Guide réalisé par Thierry Le Peut

 

 

 

 

saison 1  -  saison 2  -  saison 3  -  saison 4

 

Saison 3

(1987-1988)

 

created by Michael Sloan et Richard Lindheim

executive producer James McAdams

music by Stewart Copeland (1 à 10) interprétée par Jeff Seitz (1 à 10) *

music by Todd Kasow (11), John Cacavas (12, 13, 14, 18, 21), Joseph Conlan (15, 16, 17, 19, 20, 22)

theme by Stewart Copeland

co-executive producer Ed Waters

supervising producer Scott Shepherd (1 à 5), Coleman Luck

coordinating producer Peter A. Runfolo

co-producer Robert Eisele

produced by Marc Laub, Daniel Lieberstein (1 à 12), Mark Sobel (14 à 22)

* Jeff Seitz crédité au générique de début jusqu’à 3.05 puis au générique de fin à partir de 3.06

 

 

3.01  Blood & Wine Part I (Terreur à New York, 1e partie)

 

CBS, 23 septembre 1987

Ecrit par Coleman Luck

Réalisé par Alan Metzger

 

Telly Savalas et Edward Woodward

 

Un terroriste qui se surnomme Alpha fait exploser une bombe dans le club Harlequin de Manhattan, faisant de nombreuses victimes. Peu avant l’explosion, il a abattu à bout portant l’un des clients. L’agent du FBI Frank Standish pense qu’Alpha est Martin Loeber, un tueur professionnel qui a décimé une famille entière par mesure de représailles : la première victime de l’Harlequin était un membre de cette famille. Pour traquer Loeber, Standish fait appel à un moine, le Frère Joseph Heiden, qui est l’homme qui connaît le mieux Loeber : Heiden est un ancien terroriste repenti qui a formé Loeber. Pendant ce temps, McCall accepte d’aider Mrs Thomas, inquiète de la relation de sa fille Linda avec un certain Brad Hartmann, qu’elle soupçonne d’être menteur et dangereux. Elle prétend avoir trouvé un fusil dans un tiroir, dans le sous-sol de la maison familiale que Linda habite avec Brad ; le fusil a très vite disparu et Linda accuse sa mère de vouloir gâcher son existence. Mais McCall constate que ce Brad le surveille ; lorsqu’il revoit Mrs Thomas, un camion percute violemment la voiture où ils se parlent, sur les docks, et la projette dans l’océan. Mrs Thomas est tuée, McCall survit mais, avec l’aide de Control, se fait passer pour mort afin de continuer ses investigations aussi discrètement que possible. Il est persuadé que Brad est effectivement très dangereux, probablement un professionnel du meurtre. Il décide de « ressusciter » lors de l’enterrement de Mrs Thomas et de ne plus lâcher Hartmann. Mais ce dernier prend les devants : se sachant suivi par McCall et Mickey, il se rend chez les Standish et prend en otages la femme, les enfants et l’agent spécial de surveillance. McCall et Mickey comprennent qu’ils ont affaire à un homme entraîné et trop intelligent pour se laisser prendre à leurs trucs ; il se sauve en emmenant l’agent du FBI et en laissant un bracelet explosif au poignet de Mrs Standish. Pendant que Mickey désamorce le bracelet, McCall suit la voiture de Hartmann ; celle-ci se jette contre un camion et s’enflamme, mais Hartmann n’y est déjà plus… (Crédits : voir 2e partie)

 

William Atherton

 

Telly Savalas

 

Tom Atkins

 

 

3.02  Blood & Wine Part II (Terreur à New York, 2nde partie)

 

CBS, 23 septembre 1987

Ecrit par Coleman Luck

Réalisé par Alan Metzger

 

Tom Atkins et Edward Woodward avec Telly Savalas

Christopher Murney et Edward Woodward

 

Bien que deux corps aient été retrouvés dans la voiture, McCall est persuadé que Hartmann – dont il est clair maintenant qu’il est en réalité Martin Loeber – n’est pas l’un d’eux. Standish souhaite que McCall collabore à l’enquête sur Loeber mais McCall n’a aucune intention de travailler avec Heiden, qui reste à ses yeux un terroriste, responsable de centaines de morts, quel que soit le vêtement qu’il porte aujourd’hui. Le filleul de McCall est mort dans l’un des attentats perpétrés par Heiden, pour lequel il ne ressent que de la haine, quand bien même il prétend aujourd’hui vivre dans la foi du Seigneur. Heiden est convaincu que Loeber s’apprête à commettre un crime d’envergure à Manhattan et il pense que ce coup d’éclat sera en lien avec la seule célébration importante du moment, au cours de laquelle un prêtre aveugle doit dire une messe devant des fidèles venus en masse.

McCall et Mickey, eux, surveillent la maison de Linda Thomas ; ils pensent que Loeber a repris contact avec elle et qu’il a réussi à la convaincre de sa bonne foi, profitant de sa crédulité et de son grand besoin d’amour. L’homme est cependant trop malin pour se laisser prendre. C’est Rudy Bagler, employé occasionnel de l’Agence, qui entre en contact avec lui sans l’avoir cherché : Loeber en effet se fait greffer deux nouveaux yeux, nécessaires à la réalisation de son plan, et c’est Bagler qui les lui fournit ; découvrant à qui il a affaire, il décide de toucher le pactole en le livrant à McCall, mais Loeber le persuade au contraire de marcher avec lui : il le paiera mieux que l’Agence s’il accepte de lui livrer McCall. Bagler accepte, contacte McCall, le fait venir dans un lieu isolé et tente de jouer sur les deux tableaux en simulant le meurtre de McCall. Cette tentative se solde par la fuite de Loeber.

Les nouveaux yeux de ce dernier sont destinés à faciliter sa substitution au prêtre aveugle ; il assassine celui-ci et prend sa place pour célébrer la messe, au cours de laquelle il a l’intention d’empoisonner les fidèles en utilisant un produit extrêmement dangereux récemment volé en dépit des efforts de l’Agence pour le garder secret, et caché. Avant cela, Loeber rend visite à Heiden pour une ultime confrontation. Il le laisse pour mort mais le moine, mourant, parvient à se traîner jusque dans l’Eglise et à dénoncer Loeber. McCall, lui, est empêché d’intervenir car il doit secourir Mickey et Linda Thomas que Loeber a laissés chez Linda attachés à une bombe. Celle-ci désamorcée, McCall se précipite à l’Eglise où il abat Loeber après que le plan du terroriste a été mis en échec par Heiden. Le moine meurt dans les bras de McCall après avoir obtenu de celui-ci un pardon, sinon pour tous ses péchés du moins pour le mal personnel qu’il a pu faire à McCall…

 

Telly Savalas

 

C. Murney & W. Atherton

 

Tom Atkins

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec Telly Savalas (Joseph Heiden), William Atherton (Martin Loeber / Alpha), Moira Harris (Linda), Tom Atkins (Detective Frank Standish), Christopher Murney (Rudy Bagler), Elizabeth Franz (Mrs Thomas). Et avec Lynne Thigpen (cleaning lady), Lee Breuer (Benjamin Harris), Trish Hawkins (Mrs Standish), Alan Mixon (Father Anthony) et Sheila Stainback (anchorperson), Stephen James (reporter), Fima Noveck (Kroslick), Ted Beniades (police officer), Sarah Chodoff (young nun), Hamilton Gillett (agent #1), Sam Green (Agent Barnes), Nick Georgiade (agent #2), Gary Landon Mills (latino gangster), Peter Richardson (leather jacket), Grace Johnston (Emily Standish), Salvador Barone (Frank Standish, Jr), Hamadi Izzard (basketball boy).

 

Bien que découpé ensuite en deux parties, cet épisode consttiue un téléfilm de 90’ (les crédits d’ouverture n’apparaissent qu’au début de la 1e partie et les crédits de fin sont identiques pour les deux parties).

