Saison 2
(1986-1987)
created by Michael Sloan et Richard Lindheim
executive producer James McAdams
music by Stewart Copeland (4 à 22) interprétée par Jeff Seitz (5 à 22)
music by Bob Christianson (1 à 3) theme by Stewart Copeland
supervising producer (1 à 13) / co-executive producer (14 à 22) Ed Waters
supervising producer (20, 21) Stuart Cohen
co-producers Coleman Luck (sauf 3) et Scott Shepherd
co-producers Daniel Lieberstein, Peter A. Runfolo
produced by Alan Barnette
2.01 Prelude (Prélude)
CBS, 8 octobre 1986
Ecrit par Carleton Eastlake
Réalisé par Richard Compton
William Zabka et Edward Woodward : père et fils réunis
Un journaliste d’investigation, Frank Morrow, est enlevé en pleine rue sous les yeux de sa fille Jenny. Celle-ci appelle McCall, qui se présente avec son fils Scott, renvoyé du Conservatoire à Paris et revenu impromptu chez son père. La jeune femme pointe un revolver sur McCall en l’accusant d’être complice de l’enlèvement de son père. Celui-ci semble en effet avoir été perpétré par des hommes du Général Astiz, un dictateur que McCall a contribué à installer au pouvoir. Cet épisode de son passé n’est pas de ceux dont McCall aime à se souvenir, il témoigne d’un réalisme géopolitique qu’il est difficile de faire entendre à de jeunes gens comme Jenny et Scott, lequel a avec son père une altercation virulente. McCall, cependant, s’efforce de retrouver Morrow, qu’il retrouve torturé par les hommes d’Astiz ; feignant d’être leur partisan, McCall offre de faire passer Morrow dans leur pays par une filière discrète, mais son plan pour faire évader le journaliste est compromis par Eric et Stoller, qui agissent sous couvert de l’Agence, pour veiller à ce que rien ne soit fait contre le dictateur. McCall doit jouer serré contre les deux camps, et quelle que soit l’issue de l’aventure elle ne contribuera pas à le remettre en odeur de sainteté auprès de l’Agence, comme le lui dira bientôt Control. En attendant, il reçoit l’aide de Jacob Stock (voir 1.03)…
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Avec William Zabka (Scott McCall), Lori Loughlin (Jenny Morrow), Martin Shakar (Frank Morrow), Jaime Sanchez (Vincente), Robert Joy (Jacob Stock) et Robert Lansing (Control). Et avec James Rebhorn (Eric), Jesse Doran (Strossner), Carlos Cestero (Urgate), Earl Hindman (Lieutenant), John Ottavino (driver), Tim deZarn (Stoller) et Leslie Geraci (reporter), Joseph Mosso (Alex), Kelly Lynch (bartender).
Où l’on revoit (comme au début de la saison 1) le bureau où McCall cache ses armes derrière un panneau secret, et où McCall lève le voile sur la source (ou l’une des sources) de ses revenus, des placements lucratifs datant de l’époque où il était l’un des maîtres-espions de l’Agence.
Il sera de nouveau question d’Astiz dans l’épisode 3.22.
Robert Lansing et Edward Woodward
Martin Shakar et Lori Loughlin
Lori Loughlin et Edward Woodward
Edward Woodward et Martin Shakar (à gauche : James Rebhorn)
2.02 Nocturne (Nocturne)
CBS, 15 octobre 1986
Ecrit par Carleton Eastlake
Réalisé par Richard Compton
Edward Woodward et Jessica Harper
Kate Parnell, critique musicale, est aveugle. Un jour, dans l’ascenseur de l’immeuble où elle travaille, elle entend une voix qui la glace d’effroi : celle de l’homme qui, huit ans plus tôt, l’a enlevée, violée et battue durant des heures, lui infligeant des sévices si profonds qu’elle n’a aucun espoir aujourd’hui de recouvrer la vue. Le Lt Smalls ne peut rien faire pour l’aider, aussi la laisse-t-il entre les mains de McCall, qui place chez elle Logan, un agent en pleine dépression, qui a besoin d’être utile à nouveau pour ne pas sombrer. Une confiance mutuelle s’installe peu à peu entre Logan et Kate. Celle-ci, avant la venue de Logan, a surpris l’homme chez elle, et il est probable qu’il tentera de nouveau de l’attaquer : selon la théorie de McCall, l’homme doit occuper une position publique qui l’expose à être de nouveau reconnu par Kate, et il ne peut vivre avec ce risque permanent. De fait, un soir où McCall et Logan accompagnent Kate dans un club où, pour son travail, elle veut écouter le duo Ashford & Simpson, l’homme tente de la tuer…
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Avec Jessica Harper (Kate Parnell), Michael Parks (Logan), Ron Frazier (Coe), Brad Sullivan (Joshua), Ron O’Neal (Isadore Smalls) et Ashford & Simpson (eux-mêmes). Et avec Thomas A. Carlin (Jeremy the doorman), Tanya Berezin (secretary) et Alice Drummond (kind woman), Fred G. Smith (man in elevator), Jerry Ball (patrolman).
2.03 A Community of Civilized Men (Les hommes civilisés)
CBS, 22 octobre 1986
Ecrit par Daniel Pyne & Scott Shepherd
Réalisé par Alan Metzger
Edward Woodward et Jennifer Grey
Julia Jacobs, styliste, demande l’aide de McCall car elle est harcelée par Cooper, l’un de ses créanciers, qui menace de la mettre à la rue si elle ne rembourse pas l’emprunt souscrit autrefois par son mari aujourd’hui décédé. McCall met en garde Cooper. Dans le même temps, il accepte de dîner avec Julia, et la possibilité d’une romance se dessine entre eux. Le soir où il doit passer la prendre chez elle, cependant, il est retardé par un rendez-vous avec Control (dans un peep show !), qui veut obtenir de lui une certaine liste dont l’Agence a un besoin urgent. Lorsqu’il arrive chez Julia, il la trouve morte. Il apporte ensuite son soutien à la fille de Julia, Valerie, et en vient à penser que ce n’est pas Julia mais Valerie que le tueur voulait attaquer. La jeune femme, en effet, a passé la journée précédant le crime à filmer des plans de New York, et près du corps de Julia on a retrouvé des cassettes visiblement fouillées. L’explication surgit au détour d’une des images filmées par Valerie : un homme, Zahn, surgi du passé de McCall. Un agent, comme lui, un tueur, prêt à tout pour faire disparaître cette image. Lorsqu’il enlève Valerie et la ligote avec une bombe sur les genoux, McCall offre de lui donner la cassette en échange de la jeune femme…
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Avec Tammy Grimes (Julia Jacobs), Jennifer Grey (Valerie Jacobs), Lewis J. Stadlen (Cooper), Lewis Vanbergen (Zahn) et Robert Lansing (Control). Et avec Robert Blumenfeld (Wilhite), Zach Grenier (Wirth) et Patrick Kilpatrick (Webster), Bruce Altman (Michaels).
