pearce, afin que celui-ci commette son prochain larcin quand Justin, lui, dînera tranquillement en compagnie de Gillian et de… Robert Dacier. Hélas, Pearce a l’ambition non de seconder mais de remplacer Justin, y compris dans le cœur de sa bien-aimée. Au lieu de suivre le plan de Justin, il s’arrange pour faire accuser celui-ci non seulement du cambriolage mais de meurtre. Costa est trop heureux de se fier aux indices accusateurs mais Dacier sent le piège et entreprend de démasquer le vrai coupable…

Leslie Nielsen
Steve Sandor

 

Beth Brickell
John Milford

 

Beverly Garland
Jack Soo

 

Avec Leslie Nielsen (Peter Justin), Beth Brickell (Gillian Simpson), Steve Sandor (Randy Pearce) et Beverly Garland (Andrea Reynolds). Et avec Jack Soo (Sing-Ho), John Milford (Tony Costa) et Joan Pringle (Diana Sanger).

Voix françaises : Jacques Thébault (Peter Justin), Francine Lainé (Gillian), Roger Rudel (Costa), Albert Augier (Sing-Ho), Maïk Darah (Diana)

L’affrontement duel entre le héros et un adversaire particulièrement attrayant ou intelligent est une formule qui marche, quand la figure de l’opposant est réussie. Ici, Leslie Nielsen garantit à Peter Justin le charme et la décontraction qui en font un personnage intéressant et Beth Brickell le seconde efficacement en ajoutant son charme également décontracté à la fiancée du cambrioleur.

 

8.12  Speak No Evil (Le confesseur)

NBC, 12 décembre 1974

Musique : Oliver Nelson

Produit par Albert Aley

Ecrit par Oliver Crawford

Réalisé par Don Weis

Alors qu’il donne de son temps pour jouer au basket avec les enfants d’un centre de loisirs, en compagnie d’un autre bénévole, Steve, Ed manque être touché par une balle tirée du haut d’un toit. Le tireur parvient à prendre la fuite en ne laissant d’autre indice que la balle qu’il a tirée. Dacier, en étudiant le lieu et les circonstances de l’incident, pense cependant que la cible n’était pas Ed mais Steve. De ce dernier, Ed ne sait rien, et le centre pas davantage, qui ne se renseigne pas sur les bénévoles. Ed se met donc en quête de Steve avec les éléments dont il dispose, et il finit par le retrouver : Steve Timmins est prêtre à la paroisse de St Ambroise. Il prétend ne voir aucune raison pour qu’on lui ait tiré dessus mais bientôt un autre « incident » se produit, lorsqu’une bombe incendiaire explose dans sa chambre. Dacier et son équipe pensent que Steve dissimule quelque chose. Il finit en effet par admettre qu’il a reçu un jour la confession d’une femme qui lui a parlé d’un meurtre. Essaie-t-on de le faire taire ? Car Steve s’apprête à quitter les ordres, il ne serait donc plus tenu par le devoir de confidentialité. L’examen de la balle récupérée au centre de loisirs apporte par ailleurs une autre information : la même arme a servi à tuer récemment deux revendeurs de drogue. Or, l’une des paroissiennes de St Ambroise, Louise Mowbray, a perdu une fille, Connie, morte d’une overdose. Les enquêteurs soupçonnent alors Jason Mowbray, le mari de Louise, d’avoir voulu faire justice lui-même, mais il le nie. Questionnée par Dacier, Louise Mowbray admet être la femme qui s’est confessée au Père Timmins et avoue avoir tué l’un des dealers, Paul Adams, mais Dacier ne la croit pas. Elle admet alors qu’elle cherche à protéger son mari, qu’elle croit coupable. Au même moment, leur fils Earl, qui était l’ami de Paul Adams, entre dans le confessionnal et entreprend à son tour de livrer une confession au Père Timmins…

Christopher Connelly
Jean Allison

 

Lonny Chapman
John McLiam

 

Jack Bender
Christian Juttner

 

Avec Christopher Connelly (Père Steve Timmins), Lonny Chapman (Jason Mowbray), Mary Murphy (Cindy Wile). Et avec Jack Bender (Earl Mowbray), Jean Allison (Mrs [Louise] Mowbray), John McLiam (Father Holt) et Anne Schedeen (Vicki), Davis Roberts (Lt Wyatt), Lee Delano (Harris), Frederick Rule (driver), Christian Juttner (Joey).

