Starman - les épisodes

Liz Baynes, reporter, surprend le photographe Paul Forrester au lit en galante compagnie. Contenant sa jalousie, elle lui rappelle qu’il est en retard pour une mission dont on l’a chargé. Il s’envole aussitôt pour prendre des clichés d’un volcan en éruption depuis un hélicoptère. Mais l’engin s’écrase... Scott Hayden, un adolescent de quatorze ans confié à un orphelinat depuis la mort de ses parents adoptifs, ne cesse de faire le même cauchemar : il revoit l’accident dont il a été le seul et miraculeux rescapé, alors qu’il demandait à ses parents adoptifs de lui parler de sa mère, Jenny Hayden, et de son mystérieux père qu’il n’a jamais connu. Tout ce qu’il a gardé de ses vrais parents, c’est une curieuse sphère d’argent. Cette nuit-là, alors qu’il la tient dans sa main pour s’apaiser, elle se met à luire. Répondant à l’appel de la sphère, un engin spatial pénètre bientôt dans l’atmosphère de la Terre. Son occupant découvre le corps sans vie de Paul Forrester et duplique son enveloppe corporelle à partir d’une goutte de sang.

Devenu Paul Forrester, l’être venu des étoiles retrouve Scott Hayden et lui apprend qu’il est son père. L’adolescent refuse d’y croire. Cependant, Liz Baynes s’étonne du comportement de Paul, différent de l’homme qu’elle connaissait. Une autre personne se met en mouvement après quatorze ans d’attente : George Fox, de l’Agence Fédérale de Sécurité (FSA), a entendu parler d’un garçon de quatorze ans sauvé d’un accident mortel par une étrange lumière bleue. Il est convaincu que cet enfant est le fils de Jenny Hayden et de l’extraterrestre qu’il a traqué quatorze ans plus tôt, sans succès. Il obtient du Général Wade une semaine et six hommes pour réunir des éléments probants. Effrayée par ce qu’elle découvre en surprenant « Paul » avec Scott Hayden, Liz Baynes prend contact avec Fox et lui annonce que son E.T. est de retour...

Avec Mimi Kuzyk (Liz Baynes), Ruth Manning (Fay Tamarkin), Jason Wingreen (Général Wade), Patrick Culliton (Wiley), Lou Cutell (employé), Mark Burke (technicien labo photo), Charles Davis (serveur), Lydie Denier (Darcy), Christopher Kriesa (Kent Davis), Julie Mannix (Eileen Davis), Richard Molnar (portier), John Otrin (aide), Mavis Neal Palmer (la femme dans l’ascenseur), Joseph Phelan (Wes), Marcello Krakoff (garçon 1), Ryan Bollman (garçon 2), Brad Kesten (garçon 3).

Un bon pilote, orienté tout entier vers la rencontre père-fils. L’action n’est pas absente (la poursuite finale avec Fox) mais les sentiments des personnages ont déjà la faveur du scénario.

Les curieux reconnaîtront dans un petit rôle Lydie Denier, la partenaire de Wolf Larson dans Tarzan. Mimi Kuzyk, quant à elle, a été le détective Patsy Mayo dans Hill Street Blues et la femme du Dr Sam Beckett dans l’épisode ‘Bond en arrière’ de Code Quantum. Terminons avec le réalisateur Charles Dubin, un ‘vieux de la vieille’ puisqu’il a débuté en 1955 sur la série Tales of Tomorrow avant de multiplier ses collaborations à des séries, de L’Homme de Fer à Lou Grant.

2. Like Father, Like Son (Tel père, tel fils)

ABC, 26 septembre 1986

A2, 10 juillet 1988

Montage : Tod Feuerman

Ecrit par Geoffrey Fischer

Réalisé par Nancy Malone

Paul et Scott font route vers Spirit Lake où ils espèrent avoir des nouvelles de Jenny Hayden. Paul a quelque peine à gagner la confiance de l’adolescent rebelle, qui se fait difficilement au retour impromptu de son père après quatorze ans de solitude. En chemin, ils dépannent une mère et sa fille, qui a le même âge que Scott, sans savoir que la mère a en fait enlevé sa fille et que celle-ci n’a pas encore réalisé la situation. A Spirit Lake, ils apprennent que Jenny Hayden est partie depuis longtemps mais trouvent aussi l’opportunité de mieux se connaître. Cependant, Fox et la police suivent leurs traces de très près et se dirigent vers Spirit Lake...

Avec Candy Clark (Shannon McGovern), Robyn Lively (Beth McGovern), Jeremy Slate (Vic), Paul Tuerpe (Dana McGovern), Alan Haufrect (John), Diana Webster (Pat), Kurt Smildsin (Jay), Seth Mitchell (policier), Charles Quertermous (chasseur 1), Josh Gordon (chasseur 2), Marco Hernandez (Roy), Tom Kindle (Glenn), Joy Ellison (serveuse).

L’épisode poursuit l’exploration des rapports père-fils en contant l’apprentissage de la confiance, par le biais d’une petite excursion en pleine nature. C.B. Barnes s’y montre tout à fait à la hauteur de son rôle et Robert Hays est parfait en père hésitant mais patient. A la fin de l’épisode, Scott appelle son père ‘Papa’ pour la première fois.

Candy Clark a mené la vie dure à Tom Selleck dans deux épisodes de Magnum, ‘Hotel Dick’ et ‘Retrouvailles’. Les fans de Buffy apprendront aussi qu’elle fut la mère de leur héroïne... dans le film de 1992 ! Détail amusant : elle partagea de 1975 à 1977 la vie de l’acteur Jeff Bridges, alias le Starman dans le film de Carpenter. Sa fille dans cet épisode, Robyn Lively, avait quatorze ans à l’époque du tournage (le même âge que C.B. Barnes). On la reverra ensuite dans 21 Jump Street, Parker Lewis ne perd jamais, Code Quantum ou encore neuf épisodes de Chicago Hope, dans le rôle de l’infirmière Maggie Atkisson. Mulder et Scully l’ont également croisée dans un épisode de The X-Files, trois ans après sa participation à Savannah en 1996.

3. Fatal Flaw (Une erreur fatale)

ABC, 3 octobre 1986

A2, 17 juillet 1988

Montage : Jack Harnish

Ecrit par Mike Gray & John Mason

Réalisé par Robert Chenault

Amené à utiliser sa sphère pour venir en aide à un motocycliste lors d’une compétition, Paul s’empresse de quitter les lieux avec Scott. Peu de temps après, ils sont forcés à quitter la route par un avion qui atterrit juste devant eux. La pilote, Jessica Bennett, une fois passée sa mauvaise humeur, leur offre l’hospitalité. Jess est la fille d’un ingénieur en aéronautique cloué sur un fauteuil roulant à la suite d’un accident. Privé du geste et de la parole, Conrad Bennett ne peut plus communiquer avec les autres, mais Paul réussit à lire ses pensées. Il découvre ainsi que le dernier modèle conçu par Bennett, que Jess espère tester avec succès, présente un grave défaut qui pourrait être fatal au pilote, Jess en l’occurrence. Il essaie de prévenir la jeune femme et son associé et ami Joe Foss, mais ils ne le croient pas. Cependant, Scott s’attache à Joe qui correspond à l’image qu’il se fait d’un père ‘cool’. Quant à Fox, il ne tarde pas à entendre parler du ‘miracle’ survenu lors de la compétition de motos...

Avec Sam Melville (Joe Foss), Patricia McPherson (Jessica Bennett), Kenneth Tobey (Conrad Bennett), Timothy Jecko (Sam), Herb Armstrong (shérif), Bill Shick (Frank), Shannon Sinutko (Randy), Anthony Barton (garçon). Coordonnateur aérien : Lars Hedman. Pilotes : Jim Lasley, Jerry Sloan. Long E-Z Aircraft conçu par Burt Rutan.

