Guide réalisé par Thierry Le Peut
Titres et images (c) copyright MGM / Warner Bros.
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Hawkins est édité en DVD par Warner Archive Collection, 8 épisodes sur 4 disques, en VO non sous-titrée. |
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Série de 8 x 74 minutes diffusée sur CBS du 13 mars 1973 au 5 mars 1974. Diffusion française : 3e chaîne de l'ORTF, du dimanche 13 octobre au dimanche 1er décembre 1974.
Avec James Stewart (Billy Jim Hawkins).
Producteur exécutif Norman Felton
Créé et produit par David Karp (1 à 7), Norman Felton (6, 8)
Thème musical de Jerry Goldsmith
Musique de Jerry Goldsmith (1), George Romanis (2, 3), Jerry Fielding (4, 5, 6), Jeff Alexander (7, 8)
Les dates de diffusion française proviennent des Télé Poche de l'époque, elles sont donc vérifiées.
Robert Webber, Margaret Markov, Strother Martin et James Stewart dans le téléfilm pilote de la série, "Death and the Maiden" (1973)
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CBS, 13 mars 1973
3e Chaîne de l’ORTF, 13 octobre 1974
Ecrit par David Karp
Réalisé par Jud Taylor
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Edith Dayton-Thomas, 28 ans, est accusée du meurtre de son père Walter Thomas, de sa belle-mère et de sa belle-sœur, tous trois assassinés dans leur demeure alors qu’Edith s’y trouvait seule avec eux. Elle affirme qu’un intrus s’était introduit dans la maison mais la police n’en a trouvé aucune trace. Fragile, Edith passe pour n’avoir (peut-être) pas toute sa tête. Carl Vincent, l’avocat de la famille, demande le concours de Billy Jim Hawkins pour conduire l’investigation et le procès. Il espère que Hawkins démontrera l’innocence d’Edith sans avoir à plaider la déficience mentale ni passer un accord avec le D.A.
Julia Dayton, la tante d’Edith, qui vit également à la résidence, semble très attachée à sa nièce. Hawkins constate bientôt qu’elle détestait Walter, dont elle fut cependant amoureuse autrefois, avant qu’il n’épouse sa sœur.
Le D.A. Joseph Harrelson dirige l’accusation. Il est bien sûr convaincu de la culpabilité d’Edith et déclare à Hawkins que, même en cas de déficience mentale reconnue, il ne demanderait rien de moins que l’internement à vie, ce qui révolte l’avocat, bien décidé à éviter ce sort à sa cliente.
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Avec Strother Martin (R.J. Martin) et Bonnie Bedelia (Edith Dayton-Thomas), Kate Reid (Julia Dayton), David Huddleston (D.A. Joe Harrelson), Dana Elcar (Dr Aaronson), Antoinette Bower (Vivian Vincent), Charles McGraw (Captain Harold Bates) et Robert Webber (Carl Vincent). Et avec Bob Golden (Court clerk), Virginia Hawkins (Courtroom reporter), Ivan Bonar (Judge [C. L. Miller]), Tom Hallick (newcaster), Inez Pedroza – Don Diamond – Dennis Robertson (reporters), Bill Robles (Courtroom sketch artist) et Margaret Markov (Theresa Ruth [Coleman]) et (non crédité) Mark Russell (l’assistant de Harrelson).
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L’action se déroule à Los Angeles. Les scènes se déroulant à la résidence Dayton sont tournées à la maison de l’acteur Harold Lloyd, qui voulait qu’elle fût ouverte au public à sa mort. De nombreux tournages y ont eu lieu depuis. James Stewart et Strother Martin partagent une scène sur le Malibu Pier, où l’on voit l’Alice’s Restaurant. En 1974, cette jetée ouverte au public sera l’un des lieux de tournage de Deux cents dollars plus les frais.
Hawkins arrive en avion avec son cousin R. J. et sa nièce Theresa Ruth (qui insiste pour être appelée Teri), qui l’assistent ensuite dans ses investigations. Celles-ci occupent 45 minutes et le reste de l’épisode se déroule essentiellement au tribunal.
Lors du procès, Hawkins mentionne le fait que R.J. est shérif du comté. Lors de sa première rencontre avec Edith, il confie qu’il est l’aîné d’une fratrie de quatorze : quatre garçons et dix filles. « Ce n’est pas une famille, c’est une nation ! » plaisante Edith. Il déclare aussi qu’il n’a jamais été marié, occupé qu’il était à se préoccuper de sa nombreuse famille et de ses clients.