 

 

3.03  Suspicion of Innocence (Présumé innocent)

 

CBS, 30 septembre 1987

Ecrit par Robert Eisele

Réalisé par Russ Mayberry

 

Ann Wedgeworth et Vincent Phillip D'Onofrio avec Edward Woodward

 

Davy Baylor est un handicapé mental qui travaille comme manutentionnaire dans une entreprise où, ce soir-là, a lieu une petite fête en l’honneur de l’un des cadres. En quittant l’entreprise, Davy entend une femme appeler à l’aide dans une ruelle. Il s’approche et trouve sa collègue Cheryl étendue sur le sol, tandis que son agresseur s’enfuit. Quand une patrouille de police arrive, elle trouve Davy au-dessus du corps de la jeune femme, les mains tachées de son sang ; effrayé, il prend la fuite. Il contacte son ami McCall, « Mr Equalizer », et lui dit où il se cache. McCall, ayant entendu son récit, le persuade de l’accompagner au commissariat en lui promettant que la police le croira et qu’il ne sera pas mis en prison. Hélas, le Lt Kramer lui apprend que les empreintes de Davy se trouvent sur l’arme du crime, un tuyau de fer ; il n’a d’autre choix que de l’arrêter. Au cours de l’audience devant statuer sur son sort, Davy s’enfuit ; McCall s’interpose entre les gardes et lui pour faciliter sa fuite, en feignant la maladresse. Il le retrouve et a quelque peine à le convaincre de se fier à lui de nouveau. Davy se laisse toutefois conduire dans une planque où McCall le fait surveiller par Jimmy. La mère de Davy, Irene Baylor, obtient de McCall la permission de le voir ; mais elle profite d’un moment de naïveté de Jimmy pour se sauver avec son fils, qu’elle veut mettre dans un avion à destination du Canada. Davy cependant refuse de s’enfuir ainsi ; il se sauve à nouveau et se réfugie toujours au même endroit : dans sa « cabane » sur le toit d’un immeuble désaffecté. Mais McCall n’est pas leseul à l’y retrouver : son collègue Will Rattigan, le véritable meurtrier, connaît également cette cachette. Il y suit Davy pour le tuer. McCall, en s’interposant, est blessé…

 

Vincent Phillip D'Onofrio

 

William Converse-Roberts

 

John Randolph

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Vincent Phillip D’Onofrio (Davy Baylor), William Converse-Roberts (Will Rattigan), Charles Cioffi (Lt Kramer), Mark Margolis (Jimmy) et Ann Wedgeworth (Irene Baylor) et John Randolph (Jack Rattigan). Et avec Mary Kane (Cheryl Jansen), Norman Matlock (Judge), Keliher Walsh (Lea Danski), James Eckhouse (District Attorney) et Nancy Giles (bailiff), Victor Bevine (sergeant), Joe Barrett (court clerk), Michael Patterson (policeman), Chad Restum (court officer).

 

Retour de Jimmy. Sa première remarque en arrivant chez McCall ? « Mon conseiller conjugal est en train de divorcer. Il dort sur mon canapé. » C’est évidemment une référence aux dialogues qu’échangeaient McCall et Jimmy au début de la série, qui tournaient en général autour du divorce de Jimmy.

 

 

3.04  In the Money (La haute finance)

 

CBS, 7 octobre 1987

Ecrit par Ed Waters & Scott Shepherd

Réalisé par Aaron Lipstadt

 

Dennis Boutsikaris et John Heard

 

Samantha Cheseborough, qui travaille à la Bourse de New York, est agressée chez elle par deux hommes qui l’attendaient. Ils la droguent et l’emmènent dans la baie où ils la jettent à l’eau. Elle est retrouvée au matin par McCall et Mickey qui pêchaient dans les parages, encore vivante. Elle ignore qui étaient ces hommes et pourquoi on a voulu la tuer. McCall lui conseille de ne pas appeler la police tant qu’ils n’ont pas découvert la nature de la menace qui pèse sur elle. Alors que McCall accompagne la jeune femme jusqu’à son appartement, Wendy, une amie de Samantha, vient d’y passer et d’y être à son tour agressée par l’un des hommes qui s’en sont pris à Samantha ; poursuivie, elle est finalement renversée par une voiture conduite par le second agresseur, et tuée. En enquêtant sur l’entourage de Wendy, McCall apprend qu’elle était la petite amie de C. R. Heaton, un brasseur de millions de Wall Street ; celui-ci, questionné par McCall, nie pourtant la connaître. McCall reconstitue la suite des événements : Heaton, impliqué dans un scandale financier avec un autre trader, Parrish, a fait à Wendy des confidences sur l’oreiller qui ont poussé Parrish à l’asassiner ; les deux hommes qu’il a engagés pour cela se sont trompés en attaquant Samantha et ont ensuite réparé leur erreur en tuant effectivement Wendy. Lorsque Heaton prend peur et devient une menace, Parrish le lâche et Heaton, terrifié, se suicide. McCall, avec le concours de Mickey et de Samantha, tend alors un piège à Parrish pour l’amener à se démasquer…

 

John Heard

 

Ashley Crow

 

Keith Szarabajka

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec John Heard (Ron Parrish), Ashley Crow (Samantha Chesborough), Dennis Boutsikaris (C.R. Heaton). Et avec Paul Perri (Craig Rose), Patricia Richardson (Sandy), Oliver Platt (Norm Jameson), David J. Steinberg (Freddy), Howard Ross (Merrick) et Anne Swift (Sylvia), Tamara Bruno Leffler (Patti), Hugh A. Rose (suit #2), Chip Mitchell (suit #1).

 

 

3.05  Encounter in a Closed Room (Coup de froid)

 

CBS, 14 octobre 1987

Scénario : Ann Lewis Hamilton, histoire de Ann Lewis Hamilton & Scott Shepherd

Réalisé par Jim Johnston

 

Jamey Sheridan et Michael Moriarty

 

Le Dr Peter Kapik, un scientifique russe, profite d’un séjour à New York pour fausser compagnie à son service de sécurité. Il se réfugie chez ses amis Wayne et Alina Polivka, où viennent le trouver les hommes du Département d’Etat américain. Avant que sa demande d’asile politique ne soit examinée, il doit subir un debriefing. Alina est très vite contactée par une agente du KGB qui l’informe que ses parents, qu’elle a fait venir aux Etats-Unis, ont été enlevés et lui seront rendus si elle accepte de collaborer avec le KGB. Elle doit communiquer des informations sur l’appartement dans lequel est gardé Kapik. Alina, qui est depuis longtemps amoureuse de Kapik, est tiraillée entre plusieurs loyautés. Elle contacte McCall pour qu’il l’aide à retrouver ses parents. Pour ce faire, McCall demande l’aide du Sgt Alice Shepherd, puisque Control lui a interdit de faire appel au personnel de l’Agence. Ensemble, ils prennent en filature l’agente du KGB et parviennent à retrouver Emil et Vera Polivka, gardés dans un entrepôt de fourrures. Pendant ce temps, Alina, incertaine du sort de ses parents, se voit confier un poison qu’elle doit faire prendre à Kapik, trop bien surveillé pour que le KGB arrive jusqu’à lui. Wayne, quant à lui, soupçonne quelque chose entre Alina et Peter…

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec Michael Moriarty (Dr Peter Kapik), Maureen Mueller (Alina Polivka), Chad Redding (Sgt Alice Shepard), Jamey Sheridan (Wayne), Liliana Komorowska (Sarka), George Gerdes (espion russe). Et avec Adam LeFevre (Foster), Norberto Kerner (Emil Polivka), Lola Pashalinski (Vera Polivka) et Matthew Lewis (Alexander), Joseph Amodei (Frank Ashton), Christopher McHale (bodyguard), Warren Keith (TV reporter).

 

L’épisode ne commence pas, comme habituellement, par un montage de scènes de l’épisode mais par une séquence prégénérique où l’on voit Kapik échapper à ses gardes du corps et s’enfuir dans le métro. Le générique qui suit est écourté.

 

Maureen Mueller et Jamey Sheridan

 

 

3.06  Mission : McCall Part I (CIA contre KGB, 1e partie)

 

CBS, 28 octobre 1987

Ecrit par Ed Waters & Scott Shepherd

Réalisé par Alan Metzger

 

Robert Mitchum et Richard Jordan

 

En rendant visite à son père, Scott McCall trouve l’appartement sens dessus dessous. Un homme masqué pointe un revolver sur lui et s’en va sans tirer ; sur sa main, Scott remarque un tatouage. Il contacte Control en utilisant un numéro que son père lui avait dit où trouver ; Control lui remet un billet d’avion pour l’étranger en lui demandant de le laisser gérer la situation. McCall avait prévenu Scott que Control réagirait sans doute ainsi ; suivant les instructions que lui a laissées son père pour réagir à une telle situation, Scott retrouve une voiture dans le coffre de laquelle son père a caché une mallette contenant notamment une video : McCall lui demande de contacter Mickey Kostmayer et de trouver l’Enfant de Méduse (Medusa’s Child). C’est le nom de code de Richard Dyson, un ancien agent avec lequel McCall a parfois travaillé. Il accepte de les aider à retrouver McCall. Très vite, il apparaît que Control n’est pas très clair dans cette affaire : le KGB, et en particulier Piotr Rofilov, a exigé McCall en échange d’une douzaine d’agents américains détenus par les Russes, afin que McCall soit jugé à Moscou pour le meurtre du frère de Rofilov ; Control voulait protéger McCall mais le KGB a pris les devants en l’enlevant.