Dernier volet de la trilogie inaugurale de la série, cet épisode s’attache encore à la relation père-fils en faisant découvrir au Starman la jalousie du père envers les autres ‘adultes-référents’ de son fils. Au terme de cette aventure, on peut considérer que le couple est soudé. Le Starman commence aussi à s’approprier la vie de Paul Forrester en s’essayant à la photographie.

Patricia McPherson est surtout connue pour son rôle de Bonnie Barstow dans K2000. Elle a fait quelques apparitions dans Dynasty, Star Trek The Next Generation ou encore MacGyver. Sam Melville, lui, fut le mari de Kate Jackson dans The Rookies, une production Spelling inédite en France, et de nouveau dans quelques épisodes de Les Deux font la Paire.

4. Blue Lights (Des lumières bleues dans la ville)

ABC, 17 octobre 1986

A2, 24 juillet 1988

Montage : Tod Feuerman

Ecrit par Tom Lazarus

Réalisé par Claudio Guzman

Scott a la bonne idée de tester son pouvoir sur la sphère alors qu’il campe avec son père aux abords d’une petite ville de campagne. Le shérif Charlie Ewing vient à passer par là, la tête pleine de rêves de gloire et d’héroïsme, et s’intéresse aux deux touristes. Lorsqu’il reçoit de Washington des informations à leur sujet, il pense avoir trouvé là matière à transcender son existence tristement banale. Surtout quand il découvre que Paul est en réalité un être venu d’ailleurs, doté d’effrayants pouvoirs. Pendant ce temps, Fox prend la route pour arriver avant le départ du Starman...

Avec Rick Hurst (Charlie Ewing), Margot Rose (Laurie), Lawrence Bame (Buddy), Richard Fullerton (Vern), Sharon Madden (Kelly), Patrick Culliton (Wiley), Michael Griswold (Louie), J. Omar Hansen (homme 1), Walter Caldwell (homme 2), Diane Vincent (serveuse).

Un épisode sympathique qui doit beaucoup à la composition de Rick Hurst, parfait en shérif débonnaire tiraillé entre son honnêteté et le désir d’échapper à la routine de sa petite vie sans problème. L’un des plaisirs de la série qu’on aurait tort de se refuser.

Claudio Guzman, qui fut directeur artistique, producteur et production designer (architecte-décorateur), a travaillé sur Le Fugitif ou encore Jinny de mes rêves. Il a réalisé sept épisodes de Starman. Rick Hurst est connu des sériphiles pour avoir été Cletus dans Shérif fais-moi peur. Son rôle de shérif est donc une sorte de clin d’oeil à cette série mémorable. Quant à Tom Lazarus, le scénariste, il a travaillé notamment sur Hunter, Stingray et La Guerre des Mondes version 1988.

5. Best Buddies (Les meilleurs amis)

ABC, 24 octobre 1986

A2, 31 juillet 1988

Montage : Art Stafford

Ecrit par Leon Tokatyan

Réalisé par Charles S. Dubin

Paul et Scott sont à Phoenix, Arizona pour réaliser un reportage photo que Paul Forrester avait accepté. Là, ils « retrouvent » un vieil ami de Paul, Jake Lawton, un entrepreneur fortuné considérablement marqué par la guerre du Viêtnam. Invité à dîner chez Jake, Paul reçoit un accueil très froid de la femme de celui-ci, Kathy. Mais cette dernière débarque le lendemain à son hôtel et... se jette dans ses bras, évoquant leur liaison trop brutalement interrompue ! Scott suggère de quitter la ville mais Paul a besoin de l’argent du reportage. Fox, cependant, débarque à son tour à Phoenix...

Avec Cliff Potts (Jake Lawton), Suzanne Lederer (Kathy Lawton), John Anderson (Rayfield), Ric Mancini (Arnold Davidson), Jason Ronard (Barker), Barbara Beckley (Milton), Tamara Mark (Cindy), Tony Miller (Dave), Biff Elliot (homme 1), Eduardo Ricard (Burgess), Michelle Casey (Maryanne), Rob Narita (homme d’affaires asiatique), Kathryn Fuller (la femme au chien), Scott Martin (homme 2), Elyse Donalson (la mère).

L’épisode s’intéresse à la manière dont le Starman s’approprie peu à peu l’identité de Paul Forrester. Il multiplie les situations de décalage où le nouveau Paul reproduit les gestes qu’il voit sans toujours les comprendre (une femme le gifle, il la gifle ; le directeur d’un journal lui donne une tape dans le dos, il fait de même). Disons que le Starman parfait son initiation aux rites sociaux de l’humanité, commencée quatorze ans plus tôt.

Cliff Potts était aussi le meilleur ami de Chase Gioberti dans le deuxième épisode de Falcon Crest. On l’a vu par ailleurs dans Lou Grant, où il fut Ted McCovery en 1981, et dans diverses séries de Jake Cutter à Arabesque. On retrouve aussi dans cet épisode le vétéran John Anderson, qui avant d’être le grand-père de Richard Dean Anderson dans MacGyver avait déjà participé à une centaine de séries.

6. Secrets (Le rêve secret d’Angela)

ABC, 31 octobre 1986

A2, 7 août 1988

Montage : Jack Harnish

Ecrit par Randall Wallace

Réalisé par Bob Sweeney

Paul et Scott échappent de peu à Fox et Wiley à Los Angeles. Ils apprennent par un reportage télévisé qu’une femme nommée Jenny Hayden s’est échappée d’un hôpital psychiatrique. Il ne s’agit en fait que d’un plan imaginé par Fox pour les pousser à se découvrir mais ils rencontrent une jeune femme, Angela, qui prétend connaître Jenny Hayden et pouvoir les conduire jusqu’à elle. Ce soir-là, pendant que Paul passe quelques heures en compagnie d’Angela, Scott se rend à l’hôpital à la suite d’un second reportage et tombe entre les mains de Fox qui le fait garder par Wiley dans une salle close. Aidé par Angela, Paul pénètre à l’intérieur de l’hôpital et réussit à le libérer. Angela leur indique alors comment trouver la chambre de Jenny, où une surprise les attend...

Avec Lisa Blount (Angela), Patrick Culliton (Wiley), Mie Hunt (Anne Nishakura), Frank Lugo (M. Romero), Jonas Marlowe (Bobby), Michael Prince (Dr Schuyler), David Bowman (commentateur sportif), Pete Gonneau (présentateur journal), Peter Jolly (infirmier), Kim Strauss (jeune homme), Sam Temeles (patient).

L’histoire n’est pas des plus palpitante mais elle permet d’explorer le rapport du Starman à Jenny Hayden, qui paraît très proche jusqu’à la surprise finale. On retiendra la scène amusante où Paul détourne l’attention de l’agent Wiley en faisant claquer la mâchoire d’un squelette dans une sallede l’hôpital !

Le scénariste Randall Wallace a conçu notamment la série Flic et rebelle (Broken Badges) avec Stephen J. Cannell. Le réalisateur, Bob Sweeney, fut producteur sur Hawai Police d’Etat et a réalisé des épisodes de nombreuses séries, de Dynasty à MacGyver.

7. One For the Road (Un coin tranquille)

ABC, 7 novembre 1986

A2, 14 août 1988

Montage : Art Stafford

Ecrit par Michael Marks

Réalisé par Claudio Guzman

Paul et Scott s’installent dans une petite ville où ils espèrent échapper un temps à la vigilance de Fox. Scott s’inscrit au lycée et son père se fait engager comme photographe dans le journal local. Tandis qu’il fait équipe avec un journaliste blasé qui a perdu la foi en son métier, Scott se fait remarquer dans l’équipe d’athlétisme du lycée et tombe amoureux de la jolie Kellie Jordan. Malheureusement, une photo prise par Paul arrive jusque sur le bureau de Fox qui ne tarde pas à retrouver leur trace. Mais Scott en a assez de fuir...

