Guide réalisé par TLP

lire aussi : la présentation des deux Hommes Invisibles (1975 et 1976)

le guide de L'Homme invisible version David McCallum (1975)

 

Le Nouvel Homme invisible est édité en France en DVD par Elephant Films dans un coffret présentant l'intégralité des épisodes en VF et VO sous-titrée. 

Gemini Man / Le Nouvel Homme invisible est © NBCUniversal. All photos © NBCUniversal.

 

PilotGemini Man (Le Nouvel Homme Invisible)

93'

Directed by Alan J. Levi

Written by Leslie Stevens

Produced by Robert F. O’Neill

Supervising producer Leslie Stevens

Executive producer Harve Bennett. 

1ère diffusion US : NBC, 10 mai 1976

1ère diffusion France : TF1, 9 avril 1977

Rediffusion France : TF1, 29 et 30 juin 1981

 

Sam Casey en combinaison de plongée, prêt à rencontrer son destin : devenir le Nouvel Homme invisible.

Autre tenue : en agent de maintenance pour une infiltration aéroportuaire.

 

SYNOPSIS :

(1 a) Un objet tombe de l’espace dans l’Océan. Aussitôt les Russes se dirigent vers lui mais ils sont devancés par les Américains et notamment par l’agence Intersect, Centre de Recherches et de Sécurité dépendant des services secrets. Grâce au paquebot de Royce Industries, l’un des principaux fournisseurs d’armement du gouvernement, le chef d’Intersect, Leonard Driscoll, dirige une opération de renflouage de la sonde spatiale. Une équipe de plongeurs l’exécute, sous la supervision de Sam Casey, un agent d’Intersect. Mais les deux principaux collaborateurs de Royce, Schiller et Rogers, jouent un double jeu et Rogers pose sur la sonde une bombe qui doit la détruire. L’explosion manque être fatale à Sam Casey, remonté malgré tout sur l’ordre de Driscoll. Ce dernier réceptionne le corps du plongeur avec le Dr Abby Lawrence, spécialiste du nucléaire. Quelle n’est pas leur surprise de découvrir que Sam, en dépit d’une exposition brutale et intense aux radiations, est vivant mais… invisible. (1 b) Ils font rapidement emmener son corps au centre Intersect où ils sont les deux seules personnes à l’approcher. Abby parvient à maintenir Sam en vie et, plus tard, à le faire apparaître à nouveau. Le choc radioactif a modifié les molécules du corps de Casey, qui ne peut rester visible que grâce au stabilisateur sur lequel l’a branché Abby. Miniaturisé, le stabilisateur tient finalement dans une simple montre mais Sam ne peut la retirer sous peine de redevenir invisible. Une pression sur l’un des boutons de la montre lui permet de disparaître instantanément mais, s’il reste invisible plus de quinze minutes par jour, il court le risque de ne plus réapparaître. Cependant, l’incident qui a failli lui coûter la vie inquiète Royce, qui soupçonne Sam d’être un agent à la solde des Russes. Sam, lui, se souvient d’avoir vu la bombe peu avant l’explosion, et ce modèle d’explosif est fabriqué par Royce Industries. C’est suffisant pour soupçonner l’entourage de Royce ; il reste à découvrir qui précisément a orchestré le sabotage en mer, et pourquoi.

(2) Driscoll, Abby et Sam se rendent donc au siège de Royce Industries, où Driscoll fait part de ses soupçons à Royce, Schiller et Rogers réunis. Leur réaction n’est guère amicale. Mais tandis que Driscoll et Abby sont raccompagnés par les agents de la sécurité, Sam utilise son invisibilité pour demeurer dans les locaux. Il est ainsi témoin de l’entretien au cours duquel Schiller persuade Royce de se rendre immédiatement à Washington dans son avion privé afin de convaincre le gouvernement qu’il n’a rien à voir dans les agissements dont le soupçonne Driscoll. Tout en jouant à cache-cache avec les agents de la sécurité, Sam découvre que le projet de Schiller est en réalité de tuer Royce pendant le voyage : tirant parti de la faiblesse cardiaque de Royce, il veut provoquer une décompression en vol qui sera fatale au président de la compagnie. Rogers et l’équipage de l’appareil sont tous complices. C’est en vain que Sam essaie de faire entendre raison à Royce, qui embarque dans l’avion sans tenir compte de ses mises en garde.