Quoi qu’il en soit de cette version de la disparition de McCall, Dyson décide de faire évader Harley Gage, un agent double que McCall a fait arrêter : en dépit de la haine que Gage affiche pour McCall, il est l’un des meilleurs agents sur la place et surtout il a entretenu une liaison avec Francesca, une agente du KGB qui se trouve justement à New York. En reprenant contact avec elle, il pourrait – si elle le laisse vivre – obtenir des informations sur le sort de McCall. Cependant, en mettant la main sur un homme qui les a suivis, Dyson révèle les dessous de l’affaire que Control a dissimulés : l’homme s’appelle Rendler, il travaille pour l’Agence et porte à la main le tatouage qu’a vu Scott. Mis au pied du mur par Dyson, Gage et Kostmayer, Control admet que c’est lui qui détient McCall. Il prétend vouloir le protéger car McCall serait capable de se livrer lui-même au KGB pour sauver les douze agents américains. La mise en scène dans son appartement avait pour but de détourner les soupçons vers le KGB.

Pressé par Dyson, Control accepte d’emmener Scott voir son père. Mais quand ils arrivent tous à la planque, celle-ci a déjà été attaquée par un groupe du KGB sous les ordres de Francesca. Les agents de surveillance sont tous morts et McCall a disparu. Au même moment, il gît, blessé, dans un fourgon qui l’emmène où le KGB le jugera bon…

 

Robert Mitchum
Frances Fisher

 

William Zabka
Frankie Faison

 

Richard Jordan
Robert Lansing as Control

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec Robert Mitchum (Dyson), Richard Jordan (Harley Gage), William Zabka (Scott McCall), Frances Fisher (Francesca). Et avec Frankie Faison (Zudo), Daniel Chapman (Borda) et William Doyle (auctioneer), Joseph Tobin (Weber / Cronin), Dave Florek (Viola), Graves Kiely (Willie – bartender).

 

Robert Lansing et Robert Mitchum

William Zabka et Robert Lansing

 

 

3.07  Mission : McCall Part II (CIA contre KGB, 2nde partie)

 

CBS, 4 novembre 1987

Scénario : Ed Waters & Scott Shepherd & Robert Eisele, histoire de Ed Waters & Coleman Luck

Réalisé par Alan Metzger

 

Robert Lansing et Robert Mitchum

 

Pour l’empêcher d’agir à sa guise, Dyson fait garder Control par Mickey et Scott pendant que lui-même s’introduit avec Harley Gage en territoire russe, dans l’ambassade où McCall a été conduit et enfermé sous bonne garde, en dépit d’une blessure grave qui pourrait lui coûter la vie et qui ne peut être soignée au sein de l’ambassade. Leur maîtrise du russe permet à Dyson et Gage de se déplacer assez aisément dans l’enceinte du bâtiment mais il leur manque les autorisations nécessaires pour accéder aux lieux qui les intéressent. Ils n’ont guère le temps d’essayer de les obtenir du camarade Kamarov : celui-ci les surprend dans son bureau et les menace d’une arme, en conséquence de quoi ils le tuent. Gage distrait alors le Dr Zara Klemik pendant que Dyson cherche le meilleur accès à la pièce où est gardé McCall. Pendant ce temps, Control réussit à tromper la vigilance de Scott et à contacter l’Agence qui envoie une équipe d’intervention le tirer d’affaire. Il contacte aussitôt l’ambassade russe… Dyson et Gage, de leur côté, retrouvent McCall vivant et parviennent à le faire sortir du bâtiment et à le transporter dans un hélicoptère censé le conduire au paquebot qui doit l’emmener en Russie. Ils reçoivent alors l’aide inespérée du Dr Klemik, qui se révèle un agent double au service de Control : c’est elle qu’il a contactée pour l’informer de la situation. Dyson et Gage peuvent ainsi prendre la fuite avec McCall, aussitôt confié à une équipe médicale…

 

Robert Mitchum

 

Ludmilla Bokievsky

 

Frederick Neumann

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec Robert Mitchum (Dyson), Richard Jordan (Harley Gage), William Zabka (Scott McCall), Frances Fisher (Francesca). Et avec Ludmilla Bokievsky (Zara), Frederick Neumann (Vlasov), Daniel Chapman (Borda) et Joseph Tobin (Weber / Cronin), Dave Florek (Viola), Anderson Matthews (medic), Victor Talmadge (soldier), Mark Mikulski (guard), Boris Krutonog (sentry), George Cambus (Kamarov), Ivan Kronenfeld (hearse driver).

 

On apprend dans la première partie que Gage veut tuer McCall qui l’a fait arrêter. Mais l’épilogue de la seconde partie rétablit la vérité que Gage ignorait : McCall est en fait celui à qui on a fait porter le chapeau… mais c’est à Dyson que Gage doit d’avoir été emprisonné. Quand il l’apprend de la bouche de Control, Dyson a déjà tiré sa révérence et s’en est allé au volant de la Rolls Royce qu’il a conduite durant toute l’aventure.

L’expédition de Dyson et Gage au sein de l’ambassade russe est traitée sur le mode sinon franchement comique du moins carrément ironique et distanciée. Il faut bien cela pour faire accepter au public une mission impossible conduite par un vieillard (Dyson, quand bien même il a les traits de Robert Mitchum) et un séducteur (Gage).

 

Robert Mitchum et William Zabka

William Zabka, Robert Mitchum, Keith Szarabajka

 

 

3.08  Shadow Play (La force de l’ombre)

 

CBS, 11 novembre 1987

Ecrit par Robert Eisele

Réalisé par Russ Mayberry

 

J.T. Walsh et Chad Redding

 

Andrew Banks, au service du Ministère de la Défense, est convoqué devant une commission du Congrès pour témoigner sur le financement illégal des forces contre-révolutionnaires angolaises, dans lequel est impliquée l’Agence. Sa vie est menacée par un tueur professionnel qui tente de s’en prendre à lui à plusieurs reprises. Quand elle apprend que la protection dont bénéficie Banks est inexplicablement levée, le Sgt Alice Shepherd se rend chez McCall pour lui demander de l’aider à assurer cette protection. Elle tombe sur Mickey Kostmayer et Harley Gage : McCall a en effet offert à ce dernier de séjourner dans son appartement le temps de décider de l’avenir qu’il veut se construire maintenant qu’il a été intégralement blanchi par les bons soins de l’Agence (sur l’insistance de Dyson à la fin de l’épisode précédent). Gage s’adresse, pour remonter jusqu’au commanditaire du tueur, à Rudy Bagler. Aussitôt après, il manque être abattu par le tueur dans l’appartement même de McCall. Ce qu’il découvre alors, c’est une collusion à haut niveau : les commanditaires du tueur sont le banquier international Reynaldo Duran et le supérieur de Banks au Ministère de la Défense, William Virgil, le second s’étant adressé au premier pour financer les guérilleros anti-communistes angolais. Le témoignage de Banks pourrait les impliquer tous deux et le risque est trop grand, même si Banks, convaincu de servir la juste cause, n’a nulle intention de les trahir. Gage demande l’aide de McCall. Celui-ci découvre une autre complicité : celle de l’agent fédéral Lyle Murdoch chargé de la protection de Banks. Tous ces hommes ont résolu de faire entrer le tueur au sein même du Congrès afin qu’il abatte Banks avant son retour devant la commission…

 

J.T. Walsh
Maurice Hines

 

Christopher Murney
Gerry Bamman

 

Paul Calderon
Tom Klunis

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer), Richard Jordan (Gage) et Robert Lansing (Control). Avec J.T. Walsh (Andrew Banks), Chad Redding (Sgt Alice Shepard), Christopher Murney (Rudy Bagler), Gerry Bamman (membre de la commission), Tomas Milian (Duran). Et avec Maurice Hines (Billy Bump), Paul Calderon (Chacon), Tom Klunis (Murdoch), David Bryant (Varner) et David Rosenbaum (agent), Tibor Feldman (counsel), Walter Bobbie (Virgil), Ed Lally (senator), Ethyl Eichelberger (butler).