Avec Robert Donner (Joe Connell), Ellen Regan (Mrs Madison), Ami Dolenz (Kellie Jordan), Henry G. Sanders (Coach Carl Newman), Terry Burns (Justin Wright), Keith Coogan (Ric Baker), Ed Hooks (rédacteur), Robert Moberly (sergent de police), Patrick Culliton (Wiley), Glenn Robards (responsable service photo), Roger Scott (reporter).

Scott a les honneurs de cet épisode, qui lui offre l’opportunité de mener une vie normale auprès de jeunes gens de son âge. Etudes, domicile fixe, amis et... petite amie. Intéressante mise en perspective de la vie des deux héros, condamnés à fuir s’ils veulent simplement « avoir une vie ».

Henry G. Sanders sera Robert E. dans Dr Quinn, femme médecin. Les amateurs de soap reconnaîtront peut-être en Glenn Robards le maître d’hôtel Jasper de Flamingo Road. Michael Marks, le scénariste, travaillera notamment sur La Loi de Washington, une production Spelling.

8. Peregrine (Le faucon pélerin)

ABC, 14 novembre 1986

A2, 21 août 1988

Montage : Tod Feuerman

Ecrit par Geoffrey Fischer

Réalisé par Robert Chenault

Paul vient en aide à un faucon blessé et le conduit chez un vétérinaire, Casey Flynn. Celle-ci, impressionnée par le pouvoir de Paul sur les animaux, lui propose de travailler avec elle et offre à Scott d’être... le baby sitter de son petit garçon. Paul découvre bientôt que Casey est en conflit avec Brian Willis, responsable d’un programme de sauvegarde des faucons pélerins, espèce menacée. Comme Casey, Paul prend parti pour les oiseaux, hostile à toute forme de captivité, mais il se demande très vite s’il n’a pas commis une erreur et jugé trop vite. Cependant, Fox arrive en ville, contacté par le shérif qui s’est mis en tête d’arrêter les deux visiteurs...

Avec Margaret Klenck (Casey Flynn), David Hayward (Brian Willis), Jason Bernard (Harold Galley), Deborah Rose (Carrie), Lee Arnone (serveuse 2), Hartley Silver (propriétaire 1), Joe Clarke (propriétaire 3). Remerciements au Brian Walton Peregrine Fund Facility à l’Université de California de Santa Cruz.

Chacun pourra apprécier à sa juste valeur le parallèle Starman / faucon dans cette petite parabole sur la liberté et l’emprisonnement. L’histoire cependant n’ajoute rien au devenir des personnages.

Jason Bernard, que l’on a vu dans un certain nombre de séries (notamment deux épisodes de Flash), est Caleb Taylor, le père d’Elias, dans V.

9. Society’s Pet (Une nouvelle inattendue)

ABC, 28 novembre 1986

A2, 28 août 1988

Montage : Jack Harnish

Ecrit par Ross Hirshorn

Réalisé par Claudio Guzman

Paul et Scott se jettent sur un homme venu leur apporter une lettre dans un motel. Ils découvrent qu’il n’a rien à voir avec Fox mais leur apporte en revanche une heureuse nouvelle : Scott a hérité la modique somme de $10.000 de son père d’accueil. Tous deux se rendent chez la tante de Scott, Antonia Wayburn, et réalisent que c’est une veuve extrêmement riche qui vit dans un véritable manoir. Peu de temps après leur arrivée, Antonia dévoile à Paul ses véritables intentions : elle veut garder Scott auprès d’elle et prendre en charge son éducation. Lorsque Paul refuse, elle contacte George Fox...

Avec Janet Leigh (Antonia Wayburn), Katherine Moffat (Samantha), Jack Fletcher (Mitchell), William Ian Gamble (Seymour McGillis), Patrick Culliton (Wiley). Entraîneur chevaux : Stevie Meyers.

Janet Leigh (la victime de la douche dans Psychose d’Hitchcock, mère de Jamie Lee Curtis) est l’invitée d’honneur de cette histoire en rien surprenante mais qui a le mérite de s’intéresser à la relation désormais établie entre Paul et Scott. On regrettera surtout la fin, peu crédible. En la voyant, on se demande comment Fox a pu devenir un agent de la Sécurité Nationale...

Katherine Moffat est apparue dans plusieurs séries, souvent sous le nom de Kitty Moffat (notamment l’épisode ‘Enlèvement à Las Vegas’ d’Agence Tous Risques). Les amateurs de Dynasty seront heureux de découvrir que cet épisode se déroule en grande partie dans la riche demeure des Carrington, alias le Filoli Center, où furent tournés également les films Le Ciel peut attendre de et avec Warren Beatty et The Game avec Michael Douglas.

10. Fever (Fièvre)

ABC, 5 décembre 1986

A2, 4 septembre 1988

Montage : Art Stafford

Ecrit par Tom Lazarus

Réalisé par Bill Duke

Paul est engagé pour photographier un concours de femmes bodybuildées. Mais après avoir été en contact avec l’organisateur du concours, atteint d’un sérieux rhume, Paul tombe gravement malade. Transporté à l’hôpital, il s’oppose à tous les tests de peur qu’on ne découvre sa véritable identité. Malheureusement sa maladie ne fait que s’aggraver. Conscient qu’il pourrait mourir en laissant Scott seul et sans protection, il accepte finalement d’être ausculté mais sombre bientôt dans le coma. Le Dr Ellen Dukow n’y comprend rien et demande à Scott de l’aider. Cependant, Fox retrouve la trace de son extraterrestre grâce à un reportage télévisé sur le concours et quitte aussi Washington, où le Général Wade vient de le mettre à pied, fatigué de ses recherches infructueuses. Il arrive à l’hôpital, bien décidé à ne plus laisser échapper le Starman, à sa merci...

Avec Marta Dubois (Dr Ellen Dukow), Virginia Capers (infirmière Corona), Dabbs Greer (Ralph Woolery), Russ Marin (Général Wade), Angus Duncan (Nardo), Mike Muscat (Samuel Traynor), Courtenay McWhinney (la dame en gris), Pamela Roylance (Spring), Sam Nudell (gérant motel), Daniel Verdin (le jeune homme qui a un bébé), Brad Zerbst (technicien labo), Benjamin Jurand (infirmier service psychiatrique 1), Larry Turk (infirmier service psychiatrique 2), Jeris L. Poindexter (infirmier).

Après Scott dans ‘Le rêve secret d’Angela’ et ‘Une nouvelle inattendue’, c’est enfin le Starman qui tombe entre les mains de Fox. La confrontation est réduite au minimum puisque l’extraterrestre est dans le coma, mais elle relance l’intérêt que l’on prend à cette traque sans fin. Le paroxysme en sera atteint dans ‘Grifters’ et surtout ‘Starscape’. L’idée qu’a trouvée le scénariste pour expliquer la maladie de Paul est intéressante et rappelle que le Starman, bien qu’ayant revêtu un corps d’adulte, est encore un enfant sur notre Terre.

Marta Dubois est le grand amour de Tom Selleck, Michelle, dans Magnum. Elle fit aussi partie de la distribution de Jake Cutter. Dabbs Greer, qui pour des générations de téléphages restera le Révérend Alden de La Petite Maison dans la Prairie, semble se faire une spécialité des rôles de vieillards un peu farfelus puisqu’il apparaîtra ainsi dans un épisode d’Ally McBeal (‘Désespérément seuls’, l’avant-dernier de la première saison) et dans La Ligne verte au cinéma.