(3) Sam s’introduit lui aussi dans l’avion, où il parvient enfin à convaincre Royce, non sans le mettre dans la confidence de son « pouvoir ». Celui-ci est très utile à Sam pour déjouer le plan des conspirateurs et avoir raison d’eux. Il ne reste qu’à poser l’avion désormais sans pilote… en tenant compte d’un problème inattendu : ces nombreuses péripéties ont endommagé la montre de Sam qui n’assure plus sa visibilité. Même s’il réussit à poser l’avion, il risque fort de dépasser le temps-limite qui lui est imparti…

 

Ben Murphy est Sam Casey et il porte la même veste que dans le film Sidecar Racers d'Earl Bellamy, tourné juste avant la série.

 

COMMENTAIRE :

Le scénario de l’épisode pilote repose sur une classique structure en trois actes. Le premier occupe les 40 premières minutes, constitué de deux temps (1a et 1b dans le synopsis ci-contre) définis par la différence de lieu : près de 20 minutes sur le bateau lors de la séquence inaugurale (autour de la sonde spatiale), un peu plus de 20 minutes ensuite au Centre de Recherches d’Intersect (où Abby et Driscoll soignent Sam Casey). Le deuxième acte (2) occupe ensuite 30 minutes ; il est défini par l’unité de lieu (Royce Industries). De même le troisième (3), d’un peu plus de 20 minutes, qui se déroule dans l’avion de Royce Industries. Conformément à une construction que l’on retrouve dans d’autres pilotes (notamment, à la même époque, celui de L’Age de Cristal ), le premier acte sert d’exposition à la série en établissant son postulat (ici, l’agent Sam Casey devenu invisible possède la faculté de se faire disparaître à volonté grâce à une montre-gadget, mais pour une durée ne devant pas excéder 15 minutes par jour) tandis que les deux suivants constituent en quelque sorte le « premier épisode » du show, confiant au héros sa première mission et donnant une idée de ce que sera chaque segment de la série.

Ce que pose le premier acte, c’est d’abord la Trinité de la série : entre Sam Casey le héros et ses deux acolytes, Leonard Driscoll et Abby Lawrence, c’est une relation familiale qui est mise en scène. Casey est le grand garçon encore adolescent qui aborde la vie avec l’insouciance de la jeunesse, qui se décline autant dans l’attitude « cool » (alors que la mission doit commencer, il est le seul absent, parti pêcher aux commandes d’un… hélicoptère) que dans l’intrépidité face au danger (il se révèle plus tard volontiers casse-cou, adepte de l’action au détriment de la réflexion, mieux assumée par ses acolytes). Autour de lui (c’est la position qu’ils occupent sur plusieurs photos promotionnelles et régulièrement dans la série, notamment dans l’image finale du téléfilm pilote), Driscoll est davantage un père qu’un patron et Abby à la fois une mère, une infirmière et un possible flirt. Ces trois fonctions apparaissent dans le premier geste qu’on lui voit faire en présence de Casey : elle remonte la fermeture-éclair de sa combinaison de plongée. Un instant plus tôt, elle s’enthousiasmait pour ses performances aériennes lors de la partie de pêche en hélicoptère, et par la suite elle tremblera pour lui au plus fort de sa première mission. Plus âgé, Driscoll est, comme il se doit, consterné par la fougue insolente de son protégé – il lui reproche notamment de ne pas respecter les limitations de vitesse aux commandes de sa moto Triumph – et secrètement admiratif, fier de le voir moins irréfléchi qu’il n’y paraît (quand il use avec intelligence du temps d’invisibilité qui lui est accordé, au lieu de le gaspiller « comme un gamin avec un nouveau jouet »).

Les deuxième et troisième actes, en mettant Sam Casey en situation de « faire ses preuves », placent également ses acolytes « en situation ». Leur rôle est de se ronger les sangs sur la ligne arrière pendant que le héros conduit l’action en première ligne, et de lui apporter le soutien dont il a besoin pour atteindre son objectif. Dans le deuxième acte, ils permettent au héros de s’introduire facilement dans le siège de Royce Industries puis attendent à la table d’un restaurant que Casey veuille bien les recontacter ; dans le troisième, ils changent de lieu mais sont encore réduits à la passivité, jusqu’à une intervention finale qui sauve le héros in extremis. Le tout conclu par une accolade et un rire partagé, celui du soulagement, de la satisfaction que procure une mission accomplie et du bonheur d’être ensemble. Les épilogues à venir reproduiront rituellement cette réunion finale, passage obligé de beaucoup de séries.