 

Illustration des ambivalences et des ambiguïtés de la guerre froide : Banks est un bon soldat, héros de guerre au Vietnam, aujourd’hui au service de son pays dans la lutte contre le danger communiste ; gouvernement et services secrets ont partie liée dans le financement d’opérations illégales servant ce dessein ; même lorsqu’il apprend que ses propres employeurs cherchent à le réduire au silence en dépit de la loyauté sans faille qu’il affiche et dont il est fier, Banks refuse de les compromettre et préfère mentir au Congrès. Dans ce jeu d’ombres, Harley Gage apporte sa propre haine des pouvoirs en place qui n’ont pas hésité à l’envoyer deux ans en prison et contre lesquels Banks le soupçonne de vouloir prendre sa revanche. McCall, qui intervient dans quelques scènes (il se remet toujours de ses blessures et se déplace avec une canne), délivre la morale finale : si le gouvernement et les services secrets sont prêts à bafouer la morale dans leur lutte contre l’adversaire, alors la guerre est déjà terminée, « et nous l’avons perdue ».

Où l’on constate que le Sgt Alice Shepherd sait manier le fusil mitrailleur en cas de besoin.

Où l’on revoit aussi le compartiment caché derrière deux étagères où McCall dissimule son arsenal, dans l’une des pièces de son appartement.

« Bagler is far too useful to be destroyed » (McCall à Gage).

 

Edward Woodward et Richard Jordan

 

 

3.09  Inner View (Double vue)

 

CBS, 18 novembre 1987

Chanson « Shadow Man » composée par John Miller, Craig Snyder

Ecrit par Jim Trombetta

Réalisé par Marc Laub

 

Katherine Cortez et Richard Jordan

 

Karen Alden a des visions. Elle a conduit la police droit à un cadavre, au point qu’elle en est suspecte. Aussi, quand elle a de nouveau la vision d’un meurtre, se tourne-t-elle vers McCall plutôt que vers la police. McCall étant déjà occupé par la protection d’une cliente, il confie Karen aux bons soins de Harley, qui ne cache pas son scepticisme en matière de « paranormal ». Il aide Karen à trouver l’endroit qu’elle a vu, un entrepôt désaffecté sur les docks, mais ils n’y trouvent aucun cadavre. Karen le quitte fâchée, blessée par son ironie. Mais le soir même, à la télévision, Harley apprend qu’un corps de femme a bel et bien été retrouvé dans ce même entrepôt. Il prend alors davantage au sérieux Karen et essaie, avec elle, de trouver non plus la prochaine victime mais le tueur en série qui a déjà assassiné plusieurs femmes. Une chanson qu’elle fredonne, Shadow Man, les conduit jusqu’au groupe Archon qui la chante. Durant une répétition, ils remarquent un homme dont la silhouette fait aussitôt réagir Karen : elle est certaine qu’il s’agit du tueur. L’homme, Carl Louder, s’enfuit en tirant sur Harley, qui évite les balles de justesse. Mais le chanteur d’Archon est en mesure de leur dire qui est cet homme : ils le surnomment Zorro mais il a son adresse, qui conduit Harley et Karen à l’appartement de Louder. Harley y déjoue un piège rudimentaire installé pour abattre quiconque entrerait dans la pièce. Constatant l’absence de Louder, Harley décide, avec McCall, de tendre un piège au Shadow Man, dont Karen est certaine qu’il va essayer de la tuer, elle. Le piège implique de placer Karen en situation d’appât…

 

Katherine Cortez

 

Terrence Mann

 

Ron Vawter

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer), Richard Jordan (Gage). Avec Katherine Cortez (Karen Alden), Terrence Mann (Shadow Man), Toni Kalem (Sarah). Et avec Starletta DuPois (female detective), Paul Hipp (Jarret), Ron Vawter (Lieutenant), Sheila Stainback (newscaster) et Lieb Lensky (old man), Timmy Cappello (roadie), Paula Raflo (reporter), Herschel Sparber (truck driver).

 

 

3.10  The Rehearsal (Les trois coups)

 

CBS, 2 décembre 1987

Ecrit par Robert Eisele

Réalisé par Alan Metzger

 

Chris Cooper et Jennifer Van Dyck rejouent Le Fantôme de l'Opéra

 

McCall assiste avec Harley Gage à une répétition de Deadly Persuasion, la nouvelle pièce d’Everett Austen, dont la star est Sandra Benning, la fille d’un ami de McCall. Alors qu’elle est dans sa loge pour un changement de vêtement, Sandra est effrayée par un homme horriblement défiguré qui vient lui parler. Elle s’enfuit et court se placer sous la protection de la troupe et de McCall. Gage constate en effet la présence de quelqu’un mais ne peut le voir : il a disparu dans les machines du théâtre. Il a laissé cependant un mot adressé à Sandra, suffisamment inquiétant pour que McCall et Harley veuillent faire quitter les lieux à tout le monde. Mais l’entrée des artistes a été bloquée et ils découvrent que la porte de devant a été piégée : toute tentative de l’ouvrir provoquera une explosion capable de réduire le bâtiment en pièces. Or, dans une heure environ arrivera le gardien, qui passera forcément par cette porte. La bombe ne peut être désactivée qu’en entrant un code qu’une seule personne possède : le mystérieux visiteur de Sandra, qu’il faut donc retrouver. L’inquiétude gagne la troupe confinée dans le théâtre. Le régisseur, Phil Devaney, finit par avouer qu’il sait qui est l’homme défiguré : un acteur, Michael, terriblement brûlé en tentant de sauver des flammes la femme qu’il aimait, Elise, une actrice poussée à bout par Everett Austen. De toute évidence Michael a décidé de se venger d’Austen, quand bien même il lui faudrait tuer des innocents. McCall et Gage comprennent qu’ils peuvent tirer parti de la ressemblance de Sandra avec Elise pour tenter d’influencer Michael, une fois qu’ils l’auront retrouvé…

 

Jennifer Van Dyck
Ned Eisenberg

 

George Morfogen
Chris Cooper

 

Gwyllum Evans
E. Woodward & G. Morfogen

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer), Richard Jordan (Gage). Avec George Morfogen (Everett Austin), Jennifer Van Dyck (Sandra Benning), Ned Eisenberg (Josh), Chris Cooper (Michael), Gwyllum Evans (Phil Davine), Sharon Chatten (Ms Rydell). Et avec John Garson (janitor).

 

 

3.11  Christmas Presence (Le visiteur de Noël)

 

CBS, 16 décembre 1987

Ecrit par Coleman Luck

Réalisé par Michael O’Herlihy

 

Richard Jordan et Corey Carrier

 

Un petit garçon de six ans et sa grand-mère sont victimes de harcèlement de la part de plusieurs voisins depuis qu’ils ont emménagé dans un nouvel appartement. Imprégné de la foi que lui inspire un personnage de justicier, Mister Manhattan, le petit Mickey téléphone à l’Equalizer, qu’il assimile au justicier. McCall envoie Harley rencontrer l’enfant, lui-même étant retenu par une enquête personnelle sur Pete O’Phelan, une amie dont il a découvert avec surprise qu’elle avait fermé le restaurant où il comptait emmener dîner Harley à l’approche de Noël. Pete a travaillé à l’Agence et été mariée à un homme dont McCall se méfiait, à tort, et elle lui en tient encore rigueur. Harley rencontre donc le petit Mickey et se prend d’affection pour lui. En allant trouver le principal responsable du harcèlement, Kelly Stigman, qui n’a pas hésité à mettre à sac l’appartement de la grand-mère de Mickey, Phyllis, Harley apprend la raison de la haine que l’enfant inspire à certains adultes, et qui se communique à beaucoup de voisins : Mickey a le Sida. Il l’a contracté par sa mère, avant même sa naissance. Se sentant d’abord démuni devant la situation, Harley parvient néanmoins, avec McCall, à changer les choses. Quand Stigman veut s’en prendre directement à l’enfant, ses amis le lâchent et il se retrouve seul face au petit Mickey, et face à McCall qui a enquêté sur lui : Stigman, alcoolique, est rempli de colère et de haine depuis que sa femme et son enfant l’ont quitté. Il s’effondre lorsque McCall explique cela à l’enfant, qui tend une main pleine de compassion vers Stigman. Il ne reste à McCall et Harley qu’un miracle à réaliser pour que le Noël de Mickey soit parfait : lui ramener son père, qui a honte de sa vie misérable et a renoncé à élever son fils…

 

Richard Jordan as Gage
Martin Shakar

 

Corey Carrier
Joseph Hindy

 

Jacqueline Brookes
Don R. McManus

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer), Richard Jordan (Gage). Avec Jacqueline Brookes (Phyllis Robertson), Martin Shakar (Kelly Stigman), Joseph Hindy (le père de Mickey), Corey Carrier (Mickey Robertson), Maureen Anderman (Pete O’Phelan). Et avec Robert Dorfman (Bishop), Matthew Kimbrough (Spicer), Don R. McManus (Dr Feinberg), Dean Norris (Martin) et Donald Berman (counterman / florist), Ken Solarino (Jeremy), Dalton Leong (investigator), Ari Roussimoff (deliveryman).

