Guide réalisé par TLP

avec un merci particulier à Christophe Willaert sans qui ce guide aurait été incomplet

 

 

 

 

Le générique s’ouvre sur une vue de Los Angeles dans les années 1970, accompagnée d’une voix off : « Voici Los Angeles, l’une des villes les moins corrompues des Etats-Unis. Et sa police est l’une des plus honnêtes et des plus efficaces au monde. Mais il n’en a pas toujours été ainsi… » (« This is Los Angeles, one of the least corrupt cities in the United States. And its police force is one of the most honest and efficient in the world. But it wasn’t always so… ») L’éloge de la police moderne établit d’emblée un contraste avec la ville dans les années 1930, dont une série de photos sépia remplace les images de la ville actuelle. Les images d’époque alternent alors avec des portraits du héros, le détective privé Jake Axminster, et certains des clichés présentés sont issus de la série, mêlés aux images d’époque, afin de fondre la fiction dans la réalité.

 

Avec Wayne Rogers (Jake Axminster). Et Elaine Joyce (Marsha Finch), Philip Sterling (Michael Brimm) et Clifton James (Lt Murray Quint).

Voix françaises : Francis Lax (Jake Axminster), Albert Augier (Quint), Marion Game (Marsha), Claude Joseph (Brimm), Serge Sauvion (Lester)

 

Created by Stephen J. Cannell and Roy Huggins

Executive producer Jo Swerling, Jr

Produced by Roy Huggins (1 à 8), Philip De Guere, Jr and William F. Phillips (9 à 13)

 

1. The November Plan Part I (Le complot du 13 novembre, 1e partie)

 

NBC, 3 février 1976

Produit par Roy Huggins

Scénario : Stephen J. Cannell, histoire de Roy Huggins & Stephen J. Cannell

Réalisé par Don Medford

 

Wayne Rogers

 

Philip Sterling

 

Elaine Joyce

 

« The events in this story involving Smedley D. Butler are based on fact. He was a Major General in the U.S. Marine Corps and was twice awarded the Congressional Medal of Honor. » (« Les événements de cette histoire qui impliquent Smedley D. Butler sont basés sur les faits. Il fut Major General dans l’U.S. Marine Corps et deux fois honoré de la Médaille d’Honneur du Congrès. »)

 

4 novembre 1934. Lors d’une réception chez le riche M. Delaney, le journaliste Alex Sebastian parle en privé à Noel Crossman, Jr. Il lui apprend qu’il est au courant de ce qui doit arriver le 13 novembre et le somme d’y renoncer et de se faire oublier. Crossman, furieux, réagit en frappant Sebastian si durement qu’il le tue. Mais deux personnes ont assisté à la scène : l’actrice Mary Kingston et son petit ami George Donaldson, qui s’étaient isolés pour partager un moment d’amour. George tombe aux mains des hommes de Crossman tandis que Mary parvient à s’enfuir. Interrogé sans ménagement, George donne le nom et l’adresse de Mary. Il réussit ensuite à la contacter par téléphone et lui ordonne de quitter immédiatement sa maison et de ne surtout pas appeler la police, qui est dans le coup. Il n’a pas le temps d’en dire plus : il est surpris et tué. Mary, elle, n’a que le temps de fuir sa propre maison.

Le lendemain, après avoir passé la nuit dans les toilettes pour dames du Bradbury Building, elle va trouver le détective privé Jake Axminster qui y a ses bureaux – dans l’immeuble, pas dans les toilettes. Elle lui raconte son histoire, qui se termine par la découverte du cadavre de George chez elle. Jake décide de la cacher dans une maison qu’il sait inoccupée, au bord de l’Océan ; la maison étant sous scellés, il est convaincu que la police ne viendra pas l’y chercher.

Il se rend ensuite au journal pour lequel travaillait Sebastian et apprend que celui-ci a disparu. Etape suivante : le bureau du journaliste, où il trouve sa secrétaire Laura Taylor en proie à une vive inquiétude. Elle est persuadée que quelqu’un a fouillé scrupuleusement le bureau, en essayant de tout remettre à sa place. Jake se présente comme un détective privé engagé par « un ami » de Sebastian pour retrouver celui-ci ; l’ami serait-il Noel Crossman ? Suggestion intéressante, que ne confirme ni ne réfute le détective. Il convainc la secrétaire de lui donner accès à la maison de Sebastian, puis de l’accompagner jusqu’à une boîte aux lettres que possède le journaliste. Ils y trouvent une lettre signée S.B. Or, Sebastian se trouvait jusqu’au jour précédent à Philadelphie pour voir le Général Smedley Butler au sujet d’une enquête qu’il menait. Il en est revenu extrêmement agité. Mais, quand Jake téléphone au Général, celui-ci affirme ne pas connaître Sebastian et ne l’avoir jamais rencontré.

Jake se rend ensuite chez Delaney et tente d’obtenir de lui de nouvelles informations. Mais Delaney ne lui fait pas confiance et le renvoie. Jake s’autorise néanmoins un détour par l’une des dépendances, dans laquelle il découvre, dissimulés aux regards, une voiture arborant un drapeau rouge marqué de deux étoiles jaunes (indiquant un Général deux étoiles) et des motos. Surpris par les hommes de Delaney, il doit s’enfuir de façon précipitée sous le feu des gardes du corps, qui prennent en chasse sa voiture…

 

Timmie Rogers

 

Meredith Baxter Birney

 

Diane Ladd

 

Avec Timmie Rogers (Lester). Et avec Diane Ladd (Laura Taylor), Meredith Baxter Birney (Mary Kingston), Laurence Luckinbill (Noel Crossman, Jr), Stephen Elliott (Harold Delaney), Lloyd Nolan (Général Smedley Butler), G.D. Spradlin (Général Douglas Winfield). Et avec Laurence Hugo (Alex Sebastian) et Steve Kanaly (Parker), Paul Jenkins (Terry), Martin Kove (Stan), Ross Bickell (Murdock), Rod McCary (George Donaldson), Morgan Jones (Garrigues), Brent Davis (aide), Duane Grey (gate guard), Eddie Quillan (Homer).

Vf Dominique MacAvoy (Mary), Régine Blaess (Laura), Raymond Loyer (Delaney), Michel Gudin (Noel Crossman, Jr), Jean Berger (Sebastian), Jacques Chevalier ? (George), Jacques Ferrière (Sid Adelman)

 

Quint : « Jake, why won’t you drop up the office one of these days so we have a little chat. I want to teach you how to say please and thank you. I don’t know how I didn’t think of it before. » Jake : « The reason you didn’t think of it before is because you don’t know your butt from the butt of an ice cream and your trip on your IQ is when you are standing on it. » (transcription incertaine)

Jake indique ses tarifs à Mary Kingston : « 25 dollars a day plus expenses ». 

Lester le cireur de chaussures noir n’apparaîtra, en dehors de la trilogie liminaire, que dans deux épisodes (5 et 7).