Voix françaises : François Leccia (Steve), Albert Augier (Jason / Lt Wyatt), Roger Rudel (Père Holt), Julien Thomast (Harris)

 

8.13  Fall of an Angel (La chute d’un ange)

NBC, 19 décembre 1974

Musique : Oliver Nelson

Produit par Norman Jolley

Adaptation : William Gordon & James Doherty et Phyllis & Robert White, histoire de Phyllis & Robert White

Réalisé par Daniel Haller

Al Williams, après avoir fait de la prison, s’est établi coiffeur. Il refuse que son salon serve de point de stockage de la drogue vendue par Bud Drexel et, en luttant avec celui-ci, il le tue sans l’avoir cherché. Il s’enfuit et se cache en attendant de pouvoir acquérir de faux papiers afin de quitter la ville. Il confie son petit garçon de six ans à Robert Dacier, en qui il a confiance pour prendre soin de l’enfant. Joey est très gentil mais s’astreint au silence pour ne pas trahir son père. Dacier, tout en menant l’enquête, cherche à gagner la confiance de l’enfant. Cependant, le père de Bud, Ralph Drexel, surnommé « l’Ange », cherche lui aussi à retrouver Al afin de venger la mort de son fils. Il se sert d’Oscar Kearns, employé dans le salon de coiffure, pour tendre un piège à Al. Dacier et son équipe, de leur côté, identifient Ellen Young comme l’amie vers qui Al s’est tourné pour trouver de l’aide. Grâce à elle, Dacier espère arriver jusqu’à Al avant Drexel…

W. Elliott & J. Johnson
Henry Beckman

 

Judy Pace
Victor Millan

 

Val Bisoglio
Allen Jaffe

 

Avec William Elliott (Al Williams), Judy Pace (Ellen Young), Val Bisoglio (Oscar Kearns), Henry Beckman (Ralph Drexel), Joan Pringle (Diana Sanger). Et avec Richard X. Slattery (Tiny), Jarrod Johnson (Joey Williams), Casey Kacem (lab technician), Allen Jaffe (Bos’n), Victor Millan (Sgt Torres) et Nora Marlowe (Nora Clitterhouse), Joe Renteria (Martinez), Danny Wells (Sallow Fellow).

Voix françaises : Joël Martineau (Al), Roger Rudel (l’Ange), Francette Vernillat (Nora), Régis Ivanov (Bos’n), Maïk Darah (Diana)

 

8.14  The Visiting Fireman (Code secret)

NBC, 26 décembre 1974

Musique : Oliver Nelson

Produit par Albert Aley

Ecrit par Jimmy Sangster

Réalisé par Don Weis

Dacier participe à un séminaire sur la drogue à destination des policiers, quand il est appelé sur les lieux d’un cambriolage, au Consulat britannique. Les voleurs ont assommé M. Doubleday et volé un livre de codes mais ils n’ont pas touché à l’argent. C’est du moins ce que déclare d’abord Doubleday mais Dacier fait bien vite le lien avec d’autres cambriolages commis par ceux que la presse a baptisé les « gentlemen cambrioleurs », ou encore les « Robin des Bois » : à chaque fois, les voleurs ont pris 3000 $, ni plus ni moins, et, vérification faite, Doubleday constate qu’il manque en effet 3000 $ dans le coffre du Consulat. L’enquête de Dacier intéresse notamment son confrère et ami de Scotland Yard, l’inspecteur Bill Walston, de passage à San Francisco pour assister au séminaire, d’autant qu’elle pourrait impliquer un ressortissant britannique, Henry Beamish, déjà impliqué dans une affaire de vol en Grande-Bretagne. Beamish est en fait assez vite mis hors de cause, en revanche le comportement de Walston intrigue peu à peu Dacier. Il découvre que celui-ci dissimule ses problèmes de cœur de peur d’être mis sur la touche par Scotland Yard et privé de sa pension, alors qu’il n’est plus qu’à deux ans de la retraite. En réalité, Walston dissimule bien autre chose, d’où son intérêt pour l’enquête sur le vol du Consulat, qui prend bientôt une autre dimension lorsqu’un nouveau cambriolage est commis, portant cette fois sur plus d’un million de dollars. C’est en fait Walston qui a monté toute l’affaire, les « vols à 3000 $ » étant une diversion destinée à entraîner la police sur une fausse piste. L’équipe de Dacier remonte cependant jusqu’à l’un des complices et en arrête bientôt un autre, Barney Rollins, qui passe aux aveux…