 

A la fin de l’épisode, McCall rachète le Pete O’Phelan’s et offre un partenariat à Pete. Il utilisera par la suite le restaurant comme « quartier général ».

 

Edward Woodward et Corey Carrier

 

 

3.12  A Dance on the Dark Side (Le fil du rasoir)

 

CBS, 13 janvier 1988

Ecrit par David Lightstone

Réalisé par Jonathan Perry

 

Del Larkin, un policier de l’Organized Crime Bureau qui a infiltré l’entourage de Bruno Dominic, rencontre secrètement son ex-partenaire et meilleur ami Kelly, qui l’accuse d’avoir retourné sa veste et veut l’arrêter. Ils se battent, un coup de feu part, Kelly est tué. Pris de panique, Larkin s’enfuit. Plus tard, alors que tout le Bureau est sous le choc de la mort de Kelly, Larkin passe un coup de fil à sa maîtresse Simone dans lequel il parle de Kelly. Il appelle depuis le bureau du Capitaine Maldisi et son appel est écouté involontairement par Jill O’Connor, l’une des standardistes du Bureau. S’en étant rendu compte, Larkin l’appelle un instant plus tard d’un autre téléphone, menaçant de s’en prendre à elle si elle raconte ce qu’elle a entendu. Jill s’adresse alors à McCall, qui l’accompagne dans le bureau de Maldisi où elle raconte ce qu’elle a entendu. McCall pense que le meurtrier de Kelly pourrait être un policier. Son attention se porte instinctivement sur Larkin et il ne tarde pas à comprendre que ce dernier est au bord de la chute, tourmenté par ses compromissions avec Dominic. Il ignore que Simone est en contact permanent avec ce dernier. Quand McCall risque un « coup » en allant parler à Dominic, annonçant son intention de démasquer Larkin quelles qu’en soient les conséquences, Dominic réagit en demandant à Simone de régler le problème Larkin si celui-ci devient effectivement une menace. Simone tue alors Larkin en maquillant ce meurtre en suicide. Cette mort semble débarrasser Jill de toute menace ; mais Simone veut en fait éliminer Jill également, qui pourrait reconnaître sa voix…

 

David Andrews
Amanda Plummer

 

George DiCenzo
John Seitz

 

Madeleine Potter
William Carden

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer), Richard Jordan (Gage). Avec David Andrews (Del Larkin), George DiCenzo (Bruno Dominic), Chad Redding (Sgt Alice Shepard), Madeleine Potter (Simone Peters / Susan Petersborough), Maureen Anderman (Pete O’Phelan), John Seitz (Captain Maldisi) et Amanda Plummer (Jill O’Connor). Et avec William Carden (Kelly), Marilyn McIntyre (Maureen) et Matt Mitler (Detective Bates), Brooke Smith (Risa).

 

Edward Woodward et Amanda Plummer

 

 

3.13  The Child Broker (L’engrenage)

 

CBS, 20 janvier 1988

Ecrit par Mick Curran

Réalisé par Mark Sobel

 

Lycia Naff et Christopher Collet

 

Une adolescente, Amy, contacte McCall. Elle s’inquiète pour son ami Danny Winters qui fraie avec un gang de garçons plus ou moins à la rue, sous la houlette de Shep Morrow. Ce dernier se sert d’eux pour commettre des larcins divers, sachant que des mineurs seront vite relâchés si par malheur ils sont arrêtés. Il propose à Danny de « prendre du galon » en supervisant un nouveau cambriolage. McCall entre en contact avec la mère de Danny, Irene, qui, bien qu’inquiète du comportement de son fils, refuse de croire qu’il ait commis des actes illégaux. Elle découvre pourtant dans son sous-sol des objets volés cachés par Danny. Sur le conseil de McCall, elle met l’adolescent devant un choix : ou il renonce à la rue, ou il quitte la maison. McCall réunit une équipe de plusieurs hommes et met en scène une arrestation de Danny ; il veut parler à celui-ci et lui ouvrir les yeux sur la façon dont Morrow le manipule. Danny accepte de jouer son jeu : McCall se fait alors passer pour un malfrat voulant recruter Morrow et profiter de son gang ; mais il exige de Morrow qu’il change de ville pour monter un nouveau gang, et qu’il élimine les membres de son gang actuel. Pour faire la preuve de sa détermination, McCall abat lui-même Danny. Et Morrow prend l’arme qu’il lui tend et tire à son tour sur les autres jeunes. Dont pas un ne meurt : Morrow comprend qu’il a tiré à blanc, mais chaque jeune a compris de quoi il était capable et combien peu il se souciait d’eux…

 

Christopher Collet
Lycia Naff

 

Mary-Joan Negro
Jerry O'Connell

 

Thomas G. Waites
Frank Whaley

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer), Richard Jordan (Gage). Avec Christopher Collet (Danny Winters), Thomas G. Waites (Shep Morrow), Frances Ruffelle (Sylvie), Lycia Naff (Amy), Mary-Joan Negro (Irene Winters). Et avec Jerry O’Connell (Bobby), Frank Whaley (Press), Sam Rockwell (Slick) et Anthony La Paglia (agent #1), Max Casella (Streak), Tad Truesdale (security guard), Ron Darian (garment worker).

 

Anthony La Paglia et Edward Woodward

 

 

3.14  Video Games (Chantage à la video)

 

CBS, 27 janvier 1988

Ecrit par Peter McCabe

Réalisé par James A. Contner

 

Daniel Davis : un homme dans la nuit

Richard Jordan et Daniel Davis

 

A la demande de Pete, McCall parle avec Angela Mason, qui s’inquiète pour son mari Eddie : celui-ci, journaliste, a disparu. Il y a quelques mois, sa fille Janelle, issue d’un premier mariage, a été retrouvée morte chez elle. Officiellement, il s’agissait d’un suicide mais Eddie est convaincu qu’elle a été assassinée par Warren Briggs, un homme qui pousse des femmes à la prostitution puis les filme dans leurs ébats afin de les faire chanter ensuite et de les obliger à travailler pour lui. Eddie parle avec Christine Hayes, l’une de ces jeunes filles, qui lui rappelle Janelle. Christine refuse de l’écouter et, bientôt, il la découvre morte chez elle. McCall et Harley retrouvent Eddie et essaient de le raisonner ; il accepte de voir Angela et de la rassurer mais il veut mener à terme ce qu’il a commencé : engagé comme chauffeur par Briggs, il a pu voir de près les activités de cette crapule sans scrupule. Dès qu’il aura découvert la preuve que Briggs a tué Janelle, il a l’intention de le tuer. McCall lui offre son aide, non pour le tuer mais pour le coincer. Ils y parviennent, mais Briggs est vite libéré grâce à des soutiens puissants, au grand dam du D.A. Scanlon. Eddie veut alors faire ce qu’il avait prévu dès le départ. Ayant trouvé chez Briggs l’enregistrement de Janelle, il saccage la collection de videos de Briggs et pointe une arme sur lui. McCall le dissuade de tirer et l’incite plutôt à faire tomber son affaire en écrivant une série d’articles sur ses activités…

 

Daniel Davis
Vanessa Angel

 

Andreas Katsulas
John Bedford Lloyd

 

Maryann Urbano
A. Katsulas & T. Ganios

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer), Richard Jordan (Gage). Avec Daniel Davis (Eddie Mason), Andreas Katsulas (Warren Briggs), Vanessa Angel (Christine Hayes), John Bedford Lloyd (D.A. Francis Scanlon), Maureen Anderman (Pete O’Phelan), Maryann Urbano (Angela Mason), Annabelle Gurwitch (Suzanne). Et avec Ching Valdes/Aran (Joy), Ray Gill (Rennick), Tony Ganios (Serge), David B. Hunt (Steiner) et Paul Zaloom (hotel clerk), Colleen Flynn-Lawson (woman on phone), Darlene Vogel (Gina).

