Saison 4
(1988-1989)
created by Michael Sloan and Richard Lindheim
executive producer James McAdams
co-executive producer Coleman Luck
supervising producer Stuart Cohen
co-supervising producer Robert Eisele
coordinating producer Peter A. Runfolo
co-producer Gail Morgan Hickman
produced by Marc Laub, Alan Metzger (14, 18, 21)
music by Cameron Allan theme by Stewart Copeland
4.01 The Last Campaign (La dernière campagne)
CBS, 26 octobre 1988
Ecrit par Lee Batchler & Janet Scott Batchler
Réalisé par Richard Compton
Edward Woodward et E.G. Marshall
Cindy Clausen, assistante du député Philip Wingate, découvre par hasard dans ses papiers un dossier sur le Sénateur Virgil Blake, révélant que ce dernier a été accusé d’avoir tué une enfant au volant de sa voiture et qu’il a ensuite étouffé l’affaire. Ne sachant comment réagir, elle photocopie l’un des éléments du dossier et se l’envoie à elle-même par courrier. Mais Wingate, l’ayant surprise dans son bureau, engage Jay Truscott pour l’enlever chez elle, la droguer et l’interner dans l’hôpital psychiatrique où il travaille en tant que soignant. Il prétend qu’elle a fait une brusque dépression et que nul ne peut la voir. Avant de disparaître, cependant, Cindy avait appelé l’Equalizer, qui est arrivé dans son appartement après qu’elle eut été emmenée en ambulance. McCall se fait admettre à l’hôpital en tant qu’interné volontaire afin d’approcher Cindy ; il la laisse ensuite sous la surveillance de Pete, également internée. Pete constate alors le rôle de Jay Truscott dans l’histoire, tandis que McCall enquête sur Wingate et entreprend de lui faire savoir qu’il est surveillé. Wingate n’en fait pas moins chanter le Sénateur Blake pour l’obliger à se retirer de sa campagne de réélection et de laisser la place à la jeune garde, c’est-à-dire lui-même, mais le harcèlement de McCall le plonge dans l’anxiété. Il ordonne alors à Truscott de réduire définitivement Cindy au silence, ce que Pete et McCall l’empêchent de faire. McCall se présente ensuite à la conférence de presse de Wingate avec Cindy afin de faire éclater la vérité devant la presse…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Stanley Tucci (Phillip Wingate), Laila Robins (Cindy Clausen), Maureen Anderman (Pete O’Phelan), Irving Metzman (Sterno), Yvonne Bryceland (Darlene, la voisine), Larry Keith (le psychiatre) et E.G. Marshall (Senator Virgil Thomas Blake). Et avec Jay Patterson (Jay), Isabell Monk (nurse Dubow), Gale Mayron (Paula), Wendell Pierce (Dr Wolff) et Freda Foh Shen (Leslie), John Hickey (Todd).
4.02 Sea of Fire (Un océan de feu)
CBS, 2 novembre 1988
Scénario : Peter McCabe et Coleman Luck, histoire de Peter McCabe
Réalisé par Alan Metzger
Seret Scott et Edward Woodward
Elena Rodriguez, proviseure d’un lycée de centre-ville où la violence a atteint un niveau difficilement gérable, décide de faire appel à McCall après le viol d’une lycéenne, Alicia, par plusieurs membres du gang Demon Lords sous la conduite de leur chef Goat. Celui-ci se croit intouchable depuis qu’il a été adoubé par un criminel du quartier, Cristo, qui lui a confié la gestion locale de ses affaires. McCall persuade le Sgt Alice Shepard de réaliser une perquisition au terme de laquelle des dizaines d’armes sont découvertes et confisquées. Puis il fait réunir les Demon Lords dans une seule classe dont il sera lui-même le professeur de Sciences Naturelles. Sans aucune complaisance, il leur annonce qu’ils traiteront un sujet unique : la mort. Première sortie scolaire : la morgue, où il les force à assister à l’autopsie d’un gamin de douze ans tué par balle, puis à écouter le récit de mort imminente de Philip Borchek, un ancien tueur à gages au témoignage glaçant. S’il ne peut empêcher le meurtre d’Eduardo Sanchez, l’adolescent qui avait averti Elena de l’agression en cours contre Alicia, il parvient néanmoins à instiller le doute et la crainte dans l’esprit des Demon Lords. Il essaie dans le même temps, avec Elena, d’amener Alicia à surmonter son traumatisme et à envisager de témoigner contre ses agresseurs. Quand l’institution scolaire se montre réticente devant ses méthodes et traîne les pieds pour lui permettre de continuer, McCall tente le tout pour le tout. Il se présente seul devant les Demon Lords et entreprend, avec le concours de Mickey pour assurer ses arrières, de discréditer Cristo. L’intervention de la police l’y aide : au cours d’une fusillade avec la police, Cristo est abattu. Goat, perdant son protecteur, perd du même coup sa superbe, et la confiance du gang. Alicia, alors, se présente devant ses agresseurs et les désigne d’un doigt accusateur, en présence d’Alice Shepard…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Seret Scott (Elena Rodriguez), Keith David (Cristo), Chad Redding (Sgt Alice Shepard), Reginald VelJohnson (Arthur Williams) et David Strathairn (Phillip Borchek). Et avec Tito Nunez (Goat), Lucy Vargas (Alicia), Harsh Nayyar (Medical Examiner), Socorro Santiago (Mrs Sanchez) et Jose Ynoa (Eduardo), Sixto Ramos (Cruz), Karina Arroyave (girl #1).
Un épisode de pure fantasy : McCall seul (ou quasi) face à un gang, dans un lycée gangrené par l’insécurité, c’est un concept qui ne peut se regarder qu’au second degré (voire davantage).
Le titre fait référence à l’expérience de mort imminente que relate Borchek devant les élèves de McCall, au cours de laquelle il aurait vu une mer de feu. Dans l’épilogue, Mickey questionne McCall sur sa propre expérience de la mort, lui demandant s’il a vu lui aussi une mer de feu. L’épisode se referme sur le visage muet de McCall.
4.03 Riding the Elephant (Dompteurs d’éléphants)
CBS, 9 novembre 1988
Ecrit par M.K. Lorens
Réalisé par Donald Petrie
Russell Wong, Edward Woodward et Keith Szarabajka
Narong Bansari est amoureux de Manika, une jeune femme que Jimmy Thanarat a achetée à Bangkok pour la prostituer dans son palais des plaisirs, Rose of Bangkok. Dans l’espoir de la lui racheter, il participe depuis un an à des combats de boxe thaïlandaise extrêmement violents, mais il est loin encore de pouvoir emmener Manika. Il accepte alors que Thanarat dépose dans l’arrière-boutique du magasin de son père sa « marchandise » en attente de distribution ; mais quand Sirit Bansari découvre la drogue chez lui, il s’emporte et la jette à la poubelle. Il est déjà trop tard lorsque Narong l’apprend : la drogue a disparu. Narong essaie désespérément de la retrouver tandis que Thanarat fait battre son père par ses sbires. Manika, inquiète pour les Bansari, appelle l’Equalizer. McCall ne tarde pas à apprendre par Mickey que Thanarat est protégé par l’Agence, qui ferme les yeux sur ses activités en échange de renseignements jugés essentiels. Control, mal à l’aise avec cette réalité, profite de la croisade de McCall pour trouver une issue à une situation inconfortable : quand McCall passe à l’offensive pour sauver les vies de Narong, Sirit et Manika, Control apporte sa contribution en abattant lui-même Thanarat qui allait tirer sur McCall…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec James Hong (Sirit Bansari), Russell Wong (Narong Bansari), Elizabeth Sung (Manika) et Mako (Jimmy Thanarat). Et avec Michael G. Chin (Noi), Everett Mendes III (Flack), Raymond Moy (Kai).