Les péripéties convoquées par Leslie Stevens dressent également un cahier des charges que les épisodes ultérieurs respecteront pour la plupart. A commencer par les gimmicks de la série : les apparitions-disparitions du héros ponctuées d’effets sonores discrets (le « bip » qui sera utilisé dans la série comme véritable scansion de l’action n’est pas encore introduit, l’effet sonore choisi pour accompagner le rituel étant similaire, ici, à celui qui accompagnera la disparition des vaisseaux spatiaux dans Galactica 1980), les pugilats où des assaillants maladroits sont prestement boxés par un adversaire invisible, les déplacements d’objets « en suspension » - par exemple les caramels que mange le héros invisible en écoutant une réunion à laquelle il n’a pas été convié – et les numéros burlesques placés en marge de l’action principale, dans lesquels l’invisibilité du héros tourne en ridicule des quidams médusés. Ici, c’est – déjà – un agent de police qui assure la prestation burlesque en étant joué avec aisance par un Casey facétieux. Qu’il enfourche sa moto, coure dans les couloirs de Royce Industries et sur une piste d’envol ou encore s’accorde un instant pour exercer son charme juvénile et décontracté sur une secrétaire, Ben Murphy impose l’image d’un héros toujours détendu, même lorsqu’il se découvre invisible et apprend qu’il devra porter ad vitam aeternam un gadget électronique alimenté par une pile au plutonium. Les attributs de ce héros sont les vêtements en jeans et un sourire quasiment perpétuel qui tranchent avec l’austérité du précédent Homme Invisible, David McCallum dans la série de 1975. L’image de l’American coolness. A celle-ci il faut ajouter une particularité que Sam Casey partage avec beaucoup de héros de série : la capacité à se fondre dans le décor, non pas en disparaissant – cette particularité-là lui est, à peu près, spécifique – mais en enfilant les tenues exigées par ses déambulations en des lieux successifs, soit qu’elles correspondent effectivement à son statut (la combinaison de plongée dans l’acte 1), soit qu’elles le déguisent (la combinaison de mécanicien sur la piste d’envol). Le héros possède en outre, corrélative à cette faculté, celle de remplir des tâches variées, comme de piloter un Boeing 707 privé de pilote.

L’intrigue elle-même apparaît secondaire. On ne connaîtra pas les motivations des « méchants » de l’histoire, simples moteurs de l’action, pas plus que la nature exacte de leurs agissements au sein de Royce Industries. Les péripéties valent ainsi pour elles-mêmes, permettant au héros de démontrer ses talents en entraînant le spectateur dans un mouvement continu. Ce sera plus tard la limite essentielle de la série, qui n’aura pas le temps d’offrir à ses personnages une véritable épaisseur.

Ben Murphy
Paul Shenar
Gregory Walcott
Austin Stoker

 

Katherine Crawford
Dana Elcar
Len Wayland (à dr.)
Dave Shelley

 

Richard Dysart
Quinn Redeker
Cheryl Miller
H.M. Wynant (à dr.)

 

FICHE TECHNIQUE

Starring Ben Murphy (Sam Casey) Also Starring Katherine Crawford (Dr Abby Lawrence), Richard A. Dysart (Leonard Driscoll) Guest Stars Dana Elcar (Schiller) and Paul Shenar (Charles Edward Royce) Co-Starring Quinn Redeker (Rogers), Gregory Walcott (Taggart). Co-starring Len Wayland (Captain Whelan), Cheryl Miller (Receptionist), Michael Lane (Guard), H. M. Wynant (Captain Ballard), Austin Stoker (Dive Officer). With Dave Shelley (Mechanic), Robert Forward (Chief Controller), Jim Raymond (Dietz).

Voix françaises : Yves-Marie Maurin (Sam Casey), Michèle André (Dr Abby Lawrence), Raymond Loyer (Leonard Driscoll) et Albert Augier (Schiller), Jean-Louis Maury (Royce), Denis Savignat (Rogers), Georges Atlas (Whelan), Philippe Dumat (mécanicien), Jacques Dynam (Chief Controller), Claude Bertrand (Radar / Intersect Technician), Jean-Henri Chambois (officier américain), René Bériard (voix officiel russe), Claude Rollet (techniciens).

Director of photography Enzo A. Martinelli ASC. Music by Billy Goldenberg. Art director David Marshall. Film editor Robert F. Shugrue. Set decorations Lowell Chambers. Assistant director David H. Hall. Unit manager D. Jack Stubbs. Sound Charles King. Technicolor. Titles & optical effects Universal Title. This motion picture is protected under laws of the United States and other countries. Unauthorized duplication, distribution or exhibition may result in civil liability and criminal prosecution. Sound effects editor Ken Sweet. Music editor Fred Prior. Women’s costumes by George R. Whittaker. Based on a novel by H.G. Wells. copyright © MCMLXXVI by Universal City Studios Inc. All rights reserved. The characters and events depicted in this photoplay are fictitious. Any similarity to actual persons, living or dead, is purely coincidental. Produced in association with Harve Bennett Productions and Universal An MCA company.