McCall laisse partir Zahn avec la cassette, mais il a piégé la voiture du tueur.
Robert Lansing et Edward Woodward
2.04 Joyride (Fugue mortelle)
CBS, 29 octobre 1986
Ecrit par Jim Trombetta & Charles Grant Craig
Réalisé par Russ Mayberry
Edward Woodward et Cleavant Derricks
Deux ados, Michael et Steve, pour s’amuser, montent dans un corbillard garé dans la rue avec les clés sur le contact. Quand les deux propriétaires du véhicule surviennent en criant et en braquant une arme sur eux, ils prennent peur et s’enfuient avec la voiture, qu’ils cachent dans un garage loué par le père de Steve. Dans le cercueil que transporte le corbillard, ils trouvent des milliers de doses de crack. Steve en fournit à sa copine Rachel. Les parents de Michael, inquiets, demandent l’aide de McCall et se rendent avec lui dans le garage : le crack n’est plus dans le cercueil, mais un cadavre a pris sa place. Steve, bientôt, disparaît et, retrouvé, meurt d’une overdose. McCall retrouve le propriétaire du corbillard, Selby, et en le faisant écouter par Jimmy il apprend aussi son petit secret : Selby a l’intention de retrouver la marchandise volée mais pas d’en avertir ses propres patrons. McCall, lui, veut sauver Michael et lever la menace qui pèse sur lui, sans pour autant remettre le crack en circulation, et il aimerait aussi aider Rachel, à qui manque le soutien nécessaire pour vaincre son addiction à la drogue…
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Avec Cleavant Derricks (Sonny Raines), Christian Slater (Michael Winslow), Michael Nickles (Steve), Olga Bellin (Mrs Winslow), Eddie Jones (Mr Winslow), Roger Robinson (Selby), Kristen Vigard (Rachel), Ron O’Neal (Isadore Smalls). Et avec Mark Margolis (Jimmy), Anthony Powers (Marco), Ron Maccone (Varese), David Chandler (Aurelio) et Paul Lemos (gang kid #1), Sixto Ramos (gang kid #2), Jose Andrews (guard), Pedro Sanchez (confederate).
Portrait d’une jeunesse en perdition : Rachel et Steve sont livrés à eux-mêmes, elle se drogue et se prostitue, lui a été abandonné par sa famille qui, en quittant la ville, l’a « oublié » sur place, ne sachant plus que faire de lui. Ce qui sauve Michael, ce sont des parents aimants qui, en dépit des reproches qu’ils se font eux-mêmes, veulent sincèrement l’aider et ne lui retirent jamais leur amour. L’épisode se referme sur le visage de Rachel à qui est offert un choix : accepter l’amour des Winslow et se reposer sur lui pour changer de vie, ou refuser d’y croire, et ne rien changer.
2.05 Shades of Darkness (Mercenaires fantômes)
CBS, 5 novembre 1986
Ecrit par Jack V. Fogarty
Réalisé par Donald Petrie
Edward Woodward et Edward Binns
Dan Turner, lieutenant dans la Garde Nationale, voit Rick Dillon tuer une femme dans un parking souterrain. Surpris lui-même penché sur la victime, avec son sang sur les mains, il se lance à la poursuite du tueur mais est arrêté par la police, et c’est lui que l’on accuse du meurtre. Le juge Walsh le libère sous caution, au grand dam de la famille de la victime, Nancy Polinski. Le Père O’Donohugh, un Irlandais, que McCall a connu jadis (et qui a conservé de son passé des connexions avec le monde des armes et des mercenaires), présente McCall à la sœur de Dan, Lorraine, qui lui demande d’aider son frère à prouver son innocence. McCall convainc donc Dan de ne pas chercher à retrouver lui-même le tueur mais de le laisser s’en charger. En s’aidant des « relations » du Père O’Donohugh, il remonte rapidement jusqu’à l’homme, Rick Dillon, un ancien soldat emprisonné pour meurtre et évadé de la prison militaire, un forcené qui dissimule sa lâcheté sous la brutalité à l’égard des faibles, et aime terroriser les femmes avant de les tuer. McCall décide de le provoquer personnellement…
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Avec Lenny Von Dohlen (Dan Turner), Bill Sadler (Rick Dillon / Kevin Moore), Caroline Kava (mercenary recruiter / la recruteuse de mercenaires *), Emily Heebner (Lorraine Turner), Olympia Dukakis (Judge Paula G. Walsh) et Edward Binns (Father Martin O’Donohugh). Et avec J.J. Johnston (Frank), Sam J. Coppola (Leo Barnes) et Don Correia (court deputy), Karen Sellon (Nancy), Gregory Zaragoza (police officer). * Caroline Kava reprendra ce rôle en 4.20.
Edward Woodward et Edward Binns
2.06 Nightscape (Aventure nocturne)
CBS, 12 novembre 1986
Ecrit par Carleton Eastlake
Réalisé par Aaron Lipstadt
Thomas G. Waites et Frances Fisher
Alors qu’elle attend le métro, seule, après ses cours du soir, Amanda Kaufman est agressée sexuellement par trois hommes. Son mari, Jim, fou de colère et de culpabilité (il n’a pas été là pour chercher sa femme après ses cours, parce qu’il était en compagnie de sa maîtresse), quitte leur appartement avec la déposition faite par Amanda à la police et une arme. Il passe des heures dans le métro, dans l’espoir de retrouver les agresseurs et de les tuer. McCall l’y retrouve alors qu’il s’en prend à trois hommes qui importunent une femme, mais qui ne sont pas les agresseurs d’Amanda. Après l’intervention de McCall, les hommes sont arrêtés, mais Jim refuse de rentrer. McCall persuade Amanda de venir lui parler, tout en s’efforçant lui-même de retrouver les agresseurs en usant des données de la police (grâce au concours du Lt Smalls) couplées à ses propres ressources. Un portrait-type du trio se dégage très vite, qui laisse penser qu’ils frapperont de nouveau, et sur la même ligne de métro. Leur cible, en fait, est déjà identifiée dans leur esprit : Zena, l’amie d’Amanda, qui a pris le métro avant elle ce soir-là, et dont les violeurs ont trouvé la photo dans un cahier volé à Amanda…
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Avec Frances Fisher (Amanda Kaufman), Thomas G. Waites (Jim Kaufman), Madeleine Potter (Zena), Michael Kemmerling (rapist #1), Matthew Cowles (rapist #2), Michael Medeiros (rapist #3), Austin Pendleton (Jonah), Lisa Banes (Allison), Ron O’Neal (Isadore Smalls). Et avec Tim Guinee (Rick), Mark Boone Junior (Time), Sharon Chatten (Alice), Thomas Quinn (bartender) et Becky London (woman detective), Robert Salas (transit policeman), Patrice Colihan (Anne), Virginia Rae Robinson (young woman), Lisa Meryll (Frances), Alan Boyce (Ted).