![]() Strother Martin et Margaret Markov |
![]() Hawkins en action |
James Stewart et Strother Martin
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CBS, 2 octobre 1973
3e Chaîne de l’ORTF, 1er décembre 1974
Ecrit par David Karp
Réalisé par Jud Taylor
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Jake Parkins, le mari de Debbie Lane qui fut une grande star du cinéma, est en prison pour avoir tué à coups de club de golf Sonny Bartlow, qu’il avait surpris en train de violer sa fille de seize ans, Kate.C’est l’histoire qu’il sert à Hawkins lors de leur première entrevue, une histoire pourtant invraisemblable à laquelle l’avocat ne croit pas. Debbie Lane supplie Hawkins d’éviter la prison à Jake, sans lequel elle pense être incapable de supporter la vie. Charmante et toute disposée en apparence à coopérer avec l’avocat, Debbie dissimule pourtant la vérité, comme Jake. L’avocat apprend que Sonny fut l’amant de Debbie et soupçonne Jake de l’avoir tué en les découvrant ensemble. Kate Parkins, l’adolescente, confirme d’abord le récit fait par Debbie aussi bien que Jake, mais Hawkins parvient à lui faire avouer que ce récit n’est qu’une invention qu’elle a accréditée pour aider ses parents. En réalité, elle n’était pas avec Sonny Bartlow, qui était ou avait été l’amant de sa mère, elle n’était même pas à la maison quand le meurtre s’est produit. Sonny Bartlow, la victime, vivait curieusement dans un immeuble qui semble habité surtout par des homosexuels. En examinant son appartement, R.J. y découvre un lot de photos qu’il n’a pas le temps de regarder car il est brusquement attaqué et délesté des clichés.
Sam Drummond est l’avocat et agent de Debbie Lane, qui a contacté Hawkins et l’accueille à Los Angeles pour l’introduire auprès des acteurs du drame.
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Avec Strother Martin (R.J. Martin) et Sheree North (Debbie Lane), Cameron Mitchell (Jake Parkins), William Smithers (Samuel Drummond) et Kenneth Mars (Lester De Ville). Et avec Maggie Wellman (Kate Parkins), Ben Hammer (D.A.), Thaao Penghlis (assistant manager), John M. Kennedy (Judge), Ray Buktenica (doctor), Deborah Newman (waitress), Sari Price (secretary), Michael Stearns (Detective Lieutenant), Ernie Orsatti ([John Warren] Sonny Bartlow), Justin Smith (director), Tony Ballen (assistant director).
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Hawkins élargit le spectre de la famille Hawkins : il a 52 neveux et nièces et 174 cousins.
R.J. révèle que le R vaut pour Raymond. Personne ne l’appelle Raymond et lui-même n’aime pas « Ray ». Il rappelle qu’il est shérif en Virginie de l’Ouest et montre l’étoile qu’il garde au revers de sa veste.
L’homosexualité met visiblement R.J. mal à l’aise. Les mots homosexual ou gay ne sont pas employés : R.J. utilise sissy (ou cissy), qui signifie « efféminé, chochotte, tapette ». Les intéressés ont tous un comportement effectivement efféminé, parfois jusqu’à l’outrance, à commencer par Lester De Ville, grand ami de Debbie Lane.
Avant de faire éclater la vérité au tribunal, Hawkins cite la nouvelle d’O. Henry The Gift of the Magi (Le Cadeau des rois mages) qui livre l’une des clés de l’affaire.
L’enquête occupe cette fois 54 minutes et le procès un peu plus d’un quart d’heure. Hawkins y surjoue l’avocat « de la cambrousse » (country lawyer) et amuse le public et le jury. Le procureur croit bon de rappeler au juge le goût des effets théâtraux de son confrère.
![]() Cameron Mitchell et Sheree North font la Une |
![]() Hawkins doit déjouer les mensonges |
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James Stewart et Cameron Mitchell
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CBS, 23 octobre 1973
3e Chaîne de l’ORTF, 24 novembre 1974
Adaptation de Gene L. Coon, histoire de David Karp
Réalisé par Paul Wendkos
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Janet Hubbard est soupçonnée d’avoir causé la mort de son mari Jeremy, atteint d’une maladie rare et douloureuse, en ne lui donnant pas ses médicaments. Elle refuse d’en parler, même à Billy Jim Hawkins, préférant se soumettre au verdict d’un jury plutôt que de rendre publique la vérité, pour l’amour de son mari. Les trente ans qui séparent Janet de son époux sont à l’origine de commérages qui arrivent très vite aux oreilles de Hawkins, pourtant il semble que la plupart des habitants de la ville de Jackson inclinent à penser qu’elle aimait sincèrement son mari. Son avocat George Davis fait appel à Billy Jim Hawkins car il ne peut lui-même la faire changer d’avis et il ne sait comment la défendre dans une affaire aussi délicate. Clara Guilfoyle, la sœur du défunt, infirmière, a veillé sur lui durant les derniers mois de sa vie, lui faisant prendre ses médicaments jusqu’au fameux dernier soir, où elle a abandonné ce soin à Janet Hubbard.