Le trio vedette du téléfilm pilote : Richard Dysart, Ben Murphy et Katherine Crawford

La moto, moyen de locomotion préféré de Sam Casey / Ben Murphy

 

Saison 1

(1976)

 

Avec Ben Murphy (Sam Casey), Katherine Crawford (Dr Abby Lawrence), William Sylvester (Leonard Driscoll).

Voix françaises : Yves-Marie Maurin (Sam Casey), Michèle André (Dr Abby Lawrence), Raymond Loyer (Leonard Driscoll).

1e diffusion US : NBC, du 23 septembre au 28 octobre 1976 (5 épisodes diffusés)

1e diffusion France : TF1, 16 avril 1977 – Rediffusions en 1981 et 1988

Dates de diffusion 1977 et 1981 fournies par Michel Chaine ; 1988 : TLP.

 

 

 

 

1.  Smithereens (La route infernale)

NBC, 23 septembre 1976 - TF1, 16 avril 1977, 1er juillet 1981, 10 septembre 1988

Ecrit par Frank Telford

Réalisé par Alan J. Levi

William Sylvester (qui remplace Richard Dysart), Ben Murphy et Katherine Crawford

Le Dr Arthur Hale a mis au point pour Intersect un carburant révolutionnaire. Si ce produit venait à être commercialisé, de nombreux intérêts seraient menacés. Aussi Driscoll charge-t-il Sam de convoyer secrètement l’invention et l’inventeur dans un camion muni d’un compartiment blindé, tandis qu’un convoi-leurre suivra une autre route. Mais Hale a en réalité détourné l’argent versé pour ses travaux et son « invention » est en fait un puissant explosif qu’il a l’intention de faire disparaître avec le camion et Sam, faisant croire du même coup à sa propre mort fomentée par les « intérêts » que son invention menace. Par un concours de circonstances, Abby se retrouve elle-même enfermée dans le compartiment blindé avec l’explosif, dans l’incapacité de contacter Sam…

Alan Oppenheimer
Jeannie Wilson

 

Jim Stafford
Gil Serna

 

Andrew Prine
William Sylvester

 

Avec Jim Stafford (Buffalo Bill), Andrew Prine (Luther Stark), Alan Oppenheimer (Dr Arthur Hale). Et avec Lawrence Bame (Worker), Jeannie Wilson (Girl Guard), Gil Serna (Mechanic).

Vf Marc François (Buffalo Bill), Jacques Deschamps (Hale), Daniel Gall (Stark), Georges Aubert (le mécanicien).

Driscoll ne porte pas la moustache.

Jim Stafford, né en 1944, est chanteur de country music. Il  eut son propre show télévisé en 1975 et apparaît en tant qu’acteur dans plusieurs séries, dont L’Ile Fantastique et La Croisière s’amuse. On l’a vu au cinéma dans Ça va cogner avec Clint Eastwood et il a composé plusieurs chansons de Rox et Rouky, film d’animation Disney. Il reprend son rôle de Buffalo Bill Joe Hickens dans l’épisode 10, « Grand Prix ».

Alan Oppenheimer est familier aux sériephiles pour son rôle du Dr Rudy Wells dans la première saison de L’Homme qui valait trois milliards.

Si Andrew Prine a prêté son visage à beaucoup de séries depuis la fin des années 1950 (il fut par exemple un collègue de Richard Chamberlain dans plusieurs épisodes de Dr. Kildare et on le voit encore dans Les Experts Miami, Six Feet Under ou Boston Justice), il fut aussi dans V le fourbe Steven.

Jeannie Wilson, qui apparaît ici quelques instants sous l’uniforme d’une gardienne assurant le contrôle à l’entrée d’Intersect, faisait ses débuts devant la caméra. Elle apparaît aussi dans le double épisode de Super Jaimie « Le prisonnier de Las Vegas » en septembre 1977, puis on la retrouve dès 1981 au générique de Simon & Simon (elle est l’assistante du D.A. Janet Fowler) et ensuite dans Tonnerre mécanique (de nouveau en faire-valoir du héros, Rachel Adams).

Scénariste, producteur, parfois réalisateur, Frank Telford a plusieurs titres de gloire à la télévision. C’est lui qui écrira en 1980 l’épisode de conclusion de Hawaii Police d’Etat, qui voit Wo Fat enfin arrêté par McGarrett (épisode au demeurant jugé très faible par les fans). Avant Le Nouvel Homme invisible, il a travaillé sur L’Homme de fer, Mannix, Le Virginien, Bonanza ; on le retrouve ensuite sur Sergent Anderson, CHiPs ou K2000.