John Williams
Joseph George

 

Hedley Mattingley
James McCallion

 

Keith McConnell
Eric Woods

 

Avec John Williams (Bill Walston). Et avec Hedley Mattingley (Doubleday), Keith McConnell (Henry Beamish), Joseph George (Barney Rollins) et Larry J. Blake (Welks), James McCallion (Johnny Lewis), Barry Cahill (Roy Makin), Dianne Harper (nurse), John Denbo (Charles Duval), John Dewey-Carter (policeman), Alex Rodine (Schmidt), Eric Woods (boy), Mark Giardino (reporter).

Voix françaises : Jean Berger (Bill), Roger Rudel (Makin / Schmidt)

 

8.15  The Return of Eleanor Rogers (Un passé encombrant)

NBC, 2 janvier 1975

Musique : Elliot Kaplan

Produit par Albert Aley

Adaptation : William Gordon & James Doherty, histoire de Alfred Brenner et William Gordon & James Doherty

Réalisé par Don Weis

Le Juge John Fredericks préside le procès de Joe Menlo, un truand notoire dont l’avocat ne cesse de déposer des demandes de report que le juge est bien obligé de prendre en compte. Quand ce soir-là, devant le restaurant Downey’s, Ed est témoin d’un incident au cours duquel le juge manque être renversé par une camionnette, sa fille le supplie de faire quelque chose : elle est persuadée que ce n’était pas un accident mais une tentative de meurtre et elle raconte à Dacier que d’autres « incidents » se sont produits récemment. Le juge pense que sa fille se fait des idées mais Dacier et son équipe trouvent de quoi prendre au sérieux les affirmations d’Isabel Fredericks. Dacier, en rencontrant la nouvelle épouse du juge, Eleanor, reconnaît en elle une femme fichée par la police, Eleanor Rogers. Elle a travaillé autrefois pour Brad Collins, un proxénète dont Menlo a aujourd’hui repris les affaires, et elle n’a jamais avoué ce passé à John. Il semble cependant qu’Eleanor ne soit en rien impliquée dans les attentats contre son mari ; elle vient elle-même voir Dacier pour lui rapporter que Brad Collins l’a appelée pour la menacer d’utiliser son passé contre John. L’affaire prend une autre dimension quand une bombe est placée dans le tribunal. Puis le juge abat un homme qui s’est introduit de nuit dans sa maison : Frank Wolser, qui est aussi le poseur de bombe. Il semble cependant qu’avant d’être abattu il ait eu le temps de déposer une autre bombe : dans la voiture du juge, que sa femme compte utiliser le lendemain pour se rendre dans une cabane appartenant à son mari, qui veut la mettre en sécurité. Fran doit l’accompagner… La mort de Wolser intrigue cependant Dacier et le conduit à une conclusion inattendue qui éclaire d’une lumière nouvelle le rôle du juge…

Joseph Campanella
Joseph Perry

 

Ina Balin
Stanley Adams

 

Katherine Cannon
Bill Zuckert (à gauche)

 

Avec Joseph Campanella (Juge John Fredericks), Ina Balin (Eleanor Rogers Fredericks), Katherine Cannon (Isabel Fredericks). Et avec Joseph Perry (Mr Fasari), Stanley Adams (Joe Menlo) et Bill Zuckert (Sergeant Wiley), Ralph Montgomery (bailiff), Howard Curtis (Frank Wolser), Luanne Roberts (hooker), Bill Burnside (Detective).