Frank Guilfoyle, son mari, est un assureur dont les affaires intéressent rapidement Hawkins, qui soupçonne les difficultés de trésorerie de Guilfoyle d’avoir joué un rôle dans la mort de Hubbard. Une part de l’héritage de Hubbard serait certes utile à Guilfoyle, mais que dire de l’héritage entier si d’aventure la veuve était condamnée pour le meurtre de son mari ? La fortune de Hubbard en effet est estimée à deux millions de dollars. Le procureur Orville Beacon laisse le soin de gérer le dossier à son jeune et ambitieux assistant Luther Wilkes, qui a décidé d’accuser Janet de meurtre au premier degré. Fermé à toute miséricorde, le jeune procureur perd rarement une affaire et s’annonce comme un adversaire particulièrement opiniâtre pour Hawkins.
Hawkins a cette fois auprès de lui son neveu Jeremiah Stocker, rédacteur en chef du journal de leur fief de Beauville en Virginie de l’Ouest. En plus de mener des recherches pour son oncle et d’ouvrir l’œil et l’oreille à toute information intéressante, Jeremiah est sensible au charme de Karen Guilfoyle, la fille de Frank et Clara. |
Avec Julie Harris (Janet Hubbard) et Murray Hamilton (Frank Guilfoyle), Henry Jones (George Davis), Diana Douglas (Clara Guilfoyle), Sam Elliott (Deputy Prosecutor Luther Wilkes), Melissa Newman (Karen Guilfoyle), Judson Morgan (le juge) et Mayf Nutter (Jeremiah [Stocker]). Et avec Noble Willingham (Carl Jackson), Iggie Wolfington (Orville Beacon), Walker Edmiston (Dr Lakin), Robert Casper (Dr Farrell), Stephen Coit (Henry), Curt Lowens (Dr [Otto] Hirschberg), Michael Rupert (young man).
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Cette enquête ne présente pas de caractère particulier. Le thème pouvait se prêter à un traitement centré sur le cas de conscience mais le silence de l’accusée ferme cette voie, laissant Hawkins se débrouiller avec les différentes personnalités qui entourent ladite accusée. La distinction entre un D.A.peu concerné et son jeune assistant ambitieux n’est qu’une péripétie sans grande utilité, comme toute la scène où sont présentés les deux personnages. Hawkins semble naviguer à vue durant l’essentiel du procès, tournant autour d’une vérité qu’il n’a pas encore cernée. Le twist final du procès provient d’une révélation scientifique qui permet, in extremis, de faire apparaître la vérité.
Strother Martin cède la place à Mayf Nutter, que l’on reverra dans l’épisode 5. Il accompagne Hawkins, dit-il, dans l’intention d’écrire un article sur le procès. Leur ville d’origine, Beauville, est mentionnée, de même que l’Etat, West Virginia.
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Julie Harris et James Stewart
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CBS, 13 novembre 1973
3e Chaîne de l’ORTF, 20 octobre 1974
Ecrit par David Karp
Réalisé par Jud Taylor
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Joe Hamilton a juré devant les caméras de télévision de ne pas s’en tenir à la décision de justice acquittant Farley et Compton, deux doctorants de l’Université d’Arizona, qu’il accusait d’avoir poussé son fils Eric au suicide après l’avoir torturé avec des tests psychologiques menés dans le cadre de leurs travaux. La mort de Farley dans un accident de voiture, causé selon Compton par Joe Hamilton qui les aurait poursuivis sur la route, a conduit à l’arrestation de Joe. Un professeur de l’Université, Hastings, s’estimant en partie responsable de ce qui est arrivé à Eric Hamilton, a réuni des fonds pour assurer la défense de Joe Hamilton. Il fait appel à Billy Jim Hawkins pour se charger de cette défense.
Jeff Compton, brillant doctorant de l’Université, considéré comme un homme brillant (un wunderkind, dixit M. Hastings), ne montre, lui, aucun remords consécutif au suicide d’Eric Hamilton. Il répond brièvement aux questions de Billy Jim Hawkins et de son neveu Earl Coleman, tout en soumettant Hawkins à des tests psychologiques auxquels l’avocat se prête… non sans malice. Ellen Hamilton, la sœur jumelle d’Eric, se réjouit de la mort de Farley et appelle de ses vœux un égal châtiment à l’encontre de Compton. Elle se montre très affectée à la fois par la mort de son frère et le sort de son père. Son comportement inquiète Hawkins et elle-même n’hésite pas à menacer Compton.
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Avec Tyne Daly (Ellen Hamilton), James Hampton (Earl Coleman), John Ventantonio (Jeff Compton), Noam Pitlik (Prof. Hastings), Jeanne Cooper (Mrs Hamilton), Joe Maross (le procureur Spencer) et William Windom (Joe Hamilton). Et avec Curt Conway (Judge), Britt Leach (technician), Robert P. Lieb (Dr Green), Nelson D. Cuevas (cameraman), Gene Tyburn (1st patrolman), Dennis Lee Smith (Hippie husband), Pamela Galloway (Hippie wife).
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Le scénario s’appuie sur des personnages solides, auxquels il donne la place d’exprimer leurs émotions. Le procès occupe les vingt dernières minutes. Mention spéciale à William Windom et Tyne Daly qui expriment le chagrin et la colère d’un père et d’une sœur.
(Spoiler) Hawkins fait ici son Columbo : dans le rôle de l’étudiant brillant qui se montre fier de ses compétences et revendique une intelligence supérieure, Jeff Compton imite les antagonistes récurrents de Columbo, lequel trouve en Hawkins un digne avatar. Jouant (toujours) de ses airs provinciaux pour surjouer l’idiot, Hawkins prend dans ses filets le brillant doctorant et le cloue au pilori durant un contre-interrogatoire dont la formule finale est sans appel : « Vous n’êtes pas armé face aux idiots. »
William Windom et James Stewart
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CBS, 4 décembre 1973
3e Chaîne de l’ORTF, 27 octobre 1974
Ecrit par David Karp
Réalisé par Paul Wendkos
Beauville, dans le comté de Bogan, la ville où résident Billy Jim, R.J. et nombre de leurs parents Hawkins, est en fête : durant une semaine, elle célèbre son Histoire, en reconstituant notamment le raid Imboden-Jones qui eut lieu en 1863, pendant la Guerre de Sécession. Mais, au cours de la bataille, un homme est réellement tué par une balle Minié tirée par l’un des vieux fusils utilisés pour la reconstitution.
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La victime est Milton Stanley Hawkins, entrepreneur local, surnommé ‘Mean Stanley’ (Stanley le Mauvais) et détesté de beaucoup de monde, et le shérif Early, sur l’insistance de son adjoint R.J., arrête Don Morrison, dont le fusil correspond à l’arme du crime.
Tout le comté connaît la vendetta séculaire qui oppose les Morrison aux Hawkins mais le shérif Early n’en doute pas moins de la culpabilité de Don Morrison, au point de demander à Billy Jim de le défendre.
Don Morrison, candidat au poste de shérif face à R.J., est amoureux de la femme de Stanley depuis le lycée et clame son intention de l’épouser maintenant qu’elle est veuve, même s’il est en prison.
Connie Hawkins, sorte de femme enfant, jolie fille, ne cache pas à Billy Jim qu’elle n’a jamais aimé son mari. Elle l’a épousé parce qu’elle pensait ne jamais pouvoir épouser Don et parce qu’il avait de l’argent. Et la joie qu’elle éprouve en apprenant que Billy Jim va défendre Don est autrement plus sincère que le deuil qu’elle consent à porter pour honorer les convenances. Tessie Hawkins, la mère de Stanley, ne prend plus la peine, elle, de dissimuler la haine qu’elle ressent pour Connie depuis le jour où elle a mis les pieds dans sa maison. Elle l’accuse d’avoir trompé Stanley avec Morrison et d’être bien heureuse de sa mort, tandis que Connie se demande si elle n’aurait pas préféré voir son fils mort plutôt que marié plus longtemps à cette femme. Gus Bitterman, ancien professeur aujourd’hui à la retraite, passionné par l’Histoire et dévoué à la conservation du patrimoine local, est une source d’information très utile à Billy Jim car il connaît aussi bien la généalogie des familles locales que l’Histoire du pays. |
Avec Strother Martin (R.J. Martin) et Lew Ayres (Gus Bitterman) et Jeanette Nolan (Tessie Hawkins), James Best (Sheriff John Early), Diana Ewing (Connie Hawkins), Richard Kelton (Don Morrison), James Hampton (Earl Coleman), Frank Marth (D.A. Harvey) et Mayf Nutter (Jeremiah [Stocker]). Et avec John Zaremba (Judge), Dort Clark (Loomis), Donald Barry (Ben), Frank Bonner (1st Yankee), Brick Huston (2nd Yankee), Charles Fleischer (2nd Confederate).
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Hawkins et R.J. sont ici dans leur habitat naturel, en Virginie de l’Ouest, entourés d’une multitude d’autres Hawkins dont certains sont au cœur de l’affaire du jour. Sur fond de reconstitution historique et de vendetta familiale (inspirée peut-être de celle des Hatfield et des McCoy, qui partagent les initiales des Hawkins et des Morrison), Billy Jim doit une fois de plus naviguer entre les mensonges et les apparences trompeuses pour faire surgir la vérité dans le dernier acte, au tribunal. James Stewart retrouve ici Lew Ayres, jadis acteur sous contrat à la MGM, comme lui, et son partenaire dans Ice Follies of 1939 (Reinhold Schunzel, 1939, avec également Joan Crawford). Jeanette Nolan tenait également un rôle dans L’Homme qui tua Liberty Valance (John Ford, 1962) dont James Stewart était l’un des protagonistes.
Tourné dans de vieux décors de la MGM, l’épisode déçoit néanmoins par l’apparence vétuste et minuscule de cette ville qui aurait pu constituer l’une des attractions de l’histoire. En l’état, Beauville n’est rien d’autre qu’un assemblage de vieilles maisons de bois et de brique autour d’une place où trône un vieux canon : exactement le décor-type de tous les studios, que l’on retrouve dans nombre de films Universal (dont Retour vers le futur) et dans des séries « à petite ville » comme Sam Cade. Quant au tribunal, il est identique à celui des autres épisodes.
Hawkins : « The awful thing about life is that awful things happen. »
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Billy Jim Hawkins brandit l'arme du crime au tribunal
Lew Ayres et James Stewart
James Best et James Stewart
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CBS, 22 janvier 1974
3e Chaîne de l’ORTF, 17 novembre 1974
Ecrit par Robert Hamner
Réalisé par Paul Wendkos
Billy Jim Hawkins et son neveu Jeremiah arrivent à Chicago où le propriétaire de l’équipe de football des Marauders a été assassiné.
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William Hardy Vincent, la victime, n’était pas un homme apprécié, et c’est un euphémisme. Etranglé et noyé dans une baignoire du stade, il était un homme d’affaires qui savait mettre les atouts dans son jeu et donner au public ce qu’il attendait. Il savait que sa femme avait une liaison et n’en faisait pas grand cas, aux dires de l’amant. Ellen Vincent, la veuve, est prête à payer les honoraires de Hawkins pour défendre l’homme qui est accusé du meurtre de son mari. Pourquoi ? Elle se montre très attachée à l’accusé, affirmant que les rumeurs d’une liaison sont parfaitement fondées. Pourtant, le principal intéressé dément et Hawkins constate que les motivations de la veuve ne sont pas si claires, d’autant que l’aveu de sa liaison donne à l’accusation une arme idéale contre l’accusé : un mobile en or. Andy Tyler, l’accusé, est une ancienne star du football, l’un des meilleurs en son temps, plein d’amertume à présent qu’il doit négocier une vie hors du terrain. Manifestement un homme honnête, qui ne comprend pas pourquoi Ellen Vincent prétend être sa maîtresse, ni pourquoi elle paye sa défense, ainsi que la coquette somme de 350.000 $ pour sa libération sous caution. Paul Forbes, l’assistant de Vincent, dirige les affaires depuis si longtemps que la mort du patron ne change pas grand chose pour lui. Son attitude intrigue Hawkins. Il ne partage visiblement pas l’intérêt d’Ellen Vincent pour la défense d’Andy Tyler et ne s’embarrasse pas de faux semblants lorsqu’il fait ouvertement pression sur son comptable pour affirmer devant Hawkins qu’ils travaillaient ensemble le soir du meurtre. Un mensonge évident, qui vise à cacher l’absence d’alibi ou à en dissimuler un autre ? Ernie Fisk, le coach des Marauders, est un homme dur et dévoué à sa tâche, qui ne compte pas son temps pour faire de ses joueurs les meilleurs. Il se montre élogieux envers Andy Tyler et peiné de sa difficulté à trouver une place hors du terrain.
Neal Carlson se voit comme un professionnel de la promotion des joueurs. Employé par Vincent, il mène les entretiens avant et après le match, assure la promotion de l’équipe et ambitionne une carrière à New York, à laquelle Vincent s’opposait farouchement en refusant de le libérer de son contrat.
Face à lui au tribunal, Hawkins a le jeune assistant du D.A. Coletta, qui ne cache pas son admiration pour la carrière de Hawkins mais est lui-même, aux dires de ce dernier, un brillant juriste.
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Avec James Luisi (Andy Tyler), Warren Kemmerling (Coach Ernie Fisk), Dick Gautier (Scotti), Ellen Weston (Ellen Vincent), Stephen McNally (William Hardy Vincent), Robert Sampson (Neal Carlson), Joseph Hindy (Asst D.A. Coletta) et Mayf Nutter (Jeremiah [Stocker]) et Peter Mark Richman (Paul Forbes). Et avec Clark Howat (Elliot Parkins the accountant), Stacy Keach, Sr (coroner), Byron Morrow (judge), John Milford (Sgt [Wesley] Ames), Chick Hearn (basketball announcer).
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Enquête dans le monde du football, entre passion du jeu (côté joueurs et entraîneur) et pragmatisme des affaires (côté dirigeants). La victime est un homme unanimement détesté et son entourage compose une galerie de suspects mus par des motivations diverses. James Luisi, qui fut joueur de basketball dans ses jeunes années, interprète de sobre et touchante un ancien joueur de football affronté à la difficulté de négocier la vie d’après, encore passionné par le terrain et considérant avec amertume les voies qui s’ouvrent à lui désormais. Peter Mark Richman confère, lui, de l’assurance et de l’ambiguïté au personnage de Forbes, homme d’affaires avant tout, ouvertement cynique mais pas foncièrement antipathique.
Hawkins joue pleinement au tribunal la carte de la naïveté et de l’indignation (la première donnant finalement plus de force à la seconde) et fait éclater la vérité en quelques minutes rendues poignantes par sa parole, qui ne lâche pas le(s) coupable(s) et le(s) réduit à quia ou le(s) force à faire des aveux devant juge, jurés, procureur et public médusés. Peut-être l’une des meilleures séquences de révélation de la série, théâtrale à souhait.
Hawkins évoque sa mère quand Ellen Vincent parle de la cuisine comme d’un hobby : Mama Hawkins n’aurait certainement pas compris cela, elle qui avait seize bouches à nourrir, dont quatorze enfants.
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Les traits de Hawkins n'expriment pas toujours l'ingénuité...
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CBS, 5 février 1974
3e Chaîne de l’ORTF, 10 novembre 1974
Ecrit par David Karp
Réalisé par Jud Taylor
Le corps de Nan Easter a été découvert dans l’une des chambres du 13e étage de l’Hôtel Burke à New York. Elle a reçu dix-neuf coups d’un objet tranchant et le meurtrier a mis le feu ensuite à la chambre.
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David Burke est accusé du meurtre après avoir été surpris quittant la chambre par l’une des employées, Mrs Constantine. David est le fils de Jenny Burke, la propriétaire de l’hôtel, et le neveu du directeur, Teddy Osterman. C’est lui qui, pour rendre service à un ami qu’il refuse de nommer, avait prêté à Nan Easter la chambre qu’elle occupait. Il affirme pourtant n’être pas le meurtrier et il quittait la chambre après avoir découvert, horrifié, le corps de la victime. Mais son histoire paraît invraisemblable à Billy Jim. Jenny Burke, la mère de David, fut aimée de Billy Jim Hawkins il y a bien des années, et il s’en fallut de peu qu’elle ne devienne sa femme. Elle affirme que son fils est innocent et prétend que Nan Easter, dont l’addiction à la drogue est connue, pourrait avoir caché pour un demi-million de dollars d’héroïne dans l’hôtel. Teddy Osterman, le frère de Jenny, dirige l’hôtel et en tire fierté, même si, n’étant pas un Burke, il ne possède pas les lieux, qui sont l’héritage de David, moins impliqué que lui dans la gestion de l’établissement. En conçoit-il de la jalousie ? Il prétend que non. Les confidences que pourrait faire Mrs Constantine le rendent cependant très nerveux, comme le constatent très vite Billy Jim et R.J. Mrs Constantine est l’une des plus anciennes employées de l’hôtel. Elle en connaît l’histoire et les recoins, aussi familière aux clients que peut l’être Teddy Osterman. Ce dernier cependant la prie de garder pour elle des opinions qu’elle prétend faire passer pour des faits. Le Lt Joe Horowitz, en charge de l’enquête, est décrit par Teddy Osterman comme le plus fin limier de la police de New York. Il a examiné la scène de crime un nombre incalculable de fois sans pourtant découvrir l’arme du crime. Cherche-t-il autre chose, comme l’héroïne qu’aurait dissimulée la victime ? En tout cas, il ne refuse pas son aide à Billy Jim et R.J. et il ne cache pas qu’il tend à croire à l’innocence de David Burke, en dépit des circonstances qui l’accusent. Carlo Carrazza, « le Maestro », et son épouse habitent l’une des suites du 13e étage avec leur jeune protégée Victoria Cannon, un grand espoir de l’opéra. Ils sont horrifiés par le crime mais condamnent la présence d’une droguée dans l’hôtel. La bonne opinion qu’ils ont de David leur interdit de croire à sa culpabilité. Julian Maynard est un homme qui vit en reclus dans une autre chambre du 13e étage. Il ne sort jamais, pas même dans le couloir, mais il entend tout et épie les gens depuis sa fenêtre à l’aide de jumelles, même la nuit. C’est lui qui a alerté Mrs Constantine sur les bruits anormaux qu’il entendait dans la chambre du crime. Et c’est peut-être lui qui détient la clé de l’affaire. Mais comment le faire témoigner s’il refuse de sortir ?
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Avec Strother Martin (R.J. Hawkins) et Teresa Wright (Jenny Burke), Jeff Corey (Julian Maynard), Albert Paulsen (Teddy Osterman), Andrew Parks (David Burke), Kurt Kasznar (Carlo Carrazza), Signe Hasso (Madame Carrazza), Maxine Stuart (Mrs Constantine), Russell Johnson (District Attorney), Harvey Lembeck (le 2nd barman) et Herb Edelman (Lt Joe Horowitz). Et avec Jason Wingreen (dance director), Sidney Miller (G. Ronald Ashton), Charles Lampkin (Judge), Marcus J. Grapes (Dinty), Lezlie Dalton (Victoria Cannon), Don Gazzaniga (bartender [Jules]), Suzanne Little (show girl), Stymie Beard (bellman).
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Sans doute le scénario le moins captivant de la série, qui fait défiler sa galerie de personnages durant une heure dans des scènes où l’on apprend parfois peu de choses, notamment plusieurs scènes où Strother Martin cabotine en questionnant des gens qui n’ont aucune information à donner. Billy Jim Hawkins est personnellement lié à la mère de l’accusé mais le scénario ne fait pas grand-chose de cette donnée et on l’a vu plus investi avec d’autres invitées féminines dans d’autres épisodes. On peut soupçonner évidemment plusieurs personnages mais on se doute que la vérité finira par impliquer ceux qui sont a priori les moins suspects, sinon pourquoi seraient-ils là ? James Stewart fait toujours rire le public et les jurés, allant jusqu’à menacer le procureur de lui mettre son poing sur le nez s’il continue de harceler le témoin (Jenny Burke en l’occurrence). La scène de la révélation en plein tribunal est une nouvelle fois très théâtrale, sans craindre le mélodrame.
Les scènes de tribunal n’occupent qu’une dizaine de minutes dans le dernier quart d’heure de l’épisode, la part la plus congrue de toute la série.
Sur le journal montré au début de l’épisode (comme dans chaque épisode), David Burke est par erreur nommé Peter Burke.
Hawkins – J’ai treize frères et sœurs, quarante-huit neveux et nièces et cent soixante-quatorze cousins germains. (I’ve got thirteen brothers and sisters and fifty-eight nephews and nieces and a hundred and seventy-four first cousins.)
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CBS, 5 mars 1974
3e Chaîne de l’ORTF, 3 novembre 1974
Ecrit par Robert Hamner
Réalisé par Robert Scheerer
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Herb Talley, l’animateur de l’émission Behind the News with Herb Talley, spécialisée dans la révélation de scandales financiers ou politiques, est assassiné dans sa voiture, avec son propre revolver, sur le parking du siège de la Potomac Broadcasting Company, à Washington D.C. Il venait d’être vivement interpellé par Fred Wyatt, l’assistant du Sénateur Griffith, lequel Wyatt l’a suivi jusqu’à sa voiture et a été retrouvé par le gardien du parking avec l’arme du crime dans les mains, près de la victime. Fred Wyatt clame son innocence. Selon sa version des faits, quelqu’un a tiré sur Talley dans le court laps de temps où Wyatt s’est éloigné de la voiture de Talley avant d’y revenir en entendant le coup de feu. Il n’a vu personne et a ramassé l’arme abandonnée par terre. Libéré sous caution, il surprend Hawkins en affirmant qu’il est prêt à plaider coupable et à aller en prison pour éviter que le procès ne nuise à l’élection prochaine du Sénateur Griffith à qui il est tout dévoué. Le Sénateur Griffith fait venir Billy Jim Hawkins à Washington pour assurer la défense de Wyatt. Il a toute confiance en ce dernier mais il apprend aussi à Hawkins qu’il s’apprêtait à le mettre sur la touche. Talley était sur le point de révéler des informations susceptibles de nuire à la carrière de Griffith et ce dernier pense que le désir de Wyatt de prouver sa valeur et son dévouement l’a peut-être poussé à l’altercation qu’il a eue avec Talley juste avant le meurtre. Jennifer Pearson est la plus proche collaboratrice de Talley et Hawkins perçoit très vite qu’elle était amoureuse de lui, bien qu’elle soit mariée. Elle prétend avoir quitté les lieux avant le meurtre mais son mari affirmera le contraire. Frank Pearson est journaliste mais il n’a pas le succès que sa femme connaît en travaillant avec Talley. Il se trouvait sur le parking avec le gardien quand le meurtre a eu lieu et il fut l’un des premiers à découvrir Wyatt tenant l’arme du crime. C’est lui qui, plus tard, contredit l’alibi de sa propre femme, dont il connaissait les sentiments pour Talley. Peter Vale est le troisième membre du triumvirat qui dirige le show de Herb Talley, après ce dernier et Jennifer Pearson. Suspect au même titre que Jennifer, il présente d’emblée un alibi inattaquable en la personne de Susan, serveuse au restaurant San Remo, qui est absolument certaine de l’avoir vu arriver six minutes avant l’heure du meurtre, qui a eu lieu à trente minutes de là. Inattaquable, sauf si Susan a une raison de mentir… Simon Kovac, proche collaborateur de Talley et Jennifer, a perdu la vue quelques années plus tôt en recevant au visage de l’acide destiné à Talley. Le dévouement dont il fait preuve à l’égard du show et de Talley paraît cependant au-dessus de tout soupçon aux yeux de Jennifer. Harry Casey est un entrepreneur que Talley a souvent étrillé et qui pour cette raison figure au nombre des suspects. Patron d’un puissant syndicat d’ouvriers, il n’a pas d’alibi et se montre menaçant envers Hawkins, qui ne se laisse pas intimider.
