Article paru dans Arrêt sur Séries n°7

(décembre 2001 - aujourd'hui épuisé) 

 

Considérée comme la ville cosmopolite par excellence, capitale culturelle autant qu’économique, New York est le cadre de nombre de séries télévisées, de Sex and The City à New York 911, qui raconte le quotidien romancé des sauveteurs et des policiers de la Grosse Pomme. Au moment où Hollywood a réagi en gommant purement et simplement les Tours Jumelles d’une partie de ses films, comment la télévision a-t-elle abordé l’événement, survenu juste avant sa rentrée post-estivale ? Des premières conséquences sur les grilles de programmes des chaînes aux développements fictionnels des attentats, nous avons voulu ici non disserter sur la « réalité dépassant la fiction » mais observer la façon dont la fiction télé a réagi aux attentats du 11 septembre.

 

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La première réaction d’Hollywood a été, dès l’attentat, une autocensure dictée par le sentiment de compassion : non seulement plusieurs films ont été repoussés, comme Collateral Damage avec Arnold Schwarzenegger, où il est question de terroristes faisant exploser une tour, mais les tours jumelles du World Trade Center ont carrément été gommées de la bande-annonce de Spiderman ainsi que de plusieurs scènes des films Vanilla Sky, avec Tom Cruise, et Gangs of New York de Martin Scorsese. Une réaction étonnante qui tend à nier l’existence même des Tours Jumelles, qui depuis 1973, date de leur achèvement, étaient devenues le symbole de la puissance économique américaine. Et tandis que la presse annonce que certaines personnalités du petit monde de la télévision sont mortes dans le crash des avions détournés, on découvre que d’autres apparaissent comme « miraculées » parce qu’elles ont renoncé, au dernier moment, à monter dans l’appareil : c’est le cas de Seth McFarlane, créateur de la série animée The Family Guy pour la Fox, ou de Julie Stoffer, qui apparaît dans The Real World: New Orleans. Et l’autocensure se poursuit : la Fox déprogramme le film The X-Files prévu pour le vendredi 14 septembre, parce qu’on y voit exploser un building fédéral (le film sera remplacé par la comédie Neuf mois avec Hugh Grant) ; la même chaîne ampute le premier épisode d’une nouvelle série, 24, d’une scène montrant l’explosion d’un avion en vol ; ABC retire de sa grille le film Le Pacificateur, où des armes nucléaires tombent entre les mains de terrorirstes, et le remplace par une comédie ; Fox, toujours, retire Independence Day, où l’on voit les symboles de l’Amérique méticuleusement détruits par des aliens belliqueux, notamment la Maison Blanche et l’Empire State Building. Là encore, c’est une comédie, Mrs Doubtfire, ainsi qu’un épisode de la sitcom That 70’s Show, qui sont appelés à la rescousse.

En France, la réaction des chaînes a été, évidemment, moins viscérale. France 2 a tout de même déprogrammé l’épisode de New York 911 prévu le vendredi 14 septembre, où l’on suit l’action des policiers et secouristes de la Grosse Pomme, pour le remplacer par un téléfilm de la collection Crimes en série (avec Pascal Legitimus en profiler), repoussant du même coup la diffusion d’A la Maison Blanche d’une heure et demie cette nuit-là. Le hasard étant ce qu’il est, plusieurs chaînes diffusaient au moment des attentats ou peu de temps après des séries se déroulant à New York : Central Park West sur M6 et Wasteland, lancé le samedi 29 sur TF1, avec un générique se concluant sur une vue des Tours Jumelles.

Les networks américains ont également repoussé leur grille de rentrée pour laisser au pays le temps de se remettre des attentats. Tandis que le tournage de Friends était retardé parce que David Schwimmer était resté au Canada, la production de New York 911 mettait ses générateurs et son infrastructure au service des sauveteurs. Les vedettes des Soprano et de Sex and The City, également tournées à New York, hésitaient encore, fin septembre, à quitter New York pour se rendre à la cérémonie des Emmy Awards, prévue à Los Angeles le 7 octobre. Et pendant que la chaîne câblée VH1 diffusait un reportage filmé dans de grandes villes américaines, Listening to America, afin de prendre le pouls de la nation au lendemain des événements, TNT programmait un concert de la musique de John Lennon dont les bénéfices iraient aider l’action des sauveteurs du World Trace Center. WB, UPN et HBO, de leur côté, s’associaient pour diffuser une soirée-téléthon intitulée America : A Tribute to Heroes, diffusée en France par M6, où des dizaines de célébrités venaient apporter leur contribution à l’effort national. Auprès de stars du cinéma ou de la chanson, les vedettes de séries y étaient largement présentes, avec Amy Brenneman (Amy), Calista Flockhart (Ally McBeal), Kelsey Grammer (Frasier) ou Sela Ward (Once and Again).

 

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COMMENT LA FICTION ABORDE-T-ELLE LES ATTENTATS ?

 

Restait à savoir, après ces réactions dictées par les événements, comment la fiction elle-même allait assimiler une réalité dont on a beaucoup dit, depuis, qu’elle l’avait brusquement dépassée. Si la profession semblait s’accorder à ne pas utiliser les images des attentats ou le thème même du terrorisme pour produire du sensationnel à partir de l’événement, il était évident malgré tout que le « business » reprendrait ses droits un jour ou l’autre et qu’une adaptation de la réalité verrait le jour sur les écrans américains. « Business », mais aussi réaction patriotique plus viscérale, dont on a quelque peine à mesurer la portée de ce côté-ci de l’Atlantique. En attendant, c’est l’équipe de New York 911 qui, se voyant impliquée dans l’action réelle des sauveteurs du World Trade Center, a négocié parmi les premières le passage, difficile, de la réalité à la fiction. La troisième saison de la série a ainsi débuté par un « arc » de trois épisodes dédiés aux sauveteurs. « Nous avons le grand privilège de raconter quelques-unes des histoires romancées de ces hommes et de ces femmes admirables et héroïques », déclarait le producteur John Wells1. « Nous avons pensé que la meilleure façon d’agir après les événements tragiques du 11 septembre serait de leur permettre de raconter leurs propres histoires avec leurs propres mots. » Le premier épisode, diffusé le 15 octobre sur NBC, rend ainsi hommage aux victimes de la tragédie en faisant interagir les sauveteurs et leurs homologues fictionnels. Le 22 octobre, l’épisode « Le 10 septembre » présente la vie des personnages le jour précédant l’attentat. Le 29, enfin, « New Beginnings » explore les conséquences physiques et morales de l’attentat, une semaine plus tard, sur les sauveteurs de la série.

Avant New York 911, c’est A la Maison Blanche, autre série produite par John Wells pour Warner Bros., qui avait abordé de front la question du terrorisme dans un épisode spécial diffusé le 3 octobre, toujours sur NBC. Un épisode qui, écrit et tourné dans l’urgence, brisait la continuité de la série en s’intercalant entre le cliffhanger de la deuxième saison et le double épisode de rentrée repoussé au 10 octobre. « Aaron est un scénariste brillant qui a quelque chose à dire », commentait le 21 septembre Jeff Zucker, président de NBC Entertainment, en parlant du créateur et principal scénariste de la série, Aaron Sorkin. « Nous avons une grande confiance dans sa capacité à interpréter les événements de la semaine passée d’une manière qui fera de cet épisode un moment important de la télévision. » Confiance récompensée puisque cet épisode a réalisé la meilleure audience de la série depuis sa création, attirant 25,2 millions de télé-spectateurs devant leur écran et boostant du même coup l’audience de New York District programmée juste après. La chaîne, cependant, a reversé les bénéfices de sa programmation au fonds d’aide aux familles des policiers et pompiers new-yorkais morts dans l’attentat, tandis que les acteurs et principaux collaborateurs faisaient également don de leurs salaires à des oeuvres charitables.2