11. The Gift

ABC, 12 décembre 1986

Montage : Tod Feuerman

Ecrit par Peggy Goldman

Réalisé par Mike Gray

Paul reçoit une lettre de sa mère... ou plutôt de celle de Paul Forrester, Stella Forrester, lui demandant de venir passer Noël auprès d’elle. Pourtant, lorsqu’il arrive avec Scott, elle lui réserve un accueil très froid et ne s’adoucit qu’en apprenant que Scott est son petit-fils. En fait, Stella ne pardonne pas à son fils une indifférence de dix-sept ans, et c’est en réalité son compagnon, Hal Walker, qui a envoyé la lettre. En touchant Stella, Paul découvre qu’elle est en train de mourir. Tout en essayant de découvrir la raison qui a gardé séparés le fils et la mère durant si longtemps, Paul veut les réconcilier avant qu’il ne soit trop tard. Pour cela, il va devoir intervenir aussi dans les affaires de la petite ville, secouée par des difficultés économiques telles que l’illumination de l’arbre de Noël planté au milieu de la communauté devient un motif de querelle...

Avec Jane Wyatt (Stella Forrester), Jeff Corey (Hal Walker), Don Sparks (Dave Winfield), Joe Nesnow (Milt Linden), Nick Shields (Hawkins), James O’Connell (Sam), Mary Gregory (directrice magasin d’antiquités), Lynn Seibel (la présidente du conseil), Charles Olson (conseiller), Terence Marinan (chef pompier), Judy Jean Berns (Vera), Ritchie Montgomery (pompiste), Dave Alverson (spectateur), John Marshall (prêtre), Michael George-Benko (officier Pinella).

Starman devient Paul Forrester - suite. Cette fois c’est la famille de Forrester que le Starman rencontre. L’histoire, construite sur une vieille querelle et la notion de réconciliation, se veut un conte de Noël simple et touchant. D’où l’absence de Fox.

Pour les amateurs de seconds rôles, Mary Gregory fut la gouvernante du juge Milton Hardcastle dans Le Juge et le pilote. La scénariste Peggy Goldman collabora notamment aux téléfilms V : The Final Battle.

12. The System

ABC, 9 janvier 1987

Montage : Art Stafford

Ecrit par Steven Hollander

Réalisé par Bill Duke

Paul est arrêté par un policier et incarcéré : un juge lui demande de révéler l’endroit où Paul Forrester a pris une photographie d’un prévenu en fuite, Tyrone Washington. Comme il n’en a pas la moindre idée mais qu’il lui est difficile de s’en tirer en déclarant qu’il n’est pas Paul Forrester, il reste en prison. Scott, qui a assisté à son arrestation, réussit à convaincre une avocate, Charlotte Hart, de le défendre. Mais une erreur des services de police permet à Paul de sortir et il décide de retrouver Washington. Grâce à la sphère de Scott, il peut déterminer où a été prise la photo de Forrester...

Avec Jessica Harper (Charlotte Hart), Raymond St. Jacques (Juge Richardson), Tim Russ (Tyrone Washington), Troy Evans (le sergent de garde), Arthur Burghardt (Les Martin), Patrick Culliton (Wiley), Jack Bernardi (Murray), Alan Koss (caissier), Kerry Stein (Eddie Benton), Nathan Haas (Thompson), Laurence Braude (motard de la police), Spike Sorrentino (garde 1), Dale Reynolds (huissier), Abbe Kanter (contractuelle).

Starman découvre le système judiciaire américain. En soi, c’est tout un programme, mais l’épisode n’a rien de spécialement captivant. Au moins retiendra-t-on la prestation de Robert Hays en ‘maquereau’ urbain.

13. Appearances

ABC, 16 janvier 1987

Montage : Tod Feuerman

Ecrit par Michael Marks, d’après une histoire de Michael Marks et Joe Goodson

Réalisé par Nick Marck

Lorsque leur voiture tombe en panne en pleine campagne, Paul et Scott trouvent refuge chez un couple de fermiers certes un peu rudes mais dont l’homme propose de réparer le véhicule. Ils font la connaissance de Julie, la fille aveugle du couple, qui a grandi loin du monde, surprotégée par ses parents. Julie est cependant curieuse de découvrir le monde et d’entendre ce que les étrangers peuvent lui en dire. En parlant avec Paul, elle se brûle accidentellement la main avec de l’acide qu’elle a renversé. Paul soigne sa blessure aussitôt mais elle imagine alors qu’il a été envoyé par Dieu pour la sauver en lui rendant la vue. Son père demande à Paul et Scott de s’en aller mais Julie se cache dans leur véhicule. Ils la trouvent en arrivant en ville et sont contraints de lui avouer leur véritable nature pour la convaincre qu’ils ne sont pas envoyés par Dieu. Cependant les parents de Julie s’inquiètent et contactent la police...

Avec Don Dubbins (Frank), Carol Vogel (Mary), Nadine Van der Velde (Julie), Buck Taylor (camionneur), Wayne Grace (shérif), Ed Corbett (homme).

Un autre épisode sans Fox où le personnage secondaire, une fois n’est pas coutume, tire à lui la couverture. Autour de la jeune aveugle le scénario dessine un monde hostile peuplé d’indifférents et de personnages sans morale. La révélation finale gâche un peu l’ensemble par une pirouette mélodramatique mais le personnage de Julie et les références à des miracles divins soutiennent l’intérêt. Les cinéphiles apprécieront (peut-être) les références au Bates Motel de Psychose.

Don Dubbins, qui a prêté ses traits à pas mal de séries, fut aussi en 1956 le jeune héros du film La loi de la prairie de Robert Wise, avec James Cagney.

14. The Probe

ABC, 30 janvier 1987

Montage : Jack Harnish

Ecrit par Syrie Astrahn James

Réalisé par Mike Gray

Tandis que Scott est inscrit dans un nouveau lycée, son père participe à un test afin de gagner un peu d’argent. La responsable du test, le Dr Katherine Bradford, est une astronome qui a renoncé à travailler sur l’exploration spatiale après avoir découvert que sa précédente implication sur la sonde spatiale Odyssée II avait des applications militaires qu’elle n’approuvait pas. Cependant, la réalisation de Scott pour l’exposition de science du lycée attire l’attention du directeur du département scientifique, Dan Willet, lorsque Paul y ajoute quelques données classées top secret : des satellites que seuls une personne travaillant avec le gouvernement ou... un visiteur de l’espace pourraient connaître...

Avec Kay Lenz (Dr Katherine Bradford), David Spielberg (Dr Dan Willet), James Ingersoll (Major Holmes), David J. Partington (Jim Johnson), Mark Costello (employé du gouvernement), Paula Slade (Président de l’exposition de science), David Michael Sterling (contrôleur 1).

L’épisode s’ouvre sur les mêmes images de campus et la même musique printanière que ‘Un coin tanquille’, dont il est le pendant inversé : cette fois, c’est le Starman qui tombe amoureux et son fils qui l’observe avec une pointe de jalousie. On note en particulier deux scènes identiques mais où les rôles sont intervertis : le baiser surpris et l’« espionnage » par la fenêtre. Pour le reste, le scénario honore la recherche spatiale, l’esprit de conquête qui caractérise l’homme (selon le Starman) et un hymne à peine voilé à l’Amérique comme symbole de cet esprit conquérant. C’est aussi l’une des rares occasions de voir un Fox presque sympathique.

