Un article de Thierry Le Peut
publié dans Arrêt sur Séries n°35 (hiver 2009-2010)
Les années 1990. Robert Conrad n’a plus rien à prouver, il déclare même dans certaines interviews se sentir en état de « pré-retraite ». Au début des années 1980, déjà, il aurait décliné le rôle d’Hannibal Smith dans Agence Tous Risques pour se consacrer aux films et séries qu’il produisait avec sa propre famille : sa fille Joan, ses enfants Shane et Christian. High Sierra Search & Rescue, présentée sous la forme d’un téléfilm en mars 1994 sur NBC, puis déclinée en série un an plus tard, correspond complètement à cette volonté : produite et tournée en famille, en compagnie de son épouse LaVelda Fann, elle prolonge l’expérience avortée en 1988 de High Mountain Rangers et Jesse Hawkes, où Conrad se mettait en scène comme sauveteur de montagne. Le comédien, décrit comme un « mountain man » par le vétéran d’Hollywood Bill Erwin, prend ainsi plaisir à incarner un personnage proche de sa propre personnalité, un homme à principes, rude mais généreux, pour qui la famille et l’amitié sont des valeurs essentielles. High Sierra Search & Rescue illustre l’un des autres traits de cette personnalité : l’amour des grands espaces, en l’occurrence ceux de Bear Valley en Californie, où résidait l’acteur.
/image%2F1193503%2F20220701%2Fob_756deb_aids-3.jpg)
Illustré en partie grâce à la page A l'Image des Séries
voir le guide des épisodes
Au début de l’épisode « If You Have to Ask the Price », premier diffusé sur NBC le 11 juin 1995, Robert Conrad est assis sur le porche du General Store de Bear Valley, à lire le journal près d’un vieil homme apathique et muet. « En général, les gens viennent ici pour y trouver le calme et la sérénité », dit-il.
Cette scène est une formidable introduction à High Sierra Search & Rescue. Une vraie profession de foi. Car elle contient le lieu, le credo et l’environnement familial qui rendent la série si spécifique. Bear Valley est une station de montagne située en Californie, au cœur de la forêt nationale de Stanislau, où Robert Conrad possédait une résidence et où il a été Deputy Sheriff durant une huitaine d’années. Un cadre idéal pour vanter le retour à la nature et la communion avec le grand air et les grands espaces, mais aussi le dévouement d’hommes et de femmes qui mettent leur vie en danger pour sauver celle des autres. Quant au vieil homme qui semble à peine écouter Conrad, absorbé dans la sérénité locale ou en phase de sommeil léger, il a pour nom Bill Erwin, est l’un des doyens de la comédie à Hollywood (il est né en 1914) et partage avec Robert Conrad la qualité de grand-père des enfants de Joan Conrad et Tom Erwin – leurs enfants respectifs. L’apparition de Bill Erwin n’a donc rien d’anodin. Robert Conrad est ici chez lui, et la série dont sa fille Joan est productrice exécutive et son fils Shane producteur est une production familiale.
Bear Valley, la ville, est une communauté d’à peine deux cents âmes nichée dans les montagnes, au milieu des arbres. Un « trou perdu » ? Certainement, à ce détail près que la proximité de la station de ski attire de nombreux touristes, également en quête des sensations que procurent les sports de glisse, d’escalade et de saut. C’est dans ce contexte qu’interviennent les sauveteurs du High Sierra Search & Rescue, petit groupe hétéroclite formé du shérif, de la propriétaire du General Store et de son employée, de la propriétaire du garage local, de l’instituteur et d’un serveur à l’auberge locale, le tout dirigé par un ancien reconnaissance Marine, Griffin ‘Tooter’ Campbell, alias Robert Conrad. Le rôle correspond à la vie et aux centres d’intérêt du comédien, qui se considère à l’époque en semi-retraite et entend profiter des plaisirs de la vie. Aussi incarne-t-il une figure paternelle, volontiers bougonne mais entièrement dévouée. Tooter aspire au calme de son appartement douillet avec cheminée, en compagnie d’un disque de musique classique : sérénité, tranquillité, apaisement. Bien entendu, son activité de sauveteur implique l’action, et le comédien reste fidèle à son habitude de tourner lui-même ses scènes d’action. Mais pour ce qui est des sports turbulents, des sorties et de la musique bruyante, il les abandonne volontiers à ses jeunes acolytes.