 

 

3.15  Something Green (Quelque chose de vert)

 

CBS, 10 février 1988

Ecrit par Kevin Droney

Réalisé par Luis Soto

 

Jon De Vries avec le petit Macaulay Culkin

Richard Jordan et Keith Szarabajka

 

Mrs Gephart engage McCall : son petit garçon de six ans, Paul, a été enlevé et elle est convaincue que c’est son ex-mari, le diplomate étranger Raymond Gephart, qui en est responsable. En lui rendant visite à l’ambassade, McCall subtilise sur une table un objet qui semble le confirmer : un crayon de couleur d’enfant. Il place Gephart sous surveillance avec le concours de Harley Gage et de Mickey Kostmayer, qui interviennent arme au poing quand la voiture de Gephart est attaquée par des hommes armés. Gephart admet avoir fait enlever son fils mais quand il conduit McCall jusqu’au lieu où il le fait garder par Debra, l’enfant a déjà été enlevé. Gephart raconte alors qu’il a accepté de blanchir de l’argent pour des associés et qu’il a conservé une valise de dix millions qui lui avait été confiée dans ce but. Les propriétaires de cet argent veulent le récupérer et Paul est leur monnaie d’échange. McCall prend en charge les négociations avec le contact de Gephart, Binder, qui, sous la menace, les mène jusqu’à l’enfant. Mais, pendant que McCall et ses acolytes essuient le feu des ravisseurs, Gephart s’enfuit avec son fils. Depuis le début, il entendait gagner sur les deux tableaux en gardant l’argent et en emmenant Paul dans sa fuite. McCall l’intercepte cependant avant qu’il ne réussisse à quitter le pays, et parvient à rendre l’enfant à sa mère…

 

Lisa Eichhorn
Debra Stricklin

 

Jon De Vries
Leon Russom (au centre)

 

Ronald Hunter
Macaulay Culkin

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer), Richard Jordan (Gage). Avec Jon De Vries (Raymond Gephart), Lisa Eichhorn (Mrs Gephart), Ronald Hunter (Binder), Leon Russom (Lt Borley). Et avec Macaulay Culkin (Paul), Debra Stricklin (Debra), Michael Hammond (Peltrow), Neal Ben Ari (Stanley) et Gloria Irizarry (Consuela), Philip Levy (Lucas), Stephen McNaughton (Vesco).

 

Le titre renvoie au jeu du petit Paul : il dit qu’il pense à « quelque chose de rouge », ou de bleu, ou de vert (dans la dernière séquence) et attend qu’on lui dise à quoi il pense.

 

 

3.16  The Mystery of Manon Part I (Les loups dans la nuit, 1e partie)

 

CBS, 17 février 1988

Ecrit par Coleman Luck

Réalisé par Bradford May

 

Robert Lansing et Melissa Anderson

 

Phillipe Marcel est persuadé d’avoir vu Manon, son épouse présumée décédée, la mère d’Yvette. Il a suivi des instructions qui lui sont parvenues, lui disant de se rendre au zoo une nuit : c’est dans la cage d’un loup échappé qu’il a vu Manon mais celle-ci s’est très vite sauvée. Yvette s’inquiète pour son père et McCall accepte d’enquêter, tout en proposant à la jeune femme de demeurer chez lui quelque temps. Elle y rencontre Scott, venu demander l’aide de son père au sujet d’une femme inconnue qu’il a trouvée sans connaissance devant sa porte ; elle ignorait qui elle était et semblait très perturbée. Gêné de voir Scott en compagnie d’Yvette, McCall l’éconduit un peu brutalement. Pris de remords, il se rend chez lui mais la femme a disparu. Rien dans ce que lui dit Scott ne lui permet de se rendre compte que la femme inconnue était en réalité Manon. En revanche, McCall révèle à son fils qu’Yvette est sa fille, ajoutant qu’elle ne doit rien en savoir, en vertu de la promesse faite à Phillipe Marcel par McCall.

Chez McCall, pendant ce temps, Yvette sur le répondeur un appel d’une femme qui supplie McCall de l’aider et de regarder par la fenêtre de son appartement : dans la rue, c’est sa propre mère que voit Yvette, dans une cabine téléphonique. Mais le temps de se précipiter dans la rue, Manon a disparu.

McCall peut difficilement croire que Manon est effectivement vivante. Il insiste auprès de Control pour pouvoir consulter le dossier de Manon à l’Agence, ce que Control finit par accepter, réticent. Et pour cause : d’après ce qu’y lit McCall, c’est après avoir accepté une mission de Control, alors qu’elle avait mis fin à ses activités, que Manon a été tuée dans le crash de l’avion qui l’emmenait en Europe. Ce « secret » indigne McCall, jusqu’à ce que Control lui révèle la nature de la mission de Manon : il s’agissait de faire annuler l’ordre d’exécuter McCall, une décision prise par l’Agence ; Control, pris de court, n’avait pas trouvé de meilleur émissaire que Manon. Mais il ne croit pas lui non plus qu’elle soit encore en vie.

De son côté, Phillipe Marcel reçoit de nouvelles informations, toujours sans avoir aucune idée de qui les lui donne. Manon aurait servi de cobaye dans un camp du KGB et sa mémoire aurait été effacée. Il pourra la revoir à une condition : tuer ceux qui sont responsables de ce qu’elle a subi. Control et McCall. Phillipe les fait venir tous les deux au zoo où il a vu Manon pour la première fois, dans l’intention de les tuer. Mais il n’y parvient pas. Lui, en revanche, est abattu par un homme qui réussit à s’enfuir. Il meurt en révélant à Yvette la vérité sur son père, et en faisant promettre à McCall de veiller sur elle…

 

William Zabka
Anne Heywood

 

Melissa Anderson
Irving Metzman as Sterno

 

Anthony Zerbe
Robert Lansing as Control

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec Melissa Anderson (Yvette Marcel), Anthony Zerbe (Phillipe Marcel), Anne Heywood (Manon), William Zabka (Scott McCall), Mark Margolis (Jimmy), Irving Metzman (Sterno). Et avec Roger Grimsby (newscaster), Ken Solarino (Jeremy).

 

Jimmy et Sterno sont présents tous les deux. Le retour de Sterno donne lieu à une scène cocasse : il reproche à Control, venu lui acheter un hot dog dans la rue, de risquer de compromettre sa couverture ; Control lui apprend alors que tous les vendeurs installés dans la rue… sont des espions de différents pays, qui du KGB, qui des services secrets français. Et Control de casser la couverture des autres agents en les interpellant à pleine voix. Il peut alors confier à Sterno la mission qu’il a pour lui.

La mort de Manon a eu lieu cinq ans plus tôt, alors que McCall était en Europe.

 

Edward Woodward et Melissa Anderson

 

 

3.17  The Mystery of Manon Part II (Les loups dans la nuit, 2nde partie)

 

CBS, 24 février 1988

Ecrit par Coleman Luck

Réalisé par Bradford May

 

Edward Woodward et Anne Heywood

 

McCall est très perturbé par la mort de Phillipe Marcel et la révélation faite à Yvette, qu’il héberge toujours chez lui. Yvette l’est plus encore. Scott, au milieu du malheur, s’avoue heureux de s’être découvert une sœur. McCall jure, cependant, de trouver qui est derrière toute cette machination. Scott retrouve chez lui la mystérieuse femme qu’il a déjà rencontrée ; elle a été battue, dit-elle, par un homme dans le métro où elle était allée chercher refuge. En voyant une photo de Scott en compagnie de son père et de Control, elle est brusquement prise de frayeur et s’enfuit après avoir crié que l’un de ces hommes est le responsable de ses malheurs. Scott rapporte l’incident à son père. Mais bientôt Control est enlevé, et Scott lui-même, attiré dans un guet-apens par un faux message de son père lui disant de venir le retrouver. McCall confie alors Yvette à la garde de Sterno et se rend lui-même vulnérable afin d’être enlevé à son tour, ne doutant pas qu’il figure sur la liste du mystérieux responsable de la machination.