Kay Lenz, qui fut Kate Jordache dans Le Riche et le pauvre avec Peter Strauss et Nick Nolte, est apparue dans un grand nombre de séries, dont Les Rues de San Francisco, Cannon, La Conquête de l’Ouest, Clair de Lune et Simon & Simon. David Spielberg, que les fans d’Un Flic dans la mafia ont pu voir dans l’un des arcs de la série, a participé également au deuxième épisode d’Ally McBeal et à diverses séries, notamment Deux cents dollars plus les frais, Le Caméléon et Urgences.

15. Dusty

ABC, 6 février 1987

Montage : Art Stafford

Ecrit par Peggy Goldman

Réalisé par Claudio Guzman

‘Dusty’ Haley est jetée d’une voiture en plein désert. Quelques instants plus tard, Paul et Scott viennent à passer par là et la prennent en stop. Mal leur en prend puisque la jeune femme s’empresse de disparaître au volant de leur voiture, emportant leurs affaires et leurs sphères. Ils la retrouvent dans un casino de Reno où elle invente une excuse peu convaincante pour expliquer son attitude. Mais ils ne tardent pas à découvrir que ‘Dusty’ est une monomaniaque du jeu, qui lui a déjà fait perdre sa famille et une partie de sa dignité en plus de la mettre en danger lorsque des créanciers trop pressés menacent de s’en prendre à elle physiquement. Tout en cherchant à récupérer leurs affaires disparues, Paul et Scott vont tenter de l’aider à vaincre son obsession...

Avec Lori Lethin (Joanna ‘Dusty’ Haley), Joseph Hacker (Joe Dinata), Ron Masak (Henry Bridges), Billie Bird (la petite vieille dame), Ben Frank (Ron), Ned Bellamy (Gold Chain 1), Tony Borgia (Gold Chain 2), Bruce Winant (portier), J.P. Bumstead (vendeur).

Starman découvre le paradis du jeu en miniature, la ville de Reno. L’histoire est surtout celle d’une guérison, la ‘guest’ Lori Lethin étant une obsédée pathologique du jeu. On y remarque aussi une sympathique et pittoresque vieille dame que le Starman rend richissime en la faisant gagner au jeu. On notera enfin avec intérêt les progrès réalisés par le Starman dans l’apprentissage ô combien périlleux de... la plaisanterie ! Pas transcendant mais amusant. (La photo ci-contre est extraite de l’épisode.)

16. Barriers

ABC, 13 février 1987

Montage : Tod Feuerman

Ecrit par Michael Marks

Réalisé par Mike Gray

A San Diego, Paul et Scott se cachent à l’arrière d’un camion pour échapper à Fox et Wiley mais sont séparés lorsque le camion repart alors que Scott est descendu s’acheter un peu de nourriture dans la boutique d’une station service. Assommé par un freinage brutal alors qu’il essaye de stopper le camion à l’aide de sa sphère, Paul se réveille au Mexique. Il rencontre une jeune femme soucieuse de retrouver son petit ami aux Etats-Unis avant de mettre au monde leur enfant. Mais le père de la jeune femme refuse de la laisser partir. Comme Paul ne souhaite pas plus qu’elle attirer l’attention, ils s’adressent à un escroc connu pour faire passer la frontière à des immigrés clandestins, sans soupçonner que leur « allié » a aussi pour habitude de dévaliser les malheureux qui font appel à lui... Pendant ce temps, de l’autre côté de la frontière, Scott essaie désespérément de retrouver son père et réussit à rejoindre le journal qui devait l’employer...

Avec Danielle Hand (Tonita De Cordova), Alice Hirson (Ida Schwartzman), Radames Pera (Richard Billings), Castulo Guerra (Ruiz), Julio Medina (Pepe), Gloria Manos (Senora Lopez), Harold Cannon-Lopez (Don Miguel De Cordova), Roger Hampton (barman), Ted Gehring (Mike), Patrick Culliton (Wiley), Paul Tauger (homme), Marabina Davila (Mexicaine), Mark Morante (Mexicain), Ernesto Hernandez (Armand), Gregory Norman Cruz (homme de main 1), Fernando Negrette (homme de main 2).

Starman découvre les notions de frontière et d’immigration et, accessoirement, apprend l’espagnol. Le thème apparaît dans plusieurs productions de l’époque (voir le film Chicanos, Chasseurs de tête avec Charles Bronson ou l’épisode ‘Immigration clandestine’ d’Agence Tous Risques). Il est surtout prétexte, ici, à conter une longue séparation de Scott et de son père. La « métamorphose » d’une jeune femme riche et gâtée en personne compréhensive et sensible constitue la toile de fond du scénario, sans originalité particulière.

Alice Hirson est bien connue des fans de Dallas puisqu’elle y fut longtemps Mavis Anderson, femme de Punk et amie d’Ellie. Elle est également Eleanor Roosevelt dans la mini-série Crossings avec Lee Horsley et Cheryl Ladd, Lois Morgan dans la sitcom Ellen et la grand-mère des petits Camden dans Sept à la Maison. Radames Pera n’est pas non plus un inconnu : il fut en effet le fils d’Isaiah Edwards dans plusieurs épisodes de La Petite Maison dans la Prairie et Caine jeune dans le premier Kung Fu. On l’a aperçu par ailleurs dans quelques séries comme Cher oncle Bill, L’Homme qui valait trois milliards et La Famille des collines.

17. Grifters

ABC, 13 mars 1987

Montage : Jack Harnish

Ecrit par Steven Hollander

Réalisé par Claudio Guzman

Paul et Scott arrivent à Beverly Hills au volant d’une somptueuse Rolls-Royce qu’ils ont accepté de conduire depuis Galveston afin de gagner $400. Mais ils ignorent que $10 millions en bons du Trésor volés sont cachés dans le véhicule et qu’ils sont suivis par des agents fédéraux. Alors qu’ils sont arrêtés à un feu, ils sont choisis comme pigeons par un vieux couple d’escrocs qui vivent de petites arnaques. Un concours de circonstances fait qu’ils échappent ensemble aux agents fédéraux. Paul est ravi d’être initié aux arcanes de l’arnaque en tous genres, mais l’aventure se complique lorsque l’un des escrocs, Artie Guiness, est arrêté par les fédéraux qui le prennent pour Paul Forrester. Et ce n’est rien comparé à ce qui attend Paul lorsque Fox débarque à son tour à Beverly...

Avec David Doyle (Artemus ‘Artie’ Guiness), Bill Macy (Naughton Wells), Eric Server (Agent fédéral Howard), Burke Byrnes (Agent fédéral), Alec Murdock (Harry), Patrick Culliton (Wylie), Dominick La Rae (officier de police), John Platt (victime), John Houy (l’homme dans la foule).

Un épisode qui vaut d’abord par la prestation de David Doyle et Bill Macy en couple de vieux escrocs à la petite semaine, ensuite par la confrontation attendue du Starman et de Fox. Pour la première fois ils sont face à face et esquissent un semblant de discussion. L’attitude maniaque et xénophobe de Fox y est d’ailleurs à l’opposé de son apparente sympathie à la fin de ‘The Probe’. Ce qui fait dire au Starman, aussi déçu que nous : « Après toutes ces années, c’est tout ce que vous avez à me demander ? »

Le plaisir que l’on prend à regarder cette histoire ne serait pas aussi grand sans la présence de David Doyle et Bill Macy. Le premier est surtout connu pour son rôle de John Bosley dans Drôles de Dames mais on l’a aussi vu dans Hôpital Central ou au cinéma dans Capricorn One, ainsi qu’en ‘guest’ dans Les Bleus et les Gris, Lois et Clark ou Arabesque. L’acteur est décédé en 1997 d’une crise cardiaque. Son partenaire Bill Macy est apparu en 1993 dans un Columbo mémorable, ‘Le meurtre aux deux visages’ (avec Faye Dunaway), et on a pu le croiser dans pas mal de séries, de St. Elsewhere à NYPD Blue ou Millennium.