Trois coups de feu retentissent dans le métro lorsque Zena se sauve en laissant les trois violeurs face à McCall. On retrouve ce dernier dans un bar, la mine défaite, se livrant à Allison, une femme rencontrée récemment, qu’il a appelée. Il se décrit comme un homme dont le métier est de tuer des gens ; une sorte de « bras armé de Dieu ». Devant sa détresse, visible, Allison reste, et offre de l’écouter toute la nuit s’il en est besoin.
2.07 Counterfire (Contre-feu)
CBS, 19 novembre 1986
Ecrit par Scott Shepherd & Coleman Luck
Réalisé par Alan Metzger
Lisa Pelikan et Edward Woodward
McCall est contacté par Anne Sheridan, qui se sent menacée par quelqu’un qui a déjà fait publier son avis de décès dans plusieurs journaux. Le numéro communiqué aux journaux concernés conduit McCall à un hôtel où il ne trouve qu’une femme, avinée, qui déclare qu’on l’a simplement payée pour passer ces annonces, sans qu’elle sache qui. En quittant l’hôtel, McCall manque renverser un aveugle, Tom Clark, qui s’est littéralement jeté devant sa voiture. Encore furieux de cet incident qui s’est soldé par l’intervention de la police, McCall retrouve Anne, qui a cette fois reçu une lettre de menace. McCall retourne aussitôt à l’hôtel mais la femme qu’il a vue plus tôt a disparu. Dans l’ascenseur, il voit brusquement l’aveugle tomber à ses pieds, une arme à la main, la chemise en sang. Et la police, prévenue, est déjà là : McCall est emmené au poste, informé lorsqu’il présente sa version des faits qu’Anne Sheridan n’existe pas, emprisonné, présenté devant un juge qui refuse la mise en liberté sous caution, exfiltré par des hommes de Control et abandonné au milieu de nulle part, seul, avec de l’argent que lui a remis Control et les coordonnées d’un motel où l’Agence a localisé Anne Sheridan. A lui maintenant de faire la preuve de son innocence tout en échappant à la police. Lorsqu’il arrive au motel, il trouve Anne enfermée dans la salle de bain d’une chambre en feu. Il la libère, l’emmène, écoute sa version. Elle s’appelle en réalité Diane Snyder et a suivi les instructions d’un homme dont le nom renseigne immédiatement McCall sur les tenants et aboutissants de sa mésaventure : il a été piégé par Thomas Marley Jr, le fils d’un homme au procès duquel McCall doit être, dans quelques jours, le principal témoin…
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Avec Vincent Phillip D’Onofrio (Thomas Marley Jr), Lisa Pelikan (Anne Fitzgerald / Diane Snyder), Charles Cioffi (Lt Kramer), Leonardo Cimino (Thomas Marley Sr), William Hickey (Tom Clark) et Robert Lansing (Control). Et avec Sully Boyar (Judge Maurice Sanderling), Mickey Freeman (comedian), Laura Dean (Terry), Jihmi Kennedy (Mosley), Barry Cullison (police officer), Miguel Pinero (drunk), Kevin Eshelman (newsvendor), Virginia Sandifur (Mara Baker) et Tony Hoty (Bert), Robert Trumbull (Hodges).
2.08 The Line (La vengeance)
CBS, 26 novembre 1986
Ecrit par Steve Volpe
Réalisé par Russ Mayberry
Todd Rollé et Edward Woodward
Randy Blain, un adolescent noir, rentre d’un concert dans le quartier de West Grove lorsque quatre hommes se précipitent sur lui et le poursuivent : membres d’une patrouille de surveillance citoyenne, les hommes le prennent pour un cambrioleur. Effrayé par leur brutalité, Randy s’enfuit et fait une chute mortelle. L’un des hommes, Vic Roselli, force alors une porte voisine avec un pied de biche qu’il place entre les mains du garçon. Les quatre hommes se mettent d’accord pour raconter la même histoire aux policiers et ne sont pas inquiétés. La mère du garçon, Miriam Blain, contacte McCall pour faire l’enquête que la police n’a pas pris la peine de faire, car elle refuse de croire que Randy ait fait ce dont on l’accuse. Le frère de Randy, Eugene, plein de colère, est tenté de faire justice lui-même ; lorsque l’un des hommes vient chez eux bousculer sa mère, et qu’elle le tue avec un couteau en état de légitime défense, il franchit le pas et cherche à acheter une arme dans la rue. Pendant ce temps, McCall a identifié les quatre hommes et constaté l’incurie de la police de West Grove, qui n’ose pas s’en prendre aux patrouilles citoyennes parce que celles-ci ont assuré la sécurité des rues à une époque où la police n’était plus en mesure de le faire correctement. McCall cherche à rendre nerveux les quatre hommes afin de les pousser à se trahir et à avouer la vérité. Il tire parti de la nervosité paranoïaque de Roselli pour monter les hommes les uns contre les autres, jusqu’au moment où Roselli essaie de tuer l’un de ses complices, Marty Bennett, qui a décidé de parler à McCall…
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Avec David Leary (Marty Bennett), Bill Cwikowski (Vic Roselli), Novella Nelson (Miriam Blain), Mark Margolis (Jimmy), Norman Parker (Lou Marsh), Donald Buka (Ben Carrigan), Joe Grifasi (Lt Vocek). Et avec James Andronica (Al Weaver), Giancarlo Esposito (Jumpin’ Jack), Todd Rollé (Eugene Blain), Kevin McClarnon (Sergeant Butelli), Clayton Prince (Randy Blain) et Steve Elmore (policeman), Tom Kubiak (supervisor), Gavin Troster (patrolman).