Voix françaises : Hélène Chanson (Isabel), Claude Rollet (Brad Collins), Roger Rudel (Wiley)

Quand Dacier apparaît dans une scène avec un autre acteur, autre que Don Mitchell, il est filmé de dos et on suppute que c’est en fait sa doublure qui tient le rôle, Burr ayant ensuite ajouté sa voix. Quand il apparaît de face, c’est en gros plan, seul dans le cadre.

 

8.16  The Faded Image (Trou de mémoire)

NBC, 16 janvier 1975

Musique : Roy Rogosin

Produit par Norman Jolley

Ecrit par Mann Rubin

Réalisé par Bruce Kessler

Fran est agressée et battue sur le campus de l’Université Riverview où elle suit un cours d’arts plastiques. L’arrivée du chef de la sécurité Barnes met en fuite l’agresseur mais Fran est transportée à l’hôpital dans un état sérieux. L’équipe de Dacier se met immédiatement à pied d’œuvre, inspectant l’atelier de sculpture où s’est rendue Fran peu avant son agression et questionnant le capitaine Barnes. Revenant à elle après avoir été opérée, Fran se souvient de certaines circonstances de la soirée mais sa mémoire comporte des trous importants. Elle pense cependant qu’une enseignante, Vivian Dorsey, a un lien avec ce qui s’est passé, sans qu’elle puisse dire lequel. Passant dans l’atelier de sculpture du professeur Link, qui était absent, elle a découvert la sculpture d’un visage de femme complètement défiguré, comme si quelqu’un s’était acharné sur la sculpture. C’est en quittant le bâtiment qu’elle a été attaquée mais elle ne peut dire par qui. En rencontrant le doyen Glenville, Ed le trouve en pleine querelle avec Vivian Dorsey. Celle-ci est retrouvée assassinée sur le campus peu de temps après. Elle était sortie une fois avec le professeur Link. Mais on apprend aussi bientôt qu’elle a eu une aventure avec Arthur Glenville, lequel était également sorti avec deux femmes précédemment tuées sur le campus, Grace Banning et Marsha Dunn. Alors que ces informations arrivent à la connaissance de Dacier et son équipe, un homme habillé en interne s’introduit dans la chambre de Fran et tente de l’assassiner. Il est mis en fuite par le policier de garde, qui ne peut cependant le décrire avec précision. Questionnée avec insistance par Dacier, Fran finit par se souvenir que la sculpture vandalisée était le portrait de Vivian Dorsey réalisé par le fils du doyen Glenville, Ted. Un adolescent perturbé, qui déteste son père et qui a couché avec Vivian avant qu’elle ne se moque de lui. Il a attaqué Fran après qu’elle avait découvert la sculpture, parce qu’il craignait qu’elle ne le désigne ensuite comme le meurtrier de Vivian Dorsey, qu’il projetait déjà d’assassiner…

Richard Anderson
Donald Barry
Coleen Gray

 

Gary Frank
Jordan Rhodes
James Wheaton (à droite)

 

Julie Gregg
Paul Mantee
John Elerick

 

Avec Richard Anderson (le doyen Arthur Glenville), Gary Frank (Ted Glenville), Julie Gregg (Vivian Dorsey), Joan Pringle (Diana Sanger). Et avec Paul Mantee (Prof. Bradford Link), Coleen Gray (Mrs Glenville), Donald Barry (Capt. Dennis Barnes), Jordan Rhodes (Dr Thompson) et John Elerick (Officer Daggitt), Elisabeth Brooks (Carole Mapes), James Wheaton (Lt John Rainey), Bill Garris (Mike Hogan), Frieda Rentie (nurse Carson).

Voix françaises : Jacques Deschamps (Arthur Glenville), Joël Martineau (Ted Glenville), Maïk Darah (Diana), Roger Rudel (Barnes)

L’épisode, mettant en jeu l’agression de l’un des protagonistes, bénéficie d’un « capital sympathie » d’autant plus important. Il est ponctué de scènes des premières rencontres de Dacier avec Fran, dans l’épisode 5.04, « Jeux dangereux ».