18. The Wedding

ABC, 21 mars 1987

Montage : Art Stafford

Ecrit par Geoffrey Fischer

Réalisé par Nick Marck

Alors qu’ils goûtent le plaisir de déambuler dans San Francisco, Paul et Scott sont soudain emprisonnés dans un filet de pêcheurs et embarqués dans un camion qui les dépose sur les quais. Là, ils sont accueillis à bras ouverts par un vieil ami de Paul Forrester, Matteo Gianetti, un riche marin-pêcheur qui insiste pour que Paul photographie le mariage de sa fille Anna. Ce qu’il ne dit pas, c’est que Paul et Anna ont eu il y a quelque temps une liaison et que Paul a disparu sans donner suite, fidèle à son habitude. En réalité, il espère que le retour de Paul dissuadera sa fille d’épouser son fiancé, qu’il n’apprécie que très modérément. Paul et Scott se retrouvent donc au milieu d’une crise familiale qu’ils doivent comprendre avant de pouvoir y jouer un rôle. Une tâche ingrate rendue plus difficile à assumer par l’arrivée imminente de Fox...

Avec Al Ruscio (Matteo Gianetti), Christine Healy (Anna Gianetti), Timothy Stack (Henry Kimble), Penny Santon (Tante Rose), Malachy McCourt (Père Sullivan), Patrick Culliton (Wylie), Joseph Romeo (livreur), Kathie Gibboney (dame d’honneur 1), Karen Huie (dame d’honneur 2), Irene Olga Lopez (Olga), Bobbi Pavis (Cake, la blonde), Jay S. York (pêcheur), Tony Travis (Eddie).

Starman découvre les rites du mariage et les joies du tramway franciscain. Cet épisode est le premier diffusé le samedi (au lieu du vendredi) sur ABC. Il s’ouvre sur un nouveau générique, un peu plus bavard que le précédent, résumant en quelques extraits les rapports existant entre les trois protagonistes (Fox est défini par un extrait de sa conversation avec le Starman dans ‘Grifters’). La séquence liminaire se veut aussi une sorte d’introduction pour les nouveaux-venus puisque Paul et Scott y parlent de science-fiction et de la façon dont les humains conçoivent les extraterrestres. C’est aussi la première fois depuis ‘Des lumières bleues dans la ville’ que Scott s’exerce à utiliser sa sphère. On pourra retenir encore l’image de Fox et Wylie ligotés et baîllonnés sous un filet de pêche à la fin de l’épisode !

Al Ruscio, qui fut Leo Cuneo dans Le Parrain 3 en 1990, a commencé sa carrière en jouant un mafieux dans Al Capone en 1959 et un policier dans Mr. Lucky la même année. On l’a vu depuis dans une bonne soixantaine de séries parmi lesquelles Les Incorruptibles, Kojak, Starsky & Hutch, Hill Street Blues, St. Elsewhere, Tribunal de nuit, Santa Barbara et MacGyver. Penny Santon, décédée en mai 1999, a été la mère du Lt. Novelli dans Matt Houston et on la retrouve en brave Mama italienne dans un certain nombre de séries, de L’Homme qui tombe à pic à Murphy Brown. Elle fut aussi Anna Furillo dans Hill Street Blues.

19. Fathers & Sons

ABC, 28 mars 1987

Montage : Tod Feuerman

Ecrit par Syrie Astrahan James

Réalisé par Ted Lange

Paul et Scott arrivent à Santa Barbara où le rédacteur d’un journal local veut que Paul réalise un reportage sur d’anciens contestataires qui, en 1969, participèrent à des manifestations contre la guerre du Viêtnam. Pendant que son père vaque à ses obligations professionnelles, Scott fait la connaissance d’un garçon de son âge, Eric Kendall, qu’ils retrouvent un peu plus tard près de leur hôtel. Bientôt, Eric prétend qu’il est le fils de Paul Forrester et annonce, sans égard pour Scott, qu’il veut vivre avec son véritable père. La situation est d’autant plus délicate qu’Eric a quitté sa famille et ne veut plus retourner vivre avec elle. Quant aux photos de Paul, elles sont loin de satisfaire le rédacteur qui l’a engagé...

Avec Julie Cobb (Joanna Daniels Kendall), Rodney Eastman (Eric Kendall), David Haskell (Bill Avery), Barry Jenner (Tom Kendall), Kat Sawyer-Young (Christina), John Lafayette (Michael Goodman), Dennis Romer (Dennis Lambert), Carmen Hayward (reporter 1), Deck McKenzie (reporter 2), Louise Claps (vendeuse), Debra Christofferson (réceptionniste), Ernestine Mercer (Mrs Haverty).

Encore une fois, Starman doit composer avec le passé un rien gênant de son « hôte » Paul Forrester. Cette fois, cependant, sa relation avec Scott est menacée puisque l’arrivée d’un nouveau fils attise forcément la jalousie du premier, d’autant plus qu’il est difficile de s’en tirer en prétendant être un extraterrestre venu de l’autre bout de l’univers. Rodney Eastman s’en tire bien dans le rôle du gamin solitaire à la recherche d’un référent paternel, mais l’épisode peine malgré tout à faire passer une émotion véritable.

Ted Lange, le réalisateur, n’est autre que l’Issac Washington de La Croisière s’amuse, qui a également officié sur quelques autres séries, notamment L’Ile fantastique, produite à la même époque que La Croisière s’amuse par Aaron Spelling. Syrie Astrahan James a signé un autre épisode de la série, ‘The Probe’ (pour lequel elle était créditée Astrahn). Le jeune Rodney Eastman est apparu plus tard dans quelques épisodes de la septième saison de Melrose Place, dans le rôle de Rikki G. On le retrouve également dans des épisodes de Millennium, Urgences et La Vie à cinq. Julie Cobb, quant à elle, est la fille du comédien Lee J. Cobb que l’on a vu dans Le Virginien ou au cinéma dans Traquenard de Nicholas Ray. Elle a tenu un rôle régulier dans la sitcom Charles s’en charge. Notons encore que David Haskell a été l’un des fiancés de Kelly dans Santa Barbara et Barry Jenner le médecin de Mark Graison dans Dallas.

20. Starscape part I

ABC, 4 avril 1987

Montage : Jack Harnish

Ecrit par James Henerson & James Hirsch

Réalisé par Claudio Guzman

Lors d’un vernissage à Portland, Paul remarque une peinture représentant un paysage de désert sous un ciel étoilé. Or, l’une des étoiles est son monde d’origine. Il pense que derrière le nom de l’artiste, Karen Iseley, se cache en fait Jenny Hayden et décide de remonter cette piste inespérée. A Albuquerque, il rencontre un homme nommé Wayne Geffner qui en sait visiblement plus long qu’il ne veut bien le dire, mais reçoit un accueil brutal. Pendant que Paul essaie d’obtenir l’adresse de Jenny par la directrice de la galerie où elle vend ses tableaux, Scott se cache dans le camion de Wayne Geffner au moment où celui-ci quitte la ville pour prévenir Jenny Hayden. Dans le désert, ils ont un accident et Scott doit s’occuper de Wayne, blessé. De son côté, Paul retrouve enfin Jenny Hayden dans un bar situé près d’une base de l’Air Force. Derrière les barbelés se dresse un bâtiment appelé le Bâtiment 11 à l’intérieur duquel les militaires mènent des recherches sur la vie extraterrestre. Depuis quatorze ans, elle espère apprendre quelque chose sur le Starman, dont elle n’a jamais pu se détacher. Paul se présente sous son identité d’emprunt, par crainte de lui causer un trop grand choc...