 

 

2. The November Plan Part II (Le complot du 13 novembre, 2e partie)

 

NBC, 10 février 1976

Produit par Roy Huggins

Scénario : Stephen J. Cannell, histoire de Roy Huggins & Stephen J. Cannell

Réalisé par Don Medford

 

Stephen Elliott

 

Laurence Luckinbill

 

G.D. Spradlin

 

« The events in this story involving Smedley D. Butler are based on fact. He was a Major General in the U.S. Marine Corps and was twice awarded the Congressional Medal of Honor. » (« Les événements de cette histoire qui impliquent Smedley D. Butler sont basés sur les faits. Il fut Major General dans l’U.S. Marine Corps et deux fois honoré de la Médaille d’Honneur du Congrès. »)

 

7 novembre 1934. Jake parvient à échapper à ses poursuivants mais doit abandonner sa voiture en pleine campagne et marcher avec une seule chaussure. Heureusement, Laura Taylor, jointe par téléphone, accepte de venir le chercher en voiture. Son intrusion chez Delaney cause de vives inquiétudes à ce dernier, à Crossman et au Général Winfield qui craignent de voir leur projet découvert alors qu’il ne reste que quelques jours avant sa mise en œuvre. Jake, en tout cas, a conscience d’avoir mis le doigt sur quelque chose d’important et il en informe Mary en lui conseillant de quitter le pays. Lui-même voudrait se retirer de l’affaire avant qu’il ne lui arrive malheur.

De retour à son bureau, il reçoit une invitation du producteur Harry Kahn qui le reçoit dans son bureau de Superior Pictures et tente de lui acheter des informations sur Mary Kingston. Jake feint l’ignorance et convainc Kahn, qui transmet son opinion au Lt Quint, caché derrière un rideau. Les ennuis tombent sur Jake dès la nuit suivante : deux policiers font irruption chez lui, le molestent et l’emmènent, en pyjama, jusqu’au commissariat où le Lt Quint ajoute quelques coups à ceux qu’il a déjà reçus. Conséquence de sa visite à Delaney, qui s’est plaint à la police. Jeté à la rue sans chaussures et en pyjama, Jake s’offre quand même le plaisir d’attendre le Lt Quint, de lui sauter dessus en rabattant sa veste sur son visage pour qu’il ne le voie pas et de le rosser copieusement avant de s’en aller. Sur le chemin de son appartement, il se voit offrir un bout de route par deux policiers honnêtes, Parker et Murdock, qui ne portent visiblement pas Quint dans leur cœur et donnent à Jake deux numéros utiles en cas de besoin, ceux du nouveau président du Grand Jury et d’un journaliste, honnêtes.

Le lendemain, il reçoit une visite surprenante, celle de Mrs Sebastian, venue elle aussi en quête d’informations. Méfiant, il la prend en filature jusqu’à une grande maison (celle des Crossman), puis de nouveau quand elle la quitte. Il découvre alors qu’il ne s’agit pas du tout de Mrs Sebastian mais de Dawn Archer, payée pour jouer ce rôle. Le soir même, Jake retourne surveiller la résidence Crossman. Prenant en filature les voitures qui en partent durant la nuit, il les suit jusqu’à un lieu surveillé par des gardes armés et accompagnés de chiens. Là, il s’introduit dans un vaste entrepôt où Crossman, Delaney et Winfield observent de curieux exercices, des miliciens en armes marchant au pas et des motos tournant en cercle. Il prend des photos. Mais les chiens repèrent sa présence et attirent les gardes vers lui…

 

Jack Kruschen

 

Dorothy Malone

 

Steve Kanaly

 

Avec Timmie Rogers (Lester). Et avec Diane Ladd (Laura Taylor), Meredith Baxter Birney (Mary Kingston), Laurence Luckinbill (Noel Crossman, Jr), Stephen Elliott (Harold Delaney), Jack Kruschen (Harry Kahn), Dorothy Malone (Dawn Archer), Lloyd Nolan (Général Smedley Butler), G.D. Spradlin (Général Douglas Winfield). Et avec Martin Kove (Stan) et Steve Kanaly (Parker), Ross Bickell (Murdock), Paul Jenkins (Terry), Pepper Martin (Reggie), William Forrest (Noel Crossman, Sr), W.T. Zacha (policeman), Mike Adams (Art).

Vf Raoul Delfosse (Kahn), Paule Emanuèle (Dawn Archer), Jean-Henri Chambois (Butler)

 

On retrouvera le producteur Harry Kahn dans l’épisode 10, « The Castle of Dreams ». Kahn peut être une simple imitation de Cohn ou un mixage de Cohn et Kahane (Benjamin ‘B.B.’ Kahane, producteur de la même époque).

Obligé de se séparer de l’une de ses chaussures pour s’enfuir de chez Delaney, Jake rechausse la paire qu’il avait donnée à Lester, le cireur de chaussures. Et tant pis si c’est la seule paire que possède Lester ! D’ailleurs, Jake lui répond que c’est faux : il lui a donné aussi une vieille paire de tennis. Trouées. 

Dans le bureau de Jake, Mrs Sebastian lève les yeux au plafond et contemple, perplexe, la peinture tout écaillée. Commentaire de Jake : « The Depression has been hard on everyone, Mrs Sebastian. »

 

 

3. The November Plan Part III (Le complot du 13 novembre, 3e partie)

 

NBC, 17 février 1976

Produit par Roy Huggins

Scénario : Stephen J. Cannell, histoire de Roy Huggins & Stephen J. Cannell

Réalisé par Don Medford

 

Robert Sampson

 

Lloyd Nolan

 

Diane Ladd

 

« The events in this story involving Smedley D. Butler are based on fact. He was a Major General in the U.S. Marine Corps and was twice awarded the Congressional Medal of Honor. » (« Les événements de cette histoire qui impliquent Smedley D. Butler sont basés sur les faits. Il fut Major General dans l’U.S. Marine Corps et deux fois honoré de la Médaille d’Honneur du Congrès. »)

 

9 novembre 1934. Jake parvient à quitter les lieux mais il est aperçu par Delaney. Il se rend en pleine nuit chez Michael Brimm et lui remet la pellicule des photos qu’il a prises, en lui demandant de les faire développer pour le lendemain. Soudain, la porte vole en éclat sous un coup de feu tiré depuis une voiture qui disparaît. Le lendemain, Mike remet à Jake les photos développées. Elles montrent les trois hommes et la milice. Delaney et Crossman sont identifiables mais ni Jake ni Mike ne connaissent le troisième homme, qui pourrait être le Général Smedley Butler. Jake s’arrange pour croiser les pas de ce dernier quand il arrive à Los Angeles et il parvient à lui parler en privé et à lui montrer les photos en lui rapportant ce qu’il a vu et sa conviction que Sebastian a été assassiné après lui avoir parlé à Philadelphie. Butler identifie le troisième homme sur les photos comme le Général Winfield. Il confie alors à Jake qu’il a été approché par des gens influents pour prendre le commandement d’une armée privée. Le but de ces gens est de renverser le Gouvernement des Etats-Unis. Butler a refusé et s’apprête à témoigner devant un comité à Washington. Il propose à Jake de l’y accompagner, ce que le détective refuse, sa priorité urgente étant de prouver l’innocence de Mary Kingston.

Inquiet pour son ami, Mike Brimm lui fait rencontrer Wayne Fisher, le président du Grand Jury, un homme honnête qui souhaite sincèrement s’attaquer à la corruption. Fisher promet son aide si Jake accepte de marcher avec lui. Jake se tourne alors de nouveau vers Laura Taylor, à qui il demande son concours pour piéger Crossman, seul moyen d’avoir enfin des preuves pour le faire condamner. Il se présente à Crossman Jr en prétendant avoir mis la main sur le mémo rédigé par Sebastian avant sa disparition, contenant tous les détails du complot du 13 novembre, et en proposant de le lui vendre. Questionnée ensuite par Crossman, Laura répond de manière à accroître les inquiétudes de Crossman ; il en vient à penser que le mémo, en vérité, se trouvait dans les poches mêmes de Sebastian quand il l’a tué, et a donc été enterré avec lui. Jake n’a plus qu’à suivre discrètement Crossman et ses deux hommes de main, Stan et Terry, quand ils vont déterrer le corps pour le fouiller. Et Fisher est là aussi avec une poignée de policiers honnêtes, dont Parker et Murdock.

