Guide réalisé par Thierry Le Peut

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Saison 3

(1964-1965)

 

40. The Miracle Tea Party (Le thé miracle)

ITV, 8 octobre 1964 – M6, 18 octobre 1988

Dans une gare, Simon est témoin de la mort d’un homme apparemment victime d’une crise cardiaque dans une cabine téléphonique. Nommé Franklin, cet homme travaillait dans une base de l’armée : c’est ce qu’apprend au Saint une jeune femme que Franklin avait accostée quelques instants plus tôt, Geraldine McLeod, qui travaille elle-même à la base. Geraldine trouve bientôt dans son sac un petit paquet que semble y avoir glissé Franklin : une boîte de « thé miracle », vendue dans une droguerie proche de la base et objet de réclames fréquentes à la radio. Des bandits ne tardent pas à s’emparer de cette boîte et Simon décide de suivre Geraldine près de la base afin d’enquêter sur ces étranges circonstances...

Avec Fabia Drake (Aunt Hattie), Nanette Newman (Geraldine McLeod), Conrad Phillips (Dr Sandberg), Basil Dignam (Cmdr Richardson), Charles Houston (Norton), Viktor Viko (Inescue), Patrick Westwood (Osbett), Robert Brown (Atkins), Edward Jewesbury (Franklin), Neville Whiting (Wilson), Michael Standing (Barlow). Ecrit par Paddy Manning O’Brine d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par Roger Moore.

 

41. Lida (Lida)

ITV, 15 octobre 1964 – A2, 22 avril 1991

Aux Bahamas, le Saint rencontre Joan Wingate, une amie dont la soeur Lida Verity est sujette depuis quelque temps à des sautes d’humeur anormales. Joan demande à Simon de l’aider à en découvrir la raison mais Lida est tuée ce soir-là dans le jardin d’un club, le Capt Kidd’s. La police conclut au suicide mais Simon n’est pas satisfait de cette explication. Des indices permettent de soupçonner que Lida était victime d’un chantage. Dans sa voiture est retrouvé un mouchoir aux initiales de Maurice Kerr, avec qui elle avait été vue plusieurs fois. Simon rend visite à celui-ci et le trouve sur le point de quitter les îles. Il finit par lui avouer qu’il était complice dans le chantage dont était victime Lida mais un homme le tue...

Avec Erica Rogers (Joan Wingate), Jeanne Moody (Lida Verity), Barry Keegan (Bosun), Peter Bowles (Maurice Kerr), Marne Maitland (Esteban), Aubrey Morris (Pebbles), Robert Raglan (Inspector Maxwell), Maggie Wright (Mara), Henry McCarthy (American Man). Ecrit par Terry Nation d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par Leslie Norman.

Première collaboration de Leslie Norman et Terry Nation, qui associeront leur nom à la suite du Saint mais également à Amicalement vôtre, entre autres productions anglaises.

 

42. Jeannine (Les perles de Madame Chen)

ITV, 22 octobre 1964 – M6, 19 octobre 1988

Madame Chen est en visite diplomatique à Paris, ainsi que son précieux collier de perles. Coïncidence : le Saint est descendu dans le même hôtel que la dame, ce qui justifie que l’inspecteur Quercy le flanque de son assistant Leduc. Simon, cependant, reconnaît dans Jeannine Rogers, la relation presse de Madame Chen, Judith Northwade qu’il eut déjà le plaisir de rencontrer (voir 15. « Judith »). De là à penser qu’elle s’intéresse au collier, il n’y a bien sûr qu’un saut de mouche. Ce soir-là, pourtant, c’est l’un des employés de l’hôtel qui tente de s’emparer des précieuses perles et manque d’ailleurs y laisser la vie, n’eût été l’intervention de Simon Templar. L’homme lui raconte qu’il voulait s’emparer des perles afin d’aider les combattants de la liberté dans son pays. Dans le même temps, deux malfrats français poursuivent le même projet pour des raisons moins généreuses...

Avec Sylvia Syms (Jeannine Roger), Jacqui Chan (Madam Chen), Robert Cawdron (Sgt Leduc), Manning Wilson (Insp. Quercy), Eric Young (Lo Yung), Martin Miller (Jerome), Peter Elliott (Kwan Li), John Dearth (Fouquet), Peter Diamond (Peyrac), Michael Anthony (Hotel Manager), Maggie Wright (Girl Receptionist). Ecrit par Terry Nation d’après l’histoire de Leslie Charteris. Réalisé par John Moxey.

Le rôle de Judith était joué dans l’épisode 15 par Julie Christie. On notera que le nom du sergent Leduc était jusqu’ici orthographié « Luduc » au générique.

 

43. The Scorpion (Le Scorpion)

ITV, 29 octobre 1964 – A2, 23 mai 1991

Le Saint voit débarquer chez lui un petit cambrioleur, le Grand Harry, alias Harry Garrot, qui lui raconte qu’il est poursuivi par un motocycliste à la solde du Scorpion : ce dernier est un maître-chanteur pour lequel Harry a volé récemment une lettre dans le bureau privé de Mark Deverest, un ami du Saint. Simon se rend chez Deverest, qui nie l’histoire. Mais sa secrétaire, Karen Bates, apprend à Simon que Deverest ment. Le même soir, Simon et Karen assistent à la rencontre de Deverest avec Patsy Butler, une entraîneuse du Bird’s Nest qui l’enjoint de lui remettre 250 livres chaque mois pour éviter que « la lettre » ne soit rendue publique. Lorsqu’il rentre chez lui, Simon retrouve Harry mort...

Avec Catherine Woodville (Karen Bates), Nyree Dawn Porter (Patsy Butler), Dudley Sutton (Eddy), Phillip Latham (Long Harry), Ivor Dean (Inspector Teal), Leon Cortez (Birdie), Geoffrey Bayldon (Wilfred Garniman), Ronald Leigh Hunt (Mark Deverest), Eve Lister (Cynthia Deverest). Ecrit par Paul Erickson d’après The Inland Revenue de Leslie Charteris. Réalisé par Roy Baker.

Nyree Dawn Porter est la partenaire de Robert Vaughn dans The Protectors (Poigne de fer et séduction).

 

44. The Revolution Racket (Révolution)

ITV, 5 novembre 1964 – M6, 24 octobre 1988

En Amérique du sud, contrée d’aventure selon lui, le Saint est invité, par le concours de deux revolvers, à suivre deux individus qui le conduisent dans un restaurant. Là, le capitaine de la police, Carlos Xavier, le convie à un repas spécialement fourni tout en lui présentant, de visu, trois personnes qui se trouvent autour d’eux : une jeune femme, Doris Inkler, et deux hommes qui la surveillent, les frères Pablo et Manuel Enriquez, lesquels sont bien connus de la police locale et s’apprêtent selon toute apparence à fomenter une révolution. Contraint de vaquer à son travail, le capitaine laisse ensuite le Saint à sa curiosité. De fait, lorsque la belle Doris quitte le restaurant et est aussitôt suivie par les frères Enriquez, Simon ne peut s’empêcher de les suivre à son tour ; il n’a malheureusement que le temps de voir les deux frères emmener de force la jeune demoiselle dans une voiture. Il parvient toutefois à mettre la main sur le complice des frères, un certain Francisco Gomez, qu’il remet au capitaine Xavier après l’avoir interrogé. Puis il s’occupe de rechercher Doris Inkler, qui a été relâchée, ainsi que son frère Sherman, après un entretien avec les Enriquez et leur complice, un politicien du nom de Jalisco. Tous trois veulent acheter une cargaison d’armes que les Inkler ont amenée par bateau et que la douane leur interdit de faire entrer dans les eaux nationales. Sitôt libérée, Doris contacte le Saint et lui demande son aide ; elle lui offre le tiers de la somme concédée par les Enriquez et lui avoue que son frère et elle ne possèdent en réalité que quelques caisses d’armes : le reste contient tout autre chose. Pour mener à bien cette escroquerie, l’aide du Saint leur serait très utile...