Version en chemise pour une photo promo, et version avec la veste pour le montage final : au centre, William Sylvester (avec ou sans veste) et Alan Oppenheimer tenu par deux policiers, à droite Ben Murphy et Katherine Crawford.

William Sylvester sans moustache, au contraire des épisodes suivants

 

 

 

2.  Minotaur (Le Minotaure)

NBC, 30 septembre 1976 - TF1, 25 juin 1977, 14 juillet 1981, 17 septembre 1988

Adaptation de Robert F. O’Neill et Frank Telford, histoire de Robert Bloch et Robert F. O’Neill

Réalisé par Alan J. Levi

Deborah Winters et Ross Martin

William Sylvester et Ben Murphy

 

Sam se rend un soir dans une rue de la ville après avoir reçu un curieux appel téléphonique. Il est témoin d’une démonstration explosive au cours de laquelle un robot pulvérise un immeuble entier. Il apprend plus tard que ce robot, le Minotaure, a été mis au point par le Dr Carl Victor pour Intersect, qui a renvoyé le savant en découvrant qu’il avait détourné l’argent de ses recherches. Victor réagit en menaçant de détruire un immeuble habité s’il ne reçoit pas une énorme rançon. Driscoll charge Sam de retrouver Victor, qui s’est retranché dans le laboratoire secret où il a emmené le Minotaure avec lui. Sam réussit à remonter jusqu’au savant en suivant sa fille Nancy, qui est convaincue que son père est un homme bon harcelé par le gouvernement. Mais le laboratoire de Victor est un véritable labyrinthe dans lequel Sam est traqué par le redoutable Minotaure…

Ross Martin
William Boyett

 

Deborah Winters
Robert Hackman

 

Cheryl Miller
le Minotaure

 

Avec Ross Martin (Carl Victor) et Deborah Winters (Nancy Victor). Et avec Cheryl Miller (Girl), William Boyett (1st Officer) et Michael J. London (Guard), Robert Hackman (Clerk), Dale Johnson (Secretary), Loren Janes (Minotaur).

Vf Albert Augier (Victor), Claude Chantal (Nancy), Guy Piérauld (Minotaure), Marion Game (la fille), Georges Atlas (l’employé).

Le nom et l’idée sont bien sûr redevables au mythe grec du Minotaure : l’essentiel de l’action se déroule dans un laboratoire secret aux allures de labyrinthe (chapeau au savant fou pour avoir pu installer un complexe aussi grand sans jamais être localisé !).

Avant et après Les Mystères de l’Ouest, où il est Artemus Gordon, Ross Martin n’a jamais cessé de participer à des séries, depuis les années 1950 jusqu’à sa mort en 1981. En 1975, il avait déjà tourné un épisode de L’Homme invisible, la version avec David McCallum, « The Fine Art of Diplomacy ». Il tenait également un rôle régulier dans Mr. Lucky, série de Blake Edwards tournée en 1959-1960. En 1978-1979, il incarne le gangster Tony Alika dans plusieurs épisodes de Hawaii Police d’Etat.

 

3.  Sam Casey, Sam Casey (Sam Casey)

NBC, 7 octobre 1976 - TF1, 21 mai 1977, 8 juillet 1981, 24 septembre 1988

Ecrit par James D. Parriott

Réalisé par Michael Caffey

Sam Casey, Sam Casey (bis)

Abby et Leonard encadrent Sam... le vrai ?

 

Le centre d’esthétique Fountain of Life sert de couverture à des espions qui ont fait subir une opération de chirurgie esthétique à un certain Rick afin d’en faire le sosie de Sam Casey. Le vrai Sam est enlevé et laissé pour mort dans une mine abandonnée en Arizona tandis que son double se présente à Intersect et y photographie des documents secrets. Le retour du vrai Sam confond l’imposteur, dont Sam décide de prendre la place pour remonter jusqu’au cerveau de l’opération…

Nancy Malone
Leonard Stone

 

Tony Young
Pamela Shoop

 

Jo Ann Pflug
Leslie Moonves

 

Avec Nancy Malone (Armistead), Tony Young (Tanner) et Jo Ann Pflug (Susi). Et avec Leonard Stone (Robbins), Pamela Shoop (Barby), Mickey Morton (Alf) et Leslie Moonves (Guard), Joan Crosby (Dora).

Vf Julia Dancourt (Armistead), Jacques Deschamps (Robbins), Alain Dorval (Alf), Philippe Ogouz (Tanner), Francine Lainé (Barby), Vincent Violette (garde), Jean-François Laley (joueur de tennis).

 

 

 

Cet épisode comporte une séquence pré-générique.