Rencontrant pour la première fois le doyen Glenville, que Vivian Dorsey vient d’appeler Arthur, Ed l’appelle « Dean Glenville » : en VO, rien d’étonnant, « Dean » signifie « doyen », mais la VF conserve « Dean », sans le traduire. Par la suite, « Dean Glenville » est conservé comme si « Dean » avait un sens en français (de façon bien curieuse quand, par exemple, Ted Glenville utilise l’expression« parler au Dean »).

 

8.17  The Organizer (L’organisation)

NBC,

Produit par Albert Aley

Ecrit par David P. Harmon

Réalisé par Jerry Jameson

Dacier et son équipe ont obtenu l’aval pour une opération risquée mais, en cas de problème, ils savent qu’ils ne seront pas couverts. Il s’agit de faire échouer les négociations de Harry Blocker, délégué par la pègre de New York, avec les principaux chefs du crime de la Côte Ouest. Le Lt Carl Reese participe au plan en arrêtant sous de faux prétextes deux de ces chefs, Jack Dubin et Joey Martinque, et en les retenant – en toute illégalité – durant deux jours. Pendant ce temps, Ed prend la place de Dubin et Mark celle de Martinque pour participer à la « réunion au sommet » organisée par Blocker dans un grand hôtel. Dacier, lui, se fait passer pour un homme riche accompagné de sa fille Fran et s’arrange pour attirer l’attention de Blocker dès son arrivée à l’hôtel avec son associé James Raskin. Blocker apparaît d’emblée comme un homme irascible et imprudent, au contraire de Raskin qui donne plutôt dans l’apaisement et la tempérance. Ed et Mark font échouer les négociations en exigeant des conditions inacceptables pour Blocker et Raskin, dans l’espoir de pousser ceux-ci à la faute. Blocker étant de toute évidence le maillon faible, c’est sur lui qu’ils concentrent leurs efforts. Irrité de la résistance de Dubin à son offre, Blocker finit par faire alliance avec Martinque qui propose de se débarrasser purement et simplement de Dubin. Mark et Ed jouent dans la scène de l’assassinat au bord de la piscine de l’hôtel, déserte en soirée. Ce que voyant, Raskin s’emporte contre Blocker qui le pousse un peu durement et le tue. Il quitte alors l’hôtel les menottes aux poignets, et Dacier et son équipe n’ont plus qu’à plier bagage…

Pernell Roberts
Barbara Rhoades

 

Harry Townes
D'Mitch Davis

 

Johnny Seven
Jack Manning

 

Avec Pernell Roberts (Harry Blocker), Harry Townes (James Raskin), Johnny Seven (Lt Carl Reese). Et avec Jack Manning (Mr Rainey), D’Mitch Davis (Joey Martinque), Steve Marlo (Jack Dubin), Jim Chandler (Sheriff Harrison), John Rayner (Officer Regan), Todd Martin (Lacey), Roberto Rodriguez (bell hop) et Barbara Rhoades (Helen).

Un scénario qui ressemble plus à une parodie de Mission : Impossible qu’à une intrigue sérieuse. Burr et son équipe en font des tonnes, les situations se succèdent en alignant les clichés et sans véritable enjeu dramatique puisque l’on sait déjà comment tout finira. Le meurtre final, cependant, qui permet l’arrestation de Blocker, laisse perplexe : causé par Dacier et les siens, il ne les inquiète pas le moins du monde. Pas plus que le fait que le Lt Reese bafoue la loi pour retenir deux malfrats en leur refusant l’accès à un avocat. Sans doute était-il temps que Dacier prît sa retraite, puisque la Loi n’est plus qu’un jeu entre ses mains.