La vérité enfin révélée, Mary Kingston est innocentée publiquement et un bel avenir cinématographique s’offre à elle sous les traits du puissant Harry Kahn…

 

« On November 20, 1934, General Butler appeared before the McCormack-Dickstein committee of the House of Representatives. He charged that a group of powerful Americans had asked him to lead a paramilitary army in a conspiracy to take over the American Government. On February 15, 1935, the committee published its report, completely substantiating Butler’s charges, although important portions of his testimony had been deleted. There was no news coverage. There were no indictments. No further action was taken. » (« Le 20 novembre 1934, le Général Butler s’est présenté devant le comité McCormack-Dickstein de la Chambre des Représentants. Il a déclaré qu’un groupe de puissants Américains lui avaient demandé de diriger une armée paramilitaire dans le cadre d’une conspiration pour prendre le contrôle du Gouvernement américain. Le 15 février 1935, le comité a publié son rapport, corroborant entièrement les déclarations de Butler, bien que d’importants passages de son témoignage aient été supprimés. Il n’y eut aucune couverture dans les journaux. Il n’y eut aucune inculpation. Aucune mesure ne fut prise ensuite. »)

 

Avec Timmie Rogers (Lester). Et avec Diane Ladd (Laura Taylor), Meredith Baxter Birney (Mary Kingston), Laurence Luckinbill (Noel Crossman, Jr), Stephen Elliott (Harold Delaney), Jack Kruschen (Harry Kahn), Dorothy Malone (Dawn Archer), Lloyd Nolan (Général Smedley Butler), Robert Sampson (Wayne Fisher), G.D. Spradlin (Général Douglas Winfield). Et avec Laurence Hugo (Alex Sebastian) et Steve Kanaly (Parker), Paul Jenkins (Terry), Martin Kove (Stan), Ross Bickell (Murdock), Rod McCary (George Donaldson), Morgan Jones (Garrigues), Brent Davis (aide), Duane Grey (gate guard), Eddie Quillan (Homer).

 

930 Van Nuys : c’est l’adresse que Jake donne à Crossman.

Oxford 8704 : c’est le numéro du standard de Marsha.

 

 

4. The Parting Shot (Crime sans trace)

 

NBC, 24 février 1976

Scénario : Philip De Guere, Jr, histoire de John Thomas James

Réalisé par Sigmund Neufeld, Jr

 

Donna Mills

 

Corinne Michaels

 

Art Lund

 

Jake a suivi la femme du riche Clarence Underhill durant toute la journée. Il est garé devant sa résidence, ce soir-là, quand il entend un cri de femme. Il se précipite à l’intérieur et découvre Velma Underhill tremblante et bouleversée : elle vient de trouver son mari sur le sol, blessé par balle. Underhill est transporté à l’hôpital et la police trouve une arme dans le jardin, munie d’un silencieux. Un homme est arrêté, George Duncan, soupçonné d’avoir une liaison avec Velma Underhill et d’avoir tenté de tuer le mari, mais il est relâché faute de preuves. Il affirme à Jake n’avoir rien à voir avec le coup de feu ; il s’est rendu ce soir-là chez les Underhill après avoir reçu un appel téléphonique anonyme, mais il n’a vu personne. Jake est engagé à présent par Velma Underhill pour découvrir qui a tiré sur son mari. Il approche également la fille, Faith, dont Velma n’est que la belle-mère – évidemment détestée. C’est Faith, découvre Jake, qui a dit à son père que Velma avait une liaison extra-conjugale.

L’enquête, cependant, semble déplaire à quelqu’un, à en croire les coups que reçoit Jake, portés par deux hommes engagés pour lui faire peur. Ayant repris ses esprits, et étant cette fois dans le rôle d’attaquant, Jake fait avouer à l’un d’eux, un mécanicien, que c’est Velma qui les a payés pour cela. Elle l’admet, et pourtant elle supplie le détective de ne pas abandonner l’enquête : elle a pris peur en le voyant parler avec sa vieille voisine, car elle a effectivement eu une liaison, aujourd’hui terminée, avec un nommé David Sayers. Elle regrette, à présent, d’avoir voulu détourner Jake de l’enquête. Sayers se présente de lui-même au bureau de Jake, et il semble aussi étranger à la tentative de meurtre que les autres suspects de cette affaire.

C’est en examinant le bureau de la victime et en réfléchissant à tous les éléments de l’affaire que Jake parvient à la solution, inattendue. Il y faudra une simple pelote de fil et un briquet… Underhill, cependant, reprend connaissance à l’hôpital, mais il tente bientôt de se suicider. Sans succès. Après ce nouveau drame, le trio se resserre : Velma se rend compte qu’elle aime son mari et ne veut plus le faire souffir, et Faith est prête à mettre de côté son antipathie pour sa belle-mère…

 

Stefan Gierasch

 

Joshua Bryant

 

Lee Bryant

 

Avec Donna Mills (Faith Underhill), Corinne Michaels (Velma Underhill), Stefan Gierasch (Mitchell, le majordome), Joshua Bryant (George Duncan), Art Lund (Clarence Underhill). Et avec Timothy Thomerson ([David] Sayers), Lee Bryant (girl / la réceptionniste du Country Club), Hal Riddle (waiter), Meg Wyllie (old lady), Dudley Knight (polygraph operator), Nick Dimitri (le mécanicien – non crédité).

Vf Claude Chantal (Faith), Régine Blaess (Velma), René Bériard (Duncan), Jacques Dynam (Mitchell), Marie Francey (la vieille voisine), Georges Aubert (Sayers), André Valmy (Underhill)

 

Quint : « Axminister, get over here ! » (Ax-minister, avec un i supplémentaire, peut se traduire par « préposé à la hache », « bourreau »)

Le coup du fil sera réutilisé par Roy Huggins pour l’épisode « Murder He Wrote » (« Le meurtre était écrit », 4.21) de Rick Hunter.

Les tarifs de Jake sont de nouveau mentionnés (puisque Velma lui offre le double, soit 50 dollars par jour).

 

 

5. A Lonely Way to Die (Mort sans témoin)

 

NBC, 2 mars 1976

Ecrit par Douglas Heyes

Réalisé par Douglas Heyes

 

Belinda J. Montgomery

 

Don Porter

 

Lynn Carlin

 

Jake est réveillé en pleine nuit par deux policiers envoyés par Quint pour le cueillir et l’emmener. Après avoir boxé les deux hommes, il est lui-même malmené par Quint qui prend plaisir à le frapper en lui posant des questions sur son amie April Miller. Celle-ci a été retrouvée morte dans son garage. Suicide ou meurtre ? Pour Quint, la culpabilité de Jake est évidemment une option. Une fois sorti de ce mauvais moment, Jake enquête pour son propre compte. April, en effet, est morte peu de temps après qu’il l’a laissée chez elle ; elle l’avait appelé en pleine nuit, en proie à la panique, parce qu’elle croyait avoir tué quelqu’un dans un accident de voiture. Elle avait heurté un véhicule à l’arrêt alors qu’elle rentrait chez elle au volant de sa propre voiture, ivre et fatiguée ; en inspectant l’autre véhicule, une Bugatti bleue, elle y avait découvert une femme rousse, morte. En retournant sur les lieux avec elle, Jake n’avait trouvé ni cadavre ni voiture. La mort d’April éclaire l’incident d’une lumière évidemment inquiétante.

En glissant un billet dans la poche de Reggie, Jake apprend que la description de la Bugatti correspond à l’une des voitures de l’ex-Gouverneur John Emerson Manning. Jake rend visite à ce dernier qui, finalement, l’engage pour retrouver la voiture : il pense que c’est sa fille Louise qui l’a prise en quittant le toit paternel. Jake trouve donc Louise, une femme séduisante au demeurant et qui, sans domicile pour l’instant, accepte l’hospitalité du détective. En tout bien tout honneur. A priori.

Mais Louise n’a pas la Bugatti. La description de la victime, en revanche, évoque pour elle la maîtresse de son père, la chanteuse Leslie Penn, qui avait suscité la jalousie terrible de sa mère, Cora Manning, une femme hypocondriaque qui ne quitte jamais sa chambre, où un « infirmier » personnel, Vic, s’occupe d’elle. Il semble que Leslie Penn ait disparu. Cora Manning fait une crise d’hystérie quand Jake lui parle d’elle et il n’apprend rien en la questionnant. En revanche, en suivant Louise, que son récit a intriguée et inquiétée, il retrouve la voiture, cachée dans une galerie de mine désaffectée. Mais Jake et Louise sont tout juste sortis de la galerie que le détective est pris pour cible par un fusil que tient… Vic. Celui-ci est venu avec Cora Manning, qui lui a ordonné de tuer le détective indélicat. Dans la fusillade désordonnée qui s’ensuit, c’est finalement Cora qui abat Vic.

L’ex-Gouverneur fait à Jake et Louise le récit des événements, qu’il a souhaité cacher pour protéger sa femme une fois que le mal était fait. Vic, en effet, a tué Leslie sur l’ordre de Cora. Il s’apprêtait à l’enterrer à l’écart de la route quand April Miller a heurté la Bugatti. Il a alors enterré Leslie, tué April et caché la Bugatti. Le point de vue d’Emerson est pragmatique et simple : à quoi bon faire du bruit autour de cette regrettable affaire à présent qu’il n’y a plus moyen de réparer le mal qui a été fait ? Louise en est d’accord. Il ne reste qu’à entendre la réponse de Jake…

 

William Smith

 

Martine Beswick

 

Clifton James

 

Avec Timmie Rogers (Lester). Et avec Belinda J. Montgomery (Louise Manning), Don Porter (John Emerson Manning), Spencer Milligan (Ward), William Smith (Vic), Martine Beswick (Hannah Bach)  et Lynn Carlin (Cora Manning). Et avec Karen Ericson (April [Miller]), Pepper Martin (Reggie), Bob Hoy (Barton), Peggy Rea (fat lady), Duane Grey (flatfoot), Francis DeSales (Dr Townsend), Bartine Zane (old lady), Lawrence Bame (policeman).

 

 

6. The House on Orange Grove Avenue (La maison de Grove Avenue)

 

NBC, 16 mars 1976

Scénario : Stephen & Elinor Karpf, histoire de John Thomas James

Réalisé par Robert Douglas

 

Susan Howard

 

Susan Sullivan

 

Lara Parker

 

11 février 1935. Margaret Hillings et Ruby Dyson, deux sœurs qui partagent la maison de feu le Dr Hillings, engagent Jake pour enquêter sur un meurtre vieux de huit ans déjà. Le 18 avril 1927, le Dr Hillings fut abattu avec sa maîtresse Molly Gray. Margaret et Ruby furent accusées du meurtre, il y eut deux procès, au terme desquels elles ne furent ni condamnées ni acquittées. Elles restent, pour la plupart des gens, deux meurtrières. Leur frère Winnie a décidé de vivre dans une dépendance de la maison et de ne plus les voir. La veille, elles ont reçu un coup de téléphone anonyme : une femme leur a déclaré que si elles voulaient apprendre la vérité au sujet du meurtre elles devaient s’intéresser à un nommé Charles Downing. 

Jake se rend d’abord sur le lieu du double meurtre, sur la propriété du vieux Whitey Hedges. Dès qu’il prononce le nom de Downing, Hedges sort son fusil. Prudent, Jake décide donc d’approcher Charles Downing de façon détournée, en se faisant passer pour un quidam bien intentionné ; il partage une bière avec Downing et recueille ses confidences sur sa petite amie Eunice Wheeler, dont il voudrait bien se dépatouiller. Jake propose donc de l’y aider en invitant la jeune femme à sortir. L’intérêt pour lui réside évidemment dans les informations qu’il peut en tirer. Il apprend ainsi que c’est Eunice qui a téléphoné aux deux sœurs. De toute évidence, Downing sait quelque chose mais il ne veut pas le dire et Eunice n’a pas la solution de l’énigme. Les recherches de Jake, néanmoins, inquiètent quelqu’un : il est brutalement pris à partie par plusieurs hommes qui l’enjoignent de laisser tomber sinon il lui arrivera malheur.

Jake songe à abandonner effectivement parce qu’il ne voit pas ce qu’il peut faire de plus. Toutes les pistes semblent bouchées. Les deux sœurs l’exhortent à continuer, ce qui lui vaut d’être de nouveau attaqué et cette fois emmené par les hommes qui l’ont déjà molesté. Ils veulent savoir ce qu’il a découvert et ce que Downing lui a dit. Le groupe se sépare, deux hommes restent avec Jake, les autres se rendent chez Downing. Jake parvient à se défaire de ses deux gardiens et arrive chez Downing au moment où des coups de feu y sont tirés ; une fusillade s’ensuit entre le détective et les hommes qui sortent de la maison de Downing, et qu’il est contraint d’abattre. Downing lui-même ne tarde pas à mourir. Mais il donne à Jake les éléments qui lui permettent de reconstituer les événements de 1927.

Le Dr Hillings et Molly Gray ont été assassinés par des membres du Ku Klux Klan en raison de leur liaison jugée scandaleuse. Malheureusement, les coupables sont maintenant morts. Downing aurait souhaité dire la vérité mais il n’en a jamais eu le courage. C’est aujourd’hui chose faite : il n’y a plus de possibilité de prouver les faits mais du moins les sœurs sont, à leurs propres yeux, innocentées et peuvent reprendre une vie moins inquiète, en commençant par se réconcilier avec leur frère…

 

Shug Fisher

 

Severn Darden

 

Billy Green Bush

 

Avec Susan Howard (Ruby Dyson), Susan Sullivan (Margaret Hillings), Billy Green Bush (Charles Downing), Severn Darden (Winnie) et Lara Parker (Eunice Wheeler). Et avec Shug Fisher (Whitey Hedges), Ted Gehring (first man), Jerry Hardin (theater manager), Don Hanmer (second man), W.T. Zacha (Quint’s man), George E. Carey (Dr Arthur Hillings), Robert Raymond Sutton (Bill), Gayle Rogers (Molly Gray – non créditée).

Vf Michèle Bardollet (Ruby), Nicole Favart (Margaret), Jean-Henri Chambois (Hedges), Raoul Delfosse (Winnie), Jacques Ferrière (policier)

 

Jake : « the D.A. in this county is wrong ninety per cent of the time ». Mais aussi, dans l’épilogue : « I kinda like L.A. » A quoi Ruby Dyson répond : « Somebody has to. » (Jake vient de décliner la proposition qu’elle lui faisait de les accompagner, sa sœur, son frère et elle, en voyage, façon détournée de le faire entrer dans sa vie et dans son monde.)

 

 

7. Palm Springs Answer (Les jeux étaient faits)

 

NBC, 23 mars 1976

Scénario : Merwin Gerard, histoire de Roy Huggins

Réalisé par Allen Reisner

 

Signe Hasso

 

Christine Jones

 

Heather Lowe

 

Mrs Lindstrom engage Jake pour retrouver sa fille Elsa, danseuse de night-club sous le nom de Sally Lind. Il commence par rencontrer une amie de Sally, Thelma Holland, dans le club où elles travaillent, et Thelma le met en garde : il risque de créer à Sally davantage de problèmes s’il cherche à la retrouver. Il rend aussi visite à la riche Barbara Thornberry, une héritière dont le père a été assassiné récemment ; le procès de Paul Girard a fait grand bruit, l’homme a frôlé la peine de mort mais a été acquitté grâce au témoignage de Barbara, qui a affirmé qu’il se trouvait avec elle au moment du meurtre. Barbara a reçu un appel de Sally Lind qui prétendait pouvoir lui donner des informations sur la mort de son père, mais la jeune femme ne s’est pas présentée au rendez-vous. Le nom de Charles Harrington revient également souvent dans cette enquête et Jake découvre bientôt à ses dépens qu’il est dangereux de chercher à approcher celui-ci. Il est enlevé et rudement tabassé par deux hommes dont l’un, justement, semble être Harrington, et prévenu qu’il risque sa vie en continuant son enquête. Il croit d’abord devoir cette déconvenue à Barbara Thornberry mais elle affirme n’y être pour rien. Sally réapparaît enfin, mais morte. En surveillant sa tombe, Jake y voit un homme déposer une gerbe de fleurs : David Eisley, le parrain de Barbara. Avec cette dernière, il met Eisley face à la vérité mais il refuse d’en discuter. En allant jusque chez lui pour lui parler, Jake y trouve les hommes qui l’ont tabassé : ils viennent de tirer sur Eisley et ils tirent également sur Jake, blessé à l’épaule. Après avoir appelé une ambulance, ce qui sauvera la vie d’Eisley, il retourne au Bradbury Building et s’enferme dans le bureau de Michael Brimm, en face du sien, où il enregistre sur un dictaphone le récit de son enquête, pour le cas où il n’en sortirait pas vivant. Dans la nuit, les truands forcent la porte de son bureau afin de lui régler son compte. Il les surprend en surgissant du bureau de Brimm, un échange de coups de feu a lieu, Jake abat les deux hommes…

 

George Gaynes

 

Terry Kiser

 

Rockne Tarkington

 

Avec Timmie Rogers (Lester). Et avec Signe Hasso (Mrs Lindstrom), Terry Kiser (Paul Girard), Christine Jones (Barbara Thornberry), Heather Lowe (Thelma Holland), George Gaynes (David Eisley), Rockne Tarkington (George), Milt Kogan (Buster), Pepper Martin (Reggie). Et avec William Bronder (bartender [Harry]), Ted White (1st pug), Fred Carson (2nd pug), Phil Mansour ([Charles] Harrington).

 

Les truands qui le tabassent appellent aussi Jake Ax-minister (comme Quint dans l’épisode 4). Cette fois, Jake relève le lapsus et le corrige.

 

 

8. The Losers (Les perdants)

 

NBC, 6 avril 1976

Scénario : Gloryette Clark et John Thomas James, histoire de John Thomas James

Réalisé par Barry Shear

 

Marcia Strassman

 

Brett Halsey

 

Broderick Crawford

 

Jake est tabassé par un homme qui a remarqué qu’il le suivait. En fait, il suivait la femme qui était avec lui, Vera Whelan, et quand il débarque chez celle-ci en croyant y retrouver l’homme, il la découvre morte dans sa baignoire. Le téléphone sonne, il répond, un certain Brad demande à parler à Vera, Jake raccroche. Il se rend ensuite chez Burton Macklin, l’homme d’affaires qui l’a engagé pour suivre Vera Whelan. Il a compris la raison de cette demande : Macklin a une femme à la maison – qui ne semble pas très alerte – et Vera était sa maîtresse. S’il est assez jaloux pour l’avoir fait suivre, pourquoi ne l’aurait-il pas assassinée ? Macklin va jusqu’à braquer une arme sur lui en exigeant les informations qu’il a pu recueillir sur son rival, avant de se raviser et de demander à Jake d’accepter de poursuivre son enquête. Jake invite alors Marsha à sortir… pas tout à fait pour le plaisir : quand il a répondu au téléphone chez Vera, une voix chantait en arrière-plan, il veut donc faire tous les clubs jusqu’à retrouver cette voix. Il y arrive effectivement, et du même coup retrouve l’homme qui sortait avec Vera : il est cette fois en compagnie d’une autre femme, Madge Carruthers, la secrétaire de Macklin.

Jake approche donc Madge Carruthers et finit par retrouver l’homme, Brad Caulfield. Tous deux se sont servis de Vera dans l’intention de faire chanter Macklin. Mais le meurtre de Vera ne faisait pas partie de leur plan et est venu compliquer la situation. Brad et Madge, cependant, ne sont pas des escrocs très adroits, ce sont même, pour Jake, de parfaits « losers ». Quand ils essaient de s’en prendre à lui, c’est Brad qui se retrouve blessé par balle. Entre-temps, l’affaire a connu un autre rebondissement : Macklin a été assassiné ! Jake a ainsi perdu son meilleur suspect. Mais il pense avoir trouvé qui a tué Macklin et, avant lui, Vera Whelan…

 

Wayne Rogers et Priscilla Pointer

Marcia Strassman et Wayne Rogers

 

Avec Broderick Crawford (Burton Macklin), Marcia Strassman (Madge Carruthers), Brett Halsey (Brad Caulfield). Et avec Priscilla Pointer (Mrs Macklin), Dave Cass (1st policeman), Marged Wakeley (girl), W.T. Zacha (Peters), Bill Conklin (man).

Vf Jean-Henri Chambois (Macklin), Arlette Thomas (Madge), Daniel Gall (Brad), Paule Emanuèle (Mrs Macklin)

 

Madge : « J’aurais dû me douter que vous étiez un imposteur, avec un nom comme Jake Axminster. C’est vraiment votre nom ? » Jake : « Non. » (« I should have known you were a phony with a name like Jake Axminster. Is that your real name ? » Jake : « No. »)

 

 

9. A Sudden Silence (Et soudain… le silence)

 

NBC, 13 avril 1976

Scénario : Douglas Heyes, histoire de Roy Huggins

Réalisé par Douglas Heyes

 

Darleen Carr

 

Joel Fabiani

 

John S. Ragin

 

Alice Cole, fille de riche famille, a engagé Jake pour découvrir qui la suivait. Mais quand il approche les hommes en question il se retrouve en sous-vêtements dans une chambre d’hôtel, face à trois hommes qui lui ordonnent de se défaire de l’enquête sous peine d’ennuis autrement plus sévères. Il n’est pas facile cependant d’amener la bouillante Alice à accepter sa défection et Jake se retrouve malgré lui à la protéger encore. Elle l’appelle une nuit d’une cabine publique, bouleversée parce qu’elle vient de trouver son petit ami Paul mort chez lui, battu à mort. Mais quand Jake revient sur les lieux avec elle, il n’y a plus aucune trace de lutte, aucun corps, et mieux encore : un mot laissé dans la machine à écrire dit que Paul s’est juste mis au vert pour quelques jours. Jake n’a toutefois aucune raison de mettre en doute le récit d’Alice et il entreprend avec elle de découvrir ce qui est réellement arrivé à Paul. Alice finit par avouer un « détail » qu’elle n’avait pas cru utile de partager plus tôt : Paul appartenait au parti communiste et elle-même est soupçonnée d’en être, ce qui explique certainement la surveillance dont elle faisait l’objet, non de la part de truands mais plus sûrement de G-Men ! L’enquête de Jake l’amène à soupçonner un ami de Paul, Frank, également communiste : Jake le surprend en compagnie des hommes qui l’ont dépouillé et menacé. Selon toute apparence, Frank renseigne les Fédéraux et il est possible que Paul l’ait découvert lui aussi, provoquant une bagarre avec Frank, dont il n’est pas sorti vivant. Frank non plus, au demeurant : sa voiture s’écrase au bas d’une falaise…

 

Douglas Matthews

 

Edward Winter

 

Roderick Haase

 

Avec Darleen Carr (Alice Cole), Joel Fabiani (Harris), Edward Winter (Elliott), John S. Ragin (Steadman), Douglas Matthews (Paul – non crédité ?*). Et avec Todd Martin (Kuvalick), Roderick Haase (Frank [Dayton]), Joseph Hoover (Parker), Harvey Gold (Homer), Barbara Morrison (Motel manager), Don Maxwell (2nd policeman), Connie Kreski (blond).

Vf Yves-Marie Maurin (Elliott), Richard Darbois (Frank), Marie Francey (motel manager), René Bériard (Homer), Jean-Pierre Dorat (policier)

* Indiqué par Génération Séries n°17, absent de la version vidéo que j’ai consultée.

 

Dernière phrase de Jake à Alice : « What is left, sweetheart, is silence. Listen, you can practically hear it. » Et les dernières images sont sans aucun son.

 

 

10. The Castle of Dreams (Le château des rêves)

 

NBC, 20 avril 1976

Scénario : Stephen J. Cannell, histoire de Stephen J. Cannell et Philip De Guere, Jr

Réalisé par Robert Douglas

 

Eugene Peterson

 

Michael Ebert

 

Jack Kruschen

 

Quand elle reçoit un appel affolé de Rosalee, une prostituée qu’elle n’a jamais rencontrée mais qu’elle a souvent eue au téléphone au point de la considérer comme une véritable amie, Marsha saute aussitôt dans sa voiture pour lui porter secours. Rosalee, en effet, a parlé d’un homme mort dans une chambre de motel. Marsha y arrive pour voir son amie enlevée par deux hommes dans une voiture dont elle note le numéro d’immatriculation. Elle appelle ensuite Jake qui la rejoint au motel. Ils n’ont que le temps de noter l’identité du mort, Martin Levy, agent artistique, avant de s’éclipser pour éviter la police dont la sirène retentit déjà. Cette nuit-là, Marsha appelle de nouveau Jake, alarmée : quelqu’un rôde autour de son appartement et essaie d’y entrer. Jake arrive à temps pour empêcher l’intrus de déloger Marsha du grenier où elle s’est réfugiée. Il emmène ensuite son prisonnier au poste de police mais c’est lui qui est arrêté et quand Brimm le sort enfin de cellule l’autre homme a disparu, libre comme l’air ! Plus grave : Marsha également a disparu.

Martin Levy était l’agent de Margo Kane, une star célèbre récemment retrouvée morte sur la plage. Quant à l’immatriculation notée par Marsha, elle conduit Jake dans les studios Superior Pictures où il retrouve l’auto garée devant le bureau du producteur Darryl Fontain. L’homme qu’il a assommé et traîné au poste la nuit précédente, Carl Riccio, travaille pour Fontain et, en le suivant, Jake le voit donner une enveloppe de billets au Lt Quint. Furieux, parce qu’il pense que c’est l’argent pour faire disparaître Marsha, Jake intercepte Quint et le rosse abondamment, sans se préoccuper de son badge.

L’enquête de Jake l’amène à découvrir l’existence du Château des Rêves, un club privé où des gens fortunés peuvent passer des heures délicieuses en compagnie de sosies de stars. Devenu un héros aux yeux de l’acteur Clark Branch après avoir flanqué une raclée au producteur Harry Cohn dans son propre bureau, tandis qu’il le questionnait sur Margo Kane et Darryl Fontain, Jake obtient un droit d’entrée et quelques instants avec Thelma Hunt – ou son sosie. Les informations qu’il cherche, cependant, l’obligent à s’enfuir précipitamment pour éviter d’être transformé en passoire par des hommes visiblement animés de mauvaises intentions.

Mais la vérité se reconstitue peu à peu, de la mort de Margo Kane à celle de Martin Levy, vérité qui permet de faire arrêter les coupables et de retrouver Marsha, non pas enlevée mais protégée pendant tout ce temps par le Lt Quint…

 

Carton final : « The Castle of Dreams existed under another name in 1935. It operated successfully for many years and catered to the tastes of prominent ans successful men in Los Angeles. »

 

Avec James Luisi (Carl Riccio), Jack Kruschen (Harry Kahn*), Veronica Hamel (Thelma Hunt), Michael Ebert (Clark Branch), Eugene Peterson (Darryl Fontain – non crédité ?). Et avec Kristin Larkin (Rosalee), Janice Heiden (Darla [Powell]), Pepper Martin (Reggie), Howard McGillin (man at beach), Giles Douglas (David), Barry Cahill (Sgt Pearson), Laurence Haddon (Mason terry), Gordon Jump (waiter).

Vf Jacques Berthier (Fontain), Raoul Delfosse (Kahn), Daniel Gall (Branch), Anne Kerylen (l’employée de maison), Monique Thierry (Thelma)

* Kahn et son studio Superior Pictures sont une variation sur Harry Cohn, le mogul de Columbia Pictures.

 

Les premières images de cet épisode (vagues et mouettes) étaient aussi les dernières de l’épisode précédent.

Jake à Brimm : « I’ve got two friends in this life : you and her. She’s a little dingy at time, she’s crazy. It’s time when she makes me mad, and it’s time when she makes me laugh. »

Quint : « I’m gonna get you, Jake. And I don’t mean for breaking the law. I’m gonna wait when noone’s around and I’m just gonna flat out to kill you. Maybe not today or tomorrow, maybe next Tuesday, a week from Christmas, but count on it : you’re dead. You just haven’t been buried yet. » Jake : « Listen to me, Lieutenant. The first time I come to you with a twenty dollar bill, you’re gonna forget all about that stuff. The reason you keep me alive is the same reason you keep the crooks in this town alive : because without us, you’re out of business. »

 

 

11. Say Goodbye to Yesterday (L’adieu au passé)

 

NBC, 4 mai 1976

Scénario : Gloryette Clark, histoire de John Thomas James

Réalisé par Jerry London

 

G.D. Spradlin

 

Carole Mallory

 

Lynne Marta

 

Matthew Lyons engage Jake pour retrouver sa femme Patricia. Elle a disparu après une soirée au cours de laquelle un intrus, Al Starner, semble l’avoir bouleversée en lui parlant quelques instants. Une parole qu’a dite Starner et qu’a entendue Lyons conduit Jake à Portland, dans l’établissement privé de Madame Lou Wong, où Jake apprend que Patricia Cafferty (le nom de jeune fille de Mrs Lyons) fut l’une des filles du lieu, des années plus tôt. Par l’intermédiaire de Lou Wong, Jake parle à une autre fille, Gilda, qui a connu Patricia. En la quittant, il est assommé par deux hommes qui lui volent son argent. De retour à L.A., il informe Lyons de ce qu’il a découvert. Le mari outragé repousse l’idée que sa femme ait pu être une fille de joie et presse le détective de la retrouver. Il trouve d’abord Starner, mais mort. A côté de lui, des papiers qui lui permettent de retrouver Patricia, terrée dans une chambre d’hôtel. Elle est terrifiée à l’idée que son mari découvre son passé et elle assomme Jake avant qu’il ait eu le temps de joindre Lyons par téléphone, puis elle disparaît de nouveau. Jake utilise alors des hommes qui disposent de plus de moyens que lui : ceux de la police ! Il suffit de murmurer à l’oreille de Quint que le client est très riche et qu’il y a de l’argent à se faire. Mais c’est une autre piste qui permet au détective de retrouver finalement Patricia : en se trouvant face à elle dans un bar où elle chante, Jake réalise… que la femme qu’il cherche n’est pas Patricia Cafferty. Elle a pris le nom de celle-ci, amie d’enfance et ancienne employée de Lou Wong également, mais son véritable nom était Margaret Burke, et c’est sous ce nom qu’il la retrouve, réfugiée au couvent du Saint Theresa Hospital…

 

Beulah Quo

 

Jack Colvin

 

John Durren

 

Avec G. D. Spradlin (Matthew Lyons), Cassie Yates (Gilda), Jack Colvin (Al Starner), John Durren (Kieran Healy), Carole Mallory (Patricia Lyons), Lynne Marta (Patricia Cafferty). Et avec Pepper Martin (Reggie), Beulah Quo (Lou Wong), June Whitley Taylor (nurse), Bill Saito (Phil Soo), Dave Cass (Bunker), Chuck Winter (Wilcox).

 

 

12. The Bloodshot Eye (Le disparu)

 

NBC, 11 mai 1976

Ecrit par Philip De Guere, Jr

Réalisé par Hy Averback

 

Geoffrey Lewis

 

John McLiam

 

Bill Phipps

 

Jake arrive à Pettiville, Nouveau Mexique. Il demande à voir la tombe d’Anthony Ralston, décédé ici en 1931. Il travaille pour une compagnie d’assurances qui a versé l’argent d’une assurance-vie et voudrait aujourd’hui s’assurer que Ralston est bien mort. S’étant acquitté de sa mission, Jake s’apprête à quitter la ville mais il tombe sur deux adjoints du shérif qui ont visiblement décidé de lui jouer un tour : ils ont déplacé sa voiture afin de la garer devant une sortie de garage et ils réclament maintenant l’argent de la contravention. Jake les accompagne à l’Hôtel de Ville où le Juge Marquette, l’ayant questionné, décide de passer l’éponge afin de le laisser partir tranquille.

Mais, sur la route, la voiture de Jake tombe en panne, et qui voit-il arriver ? L’adjoint Vickers et l’adjoint Harlan, qui n’ont pas apprécié la façon dont le Juge les a désavoués devant leur supérieur, le shérif Hogue, et avec l’accord de ce dernier. Au lieu d’aider Jake, ils lui font de nouveaux problèmes et l’obligent à pousser sa voiture jusqu’à la limite du comté ! Puis Harlan, voulant en ajouter une couche, tire sur l’un des pneus. Quand Jake réagit en lui flanquant son poing dans la figure, Vickers l’assomme et les deux hommes conduisent ensuite le détective jusqu’au panneau du comté voisin, où ils le laissent à pied et sans argent – puisqu’ils ont pris dans son portefeuille celui qu’il avait sur lui.

Après avoir sauté dans un train en marche, Jake continue à pied. Durant la nuit, il arrive près d’un feu sur lequel un vagabond, Bo, se prépare une soupe. Bo lui propose de la partager avec lui mais un autre vagabond assomme Jake pour lui prendre ses chaussures. Revenu à lui, Jake doit se contenter des souliers laissés par l’autre vagabond et de la soupe infâme de Bo – partagée cependant avec bon cœur. Ayant réussi à joindre Marsha par téléphone, Jake apprend que la compagnie d’assurances veut qu’il retourne à Pettiville afin d’ouvrir la tombe de Ralston pour s’assurer que le mort y repose bien ! Il retourne donc là-bas, de nuit, avec Bo et un troisième vagabond, et ouvre la tombe. Le cercueil est vide. Et Harlan et Vickers sont de nouveau là, surprenant les trois hommes et les arrêtant.

Durant la nuit, les deux vagabonds parviennent à assommer Harlan quand il leur apporte à manger. Jake leur emboîte le pas pour s’évader, avant de se rendre compte qu’ils se sont mis d’accord avec les adjoints pour le faire évader afin qu’il soit abattu en essayant de s’enfuir. Malgré tout, il réussit à quitter la ville et à retrouver, enfin, son doux foyer ! Mais pour peu de temps : au matin, Quint débarque chez lui et le remet… aux adjoints Harlan et Vickers venus tout spécialement de Pettiville.

Mike Brimm désespère de pouvoir le sortir de là. Il a finalement une idée qui nécessite le concours de Marsha. Celle-ci se rend à Pettiville avec son chauffeur (Brimm) et se fait passer pour la fiancée de Jake ; mais elle est aussi la fille du directeur de la compagnie d’assurances, prête à verser 10.000 $ pour faire libérer Jake. Marsha et Brimm attirent le shérif Hogue jusque dans le comté voisin, utilisant l’argent comme appât, puis l’obligent à leur faire amener Jake par le Juge Marquette. Ce dernier conte alors à Jake l’histoire de l’assurance-vie d’Anthony Ralston : l’homme est passé par Pettiville en 1931, visiblement désireux de se faire oublier ; il a proposé au Juge et au shérif de marcher avec lui dans une escroquerie à l’assurance ; le Juge a signé son certificat de décès, on lui a aménagé une tombe dans le cimetière de la ville, il a partagé l’argent avec eux et il est reparti. Avec cet argent, Marquette a pu racheter plusieurs fermes et aider ainsi plusieurs familles frappées de plein fouet par la Dépression.

De retour à Los Angeles, Jake doit résoudre un cas de conscience : a-t-il le droit de révéler l’escroquerie à la compagnie d’assurances, étant donné ce que lui a dit Marquette ? Il le fait finalement, en considération de tout ce qu’il a vécu à Pettiville de la part d’une police qui a tout de même conspiré sa mort. Marquette et Hogue croient avoir gagné la partie quand l’exhumation révèle que le cercueil contient bien un corps – ce qui n’était pas le cas la première fois que Jake l’a mis au jour. Mais le détective produit un document prouvant que le squelette contenu dans le cercueil ne peut pas être celui de Ralston, à qui manquait… un petit doigt. L’escroquerie est ainsi définitivement révélée et Jake touche sa prime. Non sans dilemme, car il se demande encore s’il a le droit d’empocher cet argent. Le représentant de la compagnie d’assurances lui révèle alors que Marquette a omis un élément important de l’histoire : il a racheté des fermes, certes, mais en faisant un confortable profit ensuite, avec son complice Hogue…

 

Taylor Lacher

 

Gene Dynarski

 

Charles Tyner

 

Avec Geoffrey Lewis (l’adjoint Vickers), John McLiam (le juge Marquette), Robert Donner (le 3e vagabond), Charles Tyner (l’entrepreneur de pompes funèbres), Bill Phipps (le Shérif Anson G. Hogue), Gene Dynarski (Bo). Et avec Booth Colman (State’s Attorney), Stuart Nisbet (2nd farmer), Brion James (farmer), John Shay (Hodges), Charles Wagenheim (grave digger) et Taylor Lacher (Harlan).

 

Le premier acte annonce un scénario traditionnel (et éculé), celui de la petite ville corrompue où le héros se retrouve piégé en ayant eu le malheur d’y mettre le pied. Mais la suite emprunte un chemin de traverse qui sauve l’épisode de ce cliché en intégrant une donnée propre aux années 1930, la Grande Dépression, à travers la présence des vagabonds (le train qui leur sert de moyen de transport est lui-même un élément « d’époque ») et le récit du Juge Marquette. L’intrigue pose aussi un cas de conscience intéressant : le détective a-t-il le droit d’empocher une belle prime (trois mille dollars) en dénonçant une escroquerie qui semble avoir été motivée par des intentions louables ?

On notera l’avidité omniprésente dans cette intrigue, parfois gratuite, parfois justifiée par le contexte : les adjoints (deux parfaits imbéciles, mais hautement nuisibles) volent l’argent de Jake avant de l’abandonner au milieu de nulle part, un vagabond vole les chaussures de Jake, deux autres le « vendent » à la police, le Juge et le shérif empochent de l’argent indûment et font des profits sur le dos des fermiers ruinés par la crise. Et Quint, au milieu de tout cela, est trop heureux de livrer Jake à deux collègues, quand bien même ils sont corrompus. Ce qu’il est lui-même, de toute façon.

Le centre de Pettiville est le petit parc des studios Universal souvent utilisé dans les séries du studio (Hulk, Simon & Simon, Code Quantum… y poseront leurs caméras, entre autres), avec d’un côté un alignement de maisons et de boutiques, de l’autre l’Hôtel de Ville de style néo-classique.

 

 

13. Match Point (Balle de match)

 

NBC, 18 mai 1976

Ecrit par Richard Boeth

Réalisé par Ralph Senensky

 

Dana Wynter

 

Renee Jarrett (à gauche)

 

Randolph Roberts

 

Jake a été engagé par Celia Torry pour s’assurer que rien ne soit volé durant un tournoi de tennis à Beverly Hills. Rien n’est volé, effectivement, mais un homme est tué, Warren Coates, le petit ami de Sarah Bramley. Le Lt Quint a tôt fait d’arrêter Bill Swindon, ancien compagnon de Sarah, sur la base d’un mobile vieux comme le monde : la jalousie. Mais Celia Torry est persuadée que Bill serait incapable de tuer qui que ce soit et elle demande à Jake de l’innocenter.

Jake rend visite au jeune homme en prison. Swindon confirme qu’il a bien été le compagnon de Sarah Bramley mais qu’il n’y a jamais rien eu de sérieux entre eux, pour une raison qu’il ne peut avouer publiquement : leur couple n’avait pour but que de donner au public ce qu’il souhaitait, l’image d’une relation hétérosexuelle… Le détective se rend aussi chez Sarah Bramley, qu’il trouve inquiète et agitée. Un jeune homme semble garder un œil sur sa maison, posté dans la rue, et Jake, quand il s’en va, est suivi par deux autres hommes dans une voiture. Il constate par ailleurs l’intérêt que porte à Sarah un Allemand, Klaus Kemmerer, qu’il décide de suivre. Il découvre ainsi que le jeune homme est un officier allemand. Sarah accepte enfin de lui confier ce qui la tourmente ; Warren, dit-elle, avait une activité secrète qui a peut-être causé sa mort et dont elle redoute les conséquences pour elle-même. Jake découvre une pièce secrète où il cachait du matériel d’imprimerie mais il y est assommé par un agresseur qu’il ne voit pas et se retrouve dans le bureau de Quint après avoir été retrouvé inconscient dans la rue. Ayant poussé Quint à l’accompagner pour voir cette pièce secrète, il la retrouve entièrement vidée de son contenu. Et Quint lui prend les 15 dollars qu’il a en poche… pour le dérangement !

Ce sont les deux hommes surveillant la maison de Sarah qui apportent finalement à Jake le complément d’information dont il a besoin. Warren Coates faisait de la propagande anti-nazie et c’est ce qui lui a coûté la vie. Il imprimait aussi de la fausse monnaie allemande que ces deux hommes devaient faire passer en Europe afin de nuire à l’économie allemande. Il reste à Jake à tendre un piège à l’assassin, qu’il pense avoir identifié. Pour ce faire, il va trouver Celia Torry et Klaus Kemmerer tandis qu’ils s’entraînent au tir…

 

Avec Dana Wynter (Celia Torry), Renee Jarrett (Sarah Bramley), Vic Holchak (Sanders). Et avec Pepper Martin (Reggie), Randolph Roberts (Klaus Kemmerer), David Young (Bill Swindon), George Sperdakos (Bennett), John Lupton (Warren Coates), William Beckley (Archer), Steve Hunter (club attendant).

Vf Annie Sinigalia (Celia), Nicole Favart (Sarah), Daniel Gall (Klaus), Yves-Marie Maurin (Swindon), Georges Atlas (Reggie), Jean Roche (ami de Klaus), Jacques Ferrière (Archer / Sanders), Georges Aubert (Bennett)

 

Celia à Jake, à la fin de l’épisode : « How stupid you are ! Don’t you realize ? The Communists are our enemies ! Hitler is saving Europe ! Think of the future ! » 

Quint, après que Jake a simulé sa propre mort : « You know, Jake ? For a second, I thought you were dead. I was really happy. »

 

 

FICHE TECHNIQUE

 

Associate producer Dorothy J. Bailey. Executive story consultant Philip De Guere, Jr (1 à 8). Music Nelson Riddle. Director of photography Ric Waite. Art director John W. Corso. Set decorations Jerry Adams. Assistant director James A. Westman (1 à 3), Gary Grillo (7, 9, 11, 13), Gene H. Law (4, 6, 8, 10, 12). Unit manager Fred R. Simpson (1 à 4), Les Berke (6 à 11), Ray Taylor (12, 13). Film editors Ronald LaVine (1 à 4, 7), Larry Lester (1 à 4, 6, 8 à 13), Edwin F. England (1 à 4, 6, 8 à 13), Buford F. Hayes (7, 9 à 13). Sound John Kean. Technicolor. Titles & optical effects Universal Title. Editoria supervision Richard Belding (1 à 3). Sound effects editor Thomas A. McMullen (4, 9, 13), George Luckenbacher (6), Larry Meek (8), Charles William McCann (10), Hal Gordon (11). Music supervision Hal Mooney (1 à 3). Music editor Dan Blake (4, 6, 8 à 11, 13). Costumes by (1 à 4) / Women’s costumes by (6, 8, 9, 10, 11, 13) Charles Waldo. Main title design Wayne Fitzgerald. © MCMLXXVI by Universal City Studios, Inc. All rights reserved. A Roy Huggins - Public Arts Production in association with Universal an MCA company.

Les épisodes manquants pour telle ou telle fonction sont dus aux génériques parfois incomplets de la version à laquelle j'ai eu accès pour ce guide.

 

Tag(s) : #Guide d'épisodes, #Guide d'épisodes 1970s
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