Le nom de Les Moonves est peut-être connu de ceux d’entre vous qui s’intéressent aux coulisses de la télévision américaine : président de Lorimar Television de 1989 à 1993 puis président de Warner Bros. Television de 1993 à 1995, il a alors intégré le network CBS dont il fut le président de 1995 à 2018. Le bonhomme a aussi fait l’acteur dans Cannon et L’Homme qui valait trois milliards, respectivement en 1976 et 1977.

JoAnn Pflug sera Suspense dans la première saison de L’Homme qui tombe à pic, en 1981-1982. Née en 1944, elle débuta sa carrière à la télévision au milieu des années 1960 et est apparue dans La Grande vallée, Marcus Welby, McCloud, Quincy, Vega$, L’Ile fantastique, La Croisière s’amuse, K2000, Matt Houston, Les Colby entre autres. Elle fut aussi la voix de la Femme Invisible dans le dessin animé Les Quatre Fantastiques en 1967.

Bien que son visage ne soit pas forcément identifié, Pamela Susan Shoop est familière des séries : elle participa notamment à plusieurs programmes produits par Glen Larson dans les années 1970-1980, comme  Buck Rogers au 25ème siècle, Galactica, Magnum et K2000. En 1973-1974, elle fut Alison MacKenzie Tate dans Return to Peyton Place.

James D. Parriott, qui a signé récemment des épisodes de Grey’s Anatomy et Ugly Betty, a créé et produit plusieurs séries : il est notamment à l’origine de Superminds (Misfits of Science) en 1985, de La Fièvre d’Hawaii en 1984 et de Voyagers ! en 1983. En 1975, il avait contribué aux scénarios de L’Homme invisible, et il travaillera ensuite sur Super Jaimie. Le scénario de « Sam Casey » est d’ailleurs emprunté à l’épisode « Sosie bionique » qu’il a écrit pour Super Jaimie. Ce genre de « recyclage » était alors relativement courant à la télévision US. Dark Skies est également produite et en partie écrite par lui.

 

 

 

4.  Night Train to Dallas (Train de nuit)

NBC, 14 octobre 1976 - TF1, 23 avril 1977, 2 juillet 1981, 1er octobre 1988

Ecrit par Steven E. de Souza

Réalisé par Alan J. Levi

Lane Bradbury et Ben Murphy dans le "train de nuit pour Dallas"

Le Dr Arthur Friedman décède à son arrivée à l’hôpital. Il emporte dans la mort des informations confidentielles qu’Intersect aimerait récupérer. Or, Friedman avait engagé deux ans plus tôt une jeune femme, Amy Nichols, pour l’aider dans son travail ; dotée d’une mémoire exceptionnelle, surtout si on l’aide par l’hypnose, Amy pourrait permettre de retrouver certaines informations. Sam est donc chargé de l’approcher et de la convaincre de collaborer. Mais Amy ne prend pas très au sérieux ce qu’il lui dit ; de plus, elle doit participer à une importante compétition de natation à Dallas. Sam embarque donc clandestinement dans le train qu’elle prend pour le Texas. A bord, deux agents ennemis attendent le moment propice pour enlever Amy…

Lane Bradbury
L. Bradbury & Kim Basinger
Michael Fox

 

Ryan MacDonald
Carl Reindel
Bob Delegall

 

Ann Shoemaker
Kim Basinger & Dawn Jeffory
Michael L. McManus

 

Avec Lane Bradbury (Amy Nichols). Et avec Ryan MacDonald (1st agent), Ann Shoemaker (Mrs. Price), Kim Basinger (Sheila [Silver]), Carl Reindel (2nd agent), Dawn Jeffory (Leslie), Michael Fox (conductor), Bob Delegall (steward) et Michael L. McManus (Moose).

Vf Jean-Claude Michel - Albert Augier (les agents), Claude Chantal (Sheila), Philippe Dumat (Moose), Marie Francey (Mrs Price).

La date du 6 juillet 1976 apparaît sur le journal annonçant la mort du Dr Friedman.

Dans les années 1990, Lane Bradbury (également créditée Janette Lane Bradbury) joue les secrétaires dans Savannah et La vie à cinq. C’est dire si l’actrice a fait une carrière discrète à la télévision. C’est surtout dans les années 1960-1970 qu’elle s’y produit, apparaissant dans plusieurs épisodes de Gunsmoke et dans plusieurs succès de l’époque comme Sur la piste du crime, Kung Fu, Banacek, Les Rues de San Francisco, Police Story, McMillan, Mannix, McCloud.

Kim Basinger, elle, faisait ses débuts à l’époque : après Le Nouvel Homme invisible (elle est une amie du personnage de Lane Bradbury, séduite par le physique de Sam Casey), elle apparaît dans un épisode de Drôles de dames puis dans L’Homme qui valait trois milliards et McMillan. C’est au début des années 1980, après son apparition dans la mini-série Tant qu’il y aura des hommes, qu’elle commence sa carrière au cinéma.