Il revient à lui dans une cage, avec Manon ; bien qu’elle jure être Manon et qu’elle lui ressemble effectivement énormément, McCall refuse de se laisser convaincre. Il découvre que l’auteur de toute l’affaire est un homme que l’on croyait mort, exécuté par le KGB : Arthur Trent. Celui-ci a élaboré ce plan cruel et compliqué pour se venger de Control et de McCall. Il détient ce dernier et Scott, tous deux molestés, et demande à McCall de choisir lequel sera exécuté sans douleur. Car tous mourront. McCall trompe Trent en feignant un suicide au cyanure et, parvenu à sortir de sa cage, réussit à abattre Trent et à libérer ses otages.

Control apprend plus tard à McCall que Manon a réussi à s’échapper. Il soupçonne d’ailleurs McCall de l’y avoir aidée : elle a utilisé pour tromper ses gardiens une gélule identique à celle que McCall a utilisée pour abuser Trent. McCall croit-il que cette femme est bien Manon comme elle le prétend ? L’intéressé se garde bien de répondre…

 

Melissa Anderson

 

Anne Heywood

 

Lawrence Dane

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec Melissa Anderson (Yvette Marcel), Lawrence Dane (Arthur Trent), Anne Heywood (Manon), William Zabka (Scott McCall), Mark Margolis (Jimmy), Irving Metzman (Sterno). (Exceptionnellement, en l’absence de comédiens supplémentaires, les acteurs crédités au début de l’épisode le sont de nouveau dans le générique de fin.)

 

 

3.18  No Place Like Home (On est bien mieux chez soi)

 

CBS, 16 mars 1988

Ecrit par Robert Eisele

Réalisé par Tobe Hooper

 

Matthew Stamm et Edward Woodward

 

Bill et Paula Whittaker se retrouvent à la rue avec leur fils Billy parce qu’ils ont été expulsés de l’appartement dont ils ne parvenaient plus à payer le loyer. Paula est enceinte et sans travail, Bill a perdu son emploi et n’en trouve pas d’autre. L’assistance publique leur obtient une chambre à l’hôtel Alexandria, où s’entassent les indigents. Chaque logement vaut au propriétaire de l’hôtel, Amar, un loyer de 3000 $ payé par la Ville ; mais l’un de ses hommes, Harding, propose à Bill de quitter les lieux tout en touchant 500 $ par mois, Amar conservant les 2500 $ restants tout en déclarant un autre locataire, pour lequel il percevra également un loyer. L’arnaque est juteuse pour Amar mais Bill refuse d’en être complice. Harding le passe alors à tabac, avant d’être maîtrisé et chassé par McCall. Celui-ci a répondu à l’appel désespéré que lui a lancé le petit Billy en lui téléphonant depuis l’Assistance publique. Il décide d’aider les Whittaker à se sortir de cette mauvaise passe tout en ciblant Amar, dont il veut dénoncer les pratiques. Mickey, d’abord réticent à s’en mêler parce qu’il considère les locataires de l’Alexandria comme des assistés, incapables de prendre en main leur vie, en vient à porter un autre regard sur eux en côtoyant les Whittaker. Le petit Billy, lui, en veut à son père de n’être pas capable de les faire vivre correctement et Bill souffre à la fois du manque de travail, de la peine dans laquelle il voit sa femme et de la perte de l’estime de son fils. McCall réussit à obtenir l’aide de Nichols, à qui Amar a volé la propriété de l’hôtel, afin de pousser Amar à la faute. Le plan réussit : Amar, déterminé à se débarrasser de Bill et de McCall, fait irruption armé à l’hôtel Alexandria où McCall a convoqué une équipe de la télévision…

 

K. Curtis & M. Rooker
Ed Lauter

 

Matthew Stamm
Mustafa McQueen

 

Michael Lerner
Leo Burmester

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Michael Rooker (Bill Whitaker), Michael Lerner (Amar), Kelly Curtis (Paula Whitaker), Richard Bright (Vegas), Leo Burmester (Jim Harding), Mark Margolis (Jimmy), Matthew Stamm (Billy Whitaker) et Ed Lauter (Robert Nichols). Et avec Thomas A. Carlin (doorman), Carla Pinza (Mrs Morales), Valarie Pettiford (Jackie), Elaine Hausman (social worker), Barry Squitieri (security guard), Mustafa McQueen (Jarrel) et Judson Camp (Raggedy man).

 

 

3.19  Last Call (Le condamné)

 

CBS, 23 mars 1988

Ecrit par Robert Crais

Réalisé par Michael O’Herlihy

 

Maureen Anderman as Pete O'Phelan

Gant, un tueur dans la nuit

 

Lewis Fipps et son frère Frank se réfugient au Pete O’Phelan’s à l’heure de la fermeture, prenant en otages Mickey, Pete et trois clients. Ils sont traqués par un tueur professionnel, Gant. Ne voyant pas d’issue à leur situation, ils acceptent la suggestion de Mickey d’appeler McCall pour trouver une solution. McCall découvre que Gant, qu’il connaît, convoite une prime de 500.000 $ offerte par le riche Vincent Brennard pour la peau de Lewis Fipps, qui a enlevé et torturé sa fille Andrea. Lewis est un déséquilibré dangereux que son frère essaie tant bien que mal de raisonner. Il l’empêche de tuer Mickey, que Lewis a brutalement tabassé après l’avoir surpris à tenter de saisir une arme, mais Lewis veut bientôt s’en prendre à une jeune cliente, Susan. McCall, pendant ce temps, court contre la montre en essayant de résoudre la situation ; il va trouver Brennard et réussit à le persuader d’annuler le contrat de Gant, en dédommageant ce dernier. Gant parti, Lewis a promis de se rendre à la police ; mais, une fois débarrassé du tueur, il refuse et veut emmener Susan en otage. Frank, en s’opposant à lui, est tué par son propre frère, que McCall abat ensuite…

 

Joe Maruzzo

 

Michael Cerveris

 

Charles Keating

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Joe Maruzzo (Lewis Fipps), Michael Cerveris (Frank Fipps), Kathleen Doyle (Lucy), David Schramm (Joe), James Rebhorn (Gant), Colleen Ann Fitzpatrick (Susan), Maureen Anderman (Pete O’Phelan), Peter Sellars (Woody) et Charles Keating (Vincent Brennard). Et avec Tony Azito (Jameson), Ron Lee Savin (Ben).

 

 

3.20  Regrets Only (Regrets éternels)

 

CBS, 30 mars 1988

Ecrit par Robert Crais

Réalisé par James A. Contner

 

Edward Woodward avec Jean DeBaer

Edward Woodward et Maureen Anderman

 

Susan Foxworth, divorcée, ne cesse de porter plainte à la police contre son ex-mari, le chirurgien Gary Foxworth, qu’elle accuse de la harceler, moralement et physiquement. Mais la Detective Bishop, qui a traité ses demandes successives, n’a jamais pu constater la réalité de ce harcèlement. Gary Foxworth est un homme en apparence équilibré et c’est Susan, plutôt, qui semble hystérique. Ayant accepté de l’aider, McCall en arrive à la même conclusion que Bishop, enfermant davantage encore Susan dans son désespoir. Il revient pourtant sur son jugement, envoie Mickey pêcher des informations sur le passé de Foxworth et décide de pousser un peu ce dernier pour voir sa réaction. Le vernis craque bien vite et Foxworth se révèle tel que l’a décrit son ex-femme : maladivement jaloux et possessif, c’est un sociopathe capable de changer de visage brutalement et de montrer une violence extrême. Quand McCall et Susan se montrent ensemble, il devient fou furieux et finit par faire irruption chez Susan, un revolver au poing. McCall a pris soin de faire entrer Bishop dans son jeu pour cueillir sur le fait l’ex-mari au moment où il vide son chargeur sur des répliques en carton de McCall et de Susan…

 

J. Smith-Cameron
Polly Holiday

 

Philip Kraus
Maureen Anderman

 

Jean DeBaer
Tony Longo (à droite)

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec J. Smith-Cameron (Susan Foxworth), Philip Kraus (Dr Gary Foxworth), Jean DeBaer (Detective Bishop), Maureen Anderman (Pete O’Phelan), Tony Longo (Young), Polly Holiday (Sister Sara). Et avec Rusty Riegelman (Irate woman), Debra Jo Rupp (Marge), Mark Folger (skinhead) et Don Crabtree (desk sergeant), Carl Mueller (Mark), Katherine Hiler (Barbara), Harold J. Surratt (arresting policeman), Robert Ott Boyle (supermarket manager), Kristin McCracken (Joanie).

 

McCall s’attache sincèrement à Susan. Dans l’épilogue, Pete s’efforce de le convaincre qu’il a le droit de se laisser aller à être heureux et l’exhorte à surmonter son pessimisme et à appeler Susan. Il cède… puis se ravise. Et reste seul avec son verre au bar du O’Phelan’s.

 

 

3.21  Target of Choice (La course du loup)

 

CBS, 6 avril 1988

Ecrit par Kevin Droney

Réalisé par Mark Sobel

 

Mark Margolis (Jimmy) et Edward Woodward

John Bedford Lloyd et Edward Woodward

 

Jonathan Grey est un honnête ouvrier qui vit avec sa femme Marian, atteinte de sclérose en plaques, et leur fils Devin. Il apprend le retour en ville de Willie Hawkins, qui a passé huit ans en prison à cause de son témoignage : Hawkins avait tué un homme en le poussant sous les roues du camion de Jonathan. Bien que Hawkins prétende vouloir mener une vie normale, sans désir de vengeance, il paraît systématiquement sur le chemin des Grey, au point que Marian appelle l’Equalizer. McCall fait appel à Jimmy et Pete pour veiller sur les Grey pendant que Mickey prend des renseignements sur Hawkins. Celui-ci a été libéré parce que durant son emprisonnement il s’est comporté comme un détenu modèle ; mais il apparaît que plusieurs détenus ont été assassinés durant sa captivité, à chaque fois dans un lieu où Hawkins travaillait. McCall fait pression sur Boyd, un ancien co-détenu de Hawkins, que ce dernier menace pour l’obliger à lui rendre des services, par exemple lui trouver des armes. Mickey, lui, entreprend de faire monter Hawkins en pression en lui faisant croire qu’il est le frère de l’une des victimes de Hawkins en prison, Pendleton : il le suit, laisse pour lui des messages menaçants, déjoue ses tentatives de le surprendre, au point que Hawkins finit effectivement par s’inquiéter. Quand la police annonce que Hawkins a été retrouvé mort, Jimmy relâche sa vigilance autour des Grey. Mais c’est en réalité Boyd qui a été tué, par Hawkins, et celui-ci réussit à enlever Devin. Il a conçu un plan diabolique pour se venger de Jonathan Grey : il attache Devin à la grille d’entrée de l’entreprise où Jonathan ramène son camion après son travail et sabote à la fois le camion et la grille de façon à ce que Jonathan ne puisse empêcher son véhicule de foncer droit sur la grille, et son fils…

 

Michael Parks
John Bedford Lloyd

 

Verna Bloom
Kevin Geer

 

Lenny Venito
Steven Marcus

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Michael Parks (Jonathan Grey), Verna Bloom (Marian Grey), John Bedford Lloyd (D.A. Francis Scanlon), Kevin Geer (Willie J. Hawkins), Maureen Anderman (Pete O’Phelan), Mark Margolis (Jimmy). Et avec Steven Marcus (Boyd), Lenny Venito (Devin) et Denise Faye (hooker), Cecily Adams (Claudia).

 

McCall se montre dur avec le jeune Devin qui exprime sa peur et sa haine de Hawkins en priant l’Equalizer de tuer le criminel. McCall lui explique que tuer un homme n’est pas un acte anodin. A la fin de l’épisode, Hawkins étant emprisonné à vie mais toujours vivant, Devin n’a pas changé d’avis ; McCall l’exhorte à dépasser sa haine pour qu’elle ne le dévore pas. Face à la question de Devin qui lui demande si c’est ce qu’il fait, lui, tourner le dos au passé et oublier, McCall a beaucoup de peine à cacher son trouble. « J’essaye », dit-il, visiblement bouleversé par ce que la question de l’adolescent a fait affluer en lui.

 

 

3.22  Always a Lady (Cherchez la femme)

 

CBS, 4 mai 1988

Adaptation : Peter McCabe, histoire de Scott Shepherd

Réalisé par Marc Laub

 

Joseph Mascolo, Lewis Van Bergen et Anne Twomey

 

Un appel de Meredith Browning renvoie McCall à un passé douloureux. Il a autrefois sauvé la jeune femme, voyagiste pour l’Agence mais abandonnée par celle-ci aux mains des hommes du dictateur Astiz. Aujourd’hui, elle prétend que quelqu’un cherche à la tuer. Quand il arrive chez elle, dans la nuit, McCall trouve la porte ouverte et le corps de Meredith baignant dans son sang : elle a été tuée d’un coup de fusil en plein visage. Très affecté, McCall entend découvrir la vérité. Il apprend que Meredith travaillait pour Tony Costa, dont les activités reposent sur le jeu. Costa la soupçonnait d’avoir volé 800.000 $ dans son coffre. Il prétend bien sûr n’avoir rien fait contre elle. McCall et Mickey s’intéressent à son homme de main Johnny Sax, exécuteur des basses œuvres. Dans le même temps, les activités de Meredith apparaissent sous un jour peu flatteur : elle gérait un service de prostituées. Meredith a-t-elle effectivement volé Costa ? A-t-elle été tuée par Sax sur ordre de Costa ? En s’arrangeant pour que Sax soit arrêté et gardé plusieurs heures par la police, McCall espère inquiéter suffisamment Costa pour le pousser à agir. Ce qu’il fait : Costa se rend chez Sax pour le tuer. C’est Sax cependant qui l’abat, avant d’être abattu lui-même par McCall.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là : l’argent n’a toujours pas été retrouvé. McCall suit une intuition payante : en retrouvant l’argent, il retrouve la personne qui l’a volé, Meredith, bien vivante. Elle a mis en scène sa mort avec la complicité de Sax, son amant, avec lequel elle comptait profiter des 800.000 $. Elle propose à McCall d’en profiter désormais avec elle. Devant son refus, elle pointe une arme sur lui et tire. Mais l’arme a été vidée par McCall…

 

Anne Twomey
Chad Redding
Barry Snider

 

Joseph Mascolo
Maureen Anderman
Susan Gibney

 

Lewis Van Bergen
Ron Frazier
Mary Layne

 

Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec Anne Twomey (Meredith Browning), Joseph Mascolo (Tony Costa), Lewis Van Bergen (Johnny Sax), Chad Redding (Sgt. Alice Shepard), Maureen Anderman (Pete O’Phelan), Ron Frazier (Halliwell). Et avec Barry Snider (Detective Calloway), Susan Gibney (Angela), Mary Layne (Jean), Benjamin Levy (Benjy) et Stephen deFluiter (minister), John Remme (Medical Examiner), James Reno (Frank), Rita Jenrette (hooker), Lesly Kahn (female customer), Drew Bongianni (croupier).

 

Le sauvetage de Meredith en Amérique centrale date de l’époque où McCall contribuait à mettre au pouvoir le dictateur Astiz (voir l’épisode 2.01).

 

Edward Woodward et Chad Redding

Keith Szarabajka et Robert Lansing

Maureen Anderman et Keith Szarabajka

Robert Lansing et Edward Woodward

 

 

 

NOTA BENE - Ce guide a été réalisé à partir de l'édition DVD Universal / Elephant Films. Les noms des comédiens, scénaristes, réalisateurs, producteurs ont été recueillis sur les DVD, j'assume donc les erreurs qui peuvent s'y être glissées. Les mentions "Avec" / "et" indiquent les guest stars, special guest stars et (special) guest appearances. La mention "Et avec" précède les crédits du générique de fin (en général "Co-starring") et le dernier "et" indique les comédiens précédés au générique de la mention "with". Pour l'attribution des rôles, j'ai suivi Imdb (les rôles ne sont pas indiqués au générique d'ouverture) en corrigeant ici ou là une erreur manifeste et en complétant parfois la base de données. Si d'aventure quelqu'un avait l'idée saugrenue de copier-coller ce guide, il serait bien aimable d'en créditer l'auteur (lequel n'a certes pas inventé les noms propres, bien qu'il ait passé du temps à les collecter sur les DVD, mais il a rédigé les résumés). 

Tag(s) : #Guide d'épisodes, #Guide d'épisodes 1980s
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