Avec Erin Gray (Jenny Hayden), Joshua Bryant (Wayne Geffner), Marilyn Lightstone (Lainie Fine), Brooke Bundy (Phyllis Geffner), Robert Benedetti (Dr Costigan), Steve Eastin (contremaître), Richard Balin (barman), Paul Tompkins (technicien 1), Charles Randolph-Wright (technicien 2), Dennis Crabbe (Major), Robert Sutton (ouvrier), Philip Weyland (technicien 3), Michael Kelly (technicien 4).

L’épisode attendu des retrouvailles avec Jenny Hayden. On se doute bien sûr que la petite famille ne restera pas longtemps réunie mais Henerson & Hirsch s’en tirent très bien en signant un scénario intelligent où la mère et le fils restent jusqu’au bout séparés, le moment le plus fort de leurs retrouvailles étant interrompu par l’arrivée de Fox monté sur un hélicptère de l’armée. La rencontre Paul-Jenny est filmée avec sensibilité et menée doucement vers la révélation attendue de l’identité du Starman. Dans la deuxième partie, qui fait une place plus grande aux effets spéciaux et renoue avec le film de Carpenter, Paul et Scott sont enfin entre les mains de Fox dans un complexe ultra-protégé de l’armée, sorte de Zone 51 en plein désert de l’Arizona. Bien sûr, les exégètes pointilleux pourront faire remarquer que le Starman aurait pu commencer sa quête de Jenny Hayden par cet Etat, celui-là même où il vit Jenny Hayden pour la dernière fois. Mais on oublie ce détail devant l’efficacité du scénario, qui se laisse suivre avec un grand plaisir. Ce malgré une fin un tantinet frustrante mais néanmoins prometteuse puisque Fox a fait la preuve de l’existence du Starman et semble devoir bénéficier de moyens plus conséquents dans un avenir malheureusement jamais filmé.

Erin Gray, qui présente une certaine ressemblance avec la Jenny Hayden du film, est loin d’être une inconnue puisqu’elle tient un rôle régulier dans plusieurs séries, en particulier Ricky ou la belle vie et Buck Rogers au 25ème siècle. Originaire d’Hawai, elle est également apparue dans un épisode de Magnum, ‘La fouineuse’, qui aurait pu donner lieu à une autre série, et un autre de L’Homme qui tombe à pic situé dans l’archipel, ‘Permis de tuer’. Joshua Bryant, son partenaire, a joué lui aussi dans de nombreuses séries, notamment Agence Tous Risques, Starsky & Hutch et Hunter.

21. Starscape part II

ABC, 11 avril 1987

Montage : Art Stafford

Ecrit par James Henerson & James Hirsch

Réalisé par Claudio Guzman

Paul et Jenny Hayden partagent une nuit d’amour au lendemain de laquelle la jeune femme semble émerger de quatorze années de solitude désespérée. Lorsqu’il apprend que la police le cherche, Paul comprend qu’il doit dire la vérité à Jenny. D’abord réticente, elle comprend qu’il est revenu pour elle. Pendant ce temps, Scott et Wayne se mettent en marche dans le désert pour retrouver Jenny. Mais Fox a obtenu l’aide de l’armée pour rechercher l’extraterrestre avec des moyens dont il n’a jamais disposé jusqu’alors. Déterminé à ne pas le laisser fuir une nouvelle fois, il écume le désert et finit par le repérer au moment même où, avec Jenny, il retrouve enfin Scott et Wayne. Le père et le fils sont capturés et retenus dans un laboratoire du Bâtiment 11...

Avec Erin Gray (Jenny Hayden), Joshua Bryant (Wayne Geffner), Marilyn Lightstone (Lainie Fine), Peter Hansen (Général Elliott), Tom Jackman (Tom), Paul Tompkins (technicien 1), Charles Randolph-Wright (technicien 2), Phil Poulos (infirmier), Philip Weyland (technicien 3), Michael Kelly (technicien 4).

Le scénario atteint son point culminant avec la capture du Starman et de son fils sous les yeux bouleversés de Jenny Hayden. Fox tient enfin sa revanche. On retiendra le moment où Starman refuse de s’enfuir du Bâtiment 11 en laissant Fox succomber à une crise cardiaque et lui sauve la vie, résolvant d’une simple opération de la main tous ses problèmes de santé (et lui donnant du même coup une énergie décuplée pour reprendre la traque). La fin parvient à émouvoir, malgré son caractère prévisible. Une très belle conclusion pour la première saison, qui fait regretter l’annulation de la série.

22. The Test

ABC, 2 mai 1987

Montage : Tod Feuerman

Ecrit par Laurie Newbound

Réalisé par Robert Hays

Paul et Scott sont de retour en Californie du Sud, où Scott apprend qu’il devra passer un test d’équivalence s’il veut accéder à la classe supérieure. Très vite, il est pris comme tête de turc par une bande de crétins du lycée. Lorsque son père l’aide en utilisant ses pouvoirs, Scott le lui reproche car il estime qu’il doit apprendre à se débrouiller dans « le monde réel ». Cependant, Paul accepte un petit boulot de plongeur dans un restaurant et fait la connaissance de Gus, un brave type qui souffre de ne pas savoir lire. Voulant l’aider, Paul le présente à Lorraine Michaels, le professeur de littérature de Scott, qui accepte après réflexion de lui apprendre à lire. L’arrivée de Fox contraint une fois de plus les fugitifs à quitter la région, mais Scott ne veut pas s’en aller avant d’avoir passé son examen. Celui-ci sera double : il devra réussir le test mais aussi régler seul son différend avec les petites frappes du lycée...

Avec Madge Sinclair (Lorraine Michaels), Jerry Hardin (Gus), Dub Taylor (Murphy), Buck Taylor (Stan), Courtney Gains (Bo), Robert Do Qui (M. Hubbard), Richard Fancy (le Principal Kevin Altman), Richard Coca (Alex), Phil Lewis (J.B.), Gary Waynesmith (M. Gimble), Patrick Culliton (Wylie), Olive Dunbar (logeuse), Rick Williamson (Sid), Don Kennedy (Norman), Tina Erickson (Jessica), James Lunsford (étudiant).

Cet ultime épisode ne peut que décevoir après le diptyque des retrouvailles. Le défi proposé à Scott (réussir son examen et s’affirmer face aux abrutis bagarreurs de son lycée) et celui, parallèle, qu’essaient de relever le brave Gus, analphabète, et le professeur Michaels, qui tente de retrouver le goût d’enseigner en lui apprenant à lire, souffrent d’une réalisation trop statique, pour ne pas dire mollassonne (Robert Hays relève lui aussi un défi, celui de la mise en scène), qui ne parvient pas à emporter l’adhésion du téléspectateur. Dommage pour un épisode de fin de saison, qui plus est le dernier de la série.

Madge Sinclair, décédée en 1995 d’une leucémie, fut l’une des révélations de la mini-série Racines en 1977. Elle a tenu aussi un rôle régulier dans la série Trapper John, M.D., avec Gregory Harrison et Pernell Roberts. On l’a revue dans Ohara en 1987 et dans une suite de Racines, Queen, en 1993. Elle donne ici la réplique à Jerry Hardin, que l’on ne présente plus depuis qu’il a été Gorge Profonde dans The X-Files. Ses participations à des séries incluent Dr Quinn, femme médecin, Sliders, Star Trek The Next Generation, Code Quantum, La Loi de Los Angeles ou encore JAG. Il est également le père de l’actrice Melora Hardin.