D’autres séries devaient, dans les mois à venir, aborder d’une manière ou d’une autre la question du terrorisme, qu’elles mentionnent explicitement les attentats du 11 septembre ou qu’elles optent pour une approche moins dépendante de l’actualité. The Practice et Ally McBeal, par exemple : dans la première, les avocats représenteront un client américano-arabe mêlé à une affaire de terrorisme, dans la seconde il sera question de pompiers morts dans l’exercice de leur métier. Donald Bellisario, créateur et producteur de JAG, prépare lui aussi un épisode lié aux opérations américaines en Afghanistan. Choisissant l’angle de la tolérance, The Guardian, lancée cet automne, traitera d’une famille originaire du Moyen-Orient victime de vandalisme de la part de jeunes Américains. « Je veux mettre le doigt sur le fait qu’il existe une peur irrationnelle incroyable », déclarait en octobre le créateur de la série, David Hollander.

 

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QUEL DISCOURS ? 

 

Ce n’est pas la première fois que les séries réagissent à l’actualité, et notamment sur la question du terrorisme. En octobre 1998, ABC avait diffusé « Le champ de bataille », un épisode de The Practice où l’avocat Jimmy Berlutti défendait son cousin accusé d’avoir renvoyé une jeune employée de sa petite entreprise de nettoyage parce qu’elle était iranienne. Les débats tournaient autour de la tolérance et de cette peur « irrationnelle » dont parle David Hollander. On y voyait des « Américains moyens » incapables d’accepter la présence d’une Iranienne parce qu’ils n’avaient jamais oublié l’affaire des otages de Téhéran, survenue près de vingt ans plus tôt, lorsque l’ambassade américaine fut investie et 53 personnes gardées en otages pendant plus d’un an. Le scénario, écrit par David E. Kelley, avait l’intelligence, comme souvent, d’éviter le manichéisme, Berlutti ayant mauvaise conscience à charger la plaignante, dont il s’éprenait même plus ou moins. « Il est très facile de haïr les Iraniens, et les Arabes », déclarait l’avocate de la défense en commençant sa plaidoirie. « Ils font exploser des avions, des immeubles. Lorsque cette bombe a explosé, à Oklahoma City, nous avons tous eu la même réaction instinctive : c’est probablement un terroriste du Moyen-Orient. Il faut l’admettre, nous n’aimons pas ces peuples-là... »3 Et l’avocate de conclure en disant : « La guerre froide d’aujourd’hui, nous la menons contre le terrorisme », non sans avoir épinglé le caractère irrationnel et dangereux de la peur à l’égard de « l’étranger » en évoquant l’emprisonnement abusif et systématique des citoyens japonais et nippo-américains au lendemain de l’attaque de Pearl Harbor.

Face à ces arguments, Berlutti arguait à son tour que la peur générée par les actes terroristes était légitime. Il évoquait l’attentat à la bombe survenu, déjà, dans le World Trade Center en février 1993, et le fait que cette bombe avait été déposée par « un individu qui n’avait pas l’air d’un terroriste ». « Dans cette guerre, les champs de bataille sont le métro, les bâtiments et les aéroports de n’importe quelle ville », déclarait-il avant de conclure, en se tournant vers la jeune femme iranienne : « Dans notre bataille contre le terrorisme, des innocents malheureusement seront les inéluctables victimes. »

L’épisode, finalement, mettait le peuple du côté de l’accusé, puisque le jury rejetait la plainte de la jeune femme, mais la Justice du côté de cette dernière, le juge cassant le verdict du jury en se déclarant « écoeuré » tant par l’accusé et son avocat que par l’attitude des jurés, et en présentant ses excuses à la plaignante.

On retrouve l’argument de Jimmy Berlutti, trois ans plus tard, dans l’épisode spécial d’A la Maison Blanche, puisque le secrétaire général de la Maison Blanche déclare à un Arabe américain, suspecté d’avoir participé à une attaque terroriste, que ces soupçons sont « le prix que vous payez ». La peur engendrée par les actes terroristes se trouve ainsi légitimée même si ses conséquences « irrationnelles », que l’on a pu observer aux Etats-Unis après les attentats du 11 septembre, sont dénoncées. En prenant le parti d’évoquer la question du terrorisme sans renoncer à son discours « consensuel », la télévision joue finalement son rôle de témoin de son temps et de la société à laquelle elle s’adresse. Elle bénéficie heureusement, pour ce faire, d’un avantage que les journalistes, eux, n’ont pas toujours : le temps de la réflexion. On ne peut qu’espérer qu’elle ne cède pas ainsi à une certaine forme de délire patriotique à coups de drapeaux américains, l’emblème étant depuis plusieurs années sur-représenté dans nombre de génériques (citons JAG, Washington Police ou, justement, A la Maison Blanche), comme pour exorciser autant les démons intérieurs que ceux de l’extérieur en redonnant aux couleurs nationales la dignité et la fierté des années glorieuses.

Les scénaristes de séries sont-ils à l’abri de partis pris dictés par les circonstances plutôt que par la réflexion ? On sait bien que non. En 1985, Magnum s’égarait dans un épisode en deux parties sur le thème des prisonniers américains « toujours détenus en Asie du sud-est », un véritable épouvantail des années 80 : diffusé deux mois après une allocution du Président Reagan sur la question, lors de laquelle il avait déclaré qu’il mettrait tout en oeuvre pour faire la lumière sur l’existence de ces prisonniers, l’épisode intitulé « Tous pour un » arborait un patriotisme brouillon qui légitimait les représailles contre les démons communistes encore en exercice, plusieurs fois diabolisés d’ailleurs dans les épisodes de la série. Un exemple parmi d’autres de ce que « l’engagement » peut donner de pire dans les séries télévisées. Quinze ans plus tard, l’épisode « Riposte proportionnelle » d’A la Maison Blanche évoque cette tentation va-t-en-guerre profondément ancrée dans l’imaginaire américain (et représentée en son temps par le « cow-boy » Reagan) mais la met en balancement avec une prudence plus libérale : confronté à une agression contre un avion américain au-dessus du Moyen-Orient, le Président des Etats-Unis hésite entre une riposte militaire immédiate et une attitude plus réfléchie. On croirait presque une répétition générale, avec plusieurs mois d’avance (l’épisode fut diffusé en octobre 1999), de la réponse apportée par le gouvernement Bush au lendemain des attentats. L’alternative entre Chuck Norris et David E. Kelley.

La question aujourd’hui est de savoir comment les scénaristes vont, le cas échéant bien sûr, montrer la communauté arabe. Cédant à cette « peur irrationnelle », bien réelle dans le pays, elle prend le risque de l’encourager en montrant davantage de « méchants » arabes, plutôt rares dans l’ordinaire des séries. Appelant à la tolérance et dénonçant l’assimilation Arabe - terroriste, elle emprunte une voie plus « acceptable » mais risque de se cantonner à un discours politiquement correct qui n’apportera rien au débat.

La représentation de la communauté arabe n’est d’ailleurs qu’un aspect des conséquences du 11 septembre. Il en est un autre dont on parle moins mais qui pourrait bien intéresser les scénaristes, c’est celui des droits civils et des libertés. On s’étonne à peine de lire dans le New York Post, sous la plume d’un journaliste ultra-conservateur, une incitation à la délation : « Pour la première fois dans l’histoire des Etats-Unis, nous avons la preuve irréfutable qu’il existe une dangereuse cinquième colonne sur le sol américain [...]. Le meilleur moyen de faire sortir cette cinquième colonne de son trou, c’est que les Arabes et les musulmans gardent un oeil vigilant sur leur propre communauté et apportent aux autorités les informations qui pourraient prévenir d’autres actions terroristes aux Etats-Unis. »4 Un « message » patriotique (?) qui évoque la Garde de Nuit mise en place par le gouvernement terrien dans la deuxième saison de Babylon 5, avec la même motivation à peine déguisée : la peur de l’étranger. Reste à savoir quelles conséquences une telle psychose pourrait entraîner dans une société déjà taxée de « policière », surtout dans une ville, New York, où les méthodes du maire Rudoplh Giuliani et de sa police ont déjà fait couler beaucoup d’encre. Au lendemain des attentats, un sondage commandé par la chaîne ABC et le Washington Post montrait que 66% des Américains étaient prêts « à sacrifier certaines de leurs libertés au nom de la lutte contre le terrorisme. »5 En 1995, après l’attentat d’Oklahoma City, une nouvelle loi avait autorisé les autorités à expulser les étrangers sans même expliciter leur motivation. Toutes choses qui sont de nature à aggraver la paranoïa d’une Amérique parfois mal disposée envers l’autorité, quand bien même « l’opinion publique » se prononce en faveur d’un renforcement des pouvoirs publics sous l’effet de l’émotion.

Sur un autre plan, moins polémique, ce sont les conséquences des attentats sur les mentalités américaines qui pourraient, demain, nourrir l’imagination des scénaristes. Les témoignages sont nombreux qui attestent le traumatisme causé par cette attaque d’une ampleur sans précédent. Le terrorisme a franchi un palier hier encore inimaginable et fait entrer sur le sol américain une terreur contre laquelle la plupart des Américains se croyaient protégés. Si l’on considère à nouveau la peur engendrée par les précédents attentats et dont The Practice se faisait l’écho en 1998, on ne peut qu’imaginer les répercussions plus profondes encore que la destruction des Tours Jumelles et le quasi-état de siège de Manhattan durant les jours consécutifs pourront avoir, pour longtemps, tant chez les familles des victimes que sur les habitants de New York et d’ailleurs. Il est donc inévitable que plusieurs séries enracinées dans New York, particulièrement policières comme New York District ou New York Police Blues, intègrent ces répercussions comme l’a déjà fait New York 911.

Que cette atteinte portée au mythe de l’invulnérabilité entraîne une modification notable du « héros » américain, en revanche, rien n’est moins sûr. Il y a longtemps que l’Amérique, cet équivalent mythique des Etats-Unis, a « perdu son innocence », pour reprendre une expression souvent reprise au sujet de la guerre du Viêtnam. Longtemps que le Mal, cet ennemi protéiforme, s’est immiscé dans les maisons américaines, via des programmes tels que The X-Files ou Millennium, qui a dû renoncer au cours de son existence à son propre mythe du « cocon » familial. Qui sait, même, si les événements du 11 septembre ne vont pas provoquer le retour de programmes isolationnistes à la Dallas, tant sera fort le besoin de croire à nouveau à la sécurité du « chez soi » ? Le « héros » télévisuel imposé ces dernières années par les Caméléon et autres Homme de nulle part, cet homme sans foyer qui cherche désespérément à en retrouver un et passe son temps à recoller le monde autour de lui, ce héros est finalement déjà adapté à l’ère nouvelle dont on a voulu voir dans le 11 septembre l’avènement tragique et foudroyant. Les tristes vainqueurs de ces événements seront donc peut-être ces héros ordinaires, proches de notre porte, que sont les sauveteurs célébrés depuis dix ans déjà dans Urgences, Extrême urgence, L.A. Firefighters et New York 911, entre autres. A ceux-là l’Amérique a déjà tressé des couronnes de laurier et il est probable que la télévision continuera de s’en faire l’écho.


NOTES

1. Nous avons emprunté ces propos au site de Zap2it, http://tv.zap2it.com.

2. On trouvera une présentation de cet épisode dans le dossier consacré à la série à la fin de ce numéro.

3. L’attentat d’Oklahoma City, qui fut en effet imputé d’abord aux terroristes du Moyen-Orient, avait en fait été perpétré par un Américain, membre d’un groupe extrémiste.

4. Cité dans Télérama n°2698, 26 septembre 2001.

5. Libération hors-série, septembre 2001.

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