Le contraste n’est pas si grand, toutefois, entre Tooter et ses camarades. S’ils ont le dynamisme de la jeunesse, tous ont également choisi de vivre à Bear Valley, loin des avantages qu’offrent les grandes villes. On devine, à plusieurs reprises, que ce choix ne va pas de soi : les uns ou les autres s’interrogent sur les opportunités auxquelles ils renoncent, qu’elles soient professionnelles – la jeune et jolie Kaja remarquée par un photographe professionnel dans « Mozart and Stone » - ou personnelles – Morgan envisageant de reprendre une ancienne liaison dans « Past and present ». Dans ce dernier épisode, Lisa – qu’interprète LaVelda Fann, que Robert Conrad avait épousée en 1977 – résume la raison qui les pousse finalement à rester : « J’ai réalisé soudain que si l’on n’est pas bombardé constamment par les distractions, on a l’opportunité de vraiment se connaître soi-même. » Le connais-toi toi-même antique est l’un des credos de la série, facilité par le calme de la nature et réalisé aussi dans la participation aux opérations de sauvetage, qui illustrent le service des autres mais mettent aussi les protagonistes au contact de leurs limites, et de la frontière qui sépare une attitude responsable d’un comportement irresponsable, le courage de la témérité. L’autre credo, qui est un autre aspect du sens des responsabilités, est l’amitié et la fidélité qui unissent les protagonistes. Tous ont fait le choix d’aider les autres et savent que dans cet exercice leur vie dépend de leurs compagnons. Tooter a ainsi peint sur son hélicoptère la devise des Marines : Semper fidelis (Toujours fidèle), qu’il continue d’honorer en étant sauveteur.
Le sens des valeurs
La petite communauté de Bear Valley incarne ainsi, spécialement dans ses sauveteurs, des valeurs qui se rattachent à une certaine vision de l’Amérique, celle des petites villes où l’entraide et le service des autres ont encore un sens. Ici, tout le monde se connaît mais on voit finalement assez peu d’habitants. Les protagonistes représentent le mode de vie permanent de Bear Valley, tandis que les personnages secondaires représentent plutôt des déviances ou des excès, en général venus de l’extérieur. Tooter et son équipe sont en définitive imperméables aux tentations du monde extérieur et composent une famille de cœur qui est, précisément, le cœur de la série. La plupart de leurs interventions de sauvetage impliquent ainsi la présence de tous, tant ils sont et demeurent inséparables.
/image%2F1193503%2F20220701%2Fob_17a17c_team.jpg)
Plus que d’idéalisme, on verra donc dans la série un traditionalisme assumé. Robert Conrad ne cachait pas son inadéquation avec la fiction « branchée » des années 1990-2000 : pour lui, Sex and the City était aussi idiot que Sloane agent spécial, show d’action qu’il avait accepté de porter sur ses épaules lorsque NBC avait décidé que l’acteur engagé pour le pilote, Robert Jordan, ne convenait pas. « Silly » est le mot qu’utilisait le comédien pour ces deux programmes. « J’ai autre chose à faire de mon temps que regarder ces imbécillités. » On ne saurait être plus clair. La fiction à laquelle reste attaché l’acteur, c’est celle des années où il a grandi et incarné ses rôles-fétiches, la fiction des Cannell et Bellisario qui représentent, à l’horizon des années 1990 et 2000, la « télévision de papa », attachée à des valeurs simples, à des principes exigeants.