Le titre fait référence à un souvenir de leur passé angolais qu’évoquent McCall et Control en fêtant l’anniversaire du premier. L’éléphant se retrouve aussi dans la boutique de Sirit Bansari qui, molesté par les sbires de Thanarat, tombe sur des sacs marqués « Elephant Brand ». A la fin de l’épisode, Thanarat étant neutralisé, Control et McCall se disent qu’ils ont une nouvelle fois dompté l’éléphant.
4.04 Eighteen With a Bullet (Des jeunes filles sous influence)
CBS, 16 novembre 1988
Ecrit par Bruce A. Taylor
Réalisé par Richard Compton
Evelyn Weaver appelle McCall : sa fille Beverly est tombée sous la coupe de Greg Rivers qui a lancé sa carrière de chanteuse pop mais qui l’enferme dans un microcosme qu’il contrôle entièrement, Beverly étant amoureuse de lui et tellement subjuguée qu’elle est prête à tout pour se sentir digne de l’avenir qu’il lui promet. Rivers a déjà abandonné une star qu’il a façonnée de la même manière, Gina Rox, dont le succès a enrichi surtout Rivers tandis qu’elle-même s’enfonçait dans le piège de la drogue. McCall entreprend d’ouvrir les yeux de Beverly sur son protecteur. Celui-ci lui offre le moyen de le faire tomber en faisant disparaître Gina Rox devenue ingérable : comme elle menace de dénoncer ses affaires plus que douteuses s’il la quitte, il la tue par overdose et fait disparaître son corps. McCall harcèle Rivers pour lui faire perdre le contrôle, il oblige Beverly à voir que Rivers l’abuse et lui ment, puis il obtient le concours de la jeune fille pour « ressusciter » Gina et faire perdre les pédales à Rivers…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Bruce Payne (Greg Rivers), Colleen Ann Fitzpatrick (Beverly Heat), Amy Morton (Gina Rox), Caroline Lagerfelt (Evelyn), Terrence Mann (Graham). Et avec Ken Ober (DJ) et Miles Marek (mixer), Alex Murphy (lip-sync man).
4.05 The Day of the Covenant (Les guerriers)
CBS, 7 décembre 1988
Ecrit par Robert Eisele
Réalisé par James Contner
William Zabka et Kasi Lemmons
Scott est amoureux de Zandile, une étudiante d’Afrique du Sud. Quand elle est prise pour cible par un homme cagoulé dans un restaurant, il s’enfuit avec elle et demande l’aide de son père. McCall se doute que Zandile ne dit pas tout ce qu’il y aurait à savoir pour prendre la bonne mesure de la situation, mais il accepte néanmoins d’aider à appréhender l’agresseur. Il le cueille avec Mickey en utilisant Zandile comme appât, et malgré l’intervention maladroite de Scott. L’homme, un Afrikaan du nom de Voorhuys, prétend que Zandile est une terroriste qui a fait exploser un commissariat dans lequel il travaillait, provoquant la mort de son épouse. Zandile préfère s’éloigner de Scott pour ne pas le mettre en danger et le jeune homme est perturbé par la situation. La police d’Afrique du Sud s’intéresse à Zandile, en la personne d’Anton Jooste qui cherche à appréhender la jeune femme. En prenant des renseignements, McCall apprend que Voorhuys dit la vérité ; Zandile a d’ailleurs l’intention d’importer sa guerre aux Etats-Unis en tuant un sous-secrétaire en visite à New York, malgré l’avis de ses propres frères d’armes qui veulent retourner au pays continuer le combat. McCall intercepte Zandile porteuse d’une grenade avant qu’elle n’arrive jusqu’au diplomate sud-africain. Mais Voorhuys, qui a entre-temps échappé à la garde dont il était l’objet, retrouve également la jeune femme…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Kasi Lemmons (Zandile), David Leary (Anton Jooste), William Zabka (Scott McCall), Jihmi Kennedy (Ulysses) et Theodore Bikel (Voorhuys). Et avec Michael Genet (Ben), Tobin Bell (deputy secretary).
4.06 Splinters (Mickey Kostmayer est sur le gril)
CBS, 14 décembre 1988
Ecrit par Coleman Luck
Réalisé par Paul Krasny
Edward Woodward et Keith Szarabajka (si, si)
Mickey est porté disparu au cours d’une mission pour Control. Celui-ci, blessé également, a tout juste le temps de dire à McCall qu’une opération a commencé sous la direction de Parmalee, nouveau chef du service, avant de s’enfuir, une voiture à ses trousses. McCall, qui est visé lui aussi, se cache et entreprend de retrouver Mickey tout en faisant la lumière sur les circonstances de cette opération. Il enlève Parmalee chez lui et l’oblige à lui révéler le lieu où est gardé Mickey, toujours vivant selon Parmalee. McCall parvient jusqu’à Mickey, qu’il trouve dans une cuve remplie d’eau, relié à des fils ; il est le cobaye d’une expérience de manipulation psychologique conduite par John Allenwaite. Ce dernier n’hésite pas à abattre Parmalee sous les yeux de McCall, qui comprend que l’Agtence a été infiltrée : Parmalee et Allenwaite ont agi pour le KGB et la véritable cible d’Allenwaite est McCall lui-même. L’objet de l’expérience en cours est de prouver aux supérieurs d’Allenwaite qu’il peut retourner un agent américain et l’amener à tuer ses propres amis. En l’occurrence, il attend de Mickey qu’il abatte McCall. Quand ce dernier se retrouve face à Mickey, le pauvre a déjà beaucoup souffert et ne sait plus où il en est. On l’a convaincu que McCall était son ennemi et qu’il devait s’en défendre…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec Richard Bright (Gropman), Tom Klunis (Parmelee) et Kevin Conway (John Allenwaite). Et avec Tracy Kolis (Serena) et Christopher Meloni (team leader), David Lansbury (team member #2), David Brisbin (assistant), Michael Rudko (technician).
4.07 The Making of a Martyr (De victime à martyr)
CBS, 11 janvier 1989
Ecrit par Wayne Powers & Donna Dottley Powers
Réalisé par Bradford May
Sylvia Thorton se bat pour faire adopter une loi interdisant la vente libre des armes. De séminaire en colloque, elle raconte le drame personnel qui a bouleversé sa vie : son mari Brandon, un policier blessé par balle, est aujourd’hui cloué dans un fauteuil roulant et leur vie conjugale en a été changée durablement. Brandon en effet n’accepte pas son infirmité et il ne parvient plus à accepter l’amour de Sylvia, quels que soient ses efforts pour le convaincre qu’elle l’aime toujours. Sylvia, cependant, reçoit des menaces anonymes de quelqu’un qui lui reproche sa croisade anti-armes. Aussi Brandon fait-il appel à McCall, contre l’avis de Sylvia pour qui McCall, un homme qui ne peut se passer d’armes, représente tout ce qu’elle déteste. McCall fait surveiller la maison des Thorton par Mickey mais le harceleur passe un appel anonyme à la police pour qu’elle vienne interpeller Mickey, pendant que lui-même s’introduit, masqué, dans la maison et terrorise Sylvia et Brandon. McCall et Mickey approfondissent alors leurs investigations jusqu’à trouver un suspect plausible : John Kelly, un homme traumatisé par le viol et le meurtre de sa femme, commis sous ses yeux par des hommes qui le tenaient sous la menace d’une arme. Les armes sont devenues aujourd’hui le moyen, pour Kelly, de se sentir en sécurité, et il ne pardonne pas à Sylvia de vouloir lui enlever la seule chose qui lui permet de ne pas sombrer. Prévoyant que Kelly tentera de s’en prendre à Sylvia au cours de l’émission télévisée de Sally Jessy Raphael, McCall lui tend un piège…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Tom Noonan (Brandon Thorton), Barbara Williams (Sylvia Thorton), Chad Redding (Sgt Alice Shepard), William Converse-Roberts (John Kelly). Et avec Sally Jessy Raphaël (herself), Stephen James (Harcourt), Bobby Rivers (Perley) et Harry O’Reilly (policeman), Bruce Kirkpatrick (stage manager), Al Sheppard (forensic detective).
A l’enquête sur le harceleur s’ajoute le souci, pour McCall, d’aider Brandon à reconquérir sa confiance en lui et à sortir du traumatisme dans lequel il vit depuis son agression, afin qu’il puisse de nouveau former un véritable couple avec Sylvia.
4.08 The Sins of Our Fathers (Le poids du passé)
CBS, 18 janvier 1989
Ecrit par Tom Towler
Réalisé par Paul Krasny
J. Smith-Cameron et Edward Woodward
McCall répond à l’appel d’une femme dont le petit garçon a été enlevé. En la rencontrant dans Central Park, il apprend qu’elle est l’épouse de Carlo Santelli, l’un des « parrains » de New York, surnommé L’Ange. Il accepte néanmoins d’enquêter sur l’enlèvement, qui lui paraît avoir bénéficié du concours d’un expert en explosifs, Carter Brock, que McCall rencontre avec Mickey. Brock confirme et McCall le conspue pour avoir participé sans scrupules à un tel kidnapping. Pendant ce temps, Carlo Santelli cherche à tenir sa femme à l’écart de ses affaires et à régler seul l’enlèvement de son fils. McCall, lui, cherche plutôt à ouvrir les yeux de Natalie sur la véritable nature de son mari, qu’elle semble ignorer sincèrement. Santelli en effet a fait exécuter de manière barbare les gardes du corps qui ont échoué à protéger son enfant : leurs corps ont été retrouvés découpés en morceaux.
Etant parvenus à localiser le petit Carlo Jr, McCall et Mickey enlèvent Natalie dans sa propre maison en neutralisant l’équipe de sécurité de Carlo. McCall la conduit jusqu’à son fils : il a été enlevé par Sarah Booth, qui raconte à Natalie comment son mari et son petit garçon de cinq ans ont été exécutés il y a huit ans par Carlo. McCall comprend que Sarah, aveuglée par son désir de vengeance, n’est pas femme en vérité à faire du mal au petit Carlo Jr. Il utilise la rage de Sarah et la colère de Natalie contre son mari, qu’elle voit désormais tel qu’il est, pour refermer le piège autour de Carlo Santelli. Il a prévu pour celui-ci un sort particulièrement brutal et efficace : Carlo ayant été impliqué jadis dans un trafic de drogue en Turquie, c’est aux autorités turques qu’il entend le livrer, sachant qu’elles ne sont pas tendres avec les trafiquants de drogue, et que de surcroît l’influence de Carlo n’aura là-bas aucun effet…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec J. Smith-Cameron (Natalie Santelli), Al Shannon (Carlo Santelli), Randy Danson (Sarah Booth), Tom Signorelli (Dio), Yvonne Wilder (Lettie), Austin Pendleton (Jonah), Joe Morton (Carter Brock). Et avec Jordan Gochros (Carlo Jr), Elizabeth Ruiz Clemens (Estrella), Michael Sergio (Disimone), John Di Benedetto (Blanda).
McCall aide Lettie (sa femme de ménage) à lire de la poésie
4.09 The Visitation (La dernière danse)
CBS, 1er février 1989
Ecrit par Robert Eisele
Réalisé par Bradford May
Jenny Agutter et James Tolkan
McCall dîne en tête à tête avec le Dr Lauren Demeter, une épidémiologiste dont il est resté amoureux depuis leur rencontre au Biafra en 1970, et qui est de passage à New York pour une série de conférences, lorsqu’elle est appelée par un collègue, le Dr Phil Molinari, qui sollicite son aide. Un homme a été abattu dans une rue de New York et son autopsie a révélé qu’il était porteur d’un virus meurtrier contracté en Afrique. Accompagnant Lauren, McCall reconnaît la victime : il s’agit d’un trafiquant d’armes, Lazar. Celui-ci a été en contact récemment avec un autre trafiquant, connu de l’Agence, Daniel Ruger. Tandis que Lauren essaie de retrouver toutes les personnes que Lazar a pu approcher avant de mourir, afin de les soigner ou de les placer en quarantaine, McCall et Mickey trouvent Ruger et essaient de le convaincre qu’il est peut-être malade. Il croit évidemment à un traquenard et s’éclipse. McCall et Mickey retrouvent alors l’un de ses hommes, Tillerman, déjà malade, et se servent de lui pour approcher de nouveau Ruger. Ce dernier cependant tient Lauren, qui est parvenue jusqu’à lui avant McCall en utilisant les informations de Tillerman…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Jenny Agutter (Lauren Demeter), James Tolkan (Ruger), Leonardo Cimino (Dr Molinari), Martin Shakar (Harriman), Eddie Jones (Lt Brannigan), Joseph Ragno (Lazar), Randle Mell (Tillerman), Mike Starr (Garrick). Et avec Harsh Nayyar (Medical Examiner), Robert Burke (Carpenter), Mel Gorham (Mother).
Outre l’intrigue du virus, l’épisode fait une place aux sentiments de McCall, qui retrouve une certaine jeunesse en partageant quelques jours avec Lauren. L’épilogue hélas lui retire cette nouvelle promesse de bonheur en apportant la révélation du cancer de Lauren, qui n’est revenue le voir que pour lui faire ses adieux.
Martin Shakar et Keith Szarabajka
4.10 Past Imperfect (Sorti de l’ombre)
CBS, 15 février 1989
Ecrit par Gail Morgan Hickman
Réalisé par Russ Mayberry
Jose Edwin Soto et Mark Margolis
Jimmy s’est pris d’affection pour un jeune garçon, Thomas Romero, dont il est le « grand frère » une fois par semaine. Un jour qu’il est avec lui, deux hommes les attaquent en pleine rue et tentent d’emmener le garçon. Ils sont secourus par un homme qui abat l’un des deux agresseurs et force l’autre à s’enfuir, avant de disparaître lui-même. Jimmy fait appel à McCall et Mickey. Thomas et sa mère Cecilia sont hébergés chez Jimmy pendant que McCall et Mickey enquêtent sur eux. Ils découvrent que le père de Thomas est Ray Quintero, qui travaille pour un Cartel sud-américain ; Quintero est censé témoigner aux Etats-Unis et ses patrons veulent sa mort, aussi se cache-t-il. Mais la situation est plus compliquée encore : Quintero a en fait été infiltré par l’Agence dont l’attitude, comme d’habitude, est ambiguë. Il semble que le Cartel bénéficie d’un allié à l’intérieur même de l’Agence, et les hommes qui ont tenté de s’en prendre à Thomas travaillent pour cet homme. McCall les empêche de s’en prendre une nouvelle fois à Thomas, puis il s’arrange pour que Quintero puisse revoir son père. Ne l’ayant pas vu depuis dix ans, Thomas s’est persuadé que son père était une sorte de héros, mais il n’est pas prêt à rencontrer son véritable père, un étranger à ses yeux. McCall prend contact avec Control. Ils font en sorte que Quintero puisse témoigner, en l’entourant d’une sécurité maximale.
Le jour de l’audience, McCall et Mickey abattent le tueur qui tente d’approcher Quintero. La taupe grille alors sa couverture en essayant de finir le travail, et est abattue elle aussi : il s’agissait de Jarvis, que l’Agence avait démasqué mais gardait sous surveillance. Mais un autre tueur parvient à approcher Quintero et à l’abattre, avant de disparaître.
Cet ultime rebondissement est un leurre orchestré par l’Agence : après l’enterrement de Quintero, Cecilia et Thomas quittent le pays dans une voiture dont le chauffeur n’est autre que Quintero, désormais protégé. L’enfant fait ses adieux à Jimmy…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec Katherine Cortez (Cecilia Romero), Mark Margolis (Jimmy), Eddie Jones (Lt Brannigan), Brad Sullivan (Luther Munson), Rudolph Willrich (Elliott Jarvis), Jose Edwin Soto (Thomas Quintero) et Hector Elizondo (Ray Quintero). Et avec Kenneth J. McGregor (Corman), Anthony Powers (Garfield) et Frank Adonis (chauffeur), Joe Perce (Lance), Peter Mackenzie (1st man), Marc Epstein (reporter), Al Carmines (priest).
Jimmy rappelle qu’il a 49 ans, qu’il est divorcé et seul. Son attachement pour le jeune Thomas est une manière touchante de revisiter le personnage.
4.11 Trial by Ordeal (L’épreuve du feu)
CBS, 1er mars 1989
Ecrit par Coleman Luck
Réalisé par Marc Laub
Robert Lansing et Roy Dotrice
En arrivant au lieu où il doit rencontrer Control, ce soir-là, McCall tombe sur un tribunal réuni par l’Agence et se voit contraint, par la force, de se prêter à une parodie de justice. Il croit d’abord que l’Agence a décidé, trois ans après sa démission, de le juger lui, mais se rend compte bientôt que l’accusé est… Control, pitoyablement menotté et jugé pour haute trahison. On l’accuse en effet d’avoir créé un réseau parallèle, pour lequel il avait recours aux services occasionnels de McCall auquel il prêtait des hommes de l’Agence. Quelle n’est pas la surprise de McCall quand il voit Mickey Kostmayer apporter un témoignage accablant pour Control, révélant des informations que McCall croyait être seul à partager avec Control. Charlie McGinn, dans le rôle du procureur, s’emploie à démontrer méthodiquement la culpabilité de Control devant les chefs de service assemblés en guise de jury, et Control lui-même finit par admettre qu’il a bel et bien créé un réseau placé sous sa responsabilité, dans le but non de faire du tort à l’Agence mais de réparer certaines conséquences des actions de celle-ci. Sous les yeux médusés de McCall, tous les membres du jury, tous des hommes placés sous les ordres de Control, rendent un verdict sans appel au terme duquel Control est, immédiatement, placé sur une chaise électrique et exécuté ! Alors seulement les masques tombent : McCall, McGinn, la juge et Control ont tous joué un rôle. Les véritables sujets de l’expérience étaient les membres du jury, dont ce simulacre avait pour but de tester la loyauté…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec Sylvia Sidney (la juge) et Roy Dotrice (Charlie McGuinness). Et avec Jerome Dempsey (Senator Claremont), Kaiulani Lee (Ms Watson), Sully Boyar (Judge Maurice Sanderling), Virginia Sandifur (Mara Baker), Robert Trumbull (Hodges).
Certains témoignages sont illustrés par des séquences extraites des épisodes 2.07, 2.20 et 2.13. Le Juge Sanderling et le Sénateur Claremont, crédités, apparaissent dans ces séquences. Dans l’édition DVD d’Elephant Films, le générique de fin de cet épisode est en fait celui de l’épisode précédent.
4.12 Silent Fury (Fureur silencieuse)
CBS, 8 mars 1989
Ecrit par Donna Dottley Powers & Wayne Powers
Réalisé par Russ Mayberry
Une femme sourde, Jackie, contacte McCall. Elle et son fiancé Ron, sourd-muet, ont surpris chez eux des cambrioleurs avec lesquels ils se sont battus. D’autres victimes sourdes ont été cambriolées et la police commence tout juste à faire un lien entre ces différents cambriolages. Ron réagit très mal au fait que Jackie fasse appel à quelqu’un « de l’extérieur » pour les aider ; sourd-muet depuis la naissance, alors que Jackie est devenue sourde à huit ans, il voudrait limiter leur entourage aux gens « comme eux », ce que Jackie refuse. McCall se trouve ainsi en butte à l’agressivité de Ron, qu’il peine à comprendre. Il a très vite des raisons de penser que David Pfeiffer, un homme qui travaille au centre que fréquentent Ron et Jackie et qui a servi d’interprète entre Ron et la police, est à l’origine des cambriolages, usant de sa position pour choisir les victimes et planifier les forfaits. Il a délibérément modifié la description que Ron a faite de l’un des voleurs, dont il a retiré la cagoule durant leur lutte. Mais ce complice, Hall, inquiet de pouvoir être reconnu, tente de s’en prendre à Ron ; il est arrêté par McCall mais aussitôt abattu par un autre complice, Crocker. Ce dernier et Pfeiffer se préparent à fuir mais ne peuvent se permettre de laisser derrière eux des témoins. McCall et Kostmayer portent donc secours à Ron et Jackie…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Howie Seago (Ron), Jon Polito (David Pfeiffer), Paul McCrane (Crocker), Eddie Jones (Lt Brannigan), Mark Boone Junior (Hall) et Cynthia Nixon (Jackie). Et avec Jeff Weiss (Fineberg), Bari Willerford (priest), Beth Ann Bull (Francine), Peggy O’Gorman Hlibok (Valerie).
4.13 Lullaby of Darkness (Une vallée de larmes)
CBS, 30 mars 1989
Ecrit par Coleman Luck
Réalisé par David Jackson
Ellen Hamilton Latzen et Stephen Lang
Joseph Morrison est courtier en bourse à Wall Street. Il vit dans l’un des appartements d’un immeuble dont il est propriétaire, avec sa femme Rebecca et leur petite fille Mindy. Il les terrorise toutes deux par ses exigences incessantes et ses crises de colère, au cours desquelles il bat aussi bien la mère que l’enfant, à laquelle il achète ensuite un nouveau jouet. La chambre de Mindy est ainsi remplie de poupées qui constituent son monde imaginaire : pour s’évader de la réalité, en effet, Mindy imagine que ces poupées sont des êtres réels, avec lesquels elle converse. Elle s’est aménagé aussi un endroit secret dans une pièce de l’immeuble à laquelle elle accède par les escaliers extérieurs. Une voisine, qui a plusieurs fois appelé la police en pure perte, finit par contacter McCall. Celui-ci intervient un soir en entendant crier Mrs Morrison ; il force la porte des Morrison mais se retrouve sous le coup d’une plainte déposée par Joseph Morrison, qui prétend que sa femme avait une crise d’épilepsie et qu’elle aurait pu mourir à cause de l’irruption de McCall. Un juge délivre un ordre de restriction à l’encontre de McCall, qui ne peut plus approcher les Morrison. Le mari violent se retourne aussi contre la voisine, qu’il menace d’un procès si elle ne quitte pas l’immeuble, bien qu’il sache qu’elle n’a aucun endroit où aller. McCall fait surveiller l’appartement des Morrison par Mickey et consulte une amie pédiatre, le Dr Grayson, sur la meilleure façon d’approcher Mindy et de lui parler. Il lui faut cependant jouer de ruse, et demander le concours de la voisine, pour pousser Joseph Morrison à tomber le masque et à se compromettre…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Mary-Joan Negro (Rebecca Morrison), Ellen Hamilton Latzen (Mindy Morrison), Chad Redding (Sgt Alice Shepard), Jacqueline Brookes (Dr Grayson), Robert X. Modica (le Sorcier), Vivian Nathan (la voisine), Gwyllum Evans (Dream Father) et Stephen Lang (Joseph Morrison). Et avec Kate Dezina (Dream Mother), Al Sheppard (Detective Kelly).
4.14 17 Zebra (Dix-sept code Zebra)
CBS, 6 avril 1989
Ecrit par Jacqueline Zambrano
Produit et réalisé par Alan Metzger
Fossil Williams, qui s’occupe d’un foyer pour sans-abris, contacte McCall. Il est convaincu que quatre SDF morts récemment après avoir été emmenés en ambulance ont été assassinés. Malgré ses doutes sur le bien fondé de cette affirmation, McCall accepte d’enquêter. Il reçoit l’aide de Jacob Stock. Très vite, ils font le lien entre les quatre décès : Edward Gideon, un secouriste multi-décoré, que certains considèrent comme le meilleur de toute la ville tant sa dévotion à son métier est reconnue. Le Dr Molinari confirme à McCall qu’il est possible de simuler une crise cardiaque en utilisant un produit très difficilement décelable, le Pancurion. Avec le concours de l’inspecteur Brannigan, McCall obtient de suivre Gideon et son équipière Friedman dans l’un de leurs tours de garde ; il constate alors que Gideon est visiblement à bout de nerfs, en proie à des tourments qui lui font perdre le contrôle de ses réactions. Il en parle à Friedman, qui cherche à faire taire ses propres doutes quant à son partenaire. McCall entreprend alors de suivre l’ambulance de Gideon et Friedman partout où elle va. Fossil insiste pour participer à l’opération : se faisant passer pour un ivrogne, il s’arrange pour être embarqué dans l’ambulance de Gideon, que suit McCall…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Joe Seneca (Fossil), Cordelia Gonzalez (Friedman), Robert Joy (Jacob Stock), Leonardo Cimino (Dr Molinari) et William Atherton (Gideon). Et avec P.J. Brown (Lenny), Stephen Payne (Lucky) et Socorro Santiago (mother), Billie Neal (dispatcher), Steve Rankin (policeman #2), Diane Lozada (little girl), Lawrence Clayton (policeman #1), Louis Cantarini (Lieutenant), Raymond Moy (Superintendent).
4.15 Starfire (La lumière des étoiles)
CBS, 13 avril 1989
Ecrit par Robert Eisele
Réalisé par Bradford May
Michael Moriarty et Angela Goethals
McCall est contacté par une petite fille, Amber Sweeny, qui lui demande d’aider son ami, un homme sans domicile fixe qui se fait appeler Seti (Cérié en VF) et qui prétend être traqué par des gens qui veulent sa mort. En le rencontrant, McCall se rend vite compte que son problème est avant tout psychologique : il affirme venir d’une autre planète et être ici en ambassadeur, pour collecter des données, quant à ceux qui le traquent ce sont des habitants de la planète Vega. McCall fait appel à son ami psychiatre, le Dr Wolff, ainsi qu’à Mickey pour protéger Cérié. Mickey constate rapidement que quelqu’un cherche effectivement à le tuer, et ce sont visiblement des professionnels. McCall décide d’emmener Cérié dans l’une de ses planques mais il s’inquiète aussi de la sécurité d’Ambre, qui s’est attachée à lui comme à un substitut du père qu’elle n’a pas connu. La mère d’Ambre, préoccupée d’abord de protéger sa fille, accepte de l’emmener voir Cérié quand il est encore dans l’appartement de McCall mais ce dernier préfère ne pas prendre le risque de la conduire ensuite jusqu’à la planque. Or, chacun de son côté, Cérié et Amber échappent à la surveillance et se retrouvent dans le repaire de Cérié, sous les rues de la ville. Entre-temps, McCall et Mickey ont identifié Cérié : il s’agit de Wayne Virgil, un astrophysicien impliqué dans la mission spatiale Vega I ; après l’explosion d’une fusée et la mort de douze personnes, Virgil s’est réfugié dans un monde imaginaire mais le récit qu’il a inventé n’est que l’adaptation de la réalité. Clinton Brandauer, devenu le président d’AeroDimensions, la société privée en charge du projet Vega, a envoyé des tueurs aux trousses de Wayne qui détient la preuve que l’explosion de la fusée était due à un défaut de conception. Cette révélation est de nature à faire échouer la fusion d’AeroDimensions et d’une autre compagnie, promesse de gains substantiels pour Brandauer et ses actionnaires…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Michael Moriarty (Wayne ‘Seti’ Virgil) et George Plimpton (Clinton Brandauer), Angela Goethals (Amber Sweeny), Wendell Pierce (Dr Wolff), Deborah Hedwall (Claire Sweeny). Et avec Bryan Michael McGuire (Crandell), Alan Brooks (Snider), Richard Michael Hughs (audience member #1), Joyce Aaron (secretary), Mark Hall Amitin (audience member #2), Ken Solarino (Jeremy).
Comme « Lullaby of Darkness » (4.13), ce scénario nous entraîne en partie dans le monde imaginaire et infantile de SETI et de l’enfant Ambre, avec le concours d’une musique de conte pour accompagner le délire de SETI et le point de vue d’Ambre.
SETI est un acronyme pour Search for Extra-Terrestrial Intelligence, un Institut américain dédié, comme son nom l’indique, à des projets scientifiques visant la recherche d’intelligeces extra-terrestres afin d’entrer en contact avec elles. L’Observatoire d’Arecibo, où se passe le premier épisode de la saison 2 de The X Files, fait partie de ces projets.
Conformément à la tradition dans ce genre d’histoires, l’épilogue ouvre une fenêtre sur l’improbable : Mickey apprend à McCall que, selon les experts de l’Agence, le cercle de métal que Virgil a offert à Ambre, et qui contient selon lui toute la mémoire de son peuple (originaire d’Epsilon Eridani), n’a pu être fabriqué qu’en apesanteur. Donc dans l’espace…
4.16 Time Present, Time Past (Passé, présent, avenir)
CBS, 20 avril 1989
Ecrit par Tom Towler
Réalisé par Gordon Hessler
Edward Woodward et Shirley Knight
Emil Kostov, un espion bulgare, est passé à l’Ouest et vit aujourd’hui comme disquaire sous le nom de Harold Ross. Musicologue, il conseille Scott McCall qui l’apprécie beaucoup. Scott se trouve à sa boutique le jour où plusieurs hommes l’enlèvent, et il se retrouve embarqué avec lui. Ils sont retenus dans l’ambassade bulgare par Yorgi Kostov, le frère d’Emil, qui ne lui pardonne pas sa trahison et tient à le ramener au pays om il devra assumer les conséquences de sa défection, très certainement la mort. Control informe McCall qui passe des heures d’angoisse avec Kay. Scott, cependant, réussit à s’échapper de l’ambassade. Il insiste ensuite pour participer à l’opération d’exfiltration que son père a commencé à mettre en place avec Mickey, Carter Brock et Thompson, avec l’aval officieux de Control. D’abord opposés à cette idée, McCall et Kay comprennent que Scott a un besoin impérieux d’aider Emil et qu’il serait vain de vouloir l’écarter…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec Brian Bedford (Harold Ross / Emil Kostov), Dennis Boutsikaris (Yorgi Kostov), William Zabka (Scott McCall), Joe Morton (Carter Brock) et Shirley Knight (Kay). Et avec Tom Mardirosian (Arnoff), George McGrath (Thompson).
McCall et Kay évoquent de nouveau la mort de leur petite fille, Kathy, causée par une cardio-myopathie.
Dans l’édition DVD d’Elephant Films, le générique de fin de cet épisode est en fait celui de l’épisode 4.12.
4.17 Prisoners of Conscience (Prisonnier[s] du passé)
CBS, 27 avril 1989
Ecrit par Robert Eisele
Réalisé par Marc Laub
Antonio Cruz, un poète chilien qui a connu une période d’emprisonnement dans son pays, est l’invité de Waldo Jarrell pour lire et commnter ses poèmes devant des étudiants. Il est enlevé en pleine rue presque sous les yeux de Waldo, qui s’adresse à McCall. L’appartement d’Antonio a été entièrement vidé et Waldo n’y a trouvé qu’une photo encadrée du poète entourée d’un ruban de crêpe noir. Ce dernier élément évoque immédiatement un nom dans l’esprit de McCall : Randall Payne, l’homme qui a assassiné son père d’une balle dans le dos en 1952. Il a passé vingt ans à le traquer, jusqu’au jour où l’Agence lui a appris qu’il était mort. Erreur ou mensonge délibéré pour permettre à Payne de travailler pour l’Agence durant tout ce temps ? Control lui-même n’en sait rien, mais McCall a désormais une raison personnelle de retrouver Antonio Cruz, et plus encore Payne, qu’il veut tuer sans lui accorder de procès. Waldo, qui a lui-même connu la prison après avoir refusé de livrer des noms au comité du Sénateur McCarthy durant la chasse aux sorcières, met sa propre vie en jeu en faisant croire aux kidnappeurs qu’il a des informations qu’ils ont cherché vainement à extirper à Antonio, sur les guerilleros rebelles chiliens. Il est très vite enlevé à son tour et McCall et Kostmayer suivent la trace des ravisseurs jusqu’au repaire de Payne. Celui-ci a torturé Antonio sans parvenir à le faire parler. McCall, en libérant le poète, se retrouve enfin face au meurtrier de son père, l’homme qu’il déteste le plus au monde…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer) et Robert Lansing (Control). Avec Pat Hingle (Waldo Jarrell), Tony Plana (Antonio Cruz), Tim Woodward (William McCall) et Dan O’Herlihy (Randall Payne). Et avec Jaime Tirelli (CNI Operative), Kenneth Solarino (Jeremy).
McCall avait 19 ans en 1952, ce qui le fait naître en 1933. Il aurait donc environ 56 ans au moment de la série.
Le rôle du père de McCall est tenu par le fils d’Edward Woodward, Tim.
A Control qui s’étonne de son comportement à la fin de l’épisode, McCall dit qu’il en est surpris lui-même. Son attitude est une façon de refermer une page restée longtemps ouverte, en affrontant McCall à son propre rapport à la violence et à la vengeance.
4.18 The Caper (Jeux dangereux)
CBS, 4 mai 1989
Ecrit par Tom Towler
Réalisé par Alan Metzger
Laura San Giacomo et Edward Woodward : comme un avant-goût de Pas de faire-part pour Max
Emmy Rutherford est passionnée de romans policiers. Quand, en rentrant de l’un des ménages qu’elle fait en ville, elle est témoin d’un meurtre au cœur de Central Park, elle appelle aussitôt la police et décrit avec force détails le tueur qu’elle a parfaitement vu. Malheureusement, il n’y a aucun cadavre et le Sgt Alice Shepard connaît déjà trop bien Mrs Rutherford pour prendre au sérieux cette (nouvelle) alerte. Elle fait donc reconduire Emmy chez elle en se reprochant d’avoir fait déplacer tant de policiers. Mais Emmy n’a rien inventé et le tueur la suit jusque chez elle. Son ami Frank lui tend alors une annonce qu’il a découpée dans le journal : celle de l’Equalizer. McCall écoute le récit d’Emmy et la conduit au poste de police afin de lui faire voir des photos de criminels, parmi lesquelles elle reconnaît l’homme, Kenny Pack. McCall, pendant qu’il recherche Kenny, fait surveiller Emmy par Trudy Collins, que lui a envoyée Kostmayer. Mais Emmy, rusée, enferme Trudy dans les toilettes de son appartement afin de pouvoir se sauver et mener sa propre enquête. Kenny, en effet, avait une amie, Taffy, c’est ce qu’Emmy tient de McCall. Elle entraîne donc Frank chez cette Taffy, entre par effraction dans l’appartement vide et y subtilise une photo et un document brûlé dans une assiette dont elle espère tirer quelque chose. Mais un tueur les a suivis et tente de les éliminer. McCall arrive in extremis pour abattre l’homme. Celui-ci travaillait pour un certain Jarrow, connu de la police, et McCall pense que le dénommé Jarrow prépare un coup qu’Emmy, à cause de ce qu’elle a vu, pourrait faire échouer. C’est le document volé par Emmy qui fournit la solution. Hélas, le plan élaboré par McCall pour capturer Jarrow échoue à cause de l’intervention inopinée d’Emmy, qui permet à Jarrow de s’enfuir en devenant son otage…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Maureen Stapleton (Emmy Rutherford) et Laura San Giacomo (Trudy Collins), Richard Hamilton (Frank), Chad Redding (Sgt Alice Shepard), Alberta Watson (Taffy Gould), Michael Wincott (Jarrow). Et avec Lewis J. Stadlen (Danny), Zach Grenier (Pack) et Max (washer), Al Sheppard (Detective Kelly).
Equalizer nous fait le coup de la vieille dame détective amateur, qui puise son inspiration dans les romans policiers et rêve de voir sa vie transformée en roman policier. Maureen Stapleton fait merveille dans le rôle, jouant une mamie détective enthousiaste mais maladroite qui offre un parfait contraste avec le papy espion détective qu’est déjà McCall. Kostmayer est remplacé pour l’occasion par une espionne débutante elle aussi enthousiaste et qui brûle de faire ses preuves. Au terme de l’aventure, elle est persuadée de pouvoir former un tandem de choc avec McCall !
Edward Woodward et Lewis J. Stadlen
Edward Woodward et Chad Redding
4.19 Heart of Justice (Que justice soit faite)
CBS, 11 mai 1989
Ecrit par Gail Morgan Hickman
Réalisé par Bradford May
Edward Woodward et Robert Joy
Michael Gianelli est révolté de voir les deux agresseurs de sa femme, Gorman et Santiago, libérés à cause d’un vice de procédure. Ils ont violé et battu à coups de barre de fer la pauvre femme, enceinte, qui est désormais dans le coma. Le bébé vit encore mais les médecins n’espèrent pas voir sa mère se rétablir et l’accouchement pourrait la tuer. Fou de rage et de chagrin, Michael achète un revolver et décide de faire justice lui-même. Mais alors qu’il est face à Santiago, le revolver au poing, un autre homme surgit et abat Santiago avant de s’enfuir. Michael, pris de panique, s’enfuit lui aussi. Identifié par des témoins, il est recherché par la police mais aussi par McCall, qu’a engagé sa belle-sœur Laura. McCall le retrouve quelques instants avant la police. Michael est arrêté mais McCall croit à son histoire et recherche l’homme qui a réellement tiré. Il y parvient et découvre un homme tourmenté, brisé par le meurtre de sa femme et de son enfant par deux junkies qui l’ont abattu lui aussi. Il a survécu mais n’est plus qu’un fantôme ivre de colère. Il a déjà abattu les meurtriers de sa famille et n’a pu s’arrêter. Il choisit désormais des criminels relâchés par la justice et les abat avec tant de soin que la police n’a jamais fait le lien entre les différents assassinats. McCall, si. Avec l’aide de Jacob Stock, il tend un piège à cet homme, Victor Koslo, et le met face à la vanité de sa croisade, qui l’emprisonne dans sa propre haine. C’est ensemble qu’ils tentent d’arrêter Michael, qui s’est évadé et a retrouvé Gorman, le second agresseur de sa femme…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec John Shepherd (Michael Gianelli), Paul Guilfoyle (Max Gorman), Joseph Hindy (Victor Koslo), Margaret Klenck (Laura), Eddie Jones (Lt Brannigan), Robert Joy (Jacob Stock), Philip Bosco (Oscar), Roberta Maxwell (Juge Lindsey Smith). Et avec Vincent Gallo (Tony [Santiago]), Judith Malina (old woman) et Robert MacLeod Smith (priest), Patty Mullen (Teresa), Mike Jankowitz (prosecutor).
4.20 Race Traitors (Le jour de la corde)
CBS, 25 mai 1989
Ecrit par Donna Dottley Powers & Wayne Powers et Gail Morgan Hickman
Réalisé par Robert E. Warren
Michael Cerveris et Keith Szarabajka
Casey Taylor, un enseignant noir qui a emménagé récemment dans le quartier de Ridge Park avec son épouse Martha, est victime d’une agression raciste devant sa propre maison. Il fait appel à McCall qui vient accompagné de Mickey Kostmayer. Celui-ci a grandi dans ce quartier et est mal à l’aise à l’idée d’aider McCall à y traquer les suprématistes blancs. Nick Kaminsky, le frère de l’un de ses amis d’enfance, plein de haine envers les Noirs depuis qu’un homme de couleur a assassiné son frère, ressent aussi de la rancœur à l’égard de Mickey qui n’a jamais manifesté son amitié au moment de l’incident, l’ayant appris trop tard. Le groupe raciste héritier du KKK et ouvertement néo-nazi que Dale Stevens est en train d’organiser dans le quartier lui fournit un exutoire à cette haine, au grand désespoir de sa mère, Ellen, qui se sent responsable parce qu’elle a elle-même exprimé sa haine en présence de son fils bien souvent depuis la mort de son fils aîné. Mickey essaie d’ouvrir les yeux de Nick sur la véritable nature de son groupe, tout en aidant McCall à neutraliser Stevens, qui instrumentalise la colère et les rancœurs des jeunes du quartier pour se hisser lui-même au rang de leader dans le réseau national des mouvements néo-nazis. McCall se fait passer pour le chef d’un groupe européen susceptible de fournir à Stevens les armes dont il a besoin et il met sur pied un piège pour Stevens. Il commence par falsifier l’état-civil de Nick afin de désigner celui-ci à la vindicte du groupe en faisant croire qu’il a du sang noir dans les veines. Stevens réagit en ordonnant à ses soldats de pendre Nick, qui peut apprécier ainsi la « loyauté » du groupe et de son leader. Il accepte alors de participer au piège…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec David Andrews (Dale Stevens), Larry Fishburne (Casey Taylor), Michael Cerveris (Nick Kaminsky), Verna Bloom (Ellen Kaminsky), Aleta Mitchell (Martha Taylor), Robert Joy (Jacob Stock), Caroline Kava (Barbara Ashton), Bruce Hubbard (Insp. Warren). Et avec Spartan McClure (Alex), Morgan H. Margolis (Chuck) et Sheila Stainback (newscaster), John Cale (aryan leader), Philip Levy (first customer), Peter Morse (third customer).
L’épilogue rend un fils à sa mère (les Kaminsky) et ouvre une porte à l’intégration des Taylor au sein de la communauté ; mais la porte reste précisément ouverte, par le long regard qu’échangent Ellen Kaminsky et les Taylor, sans qu’un pas physique soit fait. McCall se tient aux côtés des Taylor, indiquant le choix des scénaristes.
4.21 Endgame (Jeu mortel)
CBS, 10 août 1989
Ecrit par Coleman Luck
Réalisé par Alan Metzger
Josef Sommer, Edward Woodward : jeu de stratégie et souvenir de Callan
Au cours d’une partie de paintball dans un immeuble désaffecté, Susan Wilhite tue l’un de ses partenaires de jeu. Son arme a été trafiquée pour tirer de vraies balles, à son insu. Sa sœur Linda, avocate, assure sa défense et tente de l’aider à surmonter les conséquences de l’incident. Susan en effet est suspendue par ses employeurs et la police enquête évidemment sur les circonstances insolites de l’incident. Contacté par Susan, McCall essaie de découvrir comment l’arme a pu être trafiquée, par qui et pourquoi. Il découvre en premier lieu le lourd passif des sœurs Wilhite, notamment la mort du mari de Linda dans un accident et la longue descente aux enfers de la jeune femme, qui déclare elle-même qu’elle se serait probablement suicidée si sa sœur ne l’avait pas soutenue à ce moment-là. Mais Susan était elle-même amoureuse de l’homme que Linda a épousé et une forte rancœur persiste en elle à l’encontre de sa sœur. Quand un homme que Susan venait tout juste de rencontrer, Stuart Dodd, est retrouvé mort chez Linda, Susan brusquement accuse sa sœur d’avoir tout manigancé depuis le début. On découvre en effet que Dodd était un tueur à gages engagé pour tuer… Susan. Linda se défend d’avoir eu une telle pensée mais Susan l’en accuse devant les policiers. C’est à McCall de remonter jusqu’à l’homme qui a engagé Dodd, Ernest Rasher, passionné de jeux de guerre, dont les armes miniatures disposées sur de vastes plateaux reconstituant des batailles célèbres ne sont pas toutes factices. Rasher n’a pas seulement engagé Dodd, il a conçu un plan que ce dernier devait suivre à la lettre sans imaginer qu’il en était lui-même l’une des pièces, sa mort servant le projet de Rasher. Ce dernier a une raison personnelle de vouloir détruire les sœurs Wilhite : Linda a envoyé en prison son fils, qui y est mort…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Elizabeth Berridge (Susan Wilhite), Amy Morton (Linda Wilhite), Chad Redding (Sgt Alice Shepard), Lewis Van Bergen (Stuart Dodd), Martin Shakar (Detective), Josef Sommer (Ernest Rasher). Et avec Philip Kraus (Arnold), Nick Bakay (Yellow Team member), Al Sheppard (Detective Kelly).
Les jeux de guerre dont Rasher est passionné, et spécialement le dénouement autour d’un plateau reconstituant la bataille de Gettysburg, évoquent le premier épisode de la série Callan en 1967, inspiration de The Equalizer. Edward Woodward y était lui-même adepte du war gaming et affrontait son adversaire autour d’un semblable plateau. Cet épisode fut ensuite adapté sous forme de long métrage, Callan, en 1974.
Elizabeth Berridge, Chad Redding et Amy Morton (au fond)
Keith Szarabajka et Edward Woodward
4.22 Suicide Squad (L’escadron de la mort)
CBS, 24 août 1989
Ecrit par Jacqueline Zambrano
Réalisé par Marc Laub
Adam Coleman Howard et Ving Rhames
La vie de Willie Halsey, 18 ans, s’écroule brutalement quand son coach lui annonce qu’il ne peut plus faire partie de l’équipe de football du lycée en raison d’une blessure au genou qui affecte les performances du joueur. C’était sa seule chance d’obtenir une bourse pour continuer ses études, sans compter le fait que Willie, qui était un héros aux yeux de sa famille, se sent brusquement réduit à rien. Il n’ose dire la vérité qu’à sa sœur Mary Lou, qui, inquiète de le voir se rapprocher de Hammer, un revendeur de drogue qui fait partie de l’organisation de Luther Paxton, surnommé « Million », contacte McCall. Celui-ci parle à Willie et essaie de lui faire entrevoir un autre avenir que le réseau de Million. McCall révèle aussi la vérité aux Halsey, dans l’espoir qu’ils aideront mieux Willie en la connaissant. Mais Willie et son père ne parviennent pas à se parler et Willie s’engage davantage avec Million. McCall fait alors appel à quelques hommes, dont Carter Brock, pour lui faire comprendre que la vie à laquelle il se résout est dangereuse. Cela ne peut suffire, toutefois, et McCall prévient également Million qu’il le mettra à terre s’il ne laisse pas Willie Halsey tranquille…
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Avec Keith Szarabajka (Mickey Kostmayer). Avec Ving Rhames (Luther ‘Million’ Paxton), Adam Coleman Howard (Willie Halsey), Robert Swan (Joe Halsey), David Harris (Hammer), Joe Morton (Carter Brock), Alyson Kirk (Mary Lou Halsey), Regina Baff (Kitty Halsey), Leo Burmester (le coach). Et avec Christopher Cunningham, Jr (Mike), Dan Moran (Pete).
Un monde sans pitié (celui du sport), un criminel sans scrupules qui profite du malheur d’autrui (Million), une famille déchirée : le cocktail idéal pour McCall, qui joue les bons Samaritains en réconciliant les membres d’une famille tout en faisant tomber le méchant dealer. Au terme de l’aventure, Willie Halsey poursuit ses études : son avenir est entre ses mains, et sa famille est fière de lui.
NOTA BENE - Ce guide a été réalisé à partir de l'édition DVD Universal / Elephant Films. Les noms des comédiens, scénaristes, réalisateurs, producteurs ont été recueillis sur les DVD, j'assume donc les erreurs qui peuvent s'y être glissées. Les mentions "Avec" / "et" indiquent les guest stars, special guest stars et (special) guest appearances. La mention "Et avec" précède les crédits du générique de fin (en général "Co-starring") et le dernier "et" indique les comédiens précédés au générique de la mention "with". Pour l'attribution des rôles, j'ai suivi Imdb (les rôles ne sont pas indiqués au générique d'ouverture) en corrigeant ici ou là une erreur manifeste et en complétant parfois la base de données. Imdb a parfois permis de compléter des crédits de fin absents de l'édition DVD d'Elephant Films (4.11 et 4.16), laquelle a parfois permis de corriger Imdb. Il est possible malgré tout que quelques erreurs demeurent, qu'un lecteur avisé pourra nous aider à rectifier. Si d'aventure quelqu'un avait l'idée saugrenue de copier-coller ce guide, il serait bien aimable d'en créditer l'auteur (lequel n'a certes pas inventé les noms propres, bien qu'il ait passé du temps à les collecter sur les DVD, mais il a rédigé les résumés).