 

8.18  The Rolling Y (Le retour à la terre)

NBC,

Musique : Oliver Nelson

Produit par Norman Jolley

Adaptation : William Gordon & James Doherty, histoire de Sam Roeca

Réalisé par Don McDougall

Porter Yarborough a rendez-vous avec le peintre Emil Victor chez Robert Dacier : Porter vient d’achever sa période de liberté surveillée et Dacier veut l’aider à se réinsérer. Victor, séduit par ses talents de peintre, accepte de le prendre comme élève. Mais le jeune homme est à peine rentré chez lui à Wendota, dans le comté de Medina, qu’il est arrêté par l’adjoint du shérif, Earl Muncey. On l’accuse d’être lié à un gang de voleurs de bétail qui opère dans le comté depuis un an, c’est-à-dire depuis qu’il est sorti de prison. La veille, le gang a tenté de voler des bêtes au fermier Pacheco et l’un des voleurs, Peters, qui a tenté de fuir sur sa moto, est à l’hôpital. On a vu deux autres motards dans les parages, or Porter a circulé lui aussi à moto autour de chez Pacheco. Il a beau clamer son innocence, le shérif Callahan le croit déjà coupable, et son père Clint aussi. Prévenu par Veronica, une artiste amie de Porter, Dacier se rend à Wendota avec Ed et se heurte à l’hostilité du père et au manque de coopération du shérif. Il n’en mène pas moins sa propre enquête, avec d’autant plus d’obstination lorsque Veronica est retrouvée poignardée chez elle juste après la libération sous caution de Porter, et que le jeune homme est cette fois accusé de meurtre. Ed remarque une moto cabossée dans le garage en face de la boutique de Veronica, tenu par Al Cole…

John Larch
Shelly Novack

 

William Katt
Marjorie Battles

 

Bill Williams
William Bramley

 

Avec John Larch (Clint Yarborough), William Katt (Porter Yarborough), Bill Williams (Sheriff Callahan), Shelly Novack (deputy Earl Muncey). Et avec William Bramley (Paul Pacheco), Marjorie Battles (Veronica Zradna) et Albert Cole (Al Cole), Federico Roberto (Emil Victor).

Rolling Y est le nom du ranch de Clint Yarbrough.

37’34’’ : le décor visible au fond n’est-il pas celui de « Le culte du père » et « La vengeance » d’Airwolf ? (Le clocher blanc)

 

8.19  A Matter of Life and Death (Une question de vie ou de mort)

NBC,

Produit par Howie Horwitz

Adaptation : Joel Rogosin et Leonardo Bercovici, histoire de Leonardo Bercovici

Réalisé par Jeffrey Hayden

Le procès de Laszlo, un criminel que l’équipe de Dacier a mis six mois à amener devant le tribunal, se solde par un acquittement grâce aux efforts du célèbre avocat Sam North. Le même soir, Dacier a rendez-vous avec un vieil ami, Elliot Gaynor, de passage à San Francisco, mais Gaynor ne se présente pas. On le retrouve le lendemain matin, mort, dans un parc. Le clochard qui l’a découvert, Billy Joe Robbins, est soupçonné du meurtre, parce qu’il avait sur lui le portefeuille de la victime. Dacier prend l’avion pour prévenir personnellement Laura Gaynor, sa femme, qui revient avec lui à San Francisco. Cependant, Susan Harmon s’inquiète de l’évolution de l’affaire. La jeune femme était la maîtresse de Gaynor ; c’est au cours d’une dispute avec elle dans le parc que ce dernier est tombé et s’est cogné la tête, mortellement. Sur le conseil de Sam North, Susan n’est pas allée trouver la police, mais l’arrestation et l’inculpation de Robbins changent tout. North pourtant la persuade de persister dans son silence et il assure lui-même la défense du pauvre homme. L’enquête de Dacier, cependant, l’amène à découvrir la vérité…

Harris Yulin
Bert Remsen

 

Penny Fuller
Warren Stevens

 

Whitney Blake
Joan Pringle

 

Avec Harris Yulin (Sam North), Whitney Blake (Laura Gaynor), Bert Remsen (Billy Joe Robbins), Warren Stevens (Elliott Gaynor), Joan Pringle (Diana Sanger), Penny Fuller (Susan Harmon). Et avec Sam Chew, Jr (Alex [Benton]) et John Furlong (policeman), Jeff De Benning (2nd judge), Dorothy Bostwick (1st judge), Luke Walker (clerk).

 

Tag(s) : #Guide d'épisodes, #Guide d'épisodes 1970s
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