Aussi les thèmes des sept épisodes de la série sont-ils très classiques, similaires à ceux que l’on trouvait dans les séries des années 1960 à 1980 : la famille, la loyauté, la défense des valeurs qui fondent la vie en communauté, mais aussi l’attention à la détresse des gens, et notamment à des maladies comme l’autisme, l’agoraphobie et le cancer, qu’illustrent respectivement les épisodes « If You Have to Ask the Price » et « Shifting Winds ». En abordant ces maladies, la série met en lumière le courage de ceux qui composent avec elles au quotidien : ce sont les parents du jeune autiste dans « If You Have to Ask the Price » et le photographe de « Shifting Winds », qui veut réaliser une dernière série de photos très personnelles avant de subir une opération du cerveau qui le rendra sourd. On sent d’ailleurs dans ce dernier épisode une forme de « hiérarchie du courage », dans le contraste entre le photographe, ancien Marine, et l’amie agoraphobe de Morgan, qui ne trouve pas le courage de lutter contre la peur panique qu’ elle ressent à l’idée de quitter sa maison. L’un suscite l’admiration de Tooter, l’autre son hostilité, même s’il reconnaît à la fin de l’épisode avoir été trop dur.
La facilité n’est pas l’option préférée de Tooter. Notamment en matière d’éducation, l’un des thèmes récurrents de la série. Plusieurs épisodes mettent Tooter au contact d’enfants : « If You Have to Ask the Price » le montre protecteur à l’égard du jeune garçon autiste, mais il est affronté à un autre genre d’enfants dans « Tooter and the Gang » et « Past and Present ». Dans le premier, c’est un garçon rebelle venu de la ville qui se heurte à la résistance et aux principes stricts de Tooter, dont il a bien sûr beaucoup à apprendre ; on retrouve ici le thème de l’épisode « Zoo under Wacker Street Bridge », de la série The Duke, même si les personnalités des deux gamins sont différentes, mais aussi des téléfilms Hard Knox (L’école des héros) et Charley Hannah (Bavure à Miami), où Conrad incarnait, là un ancien pilote de l’Air Force, ici un policier, et s’employait à redonner un cadre et des valeurs à des jeunes en perte de repères, parmi lesquels son fils Shane, alors âgé de treize et quinze ans.
/image%2F1193503%2F20220701%2Fob_4c8588_aids-1.jpg)
Dans « Past and Present », l’incompréhension est totale entre Tooter et sa sœur Zoe, qui élève ses enfants en voulant être leur amie, fermant les yeux sur leur absence de discipline, leur égoïsme et leurs entorses à la morale. High Sierra Search & Rescue rappelle ainsi un principe fondamental de toute éducation : l’autorité, qui s’incarne avant tout dans les parents mais, ceux-ci faisant défaut, peut être transférée à une figure tutélaire. Chez Tooter, éducation et discipline militaire sont explicitement liés, mais on est loin malgré tout de l’exemple caricatural donné par Chuck Norris dans Walker Texas Ranger. Certes, la façon dont le garçon rebelle de « Tooter and the Gang » abaisse finalement ses défenses en présence de Tooter, et celle dont sa sœur Zoe renonce in fine à ses principes d’éducation laxistes laissent apparaître la ficelle de scénario, mais Conrad sait jouer son personnage avec suffisamment de détachement et d’humilité pour ne pas en faire un parangon de vertu facile à la Walker. Tooter Campbell est d’abord un homme qui vit selon ses principes, non un donneur de leçons : bien que désapprouvant l’attitude des enfants de Zoe, il les laisse vivre à leur manière et leur abandonne même son appartement. Leur séjour n’étant que provisoire, lutter est inutile, d’autant que la responsabilité de leur éducation revient à leur mère. Vivre et laisser vivre, assumer ses responsabilités mais laisser chacun libre de ses choix, c’est là une façon de penser qu’on retrouve dans certaines interviews du comédien, indice supplémentaire que le personnage de Tooter est dessiné à son image. La même philosophie se retrouve dans le père fortuné d’une adolescente capricieuse dans l’épisode « If You Have to Ask the Price » : Tooter ne s’en prend pas à son arrogance, c’est l’exemple de Jason, l’enfant autiste, et de ses parents qui amène le père à modifier son comportement.