Jimmy est de retour avec son histoire de divorce : maintenant que celui-ci est derrière lui et que l’avocat de sa femme lui a pris « jusqu’à ses chaussettes », il commence… à la revoir. Ce qui vaut à Jimmy et McCall un élan de franche hilarité tandis qu’ils boivent un verre ensemble dans un bar.
Mark Margolis avec Edward Woodward
2.09 Tip on a Sure Thing (A coup sûr)
CBS, 3 décembre 1986
Ecrit par Scott Shepherd
Réalisé par Donald Petrie
Cleavant Derricks et Edward Woodward
La ville semble folle de Notaquita, un cheval de seconde zone qui doit affronter le favori Survivor 2 dans la prochaine course de Monmouth Park. Tellement folle que McCall lui-même finit par parier 2 dollars (la mise minimale d’un pari) sur Notaquita. Mais lorsque Roberto, le petit garçon du jockey montant Notaquita, est enlevé et que sa mère, Maria Rivera, demande à McCall de le retrouver, McCall doit s’intéresser de plus près aux subtilités des paris pour comprendre la situation dont Roberto n’est que la victime collatérale. Pour cela, il fait appel à Sonny Raines, que l’Agence a fini par renvoyer parce qu’il était un joueur compulsif. Raines lui explique que les paris en faveur de Notaquita ont atteint de telles sommes qu’un bookmaker a visiblement décidé de jouer Notaquita perdant afin d’empocher l’argent misé ; il rachète les paris engrangés par les autres bookmakers afin de se garantir le pactole. Mais, pour garantir le succès de sa démarche, il doit s’assurer que Notaquita perdra effectivement : et le jockey Rivera est effectivement prêt à perdre pour sauver son garçon, raison pour laquelle il ne veut pas prévenir la police. McCall et Sonny doivent donc identifier le bookmaker kidnappeur afin de retrouver l’enfant avant le départ de la course…
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Avec Paul Gleason (Greenleaf), Daniel Faraldo (Luis Rivera), Ted Ross (Pike), Roberts Blossom (Oscar Peabody), Robert O’Reilly (Chance), Denise Dummont (Maria Rivera) et Cleavant Derricks (Sonny Raines). Et avec Warner Wolf (himself), Merwin Goldsmith (OTB teller), Nestor Serrano (Barry), Carlos Ocasio (Roberto), Jack Gilpin (Harvey).
2.10 The Cup (Le silence)
CBS, 10 décembre 1986
Adaptation : David Jackson et Carleton Eastlake, histoire de Andrew Sipes et Carleton Eastlake
Réalisé par Mario Di Leo
Keith Szarabajka et Dennis Christopher : les frères Kostmayer
Mickey et McCall veulent aider le frère de Mickey, le Père Nicholas Kostmayer, dont un paroissien sortant de confession vient d’être tué sous ses yeux et est mort dans ses bras. L’homme, Stefan, venait de confesser qu’on lui demandait de commettre un meurtre, et Nicolas essayait de le retenir pour l’en dissuader lorsque des hommes en voiture ont tiré sur lui. McCall et Mickey enquêtent dans la communauté polonaise ; Stefan faisait partie semble-t-il d’un groupe de militants se réclamant du mouvement Solidarnösc, et certains d’entre eux préparent une action meurtrière. McCall pense qu’une taupe du KGB a infiltré le groupe et inspiré cette action violente pour discréditer l’ensemble du mouvement ; Stefan devait être le bras armé de cette taupe et il a été tué pour l’empêcher de parler. Mais le Père Kostmayer pourrait être à son tour visé par les terroristes, et il est d’autant plus difficile à protéger qu’il veut, seul, essayer d’empêcher l’attentat, sans avoir à trahir le secret de la confession…
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Avec Dennis Christopher (Father Nicholas Kostmayer), Caris Corfman (Monica), Jaroslav Stremien (Stanislav), Earl Hindman (Lt Elmer), Colin R. Fox (bishop / l’évêque) et Keith Szarabajka (Kostmayer). Et avec Eivind Harum (Casimir), Peter Von Berg (Kinski), I. Julian Panich (Jerzy), Joe Urla (Stephen) et Norberto Kerner (Russian Ambassador Sikora), Michael Arkin (guard), Anatoly Davydov (Agent One), Adam Oliensis (policeman), Donna Fiducia (Diane Waters), Lanny Flaherty (policeman #2).
2.11 Heartstrings (Double détente)
CBS, 17 décembre 1986
Ecrit par Loraine Despres
Réalisé par Russ Mayberry
Edward Woodward et Keith Szarabajka
McCall est appelé par Vanessa Daniels, veuve depuis quelques mois, dont le bébé a été enlevé à la maternité par une fausse infirmière. Le FBI est déjà en charge de l’enquête mais elle veut recevoir toute l’aide possible. Elle accompagne McCall dans ses démarches auprès d’autres jeunes mères : McCall pense que l’une d’elles avait peut-être promis son bébé à l’adoption, illégalement, avant de se rétracter, poussant les personnes responsables d’un trafic de bébés à en voler un autre. L’une d’elles, Molly, finit par leur révéler que le directeur de l’hôpital, Eugene Whitman, approche de jeunes mères pour leur proposer de payer tous les soins en échange de leur bébé. Un « client » riche, l’homme d’affaires grec Hector Kouros, est actuellement en attente d’un bébé ; approché par McCall et Kostmayer malgré la mise en garde de Control, qui interdit que l’on inquiète Kouros, il avoue le nom de son contact, Norrell, mais nie être au courant de tout enlèvement. Dans le même temps, Vanessa, que McCall a mise au repos dans une clinique, est contactée par la femme qui a enlevé son bébé, qui lui fixe un rendez-vous…
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Avec Michele Dotrice (Vanessa Daniels), Keith Szarabajka (Kostmayer), David Margulies (Eugene Whitman), Michael Margotta (Frank Carter), Sam Schacht (Norrell), Jana Schneider (l’infirmière kidnappeuse) et Robert Lansing (Control). Et avec Gordana Rashovich (Mrs Luther), Patricia Triana (Sally Ramirez), Aharon Ipalé (Hector Kouros), Debra Cole (Molly Nesbet) et Carol Woods (second nurse), Ericka Cruz (Gayleen Luther).