Steven E. de Souza s’est fait connaître au cinéma en signant les scénarios de blockbusters comme Piège de cristal, Street Fighter, Juge Dredd et Lara Croft. Il débutait toutefois, à l’époque de Le Nouvel Homme invisible, alors qu’il n’avait pas encore trente ans. L’essai sera transformé dès l’année suivante avec L’Homme qui valait trois milliards puis Super Jaimie, dont il écrira l’épisode final.

 

 

 

5. Run, Sam, Run (Cours vite, Sam)

NBC, 28 octobre 1976 - TF1, 28 mai 1977, 9 juillet 1981

Ecrit par Frank Telford

Réalisé par Charles Rondeau

Sam Casey dans l'Armée du Salut avec Maggie 

et au labo d'Intersect avec Abby Lawrence

 

Sam se réveille avec un mal de crâne et aucun souvenir de la veille dans une chambre d’hôtel en ville. Il téléphone à Leonard Driscoll qui le convoque immédiatement au Centre de Recherches. Là, Sam se voit très vite encadré par trois agents de la sécurité avant de se retrouver face au canon d’un revolver tenu par Driscoll lui-même, qui l’accuse de meurtre. La victime est Willie Anderson, un employé que Leonard a renvoyé une semaine plus tôt, le soupçonnant de divulguer des informations. Ne comprenant rien à l’attitude de Driscoll, Sam réussit à s’échapper et se fond dans la population avec l’idée de faire la lumière sur ce qui s’est passé. Il reçoit pour cela l’aide d’une évangéliste, Maggie, sourde mais pleine de ressources…

Laurette Spang
Ron Pinkard

 

Terry Kiser & Ted Hartley
Jack Bannon

 

W. Berlinger & M. Richardson
Rai Bartonious

 

Avec Terry Kiser (Ted Benton), Warren Berlinger (Harris) et Laurette Spang (Maggie [Caan]), Michael Richardson (Bruce). Et avec Ron Pinkard (Willie [Anderson]) et Ted Hartley (Col. Frank DeBlazio). Et Jack Bannon (Dan), Rai Bartonious (proprietor).

Vf Daniel Gall (Benton), Marc Cassot (De Blazio), Jacques Ferrière (Harris), Bernard Murat (Bruce), Sylviane Margolle (Maggie), Jacques Deschamps (réceptionniste Hôtel Bedford ; speaker radio), Alain Dorval (Joe).

Terry Kiser, né en 1939, a commencé à travailler comme ingénieur dans l’industrie avant de quitter le Nebraska pour New York, où il a appris le métier de comédien à l’Actors Studio. Dès la fin des années 1960, il apparaît dans des séries télévisées, où son visage devient familier dans la décennie suivante. Après The Doctors, NYPD, Baretta, Marcus Welby, il participe à L’Homme invisible, L’Homme qui valait trois milliards, Barnaby Jones, Los Angeles années 30, Super Jaimie puis Le Nouvel Homme invisible. A l’instar de John Quade, Dennis Fimple ou Pamela Susan Shoop, il apparaît ensuite dans beaucoup de productions Glen Larson : Manimal, Automan, L’Homme qui tombe à pic, Magnum, K2000, Un espion modèle.

Laurette Spang est elle aussi familière aux amateurs des productions Glen Larson, puisqu’elle fut Cassiopée dans Galactica en 1978. Née en 1951, elle a épousé le comédien John McCook en 1980. Engagée par les studios Universal au début des années 1970, elle débuta dans quelques téléfilms et tourna rapidement des épisodes de séries comme Alias Smith and Jones (avec Ben Murphy), Marcus Welby, Les Rues de San Francisco, L’Homme qui valait trois milliards, Adam-12, Drôles de dames, Happy Days, Lou Grant, L’Homme de l’Atlantide, La Croisière s’amuse, L’Ile fantastique.