Orren Wooster est une autre des (nombreuses) victimes de Herb Talley. Condamné à la prison pour détournement de fonds après une enquête de Talley, il rend ce dernier responsable de la mort de sa femme Emily, morte durant son incarcération. Il est bien vieux, cependant, pour faire un coupable crédible… |
Avec Strother Martin (R.J. Hawkins) et dans l’ordre alphabétique Paul Burke (Fred Wyatt), John Ericson (Frank Pearson), Mark Gordon (Simon Kovac), John Larch (Herb Talley), Andrew Prine (Peter Vale), Pernell Roberts (Sénateur Griffith), David Sheiner (Harry Casey) et Diana Hyland (Jennifer Pearson). Et avec Jean Allison (Helen Wyatt), John Beal (Judge), Barbara Brownell (Susan [Burke]), Richard Derr (Phil Terranova), Rick Gates (Charlie Hendricks), Gregory Sierra ([Prosecutor] Denton), Ian Wolfe (Orren Wooster). Et Al Checco (gate guard [Tracy]), Sandy Ward (guard).
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Hawkins fait cette fois le tour d’une galerie de suspects dont pas un n’est franchement sympathique, hormis l’accusé lui-même qui se caractérise par un dévouement proche de la dévotion au Sénateur pour lequel il travaille. Le caractère affirmé des suspects rend précisément leurs échanges avec Hawkins plus intéressants et donne de la matière au « spectacle » que constitue la séquence finale du procès. Hawkins y joue un jeu dangereux avec le juge, en frôlant l’outrage à la Cour. L’incertitude sur le véritable coupable est maintenue jusque dans les dernières minutes.
Juge – Mr Hawkins, I’m afraid your considerable reputation for turning the courtrooms into three ring circuses has preceded you, so please be advised that there is only one ringmaster in this circus, and it’s me.
James Sullivan, le directeur artistique, a fait figurer son nom, J. Sullivan, sur l’un des panneaux du parking où est commis le meurtre, ainsi que celui d’A. Wilson, l’un des monteurs de la série.
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FICHE TECHNIQUE
Associate producer Alan Godfrey (2 à 8). Director of photography Earl Rath (1), Fred J. Koenekamp ASC (2, 3, 4), Russell Metty ASC (5, 6, 7), Charles F. Wheeler ASC (8). Art director Joseph R. Jennings (1) , James W. Sullivan (2 à 8). Set decorator Charles R. Pierce (1), Raymond Molyneaux (2 à 8). Unit production manager Claude Binyon, Jr (1), Wally Samson (2 à 8). Assistant director Michael Messinger (1), Jack Aldworth (2), David Silver (3, 5, 6, 8), Dick Bremerkamp (4, 7). Music supervisor Harry V. Lojewski. Film editor Henry Berman ACE (1, 2, 4, 7, 8), Albert P. Wilson (3, 5, 6). Sound Jerry Jost, Hal Watkins CAS. Makeup William Tuttle. Hairdresser Judy Alexander (2 à 8). Men’s costumer Bucky Rous (2 à 7), David Rawley (8). Women’s costumer Floydine Alexander (2 à 8). Casting Gary Shaffer (1), Shelley Ellison (2 à 8). Property master Anthony Bavero (2 à 8). Portions of this film were photographed at the Harold Lloyd Foundation, Beverly Hills, California (1). Psychokinematic art by Fred Duncan © 1972 (4). Chrysler vehicles furnished by Chrysler Corporation. Chevrolets furnished by General Motors. Filmed in Metrocolor. © MCMLXXIII-MCMLXXIV by Metro-Goldwyn-Mayer, Inc. A, Arena-Leda Production in association with M-G-M TV.
La musique composée par Jerry Goldsmith pour la série est également disponible, en CD, chez Film Score Monthly. Le CD comporte également la musique des films Winter Kill et Babe (au moins sur la version de droite). |
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