Michele Dotrice et Edward Woodward
2.12 High Performance (Haute performance)
CBS, 7 janvier 1987
Ecrit par Jack V. Fogarty
Réalisé par Russ Mayberry
Edward Woodward et Patricia Charbonneau
Sally Stevens, ouvrière sur un chantier de construction, aperçoit un homme étranglant une femme dans un appartement en face de l’immeuble en construction sur lequel elle se trouve. Elle appelle la police mais le Lt Kramer constate que l’appartement est vide. En l’absence de cadavre, pas d’affaire. Sally contacte alors McCall qui visite l’appartement avec Kostmayer et trouve une cache où aurait pu être logé un cadavre ; un indice : un bouton de blazer de marque, mène McCall jusqu’à une boutique où il obtient les noms des acheteurs des quatre blazers de ce modèle limité. Dans le même temps, le commanditaire du meurtre, Tremayne, qui travaille, lui, dans les hautes sphères de la finance, est consterné par la maladresse du tueur qu’il a engagé, Jordan, qui est tué par McCall alors qu’il tente d’éliminer Sally. Un autre tueur refuse le contrat de peur de se frotter à « l’os » sur lequel est tombé Jordan ! McCall et Kostmayer font croire à Tremayne qu’ils ont retrouvé le corps de sa femme, qu’il a lui-même coulé dans le béton avec Jordan, afin qu’il les conduise lui-même jusque là…
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Avec James Remar (Tremayne), Patricia Charbonneau (Sally Stevens), Michael Wincott (Jordan), Doris Belack (Dorian), Charles Cioffi (Lt Kramer), Keith Szarabajka (Kostmayer). Et avec Ed Zang (concierge), Crofton Hardester (Earl Pike), Michael LaGuardia (Charlie Mapes), Rusty Riegelman (young woman), Lisa Mayo (nurse), Sean O’Phelan (Pete Komanski).
Où l’on apprend que McCall a peur du vide ; il n’ose pas sortir de l’ascenseur de l’immeuble en construction qu’il visite avec Kostmayer. Il vaincra cependant sa peur dans l’épilogue, en déjeunant sur les hauteurs avec sa cliente, servi par Kostmayer !
2.13 Beyond Control (Sans contrôle)
CBS, 14 janvier 1987
Ecrit par Coleman Luck
Réalisé par Alan Metzger
Liane Curtis et Keith Szarabajka
Control engage McCall. Il dit ne pouvoir se fier à personne au sein de l’Agence. Un tueur du KGB, Paul Coble, est arrivé en ville et Control pense être sa cible. Un agent double a été assassiné par des agents de la Compagnie après avoir volé des dossiers très compromettants constitués par une cellule de la Compagnie créée spécialement pour surveiller la Compagnie elle-même, dans le plus grand secret. Malheureusement, les agents maladroits l’ont tué avant qu’il ait révélé où il avait caché les dossiers. Elaine Ferris, la nièce de l’agent double, est harcelée par des hommes qui cherchent visiblement chez elle les dossiers disparus, qui intéressent autant l’Agence que Coble. McCall assure donc la protection de la jeune femme également, avec l’aide de Kostmayer. C’est ce dernier qui retrouve les dossiers, enterrés par la taupe sous un rosier, dans le jardinet de l’immeuble d’Elaine. Il reste à neutraliser Coble. Et à découvrir que la cellule secrète n’a jamais existé : elle se limite à un seul homme, Control lui-même, ce qui explique pourquoi il ne pouvait faire appel à l’Agence pour réparer les dégâts…
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Avec Liane Curtis (Elaine Ferris), Brian Bedford (Paul Coble), Philip Kraus (Durkin), Daniel Ziskie (John Ferman), Keith Szarabajka (Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Et avec Paula Trueman (Mrs Hammerschmidt), Josh Mostel (Winston Erdlow), Scott Rhyne (policeman).
2.14 Carnal Persuasion (La chair est faible)
CBS, 21 janvier 1987
Ecrit par Dennis Manuel
Réalisé par Leon Ichaso
Edward Woodward et Mark Margolis
Jake Hughes, skipper, est arrêté à son retour à terre pour possession de drogue, et inculpé par le juge Howard Tainey. Celui-ci laisse entendre à Lisa, la femme de Jake, qu’il pourrait revoir sa sentence si elle se laissait séduire. Elle appelle alors McCall, qui se renseigne auprès d’un autre juge, Paula Walsh ; Tainey, dit-elle, est un jour sorti de nulle part et a gravi les échelons de la magistrature avec une rapidité étonnante, signe qu’il bénéficie de soutiens puissants et qu’il est probablement à la solde de quelqu’un. McCall demande l’aide de Kostmayer et de Jimmy pour protéger Lisa et surveiller le juge. Il découvre ainsi que ce dernier voit en secret un nommé Antonio qui se sert des bateaux pour un trafic auquel Jake, honnête, n’aurait jamais participé. Il a donc fallu l’écarter et son arrestation était un coup monté. McCall le confronte le soir où Lisa, en désespoir de cause, s’est rendue chez lui pour lui céder. Il oblige le juge à tendre un piège à Antonio…
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Avec John Cullum (Judge Howard Tainey), Maria Holvoe (Lisa Hughes), Mark Margolis (Jimmy), Ray Serra (Antonio), Cynthia Harris (Judge Paula G. Walsh), John Laughlin (Jake Hughes), Keith Szarabajka (Kostmayer). Et avec Louis Zorich (Zeke), Rocco Sisto (Frank), Steven Randazzo (Roz), Eric Kohner (Hank) et Bruce Kirkpatrick (guard), Bill Winkler (policeman).
2.15 Memories of Manon Part I (Les Mémoires de Manon, 1e partie)
CBS, 4 février 1987
Ecrit par Coleman Luck
Réalisé par Tony Wharmby
Anthony Zerbe et Melissa Anderson
Yvette Marcel est à New York avec son père, Phillipe Marcel, inspecteur de la police québécoise qui collabore avec ses collègues américains pour coincer quelques gros bonnets du crime. Alors qu’elle visite un musée, elle est enlevée par deux hommes, Dorgan et Carmack, qui l’obligent à assister, à travers une vitre sans tain, dans un restaurant, à l’exécution de son père… ou presque : au dernier moment, le tueur détourne son arme et tire à côté. Dorgan et Carmack libèrent ensuite Yvette en lui donnant 48 heures pour découvrir l’identité d’un certain Chrysalis, que connaît son père, faute de quoi ce dernier sera réellement exécuté. Yvette demande l’aide de son parrain, Control, qui engage McCall en lui révélant qu’Yvette est la fille de Manon, une femme que McCall a jadis aimée. Avec l’aide de Kostmayer et de Bump - qui torture McCall dans sa salle de gym avec des exercices de mise en forme ! -, McCall identifie les deux hommes qui suivent Yvette, Geiger et Slackman, et leur patron, Carmack, qu’il devine être Chrysalis. Carmack trahit ses propres associés en informant la police, aussi doit-il empêcher que son identité ne soit révélée. Il a donc essayé de faire assassiner Yvette par Slackman, ce qui a mené McCall jusqu’à lui. McCall prétend qu’il lui livrera Yvette Marcel contre 100.000 $, au moment qu’il aura choisi. Mais Dorgan est, lui, pressé par des associés inquiets qui lui posent un ultimatum. Il fait alors enlever de nouveau Yvette en blessant Kostmayer, sous les yeux de McCall qui vient d’apprendre de Phillipe Marcel une nouvelle qui le bouleverse : Yvette est sa fille…
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Avec Melissa Anderson (Yvette Marcel), Anthony Zerbe (Phillipe Marcel), George DiCenzo (Frank Dorgan), Jon Polito (Gene Carmack), Keith Szarabajka (Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Et avec Maurice Hines (Billie Bump), John V. Corey (Blanchard), David Greenan (Hathaway), David Shuman (Ernie Slackman), Paul Geier (Tom Calvert), Claude Vincent (Leo Zorn) et Joseph Malanga (Al Geiger), Cameron Arnett (raider #1).
Anthony Zerbe et Melissa Anderson
2.16 Memories of Manon Part II (Les Mémoires de Manon, 2nde partie)
CBS, 11 février 1987
Ecrit par Coleman Luck
Réalisé par Tony Wharmby
Edward Woodward et Melissa Anderson
McCall et Kostmayer (dont la blessure est légère) font parler Carmack et visitent le sous-sol où Dorgan est censé avoir emmené Yvette, mais elle n’y est plus. Phillipe Marcel blâme McCall pour la disparition de sa fille. McCall pense toutefois que Dorgan ne fera rien à Yvette tant qu’il n’aura pas atteint son objectif : trouver Chrysalis. Il tend donc un piège à Dorgan en supposant que celui-ci va vouloir s’en prendre à Blanchard, l’agent fédéral qui supervise l’opération à laquelle participe Marcel. Ce que fait effectivement Dorgan, en se servant d’Yvette pour enlever Blanchard. Kostmayer fait en sorte que Dorgan soit séparé de la voiture qui emmène Blanchard et McCall intervient pour libérer l’agent fédéral et Yvette, tout en renvoyant Slackman avec un message pour Carmack : leur accord tient toujours et il l’attend dans une heure. Yvette, croyant que McCall est avec les mafieux, s’enfuit ; tombant sur Dorgan, elle lui révèle ce qu’elle vient d’apprendre : l’identité de Chrysalis. McCall fait alors croire à Dorgan qu’il est un agent fédéral, prêt à lui donner Carmack en échange d’un demi-million. Tous les protagonistes se retrouvent au point de rendez-vous avec Carmack, où les fédéraux reprennent la situation en mains. Dorgan est tué par la bombe qu’il destinait aux Marcel, Carmack saisi par les fédéraux qui le feront bénéficier du programme de protection des témoins en échange de ses informations, et Yvette repart pour le Québec avec celui qu’elle croit toujours être son père. McCall, lui, se tait et reste seul avec ses souvenirs, ses regrets et une photo de Manon et de son bébé que lui remet Control…
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Avec Melissa Anderson (Yvette Marcel), Anthony Zerbe (Phillipe Marcel), George DiCenzo (Frank Dorgan), Jon Polito (Gene Carmack), Keith Szarabajka (Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Et avec John Corey (Blanchard), David Greenan (Hathaway), David Shuman (Ernie Slackman), Kate Dezina (Manon) et David James Sharp (Crawford), Joe Chiaramonte (Erlich), Joseph Malanga (Al Geiger), Frank Adonis (limo driver).
18’ : Mickey et McCall : « Vous m’avez dit un jour une chose que je n’oublierai jamais. Que l’homme le plus fort que vous ayez connu avait une volonté de fer et un cœur brisé. – J’ai dit ça ? Je devais être soûl. – Vous l’étiez. Vous avez dit aussi que cet homme était votre père. »
McCall évoque son mariage, son fils, la fille qu’il a perdue très jeune.
2.17 Solo (Solo)
CBS, 18 février 1987
Ecrit par Carleton Eastlake
Réalisé par Alan Metzger
Edward Woodward et Lindsay Crouse
McCall fait échouer un hold up dans un bar. Il est alors remarqué par Sara Magee qui veut l’engager pour retrouver Max, un homme qu’elle doit absolument retrouver. L’histoire de cette femme ne convainc pas totalement McCall ; alors qu’il vient de la raccompagner à son hôtel, il voit un homme s’en prendre à elle et intervient ; l’homme ouvre le feu, McCall réplique et découvre que l’autre porte un gilet pare-balles et qu’il est de la police. McCall s’enfuit avec Sara, qu’il héberge chez lui. Le lendemain, tandis qu’il prend des renseignements au commissariat, il est questionné par le Sgt Worley et retrouve l’homme de la veille, le Sgt Cole, de la police de Brownstown en Pennsylvanie. Cole, autant que McCall, élude les questions de Worley, mais il prévient McCall qu’il est déterminé à retrouver Sara Magee, qui a tué son partenaire. L’attitude de Cole et les informations que lui procure Jonah, informaticien de l’Agence, convainquent McCall de la sincérité de Sara. Employée dans la société Arms Tech à Brownstown, elle a découvert que des vols y avaient lieu ; mais on l’a accusée d’en être l’auteur et d’avoir tué le partenaire de Cole et elle a fui. Depuis, elle se cache et cherche Max, un homme qu’elle a rencontré là-bas et qui, pense-t-elle, peut l’innocenter. McCall piste un homme qui traque Sara et cet homme le conduit jusqu’à Max, qui loin de pouvoir l’innocenter est en fait complice des vols d’Arms Tech, ainsi que le Sgt Cole. Fait prisonnier, McCall est questionné sans ménagement. Mais Sara, qui a suivi sa trace, arrive à son tour à l’entrepôt où il est détenu…
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Avec Lindsay Crouse (Sarah Magee), Kevin Spacey (Cole), Austin Pendleton (Jonah). Et avec Leon Russom (Sergeant Worley), E. Brian Dean (Hinks), Thomas Quinn (Stan), Bruce Hubbard (manager), Kenneth Ryan (Max), William Parry (police detective), Stephen Payne (Stone), Kristofer Batho (Fix).