Laurette Spang, Ben Murphy et Katherine Crawford

 

6.  Escape Hatch (Croisière dangereuse)

NBC, non diffusé - TF1, 7 mai 1977, 6 juillet 1981, 29 octobre 1988

Ecrit par Leslie Stevens

Réalisé par Paul Stanley

Jane Wyatt et Ben Murphy

Pamela Franklin et Ben Murphy

 

Miss Carlisle, une veuve richissime, annonce son intention de vendre sa flotte de puissants tankers à des intérêts étrangers. Driscoll envoie Sam et Abby sur le Caraïbe Express, le paquebot de croisière de la veuve, afin de découvrir ce que dissimule cette étonnante annonce et si Miss Carlisle est victime de pressions. Sam ne tarde pas à découvrir que la veuve est détenue dans un compartiment secret du paquebot tandis qu’une doublure se fait passer pour elle en public et que sa voix est contrefaite. C’est le commandant du paquebot, Brenner, aidé de son second Hammond et d’une partie de l’équipage, qui retient la veuve afin de l’obliger à coopérer avec lui…

Jane Wyatt
Walter Brooke
Larry Delaney
Barry Van Dyke

 

Pamela Franklin
Morgan Jones
Lane Allan
Katherine Crawford

 

Bert Kramer
Florence Halop
Polly Middleton & Ben Murphy
Ben Murphy

 

Avec Jane Wyatt (Miss Amory Carlisle), Pamela Franklin (Daphne) et Bert Kramer (Captain Brenner). Et avec Morgan Jones (Chief Stanton), Florence Halop (Miss Evans), Larry Delaney (Lt. Stoller) et Walter Brooke (Commander Hammond). Et Lane Allan (Admiral), Polly Middleton (Pat Sloan), Barry Van Dyke (steward).

Vf Claire Guibert (Miss Carlisle), Jacques Deschamps (Brenner), Sylviane Margolle (Daphne), William Sabatier (Stanton), Jean-Henri Chambois (Amiral), Perrette Pradier (Pat), Daniel Gall (Lt Stoller).

Jane Wyatt, née en 1910, fit ses débuts au cinéma dans One More River de James Whale et Les Grandes espérances de Stuart Walker, en 1934. Trois ans plus tard, elle tournait sous la direction de Frank Capra dans Les Horizons perdus. A partir des années 1950, elle travaille également pour la télévision où elle tient notamment le rôle régulier de Margaret Anderson dans Father Knows Best au côté de Robert Young. L’actrice est décédée en 2006.

Pamela Franklin n’a qu’une dizaine d’années quand elle incarne, dans Les Innocents de Jack Clayton en 1961, l’un des enfants dont Deborah Kerr a la charge dans cette adaptation du Tour d’écrou de Henry James. Elle apparaît ensuite au côté de William Holden et de Trevor Howard dans The Lion de Jack Cardiff puis joue la fille de Vera Miles dans A Tiger Walks de Norman Tokar en 1964 avant de participer à La Nouvelle aventure de Flipper. En 1965, elle apparaît avec Bette Davis dans le film de la Hammer The Nanny de Seth Holt. De nombreuses séries ont accueilli son visage enfantin, comme La règle du jeu, Les Arpents verts, Bonanza, Les Rues de San Francisco, L’Homme qui valait trois milliards, Cannon, Le Magicien, Mannix, Petrocelli, Hawaii Police d’Etat, Sergent Anderson, L’Ile fantastique, Vega$.

Dans un petit rôle apparaît Barry Van Dyke, fils de Dick Van Dyke et future vedette de Galactica 1980, Supercopter (saison 4) et Diagnostic meurtre (au côté de son père).

Ben Murphy et Katherine Crawford

Jane Wyatt et Katherine Crawford

 

7.  Eight-Nine-Ten You’re Dead (Le combat du siècle)

NBC, non diffusé - TF1, 14 mai 1977, 7 juillet 1981

Adaptation de Frank Telford et Richard Fielder, histoire de Richard Fielder

Réalisé par Andy Sidaris et Alan Crosland

Herbert Jefferson, Jr et Ben Murphy

William Sylvester et Charles Lampkin

 

Driscoll est très inquiet lorsque commence, au Las Vegas Convention Center, la rencontre Arch Kingston-Gene Harris organisée par le promoteur Harry Trent. Kingston, champion de boxe qui avait quitté le ring après la mort de son frère pour se consacrer à une association luttant contre la leucémie, a reçu ordre de Trent de se coucher devant Harris ; afin de s’assurer la coopération du boxeur, Trent a fait enlever son père que deux gorilles retiennent dans un lieu secret. De surcroît, Sam, chargé d’aider Kingston, a disparu alors qu’il enquêtait sous une fausse identité dans l’entourage du boxeur…

Henry Darrow
Tony Burton
Derek Welles

 

Herbert Jefferson, Jr
Skip Ward
Henry Darrow & James York

 

Charles Lampkin
Thomas J. Kelly
Gene Le Bell (l'arbitre)

 

Avec Henry Darrow (Harry Trent), Herbert Jefferson, Jr (Arch Kingston). Et avec Charles Lampkin (Pop Kingston), Skip Ward (Delbert Reese), James York (Caster), Tony Burton (Biggie Moore) et Thomas J. Kelly (sportscaster), Derek Welles (boy), Gