Guide réalisé par TLP

saison 1  -  saison 2 (à venir... un jour *)

* car trop de SWAT tue le désir de SWAT ;)

 

 

La saison 1 de S.W.A.T. est disponible en DVD chez Sony Pictures. VO sans sous-titres, zone 1.

S.W.A.T., titre et photos sont copyright Sony Pictures / Columbia Tristar Home Entertainment.

 

Saison 1

(1975)

 

Avec Steve Forrest (Lt Dan ‘Hondo’ Harrelson), Robert Urich (Officer James Street), Rod Perry (Sgt David ‘Deacon’ Kay), Mark Shera (Officer Dominic Luca), James Coleman (Officer T.J. McCabe).

 

Voix françaises : René Arrieu (Hondo), Michel Paulin (Jim Street), Bachir Touré (Deacon), Maurice Sarfati (Luca), Pierre Fromont (McCabe).

 

Created by Robert Hamner

Executive producers Aaron Spelling, Leonard Goldberg

Produced by Rick Husky (1), Barry Shear (2, 4, 5), Robert Hamner (3, 6, 7, 10, 11, 12, 13), Aaron Spelling & Leonard Goldberg (8, 9)

Associate producer Shelley Hull

Theme Music by Barry De Vorzon *

Music by Barry De Vorzon (1, 3, 5, 6, 7), George Romanis (2), John Parker (4), Jack Elliot & Allyn Ferguson (8, 12) *

* épisodes 9, 10, 11, 13 : seule apparaît la mention du thème, la musique utilisée dans l’épisode provient du stock et peut être signée des différents compositeurs

 

 

 

 

Les dates de diffusion indiquées par Imdb et celles que mentionne le livre de David Martindale Television Detective Shows of the 1970s divergent parfois. (Voir à la fin du guide

 

Episode "pilote"

Le personnage de Hondo, incarné par Steve Forrest, fut présenté le 17 février 1975 dans un épisode spécial de la série The Rookies, "S.W.A.T.", écrit par Robert Hamner (qui est donc crédité du titre de "créateur" de la série S.W.A.T., même si Rick Husky a adapté le concept pour en faire la série subséquente) et réalisé par E.W. Swackhamer. Les autres interprètes de la série n'apparaissent pas encore dans The Rookies, ils sont présentés dans l'épisode d'ouverture de la saison 1.

 

 

1.01  The Killing Ground

ABC, 24 février 1975

Ecrit et produit par Rick Husky

Réalisé par Harry Falk

Mark Shera, James Coleman et Robert Urich : les nouvelles recrues du S.W.A.T.

Jim Street et Rob Duran, deux officiers de police de Los Angeles, répondent à un appel et se trouvent pris dans un feu croisé. L’appel était un guet-apens tendu par trois hommes, Jack Bonelli, son frère Dallas et leur cousin Ray West. Les frères Bonelli sont déterminés à venger la mort de leur père abattu par la police, et n’en sont pas à leur coup d’essai. Duran succombe à ses blessures après que l’équipe d’élite du SWAT a mis en fuite les tireurs, sous le commandement du Lt Hondo Harrelson. Ce dernier propose à Jim Street de participer aux épreuves de sélection de ses nouveaux équipiers. Il y rencontre les officiers Dominic Luca, venu des Stups, et T.J. McCabe, qui sont comme lui sélectionnés au terme des épreuves et intègrent l’équipe de Hondo et Deacon. Tandis qu’ils cherchent à retrouver les tueurs de flics, qui font deux nouvelles victimes dont Sam Hanks, que connaissait également Jim, ce dernier doit apprendre à juguler ses émotions afin de rester un équipier fiable, malgré les doutes d’Hondo à son sujet. Quand ils sont appelés dans l’enceinte d’une école désaffectée, ils savent qu’ils ont affaire à une nouvelle embuscade. Leur mission est donc d’être plus malins que les tueurs de flics qui les attendent de pied ferme…

Geoffrey Lewis
Annette O'Toole
Kenneth Toby

 

Jesse Vint
Taylor Lacher (à dr.)
Terry Lumley

 

Bill Lucking
Mel Scott (à dr.)
Stephen Coit

 

Avec Geoffrey Lewis (Jack Bonelli), Jesse Vint (Dallas [Bonelli]), Bill Lucking (Ray West). Et avec Annette O’Toole (Rita Bonelli), Taylor Lacher (Rob [Michael] Duran), Mel Scott (Sam Hanks), Kenneth Toby (Sergeant), Terry Lumley (Mary Duran) et Keith Walker (T.V. announcer), Stephen Coit (doctor), Pat Patterson (bartender).

Hondo et Deacon forment leur nouvelle équipe et font la connaissance de Street, Luca et McCabe. Hondo fait aux recrues un speech dans lequel il présente le SWAT d’Olympic Station comme l’élite, formée aux situations les plus dangereuses et les plus exigeantes. Chaque homme doit être en mesure de répondre immédiatement à un appel – même s’il faut laisser un plan sa chérie (comme l’explique Hondo au malicieux Luca).

Si Hondo et Deacon travaillent déjà ensemble et forment un tandem fondé sur une confiance réciproque manifeste, Jim Street est l’autre protagoniste de l’épisode. Partenaire de l’officier tué dans la première séquence, il est émotionnellement et personnellement impliqué dans la recherche des tueurs de flics qui constituent la première mission de la nouvelle équipe. C’est lui qui, durant tout l’épisode, reçoit l’essentiel de la lumière.

Tout l’acte 1, du guet-apens à la scène dans laquelle Hondo informe Mary Duran de la mort de son mari, combine efficacement action et émotion, constituant une entrée en matière solide pour une série qui met en avant la bravoure des policiers mais aussi leur statut de cible permanente.

Hondo choisit de faire de McCabe son tireur d’élite, en constatant ses compétences au tir. McCabe explique qu’il a appris quand, enfant, son grand-père l’emmenait chasser avec un nombre limité de balles : chacune comptait ! C’est exactement cette précision et cette mesure que recherche Hondo.

Jack et Dallas Bonelli représentent la quintessence du « méchant » selon SWAT : plusieurs fois qualifiés de « cinglés » par leur propre cousin et complice Ray West, ils n’ont aucun scrupule à abattre des policiers de sang froid et Hondo rapporte même qu’on les a vus danser sur le cadavre d’une de leurs victimes, en pleine rue. A la fin de l’épisode, ils ne laissent pas d’autre choix à Hondo et Jim que de les abattre, en réponse à leurs tirs. Le scénario tient cependant à rassurer le public : les policiers ne sont pas des tueurs de sang froid comme leurs adversaires, et Jim Street déclare qu’avant de tirer il pensait éprouver du plaisir à venger son équipier assassiné, mais qu’il n’en est rien finalement. A quoi Hondo répond : « Bienvenue au club. »

Blessé au terme de l’ultime fusillade, Dallas Bonelli réclame immédiatement un médecin. « Vous l’aurez », répond Hondo. Arrêté, le cousin Ray apprend de Hondo que les frères Bonelli lui ont menti sur la mort de leur père, qui n’a pas été abattu par des policiers mais s’est tué lui-même. Répétant que ses cousins étaient cinglés, il décide d’en faire sa ligne de défense devant les juges. La réaction de Hondo montre assez son dégoût.

Annette O’Toole, 22 ans à l’époque (mais déjà huit ans de carrière), incarne la seule Bonelli à peu près saine d’esprit : elle désapprouve le meurtre des policiers mais n’en prête pas moins son concours aux desseins de sa famille en passant les faux appels destinés à attirer les policiers dans des traquenards.

Les badges des policiers portent l’inscription W.C.P.D. Ils sont basés à Olympic Station. La façade de l’immeuble porte l’inscription « Police Station Div 6 ».

Deacon – Another ambush, another coldblooded assassination. Why ?

Hondo – Because of their color. Not because they are black or white or brown. Because they are blue.

Robert Urich et Steve Forrest

 

 

 

 

1.02  A Coven of Killers (La communauté Hopper)

ABC, 3 mars 1975

Musique de George Romanis

Ecrit par Skip Webster

Réalisé par George McCowan

Sal Mineo et James Keach

Sal Mineo et Belinda Balaski

 

Joey Hopper s’évade de prison. Il reprend sa place à la tête d’une communauté de tueurs qui le vénère et entend se venger de ceux qui l’ont envoyé en prison, à commencer par le D.A. Forbes et le Lt Harrelson. Il ne tarde pas à s’introduire dans la maison de Forbes et à le tuer de façon brutale, en annonçant à Hondo qu’il est le suivant sur sa liste. La maison de Hondo est placée sous surveillance policière afin de protéger sa femme Betty et leurs deux garçons. Hondo essaie vainement de convaincre le journaliste Ross Collins, qui a fait de Hopper un héros dans ses articles, de collaborer avec la police. Jusqu’à ce qu’il apparaisse que sa propre fille Judy, qu’il croit tranquillement enfermée dans son internat d’étudiante, a rejoint la communauté de Hopper, encouragée par les écrits de son père à vouer un culte au psychopathe. Collins accepte alors de communiquer une adresse où le gang pourrait être terré et le SWAT se rend immédiatement sur place…

Ellen Weston
James Keach
Richard O'Brien
Peggy McCay & Dan Spelling

 

William Windom
Belinda Balaski
Mimi Maynard
Lance Taylor

 

Sal Mineo
Elisha Cook
Ross Elliott
D. Adams & M. Harland

 

Avec Ellen Weston (Betty Harrelson), William Windom (Ross Collins), Sal Mineo (Joey Hopper), James Keach (Arlie Warren), Belinda Balaski (Judy Collins), Elisha Cook (Harry Thorne). Et avec Richard O’Brien (Chief [Edward] Roman), Peggy McCay (Laura Huston), Mimi Maynard (Pam Morgan), Dan Spelling (Craig Huston), Ross Elliott ([Deputy D.A.] Roger Forbes), Lance Taylor (Sgt. Willis). Et (non crédités) David Adams (Kevin Harrelson), Michael Harland (Matt Harrelson), Robert Shayne (Dr Gordon).

Joey Hopper et sa bande d’illuminés assassins évoquent la bande de Charles Manson. Le personnage de Ross Collins, directeur d’un journal « underground » (c’est lui qui le dit) intitulé The Voice, stigmatise la presse complaisante qui, en faisant d’un psychopathe comme Hopper un héros, augmente son audience et compromet le travail de la police. Collins refuse de partager ses informations avec la police, du moins jusqu’à ce que sa propre fille soit victime de son type de journalisme : prenant sans doute pour argent comptant les fables publiées par son père, elle a rejoint la communauté de Hopper.

On notera la retenue du SWAT dans le dernier acte. Hondo place ses hommes et leur ordonne de ne pas ouvrir le feu, même lorsque la bande de Hopper a commencé à tirer. Chacun obéit au chef et l’opération est conduite sans céder au syndrome de la fusillade effrénée, classique dans les séries policières comme dans les westerns.

Hondo et Betty célèbrent leur dixième anniversaire de mariage. L’équipe du SWAT offre un cadeau à Hondo qui reste sans voix. Une autre scène le montre houspillant son équipe sans ménagement, afin de faire bonne mesure.

Les deux garçons de Hondo et Betty apparaissent dans une scène (apportant le petit déjeuner au lit à leur mère) mais ne sont pas crédités au générique.

Elisha Cook apparaît dans deux scènes, dans le rôle de Harry, un vieil homme qui s’accuse de meurtre et que les policiers renvoient gentiment car ils le connaissent bien. Hondo lui dit d’aller embâter les collègues de Valley Division. 

Hondo se désigne comme « Olympic Station Commander ».

Hondo – Collins, you know what I like about you ?  Collins – What ?  Hondo – Nothing. Absolutely nothing.

Joyeux anniversaire de mariage, patron !

 

1.03  Death Carrier

ABC, 10 mars ou 28 avril 1975

Ecrit et produit par Robert Hamner

Réalisé par Harry Falk

Robert Urich, Mark Shera et Steve Forrest (le conseil d'Hondo : "Portez toujours votre gilet pare-balles !" / Hondo's advice : "Always wear your bullet proof vest !")

Frank Thomas est abattu au volant de sa voiture alors qu’il passe à proximité du Long Beach Arena, au sommet duquel s’est posté un tireur. Il apparaît que Thomas est la troisième victime abattue selon un mode opératoire similaire, et toutes les trois étaient sortis avec la même femme, Janet Warren, un mannequin. Hondo et Street lui rendent visite et découvrent une jeune femme accablée par la culpabilité car elle se sent responsable de la mort de ces trois hommes. Le meilleur moyen de la protéger tout en se donnant une chance de coincer le tueur est d’affecter Jim à sa protection rapprochée en le faisant passer pour le nouveau petit ami. Janet fait savoir à son travail qu’elle a rencontré un homme à nouveau. Eric, l’un des couturiers de la société qui emploie Janet, vole dans son sac la photo de Jim qu’elle y a rangée. Secrètement amoureux d’elle, Eric est le meurtrier des trois hommes qu’elle a fréquentés et il nourrit le fol espoir de vivre enfin la grande histoire d’amour qu’il a imaginée avec elle. Il ne tarde pas à tenter d’abattre Jim alors qu’il quitte l’appartement de Janet, un soir, mais il parvient à s’enfuir en dépit de la présence de Dominic et T.J.

Ronne Troup

 

David Sheiner

 

Joanna Barnes

 

Avec Ronne Troup (Janet [Warren]), Joanna Barnes (Andrea) et David Sheiner (Eric). Et avec John Bleifer (first cutter / le couturier âgé), Clint Young (Sergeant).

Robert Hamner signe ici un scénario qui ne prétendra pas à l’award de l’intrigue la plus vraisemblable. Du début à la fin, il faut miser sur la suspension d’incrédulité pour admettre des situations dictées davantage par un souci d’efficacité que par la vraisemblance. Le couturier tireur d’élite, qui abat un conducteur au volant d’une voiture en mouvement à une bonne centaine de mètres, debout et tenant le fusil à l’épaule, est un postulat pour le moins surprenant. On ne nous dira jamais s’il fut sniper en Corée ou au Vietnam… Le même couturier tapi sous le tableau de bord de la voiture de Janet Warren pour amorcer la dernière séquence du scénario, et les péripéties qui s’ensuivent, peuvent tout aussi légitimement nous laisser perplexes. L’intérêt du scénario sera donc plutôt dans la romance entre Jim et Janet, non parce qu’elle est pleine de finesse mais parce qu’elle met en avant la délicatesse de Street et offre à Robert Urich un rôle qui lui va comme un gant et qu’il reprendra plusieurs fois dans Vega$, celui du protecteur aussi séduisant par sa simplicité et sa sincérité que convaincant en garde du corps dévoué.

Le titre de l’épisode fait référence à Janet Warren, qui se reproche d’être responsable de la mort des trois hommes qu’elle a fréquentés : elle porte la mort, elle est « porteuse de mort ».

La première séquence est tournée sur le toit du Long Beach Arena. L’un des panneaux de signalisation indique le port de Long Beach et l’attraction qui y est amarrée à demeure, le Queen Mary.

La petite histoire nichée dans les coulisses nous dit que Ronne Troup a rencontré James Coleman durant le tournage de cet épisode : ils se marieront et auront deux enfants (avant, hélas, de divorcer, Coleman étant le deuxième des trois maris de Ronne Troup).

Si Robert Urich a la vedette dans cet épisode, Mark Shera (plus exactement son personnage) ne se prive pas de signaler qu’il la lui a volée, car il était volontaire pour remplir la mission de protection auprès de Janet Warren, en vertu non de son jeune âge (il rappelle qu’il est le plus jeune de l’unité) mais de son statut incontesté d’homme séduisant plaisant aux femmes !

 

 

 

1.04  Pressure Cooker (La Section 4 à la Une)

ABC, 17 mars 1975

Musique de John Parker

Ecrit par Walter Black

Réalisé par George McCowan

Darleen Carr et Steve Forrest

Steve Forrest et Ellen Weston : Mr & Mrs Harrelson

 

Le SWAT intervient dans une prise d’otages à l’intérieur d’un supermarché puis Hondo s’apprête à rentrer chez lui après une dure journée. Une nouvelle situation exige cependant l’intervention du SWAT sur les lieux d’un incendie : le propriétaire d’un entrepôt, Tolan, a mis le feu lui-même et tire sur les pompiers en refusant de les laisser approcher, car il est décidé à mourir. Hondo parvient à le ramener à la raison en parlant avec lui. Il rentre enfin à la maison où l’attend une épouse légèrement assombrie par son retard… et un lit sur lequel il s’endort instantanément. Le lendemain, Hondo doit accepter, à la demande du Capitaine, la présence d’une journaliste, Meredith Cooper, avec son unité. Connue pour sa haine des policiers en général, qu’elle considère comme inutiles et la plupart du temps brutaux, elle affirme néanmoins n’être venue que pour écrire la vérité sur le SWAT. Elle a rapidement l’occasion d’accompagner l’unité en mission : un mari armé d’un fusil a pris sa femme en otage et menace de la tuer. Hondo et Deacon parviennent à entrer dans l’appartement mais pas à sauver la femme, ni d’ailleurs le mari : il se suicide après l’avoir tuée. Hondo, lui, a un autre souci : son fils Kevin a été renversé par une voiture et transporté d’urgence au Valley General Hospital. Il y retrouve sa femme Betty et leur autre fils, Matt. Fort heureusement, la vie de Kevin n’est pas en danger. Meredith Cooper, elle, a découvert durant cette journée auprès du SWAT une réalité qu’elle ne soupçonnait pas et une violence qui n’est pas, contrairement à ses préjugés, le fait de la police. Tandis qu’elle travaille à mettre sur papier ses impressions, son expérience d’immersion se poursuit le lendemain : le SWAT est appelé cette fois sur le Princess Louise, amarré au port de Los Angeles. Un homme, Gist, y retient en otage une adolescente qu’il a enlevée, Laurie Thomas. Tous deux étant mêlés à la foule des passagers, le revolver de Gist dissimulé sous son manteau, les membres du SWAT déambulent en civil pour les trouver. Meredith, cependant, n’a pas la patience d’attendre dans le fourgon du SWAT comme le lui a demandé Hondo, et sa présence sur le paquebot met en danger la vie de l’otage aussi bien que celle des policiers…

Darleen Carr
Gerald Hiken
Lee Paul
Lee Paul & Milt Kogan
David Adams

 

Ellen Weston
Jean Allison
Wayne Sutherlin
Byron Morrow
Michael Harland

 

Logan Ramsey
Gary Vinson
Fredrica Duke
Paul Sorenson (à g.)
Steve Forrest

 

Avec Ellen Weston (Betty Harrelson), Darleen Carr (Meredith Cooper), Logan Ramsey (Merrill Gist). Et avec Gerald Hike[n] (Tolan), Jean Allison (Mrs Thomas), Gary Vinson (Sergeant), Lee Paul (burly thug), Wayne Sutherlin (long hair thug), Fredrica Duke (Laurie [Thomas]) et Milt Kogan (market owner), Byron Morrow (doctor), Paul Sorenson (fire captain). Et (non crédités) David Adams (Kevin Harrelson), Michael Harland (Matt Harrelson).

Robert Urich et Darleen Carr

Logan Ramsey et Fredrica Duke

 

« Pressure Cooker » est une sorte d’épisode de propagande à la gloire de l’unité du SWAT. Le scénario aligne plusieurs situations destinées à mettre en valeur la bravoure mais aussi l’humanité des policiers et leur préoccupation constante de la vie des personnes impliquées dans chacune de leurs interventions. Prises d’otages en série avec d’abord deux brutes sans état d’âme que ravit l’opportunité de se faire un flic, un forcené qui menace de tuer sa femme, puis une ado tombée entre les mains d’un pervers sexuel aux allures de « respectable » père de famille. Pour donner une ligne rouge à ce montage, le scénariste introduit une journaliste façonnée sur le modèle très classique du reporter farci de préjugés hostiles à la police, et exprimés sans honte et sans nuance. On a vu le thème dans Hawaii Five-O, Les Rues de San Francisco ou Starsky & Hutch et il est sans surprise. Le personnage incarné par Darleen Carr (la fille de Karl Malden dans Les Rues de San Francisco) hésite entre deux tons : d’abord franchement hostile et antipathique, elle est favorablement affectée par sa première journée avec le SWAT, avant de retomber pour le dernier acte dans le schéma attendu de la journaliste inconsciente ou téméraire dont l’imprudence met en danger la vie des policiers et des personnes qu’ils cherchent à protéger. Le dernier contact de Hondo avec Meredith est donc sans aménité et l’épilogue oublie Darleen Carr pour mettre en scène l’adolescente et sa mère venues remercier Hondo dans sa propre maison. Mère au bord des larmes, éperdue de reconnaissance, ado aux yeux pleins d’admiration et de gratitude qu’elle exprime par un baiser tendre sur la joue du policier, tout cela sous le regard de Mme Harrelson qui n’en ressent que plus d’amour et de fierté à l’égard de son mari. Car le scénario fait une place également à la vie de famille du chef du SWAT et à la difficulté de concilier vie personnelle et vie professionnelle, entremêlées au fil de l’épisode. Bref, un épisode qui vise l’efficacité didactique sans faire dans la finesse.

Comme pour l’épisode 1.02, les jeunes comédiens incarnant Kevin et Matt Harrelson ne sont pas crédités, alors qu’ils apparaissent ici de façon conséquente.

Hondo à Street et Luca, après qu’ils ont maîtrisé les preneurs d’otages qu’il distrayait par sa conversation – What took you so long ? I was running out of things to say ! (sur le mode humoristique, pour désamorcer la tension)

Meredith Cooper, au sujet des policiers en général – I happen to think you’re a necessary evil. Usually more evil than necessary.

Luca – Just because we enjoy beating up on Blacks, Chicanos and foreigners ? It’s kinda narrow-minded, isn’t it ?

Deacon – Besides, we only beat up on them every other Thursday. And you know what ? I’m in charge on hitting on Blacks. Now, if that isn’t an equal opportunity, I don’t know what it is !

Plus tard, après avoir vu le SWAT à l’œuvre, la journaliste se reproche son étroitesse d’esprit. « You’re all so calm about these terrible things like they happen every day ! » Luca : « They do, lady, they do. » Meredith : « How do you get so used to them ? » Hondo, à son équipe : « Anybody here used to them ? » Personne ne répond.

« 18 brothers and sisters, 47 nieces and nephews, 85 first cousins and 62 handsome uncles » : ce serait, à en croire T.J., la description de la famille de Dominic Luca.

Rod Perry et Mark Shera

Robert Urich et James Coleman

 

1.05  Hit Men (Un témoin à abattre)

ABC, 24 mars 1975

Ecrit par David P. Harmon

Réalisé par Harry Falk

Jess Walton avec Mark Shera

Jess Walton avec Steve Forrest

 

Vincent Ritchie a trempé dans à peu près toutes les activités illégales de la ville mais il a finalement été coincé pour un motif fiscal. Il a accepté de témoigner contre la Famille mais des tueurs bien préparés parviennent à lui loger plusieurs balles dans le corps alors qu’il est transporté dans une voiture de police. Le procureur Warren charge alors le SWAT d’assurer sa sécurité pendant qu’il est à l’hôpital, entre la vie et la mort. Hondo et son unité investissent l’étage où Ritchie a sa chambre. Luca est assigné à la protection rapprochée du gangster, sans connaissance dans sa chambre. Il fait ainsi la connaissance de la fille de Ritchie, Carole. Le premier contact est électrique mais les deux jeunes gens s’apprivoisent et apprennent à s’apprécier – après tout, elle est Italienne, ce qui est un atout indéniable, et elle a du caractère ! Cependant, le gangster Ken Traynor veut voir Ritchie mort et son lieutenant Joe Stevens s’assure la complicité d’un infirmier, Freddy, par l’intermédiaire du bookmaker Leo Kurowski à qui l’infirmier doit de l’argent. Freddy fournit aux gangsters les plans de l’hôpital et les prévient lorsqu’il entend le Dr Woodmore déclarer que Ritchie est mort sur la table d’opération. L’information toutefois est fausse et Traynor, se méfiant, exige que Freddy constate de visu la mort de Ritchie. Il est alors cueilli par Hondo et Deacon, mais la vérité ne reste pas longtemps cachée. Stevens recrute toute une équipe de tueurs pour mener à bien un plan élaboré. Ritchie doit être assassiné lorsqu’il subira une nouvelle opération…

Jess Walton
Paul Pepper
R.B. Sorko-Ram

 

Robert Loggia
Ed Walsh
Joe Mell

 

Paul Stevens
Alexander Courtney
Del Monroe (au centre)

 

Avec Jess Walton (Carole Ritchie), Paul Stevens (Kenneth Traynor), Walter Brooke (Dr Woodmore) et Robert Loggia (Joe Stevens). Et avec Paul Pepper (Freddy [the orderly]), Ed Walsh ([Leo] Kurowski [the bookmaker]), John Zaremba (Howard Redding), Del Monroe (Pete [the hitman]), Alexander Courtney (Richard Warren [the Prosecutor]) et Jean Byron (nurse Marlowe), R.B. Sorko-Ram (Nate Smith), Joe Mell (Art).

Le scénario se concentre sur la procédure suivie par l’unité du SWAT pour assurer la protection du gangster à l’hôpital. Les péripéties sont simples et vraisemblables. Le personnage de Carole semble d’abord inutile à l’action, simple prétexte à l’introduction d’une intrigue secondaire romantique qui met en avant Luca, le séducteur italien de l’unité, mais il prend une autre importance dans le dernier acte.

Dans la première et la dernière séquences, Luca parle avec sa mère au téléphone. Une mère italienne (comme il le dit lui-même), qui se soucie avant tout de voir son fils marié.

Hondo (Steve Forrest) essaie d'expliquer à l'infirmière en chef Marlowe (Jean Byron) les règles du SWAT, devant M. Redding (John Zaremba)

 

1.06  Jungle War (La loi de la jungle)

ABC, 31 mars 1975

Ecrit par Charles Johnson

Réalisé par George McCowan

Steve Forrest, Cameron Mitchell, James Coleman, Robert Urich et Mark Shera

Bo Pritchard, ancien équipier de Hondo au Vietnam, devenu policier lui aussi, se joint aux Harrelson et aux Kay pour une fête d’anniversaire chez Hondo et Betty. Il accompagne Hondo et Deacon quand ils sont appelés d’urgence sur les lieux d’une prise d’otage : un certain Brian Barnes est retranché dans la maison de Mrs Dennis, qui l’a surpris en plein cambriolage. Au cours de l’intervention, Deacon est atteint au ventre et Bo outrepasse sa position d’observateur en se précipitant dans la maison, saisissant au passage le fusil de Deacon. Alors que Street et Luca sont sur le point de maîtriser Barnes, Bo surgit et l’abat. Transporté d’urgence à l’hôpital, Deacon est entre la vie et la mort mais le pronostic du chirurgien est encourageant au sortir de la salle d’opération. Betty tient compagnie à Cleo Kay à l’hôpital. Le lendemain, Bo demande à Hondo une faveur : lui donner la place de Deacon le temps que celui-ci se rétablisse. Hondo accepte en souvenir de tout ce qui les unit. Mais le reste de l’unité n’est guère enthousiaste. Bo leur apparaît dangereux, hors de contrôle. Un partenaire peu fiable. Cette impression se confirme durant l’entraînement mais également lors d’une nouvelle prise d’otages, à la jetée de Santa Monica. Quittant sa position pour se précipiter vers le preneur d’otage alors que Hondo est en pleine négociation, il oblige T.J. à abattre l’homme afin de protéger l’otage. Peu de temps auparavant, Deacon a lui aussi mis en garde Hondo contre Pritchard, qui lui a rendu visite à l’hôpital pour lui déclarer qu’il n’avait plus sa place au SWAT. Hondo décide donc de retirer le poste à Bo, qui réagit très vivement, l’accusant d’assouvir une jalousie personnelle à son égard. Hors de lui, éperdu, Bo se rend chez les Harrelson en l’absence de Hondo et enlève Betty qu’il retient en otage dans un entrepôt sur Alameda. Il téléphone ensuite à Hondo, qui s’y rend aussitôt avec son unité. C’est seul cependant qu’il pénètre dans l’entrepôt, pour affronter Bo…

Ellen Weston
Tom Lee McFadden
Anitra Ford
Dallas Mitchell

 

Cameron Mitchell
Frances Reid
John Lisbon Wood
?? & Michael Harland

 

Janet Mac Lachlan
Eric Server
Warren Munson
Rod Perry

 

Avec Ellen Weston (Betty Harrelson), Cameron Mitchell (Bo Pritchard), Tom Lee McFadden (Bernie Barnes [Brian dans l’épisode]), Frances Reid (Mrs Dennis) et Janet Mac Lachlan (Cleo [Kay]). Et avec Eric Server (Joe D’Andre), Anitra Ford (Gloria) et John Lisbon Wood (Joey Simpson), Dallas Mitchell (Sergeant), Warren Munson (doctor). Et (non crédité) Michael Harland (Matt Harrelson).

Un épisode convaincant, qui se concentre sur la procédure du SWAT et sur l’impact émotionnel de la mise en danger de Deacon, dont on découvre la famille. Cameron Mitchell est convaincant en vétéran du Vietnam manifestement victime de stress post-traumatique (même s’il est trop tôt à l’époque pour employer cette expression, qui deviendra commune dans les années 1980). Le dernier acte s’écarte de la vraisemblance par licence dramatique : il s’agit de ménager un climax qui met en scène un duel entre Hondo et Pritchard, en s’éloignant du réalisme des trois actes précédents.

La situation de Hondo, entre loyauté personnelle et professionnalisme, met de nouveau en avant l’importance des règles et de la cohésion dans les activités du SWAT. Hondo analyse la situation en arrivant sur chaque lieu d’intervention, poste ses hommes qui obéissent avec un professionnalisme constant, s’adresse aux preneurs d’otages dans le souci de préserver les vies en jeu, sans prendre aucun risque inconsidéré et surtout sans jamais jouer les cow-boys. Bo Pritchard représente précisément ce que l’unité d’Hondo n’est pas. Aussi n’hésite-t-il pas à écarter Bo quand la cohésion et la sécurité de son équipe sont compromis.

On connaît la jetée de Santa Monica et son manège (merry-go-round), vus dans beaucoup de séries (Bronk ou Hooker entre autres). On en découvre ici un autre côté, lors de la seconde prise d’otages, dans le troisième acte.

De nouveau, les enfants ne sont pas crédités : Michael Harland dans le rôle de Matt Harrelson et le jeune comédien qui joue le fils de Deacon.

Hondo – We save people’s lives every day and our owns too.

Street (à Bo) – When are you gonna stop hot-dogging ? (L’attitude individualiste et irresponsable de Bo est celle d’un « hot dog », un « chien fou » ; l’expression est aussi utilisée pour Don Johnson dans un épisode de Les Rues de San Francisco, 5.09, décembre 1976.)

Cameron Mitchell dans le rôle de Bo Pritchard

 

1.07  Death Score (Contre rançon)

ABC, 7 avril 1975

Adaptation de Robert Hamner et Larry Alexander, histoire de Larry Alexander

Réalisé par Phil Bondelli

Mike Warren et James Coleman

Berlinda Tolbert et Mike Warren

 

Le SWAT intervient pour arrêter un tireur posté sur le toit d’un immeuble et qui vient de tirer sur la voiture d’un ambassadeur et d’arroser la rue de balles en prétendant être membre de l’Organization for the Freedom of Oppressed People, un groupe terroriste originaire du Moyen Orient. On s’attend à voir ce groupe frapper en d’autres endroits et le SWAT est sur la brèche. La menace ne tarde pas à se concrétiser lorsque quatre hommes armés prennent en otage toute l’équipe de basket des Hiboux au Sports Arena, durant la mi-temps d’un match contre les Bisons. L’un des membres vedettes de l’équipe est un ami personnel de T.J., Ollie Wyatt. Les terroristes exigent deux millions de dollars et les moyens de quitter le pays. Hondo et son unité se rendent immédiatement sur place et étudient les plans du lieu pour trouver un moyen de sauver les otages et d’appréhender les terroristes. Ceux-ci n’ont en réalité rien de terroristes internationaux : le plan a été conçu par Doug McVea qui a trouvé judicieux de prendre cette couverture mais lui et ses complices ne sont intéressés que par l’argent de la rançon. L’un d’eux, cependant, Rameri, a la gâchette facile et tire sur l’un des joueurs, Don Benson, malgré les ordres de McVea, qui n’est pas en mesure de garantir qu’aucun autre otage ne sera blessé. En outre, Hondo apprend bientôt que son chef a reçu des instructions pour accéder aux demandes des terroristes…

Robert Webber
Corinne Michaels
R. O'Brien & Anthony Eisley

 

Mike Warren
Berlinda Tolbert
Logan Field

 

Paul Cavonis
Stu Nahan
Jack Lukes

 

Avec Robert Webber (Doug McVea), Mike Warren (Ollie Wyatt), Paul Cavonis ([Joe] Rameri), Corinne Michaels (Robin Phillips), Berlinda Tolbert (Joanne Wyatt) et Stu Nahan (lui-même). Et avec Richard O’Brien (Chief Roman), Anthony Eisley (Warren Royce), Logan Field (Pete Morgan) et Tom Malinchak (Don Benson), Jack Lukes (Nicholas Cortease).

Mike Warren et Robert Webber

Robert Urich et Steve Forrest

 

Prise d’otages classique qui peut évoquer celle des athlètes olympiques à Munich en 1972, dans des proportions plus modestes. La moitié de l’épisode se déroule dans les murs du Los Angeles Memorial Sports Arena.

Street indique à Hondo que les unités du SWAT de Sunset et de Riverside contribuent à sécuriser le Sports Arena. On n’en voit cependant pas un seul membre et seuls Hondo et ses quatre équipiers semblent en charge de toute l’opération. 

Le coach Morgan mentionne le film Airport 77 (Les naufragés du 747) : sorti en 1977, il serait le troisième opus d’une série devenue célèbre, après Airport en 1970 et Airport 75 (747 en péril) en 1975, et avant Airport 80 Concorde. Morgan le mentionne en voulant exclure McVea et Rameri du vestiaire lorsqu’ils prétendent filmer un documentaire, en déclarant que même s’ils tournaient Airport 77 il ne voudrait pas d’eux dans le vestiaire.

Hondo – We don’t want to shoot him unless we have to. (L’un des credo de la série. En l’occurrence, McVea a le même : « We don’t shoot anybody unless we have to. » Mais son équipe est moins pro que celle de Hondo et comporte une tête brûlée, Rameri.)

 

1.08  Time Bomb (La bombe à retardement)

ABC, 21 avril 1975

Musique de Jack Elliot et Allyn Ferguson

Ecrit par Dick Nelson

Réalisé par George McCowan

Steve Forrest et Rod Perry

L’unité du SWAT réalise un exercice d’entraînement dans un studio de cinéma désert, un dimanche, afin de tester un nouveau beeper susceptible de suppléer les talkies walkies. En quittant les lieux, Jim ne réalise pas qu’il a oublié son beeper. Il n’y repense que plus tard, alors qu’il est allé accueillir sa petite amie Sheri, hôtesse de l’air, à l’aéroport. Avant d’aller retrouver T.J. et Dominic avec leurs petites amies respectives, ils font donc une halte au studio. Le garde, Charlie, a été remplacé par un autre, Kelley, qui essaie sans succès d’interdire l’entrée à Jim. Ce dernier met sans le savoir les pieds au milieu d’un danger sérieux : un cascadeur reclassé par le studio, surnommé Cowboy, a investi les lieux avec trois complices, Sarge, Martinez et Baker, afin de poser des bombes à différents endroits, dans l’intention de faire sauter le studio. Surpris, Jim et Sheri sont enfermés dans un local par Martinez et Sarge. Ils y découvrent le cadavre de Charlie. Ils ne tardent pas à s’échapper de leur prison et Jim se sert de son beeper pour envoyer un signal de SOS au SWAT. A la station d’Olympic, justement, T.J. et Dominic ont alerté Hondo et Deacon en ne voyant pas Jim et Sheri arriver au rendez-vous qu’ils s’étaient fixés, et ils finissent par entendre le SOS de Jim. La machinerie associée au beeper permet d’en localiser l’origine et toute l’équipe se rend immédiatement au studio où, pendant ce temps, Jim et Sheri courent d’un lieu à un autre en tentant d’échapper à leurs poursuivants. Après avoir neutralisé Kelly, Hondo et ses hommes s’introduisent dans le studio et parviennent à neutraliser également Martinez et Baker, avant de retrouver Jim et Sheri. Il reste alors à maîtriser Cowboy et Sarge, le premier étant assurément le plus dangereux, mais aussi à désamorcer les bombes qu’ils ont déjà installées dans le studio…

Heather Menzies
John Dennis
Eddie Hice

 

William Smith
Don Eitner
Fred Dale (à g.)

 

Robert Donner
Paul Bryar
Susan Forman & Jean Fraser

 

Avec William Smith (Cowboy), Heather Menzies (Sheri), Robert Donner (Sarge). Et avec John Dennis (Kelley), Don Eitner (Pat, the sniper) et Paul Bryar (Charlie [West]), Eddie Hice (Martinez), Fred Dale (Baker), Susan Forman (Elena), Jean Fraser (Susan).

Heather Menzies et Robert Urich 

 réunis pour la première fois.

 

Le studio de cinéma utilisé pour l’entraînement du SWAT est celui où l’unité s’entraîne avec Bo Pritchard dans l’épisode 1.06. Le scénario consiste en un escape game en huis clos à l’intérieur du studio, passant d’une ambiance à une autre, urbaine, western, entre accessoires de films de pirates et de films de guerre.

Robert Urich forme un couple avec Heather Menzies, qui deviendra sa femme le 21 novembre 1975, jusqu’à la mort de l’acteur en 2002. Ils se retrouveront à plusieurs reprises, sur le tournage de Vega$ ainsi que dans l’épisode 2.13 de La Croisière s’amuse, mais aussi dans le téléfilm Espèce en voie de disparition ou les séries Gavilan et Spenser for Hire dont Urich sera le héros en 1982 et 1985-1988. Il est dommage que le rôle de Heather Menzies soit ici celui d’une « lady in distress » qui crie, pleure et s’alarme pendant que son brave compagnon garde tout son calme au milieu du danger.

Hondo nous livre le prénom du chauffeur du fourgon de l’unité SWAT : Sam.

Hondo – No shooting unless absolutely necessary.

 

1.09  The Bravo Enigma (L’assassin est en danger de mort)

ABC, 10 mars ou 21 avril 1975  -  TF1, dimanche 16 mai 1976 à 22 h (paper clip)

Ecrit par Herb Bermann

Réalisé par Phil Bondelli

Christopher George et Murray Matheson

Lou Krugman et Steve Forrest

 

Le SWAT assure la protection du Sénateur Richards et fait échouer de justesse un attentat commis par deux plongeurs surgis de la mer en face de la maison du Sénateur. Cet échec conduit le commanditaire, Cyrus Porter, à engager un tueur international connu seulement sous le nom de code Bravo, qu’il fait venir de New Delhi. Tous deux ignorent que Bravo est porteur de la peste pulmonaire. Le SWAT en a connaissance après le vol d’un fusil d’assaut dans l’armurerie de la Garde Nationale : le garde agressé par le voleur meurt à l’hôpital et le Dr Algrin découvre en lui les germes de cette maladie. Plus tard, c’est un garçon de huit ans, Billy Farris, qui présente les symptômes après une rencontre avec Bravo, qu’il est capable de décrire à Hondo et Deacon. Ceux-ci ont entre-temps reçu un portrait du tueur, qui est largement diffusé sur un avis de recherche. C’est grâce à cet avis qu’un barman, Lester, reconnaît Bravo, qui dîne en compagnie d’un mannequin, Diane Holt. Se sachant reconnu, Bravo tue le barman dans les toilettes du restaurant puis passe la soirée dans l’appartement de Diane. Dès le lendemain, cette dernière est découverte malade chez elle par Hondo et Deacon, qui suivent le tueur à la trace. Elle est en mesure de leur donner un indice extrait de sa conversation avec Bravo : c’est probablement dans Fraser Canyon que Bravo prévoit de tuer le Sénateur Richards sur le trajet qui le conduira à l’aéroport. Le SWAT s’y rend immédiatement et parvient à empêcher l’attentat. L’équipe se lance alors à la poursuite de Bravo sur les bords de la Fraser River…

Christopher George
Lezlie Dalton
Austin Stoker
Frank Arno

 

John Lupton
Rose Marie
Lou Krugman
Christian Juttner

 

Murray Matheson
Robert Ellenstein
Sam Edwards
James Coleman

 

Avec Christopher George (Bravo), John Lupton (Senator Richards), Murray Matheson (Cyrus Porter), Lezlie Dalton (Diane Holt), Rose Marie (Hilda). Et avec Robert Ellenstein (Dr Algrin), Austin Stoker (Dr Evans), Lou Krugman (Jay Brock) et Frank Arno (Lester Cole), Sam Edwards (Morgan), Christian Juttner (Billy Farris).

L’idée du tueur qui sème la peste partout sur son passage sera reprise dans le double épisode « The Plague » de Starsky & Hutch, diffusé en novembre 1977 (saison 3). C’est ici Christopher George qui tient le rôle, incarnant un tueur séducteur mais impitoyable, qui sème la mort de deux façons : en tuant lui-même des gens et en en contaminant d’autres. Comme dans le Starsky & Hutch, où le rôle sera tenu par Alex Rocco, les policiers suivent la trace du tueur grâce aux morts et aux malades qu’il laisse derrière lui.

Hilda est la vendeuse de sandwichs qui descend avec son panier jusqu’au sous-sol où le SWAT a ses bureaux. Elle apparaît dans l’épisode suivant et échange avec les hommes de l’unité le même type de plaisanteries, dont celle-ci : ses sandwichs du jour contiennent « tout ce qu’elle n’a pas vendu la veille ».

Robert Urich et Rod Perry

Mark Shera et James Coleman

 

1.10  The Steel-Plated Security Blanket (Le fourgon blindé)

ABC, 28 avril ou 5 mai 1975

Ecrit par Fred Freiberger

Réalisé par George McCowan

Lara Parker et Farrah Fawcett-Majors

Lara Parker et James Coleman

 

Un fourgon blindé est volé et le SWAT se demande de quelle manière il sera utilisé. Les voleurs, Vince, Dewey et Jesse, ont prévu de voler des diamants de grande valeur portés par la lauréate du titre de Miss American Beauty, au terme du concours qui se déroule à l’hôtel Ambassador. Leur plan est de se substituer au fourgon chargé de prendre livraison de la parure de diamants, prêtée par le prestigieux bijoutier Carstairs. Susan, la petite amie de T.J., travaille au sein de l’équipe du concours, en charge des relations publiques. Le SWAT, qui a passé du temps à s’entraîner à l’immobilisation d’un fourgon blindé et à chercher le moyen de le stopper et d’appréhender les voleurs sans blesser d’éventuels otages, a l’opportunité de tester ses compétences lorsque le projet des voleurs est connu. Mais les otages font de la situation un enjeu très personnel pour T.J. : car, en plus de Miss New Mexico qui a remporté le concours, c’est Susan que les voleurs prennent en otage…

Michael Conrad
Nicholas Cortland
Cec Linder
Carole Ita White

 

Lara Parker
Rose Marie
Timothy Brown
Robert Hackman

 

Farrah Fawcett-Majors
Joan Huntington
Erica Hagen
Loni Anderson (à dr.)

 

Avec Michael Conrad (Vince), Lara Parker (Susan), Farrah Fawcett-Majors (Miss New Mexico), Nicholas Cortland (Dewey), Rose Marie (Hilda). Et avec Joan Huntington (Linda), Cec Linder ([Arthur] Blake), Timothy Brown (Jesse), Erica Hagen (Willa), Carole Ita White (Augusta) et Loni Anderson (Miss Texas), Jillian Kesner (Miss California), Robert Hackman (dispatcher [of Morton Armored Car Service]), Ralph Montgomery (Morton).

 

 

Le « gimmick » du scénario est que les voleurs n’attaquent pas un fourgon blindé mais en volent un pour commettre leur méfait. L’intrigue se partage entre le concours de beauté, où l’on suit en particulier Susan et Miss New Mexico (prétexte à mettre en avant Farrah Fawcett-Majors un an et demi avant qu’elle ne devienne l’une des Drôles de Dames d’Aaron Spelling), et la préparation du SWAT, qui cherche le fourgon volé mais aussi les moyens de l’arrêter quand viendra le moment de passer à l’action. Freiberger et McCowan ne se contentent pas de filmer de belles femmes dans le cadre du concours de beauté, ils en placent une aussi dans la bande des voleurs en la personne d’Erica Hagen.

Le personnage d’Augusta ne semble introduit que pour offrir un contrepoint à l’exhibition féminine du concours de beauté : incarnée par Carole Ita White, qui n’a pas la beauté arrogante des candidates au concours, elle a une discussion avec Luca (le charmeur italien du SWAT) sur le refus d’enfermer les femmes dans le rôle d’objet et leur revendication d’égalité. On peut s’interroger sur l’intention de la production lorsqu’elle confie ce discours féministe à une femme qui ne brille pas par sa beauté, affublée en outre de lunettes qui n’améliorent pas son look, tandis qu’elle accorde l’essentiel de la lumière à Farrah Fawcett-Majors dans un numéro tout en sourires et ingénuité (même si l’ingénuité de Miss New Mexico est tempérée par son cynisme). Linda, l’organisatrice du concours de beauté, stigmatise à sa façon ce genre d’exhibition en dénigrant les filles qui y participent et en dénonçant l’ennui que ce concours annuel lui inspire. Loin de dénoncer, le scénario utilise en fait tous les clichés attendus.

Deacon mentionne le prénom du chauffeur du fourgon, Sam (déjà indiqué dans l’épisode 1.08).

Luca – When you’re Italian, you see, you tend to think of women as objects of beauty.

 

 

 

 

 

1.11  Omega One (Le projet Oméga)

ABC, 5 ou 12 mai 1975

Ecrit par Phyllis et Robert White, Wilton Denmark

Réalisé par Earl Bellamy

Robert Urich et Kip Niven

Kip Niven et Steve Forrest

 

Street suit les cours du soir du Dr Brunner, un éminent chimiste qui encourage certains de ses étudiants à protester contre les recherches sur l’armement chimique. L’un d’eux, Peter Stockwell, organise une protestation devant l’usine d’Omega Chemical, Omega One, et exige que le directeur, Jenkins, lui apporte la preuve qu’aucun résidu chimique n’est stocké dans l’usine. Stockwell se sert du Dr Brunner pour entrer dans l’usine et abat brutalement son jeu : ses complices ont dissimulé des armes sous les pancartes de la manifestation et prennent le contrôle de l’usine en mettant dehors les agents de sécurité et le personnel, ainsi que les étudiants qui ont innocemment participé à la manifestation sans connaître les plans de Stockwell. Stockwell exige un million de dollars, faute de quoi il causera l’explosion de l’usine et tuera ses otages, le Dr Brunner et son épouse. Contacté par Stockwell, le Maire alerte aussitôt le SWAT et l’unité de Hondo se rend sur place. Une fois l’argent de la rançon apporté par un courrier, Hondo entre dans l’usine pour la remettre aux terroristes, pendant que ses hommes s’introduisent, eux, à l’insu des occupants, afin de neutraliser ces derniers…

Kip Niven
Elliott Street
Don Furneaux
Gary Brient

 

Sam Jaffe
Sam Jaffe & Louise Fitch
John Davey
Robert P. Lieb

 

Patricia Stich
William Vaughan
Joanne Nail (à g.)
James Griffith

 

Avec Kip Niven * ([Peter] Stockwell), Elliott Street (Trooper), Patricia Stich (Marcia) et Sam Jaffe (Dr Brunner). Et avec Louise Fitch (Mrs Brunner), William Vaughan ([Gino] Barone), Don Furneaux (Mr Jenkins), John Davey (Novak), Kerry Mahan (Clinton), Joanne Nail (Pam McCabe) et Gary Brient (reporter), Robert P. Lieb (Mayor), James Griffith (Sgt Reardon). * orthographié Nip Niven

 

 

 

Une intrigue secondaire introduit une querelle entre T.J. et Dominic, quand le premier découvre que le second sort avec… son innocente petite sœur, Pam. Deacon et Street s’en amusent. On apprend aussi que Dominic cache un sandwich dans l’armurerie, de peur qu’on le lui vole !

Une partie de la partition musicale est de John Parker (on réentend un morceau du 1.04, avec sons électroniques).

 

 

1.12  Blind Man’s Bluff

ABC, 12 ou 19 mai 1975

Musique de Jack Elliot et Allyn Ferguson

Ecrit par Walter Black

Réalisé par George McCowan

Hondo est blessé...

... et rien ne va plus.

 

Arly et Bud décident de braquer un salon de massage à neuf heures du matin mais l’une des filles se sauve et alerte la police, amenant le SWAT à intervenir. Hondo est blessé à la tête durant l’opération et quitte l’hôpital en dépit des objections du docteur. Il est sujet ensuite à de fréquents maux de tête et à des vertiges qui le rendent incapable de remplir ses missions. Aussi demande-t-il à être relevé de ses fonctions et muté dans un bureau, en espérant aller mieux. Il est remplacé par le Lt Purcell, qui a une approche bien plus stricte du commandement. La vie de bureau, cependant, non seulement ne lui convient pas mais le déprime. Betty s’en rend bien compte et ils décident ensemble de laisser le docteur l’opérer, ce qui pourrait améliorer son état. Mais l’opération n’est pas sans risque et les résultats ne sont pas garantis…

Ellen Weston
Joan Shawlee
Rose Marie

 

Frank Aletter
Richard Evans
Richard O'Brien

 

Byron Morrow
Andrew Rubin
Ilona Wilson

 

Avec Ellen Weston (Betty Harrelson), Frank Aletter (Lt Purcell), Richard Evans (Arly), Andrew Rubin (Bud) et Rose Marie (Hilda). Et avec Richard O’Brien (Chief Roman), Byron Morrow (doctor), Joan Shawlee (parlor owner [Lana]) et Kay Stewart (nurse), Trent Dolan (police officer), Ann Sidney (Regeena), Ilona Wilson (Loreen).

La première intervention du SWAT est un morceau d’action à part entière, puis la blessure de Hondo oriente le scénario vers une intrigue plus intime. Hondo écarté de l’action, c’est lui que le scénario suit, en laissant en coulisse la nouvelle vie du SWAT sous les ordres d’un nouveau chef et en laissant la place aux états d’âme de Hondo et à ses conversations avec Betty. L’épisode n’est pas ennuyeux pour autant et Steve Forrest démontre que le sort de son personnage suffit, au moins durant un épisode, à susciter l’intérêt. Frank Aletter n’apparaît que dans une scène mais cela suffit à imposer l’image d’un chef anti-charismatique.

Le salon de massage de Lana, où a lieu la première prise d’otages, se trouve sur le même boulevard que la fusillade du début de l’épisode 1.07. On reconnaît entre autres l’enseigne M.S. Walker & Co (qui a déposé le bilan en 1984).

Joan Shawlee et Andrew Rubin

Rose Marie, Steve Forrest et un super-sandwich

James Coleman et Rose Marie

Frank Aletter et Steve Forrest

 

1.13  Sole Survivor (Les pièces d’or)

ABC, 26 mai 1975

Ecrit par Sean Baine

Réalisé par Earl Bellamy

Ike Eisenman et Robert Urich

Robert Urich et Steve Forrest

 

Le SWAT intervient au Pike Amusement Park où un forcené, Nick Lacey, tire sur la foule depuis un toit. L’homme a un lourd passif psychiatrique mais aussi un petit garçon dont la détresse émeut Jim Street, au point qu’il prend une initiative qui aurait pu mettre des vies en danger, à commencer par celles de ses équipiers. Lacey, blessé, sera certainement condamné à une peine de prison ; quant à la mère du petit Timmy, elle est à l’hôpital après une crise cardiaque et pourrait bien ne pas se remettre. Les membres de l’unité tentent de trouver un refuge à l’enfant mais il s’échappe du refuge pour aller voir sa mère à l’hôpital. Hondo décide, avec Betty, de l’accueillir chez lui le temps que la situation s’améliore. Dans le même temps, un ancien officier de probation, Frank Hunter, recrute plusieurs anciens détenus pour réaliser un coup qui doit rapporter deux millions de dollars : le vol de pièces de collection qui vont faire l’objet d’une vente aux enchères privée, sous haute surveillance. Pour avoir le champ libre, ils provoquent des incidents et déclenchent de fausses alertes afin d’éloigner le SWAT et la police…

Ellen Weston
Hal Williams
Ike Eisenman

 

Simon Oakland
George Di Cenzo
Ben Wright

 

James McMullan
Rose Marie
Burt Douglas

 

Avec Ellen Weston (Betty Harrelson), Simon Oakland (Frank Hunter), James McMullan (Sylvestor Gray), Hal Williams (Bo Tate), George Di Cenzo (Ben Wiley) et Rose Marie (Hilda). Et avec Ben Wright (Mr Jarvis), Ike Eisenman (Timmy Lacey), Burt Douglas ([Nick] Lacey) et R.B. Sorko-Ram (Sgt #1), Montana Smoyer (house mother), Barbara Dodd (Mrs Lacey).

Pour la première fois, l’un des membres de l’unité prend une initiative qui contrevient aux ordres de Hondo, en l’occurrence Jim Street qui agit ainsi sous l’impulsion de sa compassion envers le petit Timmy. Ce faisant, néanmoins, au lieu d’améliorer la situation, il la complique, ce qui lui vaut une explication franche avec Hondo dans une scène où Street affirme son libre-arbitre tandis que Hondo le rappelle à la discipline qui assure la sécurité de l’équipe entière. La querelle n’a cependant pas de suite dans l’épisode : Street reste préoccupé par le sort de l’enfant mais Hondo prend lui-même les choses en main en offrant au gamin un toit provisoire, avec l’accord de Betty.

Le scénario se partage entre l’intrigue consacrée au petit Timmy et le coup préparé par Hunter et sa bande.

Ce n’est pas la première fois que le butin escompté par les méchants est de deux millions. C’était aussi la rançon exigée par Robert Webber dans l’épisode 1.07.

Hondo – Tactics, discipline, control, that’s the way we save lives. There’s no other way. We’re a team.

 

 

Diffusion US

Les dates de diffusion de certains épisodes diffèrent selon la source consultée. Nous indiquons ci-dessous les dates de première diffusion indiquées par Imdb et par le livre de David Martindale Television Detective Shows of the 1970s (McFarland, 1991). Les dates de Martindale concordent avec le recensement du site The Classic TV Archive qui donne d'autres précisions utiles (voir après le tableau). 

Les divergences concernent trois épisodes : "Death Carrier", "The Bravo Enigma" et "Time Bomb". Imdb considère ce dernier comme un épisode de la saison 2, diffusé le 4 octobre 1975. Martindale le considère comme l'épisode 8 de la saison 1. C'est la place que lui donne l'édition DVD de Sony Pictures. Produit par Aaron Spelling et Leonard Goldberg, comme l'épisode 9, "Time Bomb" a effectivement sa place en saison 1. Quant aux deux autres épisodes, Imdb respecte l'ordre de l'édition DVD tandis que Martindale inverse les deux épisodes. 

 

 

Edition DVD Sony

Imdb

David Martindale

& Classic TV Archive

1

The Killing Ground

The Killing Ground

24/02/1975

The Killing Ground

24/02/1975

2

A Coven of Killers

A Coven of Killers

03/03/1975

A Coven of Killers

03/03/1975

3

Death Carrier

Death Carrier

10/03/1975

The Bravo Enigma

10/03/1975

4

Pressure Cooker

Pressure Cooker

17/03/1975

Pressure Cooker

17/03/1975

5

Hit Men

Hit Men

24/03/1975

Hit Men

24/03/1975

6

Jungle War

Jungle War

31/03/1975

Jungle War

31/03/1975

7

Death Score

Death Score

07/04/1975

Death Score

07/04/1975

8

Time Bomb

The Bravo Enigma

21/04/1975

Time Bomb

21/04/1975

9

The Bravo Enigma

The Steel-Plated Security Blanket

28/04/1975

Death Carrier

28/04/1975

10

The Steel-Plated Security Blanket

Omega One

05/05/1975

The Steel-Plated Security Blanket

05/05/1975

11

Omega One

Blind Man’s Bluff

12/05/1975

Omega One

12/05/1975

12

Blind Man’s Bluff

Sole Survivor

26/05/1975

Blind Man’s Bluff

19/05/1975

13

Sole Survivor

 

Sole Survivor

26/05/1975

2.

05

 

Time Bomb

04/10/1975

 

 

La page The Classic TV Archive indique que « Time Bomb » a été rediffusé le 23 juin 1975. En revanche, le 4 octobre 1975, SWAT aurait été pré-empté (remplacé) par le College Football Game.

 

 

Tag(s) : #Guide d'épisodes, #Guide d'épisodes 1970s
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