McCall vient de se faire larguer, Sara est seule, une romance se noue donc entre eux lorsque McCall héberge la jeune femme. Romance qui se prolonge dans l’épilogue, tandis qu’il neige sur New York.
2.18 A Place to Stay (Un abri)
CBS, 25 février 1987
Adaptation : Marc Rubin et Carleton Eastlake & Coleman Luck, histoire de Marc Rubin
Réalisé par Alan Metzger
Edward Woodward et Ed Lauter
Lynn Rowan, une adolescente de treize ans, s’enfuit de son foyer dans la banlieue new-yorkaise pour échapper aux disputes de ses parents et à la brutalité de son père. Elle prend le bus pour New York et erre dans les rues. Elle y dort et rencontre une autre fille, Judy, qui la présente à un photographe, Griswald. L’homme lui promet du travail mais les photos, qu’il dit destinées à des magazines pour ados, lui font prendre des poses affriolantes et il finit par lui demander de porter une nuisette qui ne cache pas grand chose de son corps. Pendant ce temps, les parents, Melanie et Walter, viennent à New York pour la rechercher, patrouillant dans les rues avec le Sgt Alice Shepherd de la brigade juvénile. Contre l’avis de Walter, Melanie engage McCall, qui comprend vite que l’adolescente a fui la brutalité de sa famille. Son enquête le met très vite sur la piste des magazines pornographiques et il ne tarde pas à trouver Griswald et à tirer Lynn de ses griffes. Il fait ensuite irruption dans une réception pour dénoncer publiquement l’homme à qui Griswald vend ses photos. Durant cette épreuve, Walter Rowan a réalisé qu’il s’était aliéné sa famille en reproduisant la brutalité de son propre père et, sur le conseil de McCall, décidé de se faire soigner avant de reprendre sa place dans son foyer…
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Avec Ann McDonough (Melanie Rowan), Alyson Kirk (Lynn Rowan), Margaret Welsh (Judy), Trey Wilson (Peter Marstand), Chad Redding (Sgt Alice Shepherd), Kario Salem (Griswald), Bethel Leslie (woman on street) et Ed Lauter (Walter Rowan). Et avec Robert Katims (Grayson), Anne Carlisle (advertiser), Lou Hirsch (counter clerk), Timmy Cappello (shopkeeper) et Leslie Lyles (woman), Bonnie Pfeifer (receptionist), Rick Aviles (scam), Nile Lanning (hooker).
Edward Woodward et Chad Redding
2.19 Coal Black Soul (L’âme noire)
CBS, 6 mai 1987
Ecrit par Scott Shepherd
Réalisé par Richard Compton
Un homme appelle McCall, qui le retrouve dans un immeuble abandonné. Au mur, une silhouette noire retrouvée déjà sur les lieux de plusieurs meurtres de femmes quadragénaires. L’homme demande à McCall de l’arrêter en le tuant ; quand McCall refuse, il promet qu’il le regrettera. McCall répond ensuite à l’appel d’une femme, le Dr Stephanie Davis, une psychiatre qui habite un appartement au rez-de-chaussée et qui prétend qu’un voyeur l’épie par ses fenêtres. McCall planque aux abords de l’appartement et surprend le voyeur, qu’il intimide suffisamment pour le dissuader de se montrer à nouveau. McCall et Stephanie se revoient et entament une relation. Un soir, alors qu’ils rentrent à pied chez la psychiatre, ils passent à proximité d’une intervention policière : une nouvelle femme a été tuée et la silhouette noire figure de nouveau sur les lieux. Le téléphone public proche de McCall et Stephanie sonne à ce moment et McCall répond : c’est le meurtrier, qui lui dit qu’il aurait dû l’arrêter, comme il le lui avait demandé. Il tuera de nouveau, toujours en tenant McCall informé. McCall essaie de l’arrêter alors qu’il s’apprête à s’en prendre à une actrice, Dorothy Hermes, qui joue la mère dans une pièce à l’affiche, mais l’intervention du Lt Elmer permet au tueur de s’enfuir. Il a toutefois laissé son nom à Dorothy : Alex Hayes. McCall se retrouve face à lui après qu’Alex a enlevé Stephanie…
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Avec Patricia Kalember (Dr Stephanie Davis), Mitchell Lichtenstein (Alex Hayes), Lois Smith (Dorothy Hermes), Earl Hindman (Lt Elmer), Chris Elliott (Rags Maloney). Et avec Jihmi Kennedy (Clarence Marshall), Gale Garnett (Frances), Madelyn Griffith-Haynie (Jill).
Le thème du tueur de femmes traumatisé par sa propre mère et qui fait un transfert d’autorité sur McCall est classique mais McCall lui-même se moque du discours psychiatrique sur ce genre de tueur, servi en l’occurrence par Stephanie Davis.
A la fin de l’épisode, Stephanie et McCall décident d’en rester là ; elle lui demanderait de changer d’activité et il ne pourrait s’y résoudre.