Avec Suzanne Lloyd (Doris Inkler), Eric Pohlman (Carlos Xavier), Peter Arne (Pablo Enriquez), Edward Bishop (Sherm Inkler), Michael Godfrey (Manuel Enriquez), Hal Gallili (Vincente Perez), Alec Mango (Jose Jalisco), Clive Cazes (Esteban), Richard Montez (Immigration Officer), Michael Lynch (Rainer), Reginald Jessup (Francisco), Walter Randall (Juan). Ecrit par Terry Nation d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par Pat Jackson.

« Révolution » est intéressant par l’écheveau de manipulations diverses et croisées qu’il met en oeuvre. Personne ne s’étonnera bien sûr de voir le Saint s’en sortir mais l’incertitude est maintenue jusqu’au dénouement et même jusqu’à la scène finale, où l’on peut encore douter des desseins de l’un des personnages. Et la fin est si morale ! Les fans des X-Men apprécieront, au passage, le nom du capitaine de police…

 

45. The Saint Steps In (Le procédé G)

ITV, 12 novembre 1964 – A2, 9 mai 1991

Quand une jeune femme l’aborde pour lui parler du danger que court sa vie, le Saint croit à une farce et l’éconduit sans manière. Mais il réalise très vite son erreur et en suivant la jeune femme il la sauve des griffes de deux gredins, juste devant la résidence de Hobbart Quennel, un industriel à qui elle venait parler de l’invention de son père, le « procédé G ». Désormais attaché à la jeune femme et à son histoire, le Saint a de fortes raisons de penser que des magouilles entourent la vente du procédé G...

Avec Geoffrey Keen (Hobart Quennel), Justine Lord (Andrea Quennel), Peter Vaughan (Walter Devan), Moultrie Kelsall (Calvin Gray), Annette Andre (Madeline Gray), Neil McCarthy (Morgen), Michael Robbins (Smith), Edward Bishop (Cy Imberline), Nicholas Pennell (Intelligence Undergraduate), David Jackson (Husky Undergraduate), Robert Bruce (Det. Insp. Malloy). Ecrit par John Kruse d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par John Gilling.

 

46. The Loving Brothers (Charmante famille)

ITV, 19 novembre 1964 – A2, 5 mai 1991

Le Saint tombe en panne de voiture au beau milieu du Queensland australien, devant la mine d’argent du vieux Pop Kinsall. L’arrivée de la charmante Linda Henderson en voiture permet à Simon de se faire remorquer jusqu’au village de Stoney Creek, petite ville minière où il peut faire réparer son auto. Au bar de Charley O’Shea, Simon entend le vieux Pop lui confier qu’il est certain d’avoir mis le nez sur un filon de grande valeur ; il a cependant besoin de 3000 livres pour renouveler le bail de son exploitation et il compte relancer ses deux fils Willie et Wally qui ont « réussi », à Sydney. Seulement, cela fait environ quinze ans que le vieil homme n’a pas revu ses fistons, qui ont la particularité d’être de vils rapaces assoiffés d’argent, en plus de ne pouvoir s’entendre sur rien : de vrais frères ennemis. Lorsqu’il téléphone à Willie, celui-ci refuse tout simplement d’entendre parler de sa mine. Humilié, Pop est prêt à baisser les bras mais Simon le persuade de se rendre à Sydney pour voir ses fils, et il se propose de l’y emmener lui-même. Habillé d’un joli costume, le vieux Pop se présente tour à tour chez ses deux fils. Aucun ne veut l’aider...

Avec Reg Lye (Pop Kinsall), Ray Barrett (Willie Kinsall), Ed Devereaux (Wally Kinsall), Annette Andre (Linda Henderson), Betty McDowell (Edna Kinsall), Dick Bentley (Charley O’Shea), Grant Taylor (Pete Grove), Noel Trevarthen (Joe Casey), John Tate (Assayer). Ecrit par John Graeme d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par Leslie Norman.

Le Saint joue ici son rôle d’ange gardien en intervenant dans une histoire de famille fondée sur l’incommunicabilité, l’incompréhension, le mépris des pères par les fils, l’appât du gain, etc. Une vraie intrigue de soap opera pour un épisode atypique situé dans les territoires désertiques du Queensland, au coeur d’un décor réminiscent des westerns.

 

47. The Man Who Liked Toys (L’homme qui aimait les jouets)

ITV, 26 novembre 1964 – A2, 27 mai 1991

Le Saint retrouve son amie Claire Wheeler dans un magasin de jouets. Là, elle le présente à son patron, l’homme d’affaires Lewis Enstone, qui adore les jouets et vit environné de ces petites choses qui sont, selon lui, l’essence de la relaxation. Claire a remarqué que Enstone versait chaque semaine la somme de 750 livres à quelque mystérieux personnage et elle soupçonne un chantage ; c’est la raison pour laquelle elle a demandé l’aide de Simon. Ensemble, ils suivent Enstone et son assistant George Fowler jusqu’à la société d’Albert Costello et John Hammel ; Enstone s’apprête en fait à racheter cette société et, pour s’assurer d’un succès prochain, paye l’un des leaders ouvriers, Duggan, pour entretenir une grève qui menace la survie de la société. D’où les 750 livres hebdomadaires. Lorsqu’ils le découvrent, Simon et Claire changent immédiatement de camp et décident de faire échouer les projets malhonnêtes d’Enstone. Le Saint a donc une « conversation » avec Duggan et l’oblige à remettre les ouvriers au travail. Il est déjà trop tard cependant : car le soir même Hammel rencontre Enstone pour signer le contrat de vente de sa société. Le même soir, Enstone apprend à son épouse Marjorie qu’il a appris la liaison qu’elle entretenait avec Fowler : il a décidé de les chasser tous les deux et de refuser le divorce à sa femme afin de l’empêcher d’épouser son amant. Quelques instants plus tard, Enstone est tué d’une balle dans la tête ; il tient encore l’arme chaude lorsque le Saint le trouve dans son bureau. Pour Teal, la conclusion est claire : suicide. Mais pour le Saint, c’est bien moins clair...

Avec Ivor Dean (Inspector Teal), John Baskcomb (Lewis Enstone), Jeanne Moody (Marjorie Enstone), John Paul (John Hammel), Maurice Kaufmann (George Fowler), Rosemary Reede (Claire Wheeler), David Lodge (Harry Duggan), Inigo Jackson (Albert Costello). Ecrit par Basil Dawson d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par John Gilling.

Comme souvent, c’est surtout aux personnages épisodiques que s’intéresse le scénario, et celui de Lewis Enstone, homme bien plus âgé que son épouse et qui vit environné de jouets pour tenter d’oublier cette réalité, est intéressant. Le reste met en place les éléments d’un bon whodunit résolu de manière astucieuse.

 

48. The Death Penalty (Peine de mort)

ITV, 3 décembre 1964 – A2, 5 mai 1991

A Marseille, le Saint est témoin du meurtre d’un homme, Suza, chef du crime organisé dans cette ville. Quelques heures plus tard, il recueille au bord de la route et raccompagne chez elle la jeune Laura Stride, qui vient de se fâcher avec son prétendant, le fougueux mais immature Toby Halidom. Simon fait ainsi la connaissance du père de la jeune femme, Galbraith Stride. Il ne tardera pas à découvrir que ce dernier n’a pas les mains aussi propres que le dit sa réputation, et à s’apercevoir que l’élégant égyptien qui fait la cour à Laura n’est autre que le meurtrier de Suza, Abdul Osman. Celui-ci entend bien devenir le seul chef des Latini, une bande organisée qui vit de racket...

Avec Paul Stassino (Abdul Osman), Brewster Mason (Galbraith Stride), Wanda Ventham (Laura Stride), Scot Finch (Toby Halidom), Arnold Diamond (Colonel Latignant), Rory MacDermot (Clements), William Marlow (Smith), Alan Curtis (Trape), Arthur Gomez (Dali), Philo Hauser (Suza). Ecrit par Ian Stuart-Black d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par Jeremy Summers.

 

49. The Imprudent Politician (Un ministre imprudent)

ITV, 10 décembre 1964 – A2, 27 mai 1991

Le Saint rencontre à Londres ses amis Christopher et Janet Waites : Christopher est rien moins que le Ministre du Commerce de la Grande-Bretagne, et s’apprête à faire, après le week-end, un discours important sur le commerce extérieur. Or, ce discours intéresse des spéculateurs qui pensent qu’en en connaissant d’avance le contenu ils seront à même de faire des placements extrêmement fructueux. Ils font chanter Waites en le menaçant de rendre publique une lettre écrite à sa maîtresse Denise Grant, dans laquelle il lui faisait imprudemment des confidences sur son travail. Waites a donc l’esprit ailleurs quand il rejoint quelques amis dans sa maison de campagne ce soir-là, amis qu’il a conviés pour le week-end. Sa conscience l’empêche de céder au chantage mais il ne sait pas non plus comment se comporter avec son épouse, qu’il a trompée. Les maîtres-chanteurs, cependant, n’attendent pas sa réponse pour agir ; ayant appris qu’un messager devait porter à Waites, chez lui, le fameux discours, ils essaient de le voler en chemin. L’arrivée inopinée du Saint les en empêche et c’est lui qui rapporte le discours à son ami après avoir prévenu la police. Le discours est aussitôt placé dans le coffre de Waites, qui est prêt à aller trouver le Premier Ministre pour soulager sa conscience et démissionner. Mais Janet refuse de le laisser faire : pas après les efforts qu’ils ont faits tous les deux pour le mener là où il est...

Avec Anthony Bate (Christopher Waites), Jennifer Wright (Janet Waites), Justine Lord (Denise Grant), Michael Gough (Colin Phillips), Maxwell Shaw (Spencer Vallance), Jeremy Burnham (Tim Burton), Mike Pratt (Alex Morgan), Jean Marsh (Helen Phillips), John Bryans (Mister Anthony), Moray Watson (Ken Shield), Jimmy Gardner (Marine Mechanic). Ecrit par Norman Hudis. Réalisé par John Moxey.

Ce n’est pas tant l’intrigue elle-même qui retient ici l’attention – plusieurs personnes réunies dans un même lieu pour le week-end, l’une au moins étant complice des bandits – que le portrait du Ministre et de son épouse, portrait éminemment actuel quelques années après l’épisode de Bill et Hillary Clinton à la Maison Blanche. Un ministre imprudent, infidèle et indécis, une épouse déterminée, ambitieuse et pragmatique : on est saisi par la vérité de ce couple si contemporain.

 

50. The Hi-Jackers (Vol à main armée)

ITV, 17 décembre 1964 – A2, dnc (1990/91)

Le Saint est à Munich pendant les Fêtes d’Octobre. Il y rencontre un ami, le Sgt Henry Johns, basé sur la base américaine de la Troisième Armée. Contraint de remplacer un camarade indisposé ce soir-là, Henry laisse Simon en compagnie de son amie Mathilde Baum, qui travaille elle aussi à la base, en qualité de secrétaire. Pendant que Mathilde emmène Simon à son appartement et fait visiblement de grands efforts pour le retenir, Henry est victime d’une bande organisée qui s’introduit dans la base dans un camion militaire volé et pille le magasin, emportant cigarettes, alcool et autres marchandises à revendre au marché noir. En tentant de s’interposer, Henry est abattu par l’un des malfrats, Borieff. Le Saint arrive à la base au moment où les bandits viennent de s’échapper. Il se fait un devoir de venger son ami et commence par retourner chez Mathilde ; la jeune femme, en effet, est la seule à avoir pu dérober dans le trousseau du Sgt Pargo la clé dont les voleurs se sont servis pour entrer dans le magasin. Simon trouve la belle la valise à la main, prête à se faire la belle, justement. Bientôt un complice, Schultz, débarque à l’appartement, et pendant que Simon lui met la main dessus Mathilde en profite pour s’éclipser...

Avec Ingrid Schoeller (Mathilde Baum), Robert Nichols (Robert Pargo), Neil McCallum (Ed Jopley), Walter Gotell (Hans Lasser), Kevin Scott (Sgt Henry Johns), Michael Collins (Borieff), Richard Shaw (Schultz), Shane Rimmer (Major Smith), Roy Stephens (P.F.C. Kirk). Ecrit par Paul Erickson adapté de The Unlicensed Victuallers de Leslie Charteris. Réalisé par David Eady.

 

51. The Unkind Philanthropist (Philanthropie)

ITV, 24 décembre 1964 – A2, 2 mai 1991

Simon est à Porto Rico, où il rencontre par hasard Dolores et Juan Gamma, un couple de cultivateurs pauvre mais sympathique. Or, ils sontaux prises avec deux hommes sans scrupules qui veulent les expulser de leur ferme parce que Juan est incapable de rembourser un prêt qu’il a contracté auprès d’Elmer Quire, « bienfaiteur » et surtout homme d’affaires qui pense avant tout à son profit. Il se trouve que Quire a entrepris de vendre la terre de Juan Gamma à un industriel américain, Twinewright, qui veut y construire une usine à moindres frais. Dans le même temps, Simon fait la connaissance de Tristan Brown, charmante jeune femme employée par une fondation de New York qui distribue des donations généreuses à des philanthropes à travers le monde. Une idée germe alors dans l’esprit de Simon ; profitant de l’absence momentanée de Tristan, et du fait qu’elle porte un prénom masculin, il se fait passer pour elle et rencontre Elmer Quire, à qui il annonce que sa fondation a décidé de le faire heureux bénéficiaire d’une donation d’un million de dollars. Selon le règlement de la fondation, il doit bien sûr prouver sa bonne foi en versant à la fondation une garantie de vingt mille dollars, qui lui sera rendue dès que son honnêteté aura été établie, et qu’il aura touché le million promis. Simon se sert de cette caution pour permettre à Juan Gamma de rembourser son emprunt et de garder sa ferme. Mais Quire apprend bientôt qu’il s’est fait rouler et ne l’entend pas de cette oreille...

Avec Charles Farrell (Elmer Quire), Pat Michon (Dolores Gamma), David Graham (Juan Gamma), Garry Fulsham (Victor), Dawn Davies (Maria), Sarah Brackett (Tristan Brown), Garry Fulsham (Victor Gamma), John Bloomfield (Twinewright), Dawn Davies (Maria Gamma), Anthony Morton (Portagee), Larry Taylor (Alicron), Joan Ingram (Mrs Hendricks), Olive Lucius (Chic Woman). Ecrit par Marcus Demian d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par Jeremy Summers.

 

52. The Damsel in Distress (La demoiselle en détresse)

ITV, 31 décembre 1964 – A2, 12 mai 1991

Alors qu’il vient de goûter un intéressant dîner en charmante compagnie, Simon voit débarquer dans son appartement un restaurateur italien volubile et sa fille flanquée d’un nourrisson, qui lui annoncent qu’il est seul à pouvoir laver l’honneur de cette jeune femme. La galante de Simon se méprend et s’éclipse avec fracas avant que le malentendu soit dissipé : le restaurateur demande au Saint de retrouver l’homme qui a courtisé sa fille avant de disparaître. Cet homme, Giuseppe Rolfieri, a fui à l’étranger en détournant une très grosse somme d’argent et la police le recherche. Le Saint, avec l’aide du « clan » Naccaro, se lance de son côté sur les traces de l’indélicat séducteur...

Avec Richard Wyler (Alessandro Naccaro), Catherine Woodville (Barbara Astral), Paul Whitsun-Jones (Domenick Naccaro), Harold Kasket (Guiseppe Rolfieri), Ivor Dean (Inspector Teal), Ray Austin (Arthur), John Bluthal (Guido Naccaro), Camilla Hasse (Maria Naccaro), Gwynneth Tighe (Jennifer). Ecrit par Paul Erickson d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par Peter Yates.

 

53. The Contract (Le contrat)

ITV, 7 janvier 1965 – A2, 6 mai 1991

En rentrant chez lui, le Saint est victime d’une tentative d’assassinat. Un informateur, Ardossi, lui apprend qu’un contrat de 5000 livres a été lancé sur sa tête ; tout ce qu’il sait, c’est que les tueurs professionnels peuvent contacter un certain Friste, dans ses entrepôts, pour se porter volontaires. Le Saint prend donc rendez-vous avec Friste mais, prudent, s’introduit dans ses entrepôts en restant dissimulé à l’intérieur d’une caisse qu’il y fait livrer. Ce subterfuge lui permet de surprendre Friste pour tenter de le faire parler. Il apprend alors que l’auteur du contrat est Jack Farnberg, un Américain qu’il fit arrêter huit ans plus tôt pour le vol d’une caisse de l’Armée, et qui aujourd’hui cherche à se venger, tout en essayant de mettre la main sur le butin que son complice a emporté à l’époque. Mais la réalité est qu’aucun contrat n’a été lancé : Ardossi, complice, avait pour mission d’amener le Saint jusqu’à l’entrepôt, où les trois hommes essaient de le tuer. Il s’échappe in extremis grâce au secours de John Dunstan, Major de l’US Air Force, sur les traces de Farnberg. Ensemble, Simon et Dunstan vont se mettre à leur tour sur les traces du butin, en commençant par rencontrer la veuve du complice, Eileen Ballinger...

Avec Dick Haymes (Dunstan), Robert Hutton (Farnberg), Elizabeth Weaver (Eileen Ballinger), Ivor Dean (Inspector Teal), John Bennett (Ardossi), Michael Peake (Friste), Richard Easton (Chuck Powers), Douglas Muir (Doctor Jerome), Mary Jones (Mrs Evans). Ecrit par Terry Nation d’après The Impossible Crime de Leslie Charteris. Réalisé par Roger Moore.

 

54. The Set-Up (Le fourgon postal)

ITV, 14 janvier 1965 – A2, 19 novembre 1990

Le Saint est au casino avec son amie Oonagh O’Grady lorsque deux bandits attaquent le directeur, Jack Laurie, et s’enfuient avec la caisse, laissant l’un des gardes mort. Simon prend en filature l’un des bandits, abandonné par son complice, et le piste jusqu’à son appartement. Il l’y surprend et tente de le faire parler mais l’homme, Corrigan, est abattu par son complice posté derrière la fenêtre. Le complice, Ted Orping, disparaît dans la nuit. Orping n’est cependant que l’un des membres d’une bande dirigée par Tex Goldman, l’impresario d’Oonagh ; bande qui prépare l’attaque d’un fourgon postal transportant un quart de million de livres. Persuadé que Templar pourrait contrecarrer leur projet, Goldman commande à Orping de l’abattre. Le bandit lour donc une chambre en face de la maison du Saint et attend patiemment l’occasion de l’éliminer. Mais Simon, observateur avisé de son voisinage, constate quelque chose de curieux en regardant la fenêtre de la chambre et imagine un astucieux stratagème pour tromper le tueur, dont il n’a pas tardé à apercevoir le bout du canon. Croyant Templar mort, Orping retrouve ses complices et Simon le suit. Il entend les bandits évoquer les derniers détails de leur coup...

Avec Penelope Horner (Oonagh O’Grady, vf Donna), John Stone (Ted Orping), Henry Gilbert (Tex Goldman), Ivor Dean (Chief Insp. Teal), Edward Underdown (Jack Laurie), Redmond Phillips (Nilder), Norman Florence (Clem Enright), Anthony Wager (Corrigan), Faith Kent (Mrs Donaldson). Ecrit par Paddy Manning O’Brine adapté de The Man from St. Louis de Leslie Charteris. Réalisé par Roy Baker.

 

55. The Rhine Maiden (Le Rapide du Rhin)

ITV, 21 janvier 1965 – A2, 7 janvier 1991

Le Saint est à Baden Baden. A l’hôtel Europa, il prend le temps d’observer un certain Charles Voyson, touriste anglais dont le comportement l’intrigue. Voyson quitte sa table à la terrasse, où il ne quittait pas des yeux sa sacoche, pour répondre à un appel téléphonique. Peu de temps après arrive une jeune femme, Julia Harrison, qui le cherche et s’assoit à sa table pour l’attendre. Mais quand Voyson revient et aperçoit la jeune femme, il retourne sur ses pas, comme effrayé. Quelques instants plus tard, Julia manque être écrasée par un énorme pot de fleurs tombé du balcon, et le Saint est certain d’avoir vu Voyson le pousser. Aussi décide-t-il d’accompagner la jeune femme jusqu’à la chambre de Voyson, qui est en fait l’ancien associé de son père, aujourd’hui décédé. Julia l’a suivi jusqu’à Baden Baden après avoir découvert qu’il avait disparu avec un quart de million de livres. Pourtant, Voyson ne fait aucune difficulté pour répondre à ses questions ; mais au cours de leur entretien il porte la main à son coeur et s’effondre brusquement. Le Dr Schreiber, directeur d’une clinique célèbre, arrive aussitôt et emporte le corps en déclarant que Voyson a fait une crise cardiaque. L’enchaînement de ces événements étranges intrigue fort le Saint, qui pense que la crise cardiaque de Voyson a été feinte. Quant au quart de million, il est introuvable dans la chambre de Voyson...

Avec Nigel Davenport (Charles Voyson), Victor Beaumont (Dr Schreiber), Stephanie Randal (Julia Harrison), Anthony Booth (Hans), George Pravda (Inspector Glessen), Adlina Mandlova (Helga), Frederick Schiller (Otto), Ernst Walder (Train Steward), Ernest Hare (English Man), Trotti Trueman Taylor (English Woman), Michael Wolf (Barman). Ecrit par Brian Degas d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par James Hill.

 

56. The Inescapable Word (Le laboratoire secret)

ITV, 28 janvier 1965 – A2, 27 novembre 1990

Dans la lande anglaise, Simon séjourne chez son ami Ivor North. Lors d’une marche dans la lande, à proximité d’un laboratoire secret bâti par le gouvernement, il est témoin des effets dévastateurs d’un rayon terrifiant émis par une machine que tient un homme revêtu d’une combinaison. L’homme assomme Simon avant de prendre la fuite. De retour à la maison de North, Simon est présenté au professeur Oakridge et à Jock Ingram, qui tous deux travaillent au laboratoire. Puis tous partent à la recherche d’un employé de North, Simms, qui n’est pas rentré d’une partie de chasse ; ils retrouvent son cadavre dans la lande, affecté de si étranges blessures qu’il laisse perplexe le médecin lui-même. Et voilà que North demande à Simon de l’accompagner au laboratoire, quelque temps plus tard : le professeur Oakridge a été assassiné. Près du corps sans vie, trois lettres tracées avec son sang : COP. Les premières lettres du nom de l’assassin ?

Avec Ann Bell (Marjorie North), James Maxwell (Jock Ingram), Maurice Hedley (Ivor North), Robert Dean (Professor Soren), Robert McLeod (Professor Oakridge), Ronald Ibbs (Professor Walter Rand), Donald Bisset (Simms), James Copeland (Dr Carey), Russell Waters (Thompson). Ecrit par Terry Nation d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par Roy Baker.

 

57. The Sign of the Claw (Les griffes du tigre)

ITV, 4 février 1965 – A2, 18 avril 1991

En Asie du sud-est, où il rend visite à ses amis Donald Morland et sa fille Jean, héritiers d’une plantation, le Saint fait le coup de feu contre des rebelles attaquant la propriété. Les rebelles sont mis en fuite par l’intervention de l’armée, contactée par Simon grâce à la radio d’un camion. Le voisin de Morland, Max Valmon, révèle alors son vrai visage en menaçant Donald de lui créer de grosses difficultés s’il s’obstine à refuser de lui vendre sa ferme. L’attitude du bonhomme n’est peut-être pas sans rapport avec ce qui amène Simon dans cette région du monde : mandaté par le gouvernement britannique, il cherche en effet à retrouver un certain Julias, un terroriste international...

Avec Suzan Farmer (Jean Morland), Peter Copley (Don Morland), Godfrey Quigley (Max Valmon), Geoffrey Frederick (Major Rowney), Leo Leyden (Dr Julias), Kenjin Takaki (Angkor), Burt Kwouk (Tawau), John Reese (Gale), Kristopher Kum (Harlun), Michael Chow (Rawach). Ecrit par Terry Nation d’après Arizona de Leslie Charteris. Réalisé par Leslie Norman.

La nouvelle adaptée dans cet épisode se déroulait dans l’Ouest américain au cours de la Seconde Guerre mondiale ; le Saint cherchait en Arizona un agent nazi. Ce dernier devient terroriste international, Templar agit pour le gouvernement britannique et non pour une Cause extra-gouvernementale, quant au cadre il est transposé, comme on le voit, en Asie du sud-est, où se joue à l’époque le jeu de la guerre froide.

 

58. The Golden Frog (La grenouille d’or)

ITV, 11 février 1965 – A2, 10 juin 1991

Le Saint arrive à San Carlos, ville d’Amérique du sud totalement dénuée de charme ; il répond à l’appel de son ami écossais Fergus MacLish, qui tient un bar et vient d’être escroqué de ses économies, sur lesquelles il comptait pour rentrer finir des jours paisibles au pays. Il a en fait été escroqué par un certain « Professeur » Nestor et sa fille Alice, qui lui ont fait miroiter la richesse et ont mis la main sur celle qu’il avait mis de côté ! Le Saint descend donc au même hôtel que les Nestor et se fait vite remarquer d’eux, en se faisant passer pour un richissime spéculateur. Ils lui montrent très vite une grenouille d’or qu’ils disent avoir rapportée de la jungle, où la présence d’Indiens coupeurs de têtes les empêche d’aller chercher les grenouilles restantes, objets de culte d’une grande valeur marchande. Si seulement un riche mécène finançait une expédition dans la jungle ! Mais justement, Simon – ou plutôt Sebastian Toombs – se montre intéressé et avance l’argent nécessaire. Les Nestor engagent un Indien, Loro, pour se faire passer pour leur guide, et s’apprêtent à embarquer pour descendre le fleuve. C’est alors que Nestor est enlevé par les hommes du Général Cuevas, leader d’un groupe de rebelles qui projettent de s’emparer du pouvoir. Ils ont besoin d’un bateau pour ramener par le fleuve une cargaison d’armes, et celui du Professeur leur convient tout à fait...

Avec Jacqueline Ellis (Alice Nestor), Hugh McDermott (Humphrey Nestor), Walter Brown (Gén. Cuevas), Alan Tilvern (Capt. Quintana), Walter Brown (General Cuevas), Alex McCrindle (Fergus MacLish), Inia Te Wiata (Loro), Alvaro Fontana (Julio), Barry Shawzin (Paco), Alan Curtis (Vargas). Ecrit par Michael Cramoy d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par John Moxey.

Parenthèse comique dans la série : tout ici est traité sur le mode humoristique, personnages comme situations. Le jeu de l’escroqueur escroqué n’est pas nouveau mais on appréciera tout spécialement la danse des faux Indiens coupeurs de tête, et le tourne-disque qui diffuse leurs tam-tams menaçants ! Entre autres moments délectables de ce scénario divertissant qui finit sur une note de morale... immorale.

 

59. The Frightened Inn-Keeper (L’auberge du mystère)

ITV, 18 février 1965 – A2, 1er mai 1991

Le Saint se présente à l’auberge The Weary Traveller, en Cornouaille. Il répond à la lettre inquiète de la jolie Julia Jeffroll, la fille de l’aubergiste Martin Jeffroll. La jeune femme a en effet constaté des événements étranges dans l’auberge de son père, qui se montre de plus en plus irascible et réserve un accueil des plus hostiles à Templar. Ce dernier ne tarde pas à faire connaissance avec les trois uniques clients de l’auberge, dont le détestable Tom Kane, avec lequel il échange quelques coups. Que trament ces hommes avec Jeffroll ? Simon met son nez partout afin de le découvrir...

Avec Michael Gwynn (Martin Jeffroll), Suzanne Neve (Julia Jeffroll), Percy Herbert (Tom Kane), Howard Marion-Crawford (Portmore), Norman Bird (Weems), John Gabriel (Yesterman), Edward Cast (Bellamy). Ecrit par Norman Hudis d’après The Case of the Frightened Inn-Keeper de Leslie Charteris. Réalisé par Roy Baker.

Curieuse idée que d’avoir confié le rôle du méchant de service à Percy Herbert, qui incarna dans la série le complice du Saint, Hoppy Uniatz. Ce dernier, absent du scénario, était en revanche présent dans la nouvelle dont cet épisode est l’adaptation.

 

60. Sibao (Magie noire)

ITV, 25 février 1965 – M6, 20 octobre 1988

A Haiti, le Saint est témoin des étranges pouvoirs d’une jeune femme, Sibao, fille d’un chef religieux vaudou. Illusion ou réalité, il l’ignore. Mais quoi qu’il en soit il emmène avec lui, le lendemain soir, le patron de l’hôtel où il est descendu, Atherton Lee, et l’unique autre client, un Américain du nom de Tony Kreiger. Celui-ci est un alcoolique antipathique et se comporte durant toute la soirée avec une agressivité et un sans-gêne qui mettent ses deux compagnons mal à l’aise, notamment à l’égard de Sibao. Simon finit par mettre dehors l’Américain, qui prend seul le volant de sa voiture. Lorsque Simon et Lee rentrent à leur tour, ils découvrent sur la route Sibao blessée près du corps sans vie de son frère ; ce dernier a été renversé par la voiture de Kreiger, qui est allée s’écraser contre un arbre un peu plus loin. Simon transporte Sibao chez un médecin pour faire soigner sa blessure à la jambe, tandis que Lee ramène Kreiger à l’hôtel et le couche. Il craint que les Haïtiens, découvrant la victime, ne veuillent s’en prendre au coupable. Sibao a d’ailleurs juré qu’il ne passerait pas la nuit, où qu’il se cachât. Et de fait, pendant que le corps du jeune homme tué est veillé par son père, Kreiger trouve la mort dans des circonstances inexpliquées. En fouillant ses affaires personnelles, Simon découvre que l’Américain n’était pas ce qu’il avait l’air d’être. Il décide alors de poursuivre ce que Kreiger avait commencé et se met à enquêter sur Theron Netlord, un Occidental qui a reçu une première initiation aux rites vaudous...

Avec John Carson (Theron Netlord), Jeanne Roland (Sibao), Jerry Stovin (Tony Kreiger), Nicholas Stuart (Atherton Lee), Kevin Stoney (Dr Farrere), Christopher Carlos (Manon), Tracey Connell (Tarno), Bruce Boa (Hamilton), John McClaren (Brinkley), Boscoe Holder (Male Dancer). Ecrit par Terry Nation adapté de The Questing Tycoon de Leslie Charteris. Réalisé par Peter Yates.

 

61. The Crime of the Century (Le crime du siècle)

ITV, 4 mars 1965 – A2, 3 juin 1991

Teal demande l’aide du Saint pour découvrir quel est le « coup du siècle » que prépare le richissime Bernhard Raxel d’après son informateur. Pour ce faire, le Saint prend la place d’un perceur de coffre-forts que Raxel a fait venir des Etats-Unis mais dont il ignore le visage, Carl Muster, puis suit les indications préparées pour celui-ci. Pendant ce temps, les bandits enlèvent une scientifique, Betty Tregarth, et l’obligent en menaçant de torturer son frère David à fabriquer pour eux un gaz mortel sur lequel elle travaille. Dans l’antre des bandits, Simon fait connaissance avec ses camarades de crime, dont Gregory Marring qui ne lui fait pas confiance. Il se sort cependant avec succès des pièges et tests préparés pour lui, ce qui n’est pas le cas de son contact, l’agent Philip Grey, poignardé par Marring alors qu’il tente d’approcher de la résidence pour parler avec Simon. Enfin arrive le jour de passer aux actes : Raxel réunit son équipe et révèle enfin la nature de son projet. Un crime si ambitieux qu’il restera longtemps inégalable...

Avec Andre Morell (Bernhard Raxel), Sarah Lawson (Betty Tregarth), William Lucas (Crantor), Ivor Dean (Inspector Teal), Peter Jeffrey (Gregory Marring), David Saire (David Tregarth), John Forbes-Robertson (Philip Grey), Carol Cleveland (Gloria Mancini), Alexandra Bastedo (Joan Vendel), Cyril Chamberlain (Flavel), Maggie Wright (Madeline). Ecrit par Terry Nation adapté de The National Debt de Leslie Charteris. Réalisé par John Gilling.

 

62. The Happy Suicide (Une belle fin)

ITV, 11 mars 1965 – A2, 11 mars 1991

Le Saint est à New York et, passant une soirée sans occupation particulière dans sa chambre d’hôtel, regarde l’émission de Ziggy Zaglan, une star de la télévision dont le show attire chaque semaine des millions de téléspectateurs. Idole des foules, Ziggy est un personnage en réalité bien différent de ce que celles-ci connaissent ; odieux avec son entourage, dépourvu de talent, il doit son succès à son frère Paul, qui écrit les scénarii de ses émissions. Mais ce soir-là, après le show, Paul annonce à Ziggy qu’il cesse de travailler pour lui ; il va enfin voler de ses propres ailes et a déjà signé un contrat pour trois films. En outre, il compte écrire un livre racontant toute la vérité sur Ziggy Zaglan. Cette annonce fait l’effet d’une bombe sur Ziggy et son producteur Ralph Damian. Car Paul déclare qu’il parlera dans son livre de la mort d’Arlene McCleery, une jeune fille devenue star grâce à Ziggy mais que l’on a retrouvée noyée dans de curieuses circonstances, mal élucidées. Peu de temps après être rentré chez lui, ce même soir, Paul reçoit une visite inattendue : J.R. McCleery, le frère d’Arlene, a entendu parler de son projet de livre et craint qu’il ne salisse le nom de sa soeur. Il est ivre et s’en prend violemment à Paul. Lorsque Lois Norroy, l’assistante de Ziggy, arrive chez Paul quelque temps après, elle le trouve pendu sur sa terrasse. La police peut bien croire au suicide, le Saint, lui, sent l’odeur du meurtre et se met en quête d’indices...

Avec Jane Merrow (Lois Norroy), John Bluthal (Ziggy Zaglan), William Sylvester (Ralph Damian), Jerry Stovin (Ted Coblin), William Dexter (Paul Zaglan), Donald Sutherland (McCleery), Fred Sadoff (Capt. Williams), Mavis Villiers (The Texas Mother), Kevin Brennan (Jack Gill) et Annie Ross. Ecrit par Brian Degas d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par Robert Tronson.

 

63. The Checkered Flag * (Sabotage)

ITV, 1er juillet 1965 – A2, 12 mai 1991

Simon assouvit sa passion des voitures sur le circuit de Brands Hatch lorsqu’une jeune femme, Catherine Marshall, vient lui parler. Elle prétend qu’Oscar Newley, qui s’obstine à vouloir lancer une voiture munie d’un nouveau système à injection, a volé cette invention à son père à elle. Et elle souhaite, bien sûr, que le Saint l’aide à faire justice. Sous son pseudonyme habituel de Sebastian Tombs, Simon se fait donc connaître de Newley en lui laissant miroiter une possible participation au développement de son prototype. Newley en a bien besoin car quelqu’un a racheté toutes ses dettes et menace de le pousser à la faillite s’il ne rembourse pas six mille livres dans les sept jours. Newley est persuadé que ce « maître-chanteur » anonyme n’est autre que son principal concurrent sur le circuit, le riche et populaire Beau Ellington, qu’il ne se prive pas d’accuser et d’insulter à chaque occasion. Pourtant Ellington nie, et sa soeur, la charmante et aguicheuse Amanda, ne veut pas croire qu’il puisse s’abaisser à comploter ainsi. Alors que Simon est venu sur le circuit assister à l’entraînement de la voiture de Newley, celle-ci doit quitter le circuit à cause d’un problème technique ; manifestement, elle a été sabotée. Simon propose alors de l’essayer lui-même ; et là encore, un incident se produit. Mais cette fois le coupable ne peut esquiver plus longtemps...

Avec Eddie Byrne (Oscar Newley), Justine Lord (Amanda ‘Mandy’ Ellington), Edward De Souza (Beau Ellington, vf Paul), Pamela Conway (Catherine Marshall), Tim Barrett (Lee Leonard), Neil McCarthy (Alec Hunter), John Kidd (Bateman), Dorothy Frere (Hunter’s Landlady), Eliza Buckingham (Bank Clerk). Ecrit par Norman Hudis. Réalisé par Leslie Norman.

Et si on faisait une histoire sur lescircuits automobiles ? Tiens, pourquoi pas ? Le problème avec « Sabotage » est que l’histoire est un peu facile et contient exactement les mêmes ingrédients que les autres épisodes de la série consacrés au même cadre et au même thème. Les soupçons qui pèsent sur Oscar Newley au début de l’épisode sont même à peu près oubliés dans la suite pour ne reparaître qu’à la fin, d’une manière telle qu’on se demande bien pourquoi avoir introduit cette idée dans le scénario. Pour le reste, soupçons, suspects et sabotages à la chaîne nourrissent un récit assez peu défendable. Pour inconditionnels. On signalera quand même une scène, audacieuse pour l’époque, destinée peut-être à retenir le public : le déshabillage d’une jeune femme... en ombre chinoise sur la paroi de sa cabine de douche. C’est toujours ça...

* Bien qu’orthographié dans la plupart des listings (y compris sur les coffrets DVD de TF1 Video) « The Chequered Flag », le titre s’écrit bien « Checkered » au générique.

 

64. The Abductors (Voyage à Paris)

ITV, 8 juillet 1965 – A2, 26 mars 1991

Dans un cabaret parisien, le Saint rencontre un Anglais, Brian Quell, qui insiste pour lui parler. Brebis galeuse d’une famille dont le principal rejeton, son frère, est l’éminent Professeur Quell, Brian prétend être suivi par deux hommes assis au bar. Simon accepte de le raccompagner à son hôtel ; l’intérêt que les deux hommes leur portent confirme les soupçons de Brian. Pendant que Simon se bat avec eux, Quell rentre seul à son hôtel. Mais il y est attendu par un troisième homme, Jones, qui le suit dans sa chambre et veut, en le menaçant d’une arme, l’obliger à appeler son frère pour le faire venir à Paris. Brian refuse et Jones le tue, espérant que ses funérailles feront déplacer le savant. Il appelle d’ailleurs lui-même le Pr Quell pour lui annoncer la mort de son frère et propose de l’attendre à l’aéroport dès son arrivée, se faisant passer pour un ami du défunt. Le Pr Quell prend l’avion dès le lendemain matin. Simon, pendant ce temps, est soupçonné par l’inspecteur Quercy et son acolyte le sergent Leduc du meurtre de Brian Quell, et rencontre une jolie touriste qui s’ennuie mortellement à Paris ; elle insiste d’ailleurs pour mener l’enquête avec lui dès que la police les a libérés. Ensemble, ils vont donc tenter de déjouer les plans de Jones et de sa bande, qui s’apprêtent à vendre le Pr Quell à une puissance ennemie...

Avec Dudley Foster (Jones), Robert Urquhart (Brian Quell), Annette Andre (Madeline), Jennifer Jayne (Olga), Robert Cawdron (Sgt Leduc), John Serrett (Insp. Quercy), Nicholas Courtney (Alain), Ronald Ibbs (Professor Quell), Sandor Eles (Hotel Clerk), David Garfield (Peter), Martin Wyldeck (Mr Marson). Ecrit par Brian Degas adapté de The Gold Standard de Leslie Charteris. Réalisé par Jeremy Summers.

 

65. The Crooked Ring (Le champion)

ITV, 15 juillet 1965 – A2, dnc (1990/91)

Le Saint répond à une lettre que lui a envoyée Connie Grady, la fille du propriétaire d’un gymnase, fiancée du boxeur Steve Nelson. Ce dernier doit affronter le vainqueur d’un match très proche opposant les boxeurs Torpedo Smith et Johnny Angelo, « The Angel ». Or, Connie craint que le manager de Angelo, Spangler, n’ait trouvé un moyen de truquer le combat de manière à faire gagner son poulain, dont il veut absolument faire un champion. Simon promet d’ouvrir l’oeil. Le combat d’Angelo avec Torpedo se termine de manière dramatique : Torpedo semble complètement hors-circuit après avoir brillamment commencé la rencontre, et brusquement il s’effondre, mort. Simon ne croit pas un instant à l’accident mais l’enquête ne révèle aucune tromperie. Décidé à protéger son ami Steve Nelson de Spangler, le Saint veille sur lui tout en menant sa propre enquête. Une nuit, alors que Steve dort dans l’appartement de son ami, un homme s’introduit, armé, jusque dans la chambre ; il est promptement boxé par Simon mais parvient à s’enfuir. Simon a cependant reconnu Max, l’homme de main de Spangler. Max tente à plusieurs reprises de s’en prendre au Saint, en pure perte. Mais le combat devant opposer Steve à The Angel approche et les événements s’accélèrent : Dave Snyders, l’un des entraîneurs ayant assisté au combat de Torpedo, est assassiné, et Whitey Mullins, qui avait pris sous son aile Torpedo, est blessé...

Avec Walter Brown (‘Doc’ Spangler), Tony Wright (Steve Nelson), Meredith Edwards (Whitey Mullins), Jean Aubrey (Connie Grady), Nosher Powell (The Angel), John Tate (Dave Snyders), Barry Lineham (Max), Irvin Allen (Torpedo Smith), Doris Hare (Mrs Barlow), Macdonald Hobley (Radio Commentator). Ecrit par Terry Nation adapté de The Masked Angel de Leslie Charteris. Réalisé par Leslie Norman.

 

66. The Smart Detective (Un bon détective)

ITV, 22 juillet 1965 – A2, 8 avril 1991

Simon est au Musée pour admirer la superbe collection d’émeraudes Oppenheim. Il assiste à la conférence de presse que donne le détective Peter Corrio, engagé par la compagnie d’assurances et vantant la qualité du système de sécurité protégeant les joyaux. D’emblée, le personnage apparaît antipathique et sournois au Saint. Celui-ci ne tarde pas à recevoir la visite d’une femme agressée devant sa porte par deux malandrins qu’il met facilement en fuite. Elle s’appelle Janice Dixon et raconte au Saint que son frère, Roy Dixon, est mort en tentant de fuir la police après qu’on eut retrouvé chez lui des diamants volés ; incapable de se défendre, Dixon fut déclaré coupable et Corrio toucha la récompense pour avoir retrouvé les diamants. Mais Janice prétend que son frère était innocent et qu’il a été victime d’un coup monté ; Corrio, d’ailleurs, a réalisé d’autres coups du même genre : toujours il retrouvait le butin disparu et touchait la récompense, devenant peu à peu un « modèle » de détective. Il n’en faut pas plus à Simon pour enquêter sur les circonstances de la mort de Dixon et le passé de Corrio ; ce dernier est visiblement doué dans beaucoup de domaines, notamment les arts martiaux. Mais il a également horreur de perdre et peut se révéler très dangereux, comme le Saint le vérifie sur un tatami, « amicalement ». Il est de plus en évident aux yeux de Simon que Corrio est effectivement coupable. Simon confie donc Janice aux bons soins de la Tante Prudence, une femme de poigne, et poursuit son enquête...

Avec Brian Worth (Peter Corrio), Anne Lawson (Janice Dixon, vf Janine), Fabia Drake (Aunt Prudence), Ivor Dean (Inspector Teal), Barry Shawzin (Nick Nigkoma), Martin Miller (Mr Justin), Reg Lye (George), Larry Taylor (Swann), Dennis Blake (Miller), Ron Welling (Garage Mechanic). Ecrit par Michael Cramoy d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par John Moxey.

Le scénario est bien ficelé, disposant sous nos yeux les indices qui serviront au dénouement. Classique, mais efficace et plaisant. Tante Prudence est un personnage lui-même conventionnel mais si agréable à contempler !

 

67. The Persistent Parasites (Les trois Madame Oddington)

ITV, 29 juillet 1965 – A2, 13 mai 1991

Le Saint se rend en bateau sur une île tranquille de la Méditerranée, au large de la Côte d’Azue. Là, il est attendu par le riche Waldo Oddington, mais pas seul : les trois ex-femmes de Waldo voyagent avec lui. Tous les quatre sont accueillis par Waldo qui leur annonce qu’il va se remarier, avec une charmante et innocente jeune femme, Nadine. La nouvelle ne trouble les trois précédentes Mmes Oddington que dans la mesure où elle pourrait affecter leur pension alimentaire. Simon, lui, observe avec curiosité le comportement des unes et des autres, jusqu’à ce qu’un événement dramatique survienne, peu de temps après leur arrivée : un touriste portant exactement la même chemise que Waldo est assassiné sur le port, tandis qu’un bateau blanc quitte précipitamment le quai. Il ne fait aucun doute aux yeux de Simon que l’on a voulu tuer Waldo. Il se met donc à questionner chacun et chacune, espérant découvrir un mobile intéressant. Très vite, il surprend la jeune fiancée, Nadine, à rencontrer sur le port un jeune homme, Pierre, avec lequel elle a une altercation. Le Saint intervient pour donner une petite leçon de bonnes manières à l’individu. Nadine lui révèle alors qu’elle a aimé Pierre mais l’a quitté, ce qu’il n’a pas accepté. Bientôt arrivent deux nouveaux invités de Waldo : son neveu George McGeorge, très inquiet lui aussi pour son héritage, et l’avocat de Waldo, Howard Mitchell. Waldo tenait à la présence de tous pour annoncer une nouvelle surprenante, amusante pour lui mais guère pour les autres...

Avec Cec Linder (Waldo), Jan Holden (Vera), Ann Gillis (Wilma), Annette Carell (Katerina, vf Catherine), Sonia Fox (Nadine), Arnold Diamond (Latignant), Brian MacDermott (Pierre), Jeremy Longhurst (George McGeorge), Donald Hewlett (Howard), David Garth (Monsieur Phillippe), Keith Smith (Latignant’s Assistant). Ecrit par Norman Hudis. Réalisé par Robert Tronson.

 

68. The Man Who Could Not Die (L’homme qui défie la mort)

ITV, 5 août 1965 – A2, 13 juin 1991

Simon retrouve son ami le jeune Nigel Perry, qui lui demande de l’aider à comprendre pourquoi son mentor Myles Hallin, un casse-cou qu’il vénère pour avoir connu son père décédé, dépense tant d’argent. Les deux hommes suivent Hallin ce soir-là jusqu’à une maison abandonnée où il dépose 5000 livres avant de s’en aller. Ils voient un homme arriver peu après à moto et le Saint le met en fuite en récupérant la liasse de billets qu’il restitue ensuite à Hallin. Ce dernier retrouve le motard, en fait un maître-chanteur qui menace de révéler que Hallin n’a pas tenté de sauver le père de Nigel, comme il le répète, mais qu’il l’a en fait assassiné. Hallin le tue après lui avoir révélé qu’il s’apprête à tuer Nigel afin d’hériter sa fortune...

Avec Patrick Allen (Miles Hallin), Jennie Linden (Moyna Stanford), Robin Phillips (Nigel Perry), Richard Wyler (Roddy Morton), Ivor Dean (Inspector Teal), Meredith Edwards (Emrys Pugh), Mary Jones (Mrs Pugh). Ecrit par Terry Nation d’après l’histoire de Leslie Charteris. Réalisé par Roger Moore.

 

69. The Saint Bids Diamonds (Les coupeurs de diamants)

ITV, 12 août 1965 – M6, 25 octobre 1988

Le Saint est à Ténérife, aux Canaries : c’est là qu’Abdul Graner garde précieusement le Régent, un diamant de très grande valeur volé au Louvre et qu’il veut faire couper par Joris Van Linden afin de pouvoir l’écouler. Mais Van Linden s’enfuit, avec un petit coup de pouce du destin, incarné en vérité par le Saint. Celui-ci se fait passer pour George Felson, un coupeur de diamants que Graner a fait venir dans les îles. Simon espère, bien sûr, s’emparer du Régent. Pendant que le vrai Felson est proprement ligoté dans la cave de Mme Calliope, astrologue, Simon se présente chez Graner, dont la femme rêve de le quitter en emportant le précieux diamant...

Avec Eunice Gayson (Christine Graner), George Murcell (Abdul Graner), Jean St. Clair (Madame Calliope), Gerard Heinz (Joris Van Linden), Peter Illing (Captain Garcia), Edward Bishop (George Felson), Neville Becker (Palermo), Laurence Herder (Lauber), Richard Montez (Teneriffe Policeman). Ecrit par Pat et Jesse Lasky Jr d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par Leslie Norman.

 

70. The Spanish Cow (Les bijoux de Dona Luisa)

ITV, 19 août 1965 – A2, dnc (1990/91)

Dans le sud de la France, Simon porte secours à deux femmes attaquées par des bandits : il s’agit en fait de Dona Luisa Arroyo, la veuve d’un dictateur assassiné, et de sa suivante Consuela. Les bandits recherchent les célèbres bijoux de Dona Luisa, cadeaux de son défunt mari, convoités par les rebelles de Diego Ramirez pour financer la démocratie mais aussi par le frère du dictateur, Gilberto Arroyo, désireux de reprendre le pouvoir. La pauvre Dona Luisa ne sait que faire de ses bijoux : elle aiderait volontiers son peuple, donc Ramirez, mais ne peut se résoudre à trahir son beau-frère. Le commissaire Latignant, quant à lui, est persuadé que le Saint est là pour voler les bijoux...

Avec Gary Raymond (Gilberto Arroyo), Viviane Ventura (Consuela Flores), Nancy Nevinson (Dona Luisa Arroyo), Arnold Diamond (Col. Latignant), Leonard Sachs (Deigo Ramirez), Michael Wynne (Rene), David Jackson (Chico), Nicholas Donnelly (Jean), Terry York (Sancho). Ecrit par Michael Cramoy d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par John Gilling.

Spanish Cow est le surnom donné à Dona Luisa, traduit par « la furie espagnole » (ce qui est un peu moins irrévérencieux).

 

71. The Old Treasure Story (Le trésor)

ITV, 26 août 1965 – A2, 25 mars 1991

Simon rend visite en Cornouaille à son ami le Capitaine Bill Williams, qui vient de publier un livre dans lequel il conte certaines de ses aventures passées. Le même soir, un curieux visiteur arrive à l’auberge du vieux Bill, qui tremble de tous ses membres. Durant la nuit, le visiteur et Bill se disputent et l’étranger, Jim Reston, tire sur le Capitaine avant de s’enfuir dans la nuit. En mourant, Bill révèle à sa pupille April Mallory l’existence d’un trésor qui lui revient de droit. Simon et April disposent d’un morceau de parchemin. Bientôt un certain Jack Rawl en apporte un deuxième morceau et leur propose de se lancer en quête du trésor fabuleux de Barbe Noire. Un troisième comparse se joint à eux, le producteur Jack Forrest...

Avec Jack Hedley (Duncan Rawl), Robert Hutton (Jack Forrest), Erica Rogers (April Mallory), Reg Lye (Capt. Bill Williams), Frank Wolff (Jim Reston), Jill Curzon (Maria Cavallini), Roy Patrick (Big Tom), Joby Blanshard (First Sailor), Timmy Gardner (Second Sailor), George Lowdell (Third Sailor). Ecrit par Ronald Duncan d’après l’histoire originale de Leslie Charteris. Réalisé par Roger Moore.

 

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