L’importance des modèles et la référence à une fiction porteuse de valeurs traditionnelles est illustrée, dans « Mozart and Stone », par le Marshal D. J. Stone, qu’incarne Alex Cord, vétéran de Hollywood qui avait été, dix ans plus tôt, Archangel dans Supercopter. On évoquait plus haut Walker, le Texas Ranger caricatural interprété par Chuck Norris : Stone est dans la lignée de Walker. C’est une légende dans sa partie, un homme rude dont la vie est gouvernée par un sens de la justice qui ne souffre aucune compromission. La compassion n’est pas sa qualité première et c’est précisément ce qui l’oppose à Tooter, les deux hommes se rattachant par ailleurs à une certaine idée du héros, défini par sa force de caractère et ses valeurs. Nul doute que, si la série avait été prolongée, elle aurait pu puiser dans la présence d’acteurs de la même génération la matière à une réflexion sur les figures d’autorité et l’héroïsme dans l’imaginaire américain.
Série légère mais solide
En l’état, Search & Rescue est une série agréable à regarder, qui vise le divertissement sur la base des ingrédients propres aux séries familiales, dans un cadre qui suscite la réflexion sur ce que l’on appelle « civilisation ». Les intrigues sont classiques, parfois même maladroites : l’épisode en deux parties « Lilith » est invraisemblable de bout en bout, tant dans le déroulement de l’intrigue que dans la caractérisation des personnages, faisant appel à un fantastique de bon aloi sans parvenir à créer de véritable suspense. Mais on croit d’autant plus volontiers à l’erreur de parcours que la scénariste, Chris Abbott, a démontré l’étendue de ses qualités sur des séries comme La Petite maison dans la prairie, Magnum et Dr Quinn femme médecin. L’ensemble de la série se regarde sans honte.
/image%2F1193503%2F20220701%2Fob_14ee99_aids-2.jpg)
Peut-être est-ce là sa limite, cependant. Les scènes de sauvetage sont bien filmées et donnent du rythme à la série mais son propos impose aussi une lenteur délibérée dans le traitement des intrigues : en dépit des incidents nombreux qui s’y produisent, la vie à Bear Valley doit rester synonyme de sérénité, et composer avec ces deux exigences contradictoires n’est pas chose facile. Search & Rescue se veut légère, tout en abordant des sujets et des comportements graves : le concept montre assez vite ses limites. La légèreté, précisément, apparaît dans les intrigues secondaires, qui donnent l’opportunité à l’amitié de s’exprimer dans les événements cocasses de la vie des uns et des autres. La profondeur, dans le portrait des protagonistes, n’est que suggérée, et tout se termine par un sourire, voire un éclat de rire.
Il reste que le casting est une réussite, propre justement à donner envie au public de suivre l’existence (légère, donc) des sauveteurs de Bear Valley. Robert Conrad a pour principale partenaire son épouse LaVelda Fann, avec laquelle il était apparu en 1979 et 1980 dans deux épisodes de The Duke et Sloane agent spécial, et qui avait tenu des rôles dans quelques téléfilms récents, Mario and the Mob et Sworn to Vengeance (1992 et 1993), produits par le comédien et ses enfants. Si la deuxième place en tête de distribution est confiée à Dee Wallace Stone, LaVelda est le personnage qui apparaît le plus au côté de Conrad dans la série. De leur couple se dégage une complicité qui d’ailleurs parasite quelque peu la relation amoureuse que les scénaristes semblent vouloir suggérer entre Conrad et Dee Wallace Stone. Le reste du team est composé d’un comédien qui s’était fait connaître une décennie plus tôt en incarnant l’un des soldats de L’Enfer du devoir, et qui apparaît depuis dans de nombreux téléfilms et séries (il avait ainsi participé lui aussi au téléfilm Sworn to Vengeance), Ramon Franco, et de trois comédiens débutants, Alistair MacDougall, Brittney Powell et Jason Lewis – ce dernier appelé à jouer plus tard l’un des beaux spécimens mâles de… Sex and the City ! Si l’on ne saurait douter que tous trois ont été réunis pour le plaisir des yeux, leur présence apporte aussi cette impression d’amitié complice qui est l’un des charmes de la série. Enfin, production familiale oblige, quelques enfants Conrad ou Erwin sont également mis à contribution.
En coulisses, la présence des aînés est visible. Nick Corea (« If You Have to Ask the Price ») fut l’un des scénaristes et producteurs de L’Incroyable Hulk et de The Oregon Trail, également impliqué dans Les Têtes brûlées et devenu ensuite producteur de Le Rebelle avec Lorenzo Lamas. Jim Byrnes, l’un des scénaristes récurrents de Gunsmoke, fut aussi l’un des auteurs de La Conquête de l’Ouest et avait travaillé déjà sur Jesse Hawkes, série éphémère produite par les Conrad et reprenant les personnages de High Mountain Rangers. Nancy Bond, plus jeune, avait fait ses preuves sur des séries à la fois exigentes et destinées à un public adulte, comme Trapper John M.D. et Dans la chaleur de la nuit. Quant aux réalisateurs Virgil Vogel, Russell Mayberry, Mike Vejar et Tony Wharmby, ils appartiennent tous à la « vieille garde » de la télévision, même si Wharmby, originaire de Grande-Bretagne, a commencé sa carrière au début des années 1970. Enfin, c’est avec Frank Cardea et George Schenck, jadis créateurs et producteurs de Frank chasseur de fauves et de Crazy like a Fox, que Robert Conrad a développé le concept de la série dans le téléfilm diffusé dès mars 1994 sur NBC. Des artisans solides, rodés à la télévision des décennies 1960 à 1980. Au point que Chris Abbott, arrivée dans le métier au début des années 1980, fait figure d’outsider dans l’équipe, en dépit d’une expérience déjà solide !
Dee Wallace, égérie de l’horreur et du bizarre !
Vu le nombre de titres qui s’accumulent sur sa filmographie ces dernières années, on dirait que Dee Wallace Stone n’a jamais été aussi active qu’aux alentours de la soixantaine. Mais peut-être n’est-ce qu’une impression : car, au fond, elle n’a jamais cessé de tourner depuis ses débuts, en 1974, dans un épisode de Lucas Tanner, série éphémère où elle joua une serveuse. Dès l’année suivante, où elle fête ses 27 ans, elle figure au générique du film The Stepford Wives, adaptation par William Goldman (scénariste) et Bryan Forbes (réalisateur) du roman d’Ira Levin sur une petite ville dont toutes les femmes ont un comportement étrange. C’est sa première incursion dans le monde bizarre de la SF, du fantastique et de l’horreur, dont elle deviendra pour nombre d’aficionados l’un des visages-phares, grâce à ses rôles dans Hurlements (de Joe Dante), Cujo (de Lewis Teague), Critters (de Stephen Herek) ou bien sûr E.T., de Steven Spielberg, où elle joue la mère du jeune Henry Thomas. En 1980, Dee Wallace épouse (en second mariage) un autre comédien, Christopher Stone, connu chez nous pour son rôle dans Spencer’s Pilots, mais aussi flirt de Lindsay Wagner dans la dernière saison de Super Jaimie. Ensemble, ils ont une fille, Gabrielle, et jouent aussi en couple, par exemple dans Hurlements et dans un épisode d’Arabesque, « Diables et magie noire », où ils sont mari et femme. Mais Chris Stone meurt d’une crise cardiaque en octobre 1995, quelques mois après la participation de Dee à High Sierra Search & Rescue.
Dee Wallace Stone n’a jamais cessé de tourner tant pour le cinéma que pour la télévision, enchaînant films, téléfilms et séries sans discontinuer. Sa filmo comptabilise près de deux cents rôles, notamment dans les séries Les Rues de San Francisco, Starsky et Hutch, Sergent Anderson, CHiPs, Madame Columbo, Lou Grant, Simon & Simon, La Loi de Los Angeles, JAG, Ally McBeal, Felicity, Espions d’Etat, Cold Case, Preuve à l’appui, Grey’s Anatomy, Saving Grace, Close to Home, pour n’en citer qu’une poignée. Elle possède son site Internet, sur lequel elle propose des cours d’art dramatique (iamdeewallace.com).