2.20 First Light (Le début)
CBS, 13 mai 1987
Ecrit par Jack Fogarty
Réalisé par Richard Compton
Lori Loughlin et William Zabka
Scott McCall intervient pour mettre en fuite deux voyous en train de saccager la boutique de Harry Dawson, dans laquelle travaille son amie Jenny. Scott et Jenny essaient d’aider Harry mais ils frappent à la mauvaise porte : le promoteur Victor Thorpe, que Harry soupçonnait d’être à l’origine du vandalisme pour le forcer à vendre, n’est en réalité pour rien dans l’attaque. Bientôt, la tombe de l’épouse de Harry est dégradée et Harry lui-même est enlevé par plusieurs hommes. Scott fait alors appel à son père pour l’aider. McCall, qui était à Washington pour témoigner devant une commission d’enquête sénatoriale sur une mission diligentée des années plus tôt par Control, rentre à New York pour enquêter. Il découvre que Harry a été enlevé par Terrance Booth, rescapé d’un camp de la mort durant la Seconde Guerre mondiale, persuadé que Harry, également interné dans ce camp, a fait échouer une tentative d’évasion et causé la mort de plusieurs Américains en les trahissant. En vérité, le dossier nazi qu’a retrouvé Booth, sur lequel figure le nom de Dawson, a été falsifié pour masquer l’identité du véritable traître, Otto Manheim, infiltré dans le camp sous une fausse identité et protégé ensuite par les Américains qui lui ont fourni une nouvelle identité, Phillip Franken, propriétaire d’une galerie d’art. En dénouant les fils de cette vengeance, McCall empêche Booth de se faire justice en tuant un innocent mais Booth et Franken s’entre-tuent…
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Avec William Zabka (Scott McCall), Lori Loughlin (Jenny Morrow), Robert X. Modica (Terrance Booth), Mike Nussbaum (Harry Dawson), Kaiulani Lee (Lorraine Watson), Jerome Dempsey (Senator Clairman) et Robert Lansing (Control). Et avec Paul Harding (Phillip Franken), Quentin Crisp (Ernie Frick), Marco St. John (Victor Thorpe), Ira Lewis (Porter), Robert Haufrecht (Woods).
La présence de l’ancien nazi Manheim aux Etats-Unis est connue de l’Agence puisque c’est le Gouvernement américain qui a fourni à l’homme sa nouvelle identité. Control, pourtant, prête son concours à McCall en l’aidant à réaliser son plan, qui forcera Manheim à sortir de l’ombre. Il ne s’agit pas d’une incohérence de scénario mais bien d’une illustration de l’opportunisme de l’Agence, qui retire sa protection à l’ancien nazi après l’avoir couvert durant des décennies.
2.21 Hand and Glove (Pour les jaunes)
CBS, 20 mai 1987
Ecrit par Coleman Luck
Réalisé par Alan Metzger
Edward Woodward et William Zabka
Scott demande de nouveau l’aide de son père : mais cette fois il lui amène carrément, chez lui, une femme enceinte qui a prétendu être harcelée par le père de son enfant… mais qui une fois introduite chez McCall prétend que c’est Scott qui est le père de l’enfant. Il est manifestement tombé sur une spécialiste de l’escroquerie, dont le complice attend dans le couloir ! McCall résout l’affaire promptement en faisant tellement peur aux deux escrocs qu’ils s’enfuient sans demander leur reste !
Aussi McCall lève-t-il les yeux au ciel quand Scott lui amène une autre amie, Deborah Whitten. Celle-ci, clouée dans un fauteuil roulant, prétend être harcelée par un homme mystérieux vêtu de noir qui s’est introduit dans sa chambre, et son oncle Kenneth Whitten cherche à la faire interner, la croyant folle. McCall reconduit la jeune femme chez son oncle mais pose un micro sur son fauteuil roulant, ce qui lui permet d’écouter ce qui se passe après son départ. Il découvre que l’homme mystérieux existe bel et bien, même si Whitten persiste à le nier. McCall et Scott pensent que l’oncle veut faire déclarer Deborah folle afin d’être nommé tuteur de sa fortune. La maison comporte des couloirs secrets qui expliquent que l’homme mystérieux ait pu accéder à la chambre de Deborah sans être vu, et en disparaître. Quand il s’en prend de nouveau à la jeune femme, après avoir assommé et ligoté Scott, McCall se dresse sur son chemin…
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Avec William Zabka (Scott McCall), Barbara Garrick (Deborah Whitten), Mark Soper (Ken Whitten Jr), Charles Keating (Kenneth Whitten). Et avec Nancy Fish (Rachel), W.H. Macy (Dr Spaulding), Lela Ivey (Shirley Gossett), James Peak (Bill).
L’histoire est toujours classique mais séduit par son aspect gothique (maison ancienne, nuit, passages secrets, conspiration et jeune femme vulnérable exposée à la folie et aux agressions).
2.22 Re-Entry (Réinsertion)
CBS, 27 mai 1987
Adaptation : Scott Shepherd, histoire de Dennis Manuel
Réalisé par Aaron Lipstadt
Cameron Johann et John Goodman
Les vacances de McCall sont compromises par l’appel du jeune Chris Winter, inquiet pour son père. Harold Winter a perdu son travail quelques mois plus tôt, il élève seul son garçon et il ne sait pas comment se sortir de ses problèmes. C’est en découvrant dans son bureau un coffre contenant un revolver et un testament que Chris s’est alarmé et a contacté l’Equalizer. McCall, avec l’aide de Mickey Kostmayer, découvre que Harold s’est mis en cheville avec un ancien partenaire à qui il doit de l’argent, Slate, qui lui demande de s’introduire dans l’entreprise dont il a été renvoyé. Mais ce que Slate veut voler est plus important que ne le pensait Harold : des barres de plutonium. Pour s’assurer le concours de Harold, Slate fait enlever Chris. McCall découvre que le meilleur ami de Harold, George Hershey, est complice de Slate, et l’oblige à révéler le lieu où est gardé l’enfant. McCall et Mickey s’introduisent ensuite dans les locaux où sont déjà Harold et Slate, afin de les arrêter avant qu’il ne soit trop tard, et de rendre son père à Chris…
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Avec John Goodman (Harold Winter), Cameron Johann (Chris Winter), David Johansen (Garnet), Joe Morton (Slate), Keith Szarabajka (Kostmayer) et Stewart Copeland (pickpocket). Et avec Graham Beckel (George Hershey), Kitty Crooks (Joan Hawkins), Steve Buscemi (Archie).
NOTA BENE - Ce guide a été réalisé à partir de l'édition DVD Universal / Elephant Films. Les noms des comédiens, scénaristes, réalisateurs, producteurs ont été recueillis sur les DVD, j'assume donc les erreurs qui peuvent s'y être glissées. Les mentions "Avec" / "et" indiquent les guest stars, special guest stars et (special) guest appearances. La mention "Et avec" précède les crédits du générique de fin (en général "Co-starring") et le dernier "et" indique les comédiens précédés au générique de la mention "with". Pour l'attribution des rôles, j'ai suivi Imdb (les rôles ne sont pas indiqués au générique d'ouverture) en corrigeant ici ou là une erreur manifeste et en complétant parfois la base de données. Si d'aventure quelqu'un avait l'idée saugrenue de copier-coller ce guide, il serait bien aimable d'en créditer l'auteur (lequel n'a certes pas inventé les noms propres, bien qu'il ait passé du temps à les collecter sur les DVD, mais il a rédigé les résumés).