FICHE TECHNIQUE

Conseiller exécutif au script : Geoffrey Fischer. Directeur de collection exécutif : Tom Lazarus (1 à 14). Producteurs consultants : Deborah Ellis Leoni (1 à 8), Joel Chernoff (1 à 14). Co-producteur : Joel Chernoff (15 à 21). Productrice associée : Stephanie Austin (9 à 14), Jeanne Marie Byrd (15 à 22). Musique de Dana Kaproff. Directeur de la photographie : Eric Andersen. Directeurs artistiques : Ross Bellah, Robert Purcell (1 à 14), Joseph M. Altadonna (15 à 21), Mary Weaver Dodson (20 à 22). Directeur de production : James A. ‘Jim’ Dennett. 1er assistant réalisateur : Nick Marck (1, 3, 4, 7, 9, 11, 15, 16, 22), Bob Dahlin (2, 5, 6, 8, 10, 12, 14, 17, 19), Jerry Sobul (13), John Slosser (18, 20, 21). 2nds assistants réalisateurs : Maggie Parker, Gerry Keener (1), James S.Griffin (2 à 22), James Lansbury (4 à 16), Joe Adamson (17 à 22). Chargé de casting exécutif : Tim Flack. Casting : Dick Dinman, csa (1 à 14), Pam Polifroni, csa (15 à 22). Casting extérieurs : Eddie Foy III (15). Supervision script : Maria Lease Cady. Décorateurs de plateau : Audrey Blasdel-Goddard, Deborah Siegel. Hélicoptère caméra piloté par Dale House (20, 21). Cameraman : Jud Kehl. Mixage sonore : Tommy Overton (1 à 16), Richard J. Birnbaum cas (17 à 22). Accessoiriste : John Sexton (1 à 5, 7, 9, 11, 13, 22), David DeCamp (6, 8, 10, 12, 14, 16, 18, 20, 21), Gaston Gray (15, 17, 19). Supervision maquillage : Jim Scribner (1 à 11), Fred L. Williams (12 à 22), Don Marando (1 à 12). Maquillage : Jim Scribner, Don Marando (13 à 22). Coiffures : Lee Crawford (1 à 3, 5), Linda Sharp (4, 6 à 22). Conception des costumes : Grady Hunt. Supervision des costumes : David McGough. Conseiller militaire (20, 21) : Lt. Col. Duncan Wilmore, retraité de l’USAF. Coordonnateur cascades : Hank Baumert (1 à 14, 17 à 22), Gene McLaughlin (15, 16). Coordonnateur de la construction superviseur : Hank Stonecipher. Chef électricien : Scott Spencer. Machiniste : Barry Wexler. Effets spéciaux : Stephen Purcell. Montage musique : Noteworthy Inc. Montage sonore : Echo Film Services. Conception du générique : Michael Hamilton. Effets spéciaux visuels (4, 12, 18) : Dream Quest Images. Effets spéciaux laser (20, 21) : Laser Media Inc. Titres et effets optiques : F-Stop. Filmé en extérieurs et aux studios Burbank. Assistance fournie par le John Ascuaga’s Nugget Hotel/Casino (15). Couleur par Deluxe. Une production Michael Douglas et Henerson / Hirsch Productions Inc. en association avec Columbia Pictures Television.

Quelques StarCitations

The Return

Scott - Allez, j’ai vu plein de films de Stephen King alors tu peux y aller... Est-ce qu’il va me pousser des écailles... des branchies... ou des antennes ?

Un homme (au Starman, au sujet des adolescents) - Personne ne les comprend. Ils viennent d’une autre planète !

Like father, like son

Starman - Où que j’aille, je trouve quelque chose de beau.

Starman (à Scott) - Oui, tu peux le faire. Fais-moi confiance.

Fatal Flaw

Joe Foss - Qu’est-ce que c’était que cette chose bleue ?

Scott - C’est un peu comme... un couteau suisse !

Blue Lights

Starman - Je suis les lumières bleues.

Best Buddies

Scott - Tu as sans doute fait un mauvais rêve.

Starman - Comme regarder la télé avec les yeux fermés ?

Secrets

Starman (évoquant Jenny Hayden) - En trois jours j’ai appris tellement...

Starman - Je ne veux blesser personne. Je veux juste qu’on me rende mon fils.

One for the Road

Starman - Tu es ce que tu es. Il n’y a rien à faire à ça.

Scott - Je ne veux pas passer le restant de ma vie à fuir, c’est tout !

Starman - Si nous ne fuyons pas, nous n’aurons pas de vie.

Joe Connell - Dieu du ciel, qui es-tu ?

Starman - Je suis quelque chose de nouveau sous le soleil !

Scott - C’était avant la révolution sexuelle !

Starman - Je suppose que c’était déjà fini quand je suis venu ici. Qui a gagné ?

Peregrine

Starman - On ne fait que passer.

Starman - Je suis un alien. J’ai des pouvoirs.

Starman - Je pense que j’ai commis une erreur.

Scott - Bienvenue dans la race humaine !

Society’s Pet

Scott (à son père) - Si tu y vas, j’y vais.

Samantha - Et vos parents ?

Starman - Oh... Ils étaient... pleins d’énergie !

Starman - George Fox nous veut tous les deux, et ce n’est pas pour ce que nous avons fait mais pour ce que nous sommes.

Starman - George Fox est un chasseur.

The Gift

Hal Walker - Je veux juste dire que tu es un meilleur fils que ne l’a jamais été Paul Forrester.

The System

Scott - Je ne suis pas un génie !

Un policier - Se garer en double file n’est pas illégal, là d’où vous venez ?

Starman - Non.

Appearances

Scott - Il se passe quelque chose de bizarre, ici.

Starman - Tout a commencé il y a quatorze ans, quand je suis venu pour la première fois sur cette planète...

Scott - C’est mon père et je l’aime.

The Probe

Starman (au sujet de l’amour) - C’est ce qu’il y a de plus merveilleux dans le fait d’être humain.

Dusty

Starman - Je pense que je suis en train de développer un vrai sens de l’humour.

Barriers

Fox - D’où viennent tous les Wylie du monde ? Ce n’est pas possible qu’il ait des parents humains...

Tonita (au Starman) - Quel genre d’Américain êtes-vous, sans voiture ?

Grifters

Fox (au Starman) - Pensiez-vous que nous ne comprendrions pas le danger pour notre espèce de le (Scott) laisser grandir ?

Starman - C’est un enfant ! Les enfants sont l’espoir de votre espèce, pas un danger !

Fox - Les enfants de la Terre ! Les enfants humains, pas votre graine d’alien ! Combien d’autres en avez-vous semé autour de vous ? Jusqu’à quel point nous avez-vous contaminés ? Combien devront être excisés pour sauver notre planète ?

Starman - Après toutes ces années, c’est tout ce que vous avez à me demander ?

The Wedding

Starman - Pourquoi jeter du riz sur la mariée ? Et les boîtes de conserve et les vieilles chaussures... est-ce qu’il faut les jeter, aussi ?

Scott - Je t’en prie, papa, ce serait ridicule ! On les attache à l’arrière de la voiture que les mariés vont utiliser pour s’en aller !

Starman - Les jeter est ridicule mais les attacher à l’arrière d’une voiture ne l’est pas ?

Fathers & Sons

Starman - Etre père est quelque chose qui vit dans ton coeur et qui a besoin de beaucoup de temps pour grandir.

Starscape

Starman - Je t’aime, Jenny Hayden.

Starman (à Jenny) - Je deviens un peu plus humain chaque jour... J’aimerais que nous soyons une famille.

Starman (au sujet de Scott) - Il apprend tout le temps, comme n’importe quel adolescent, et plus il apprend plus il sera à même de contrôler ce qu’il est à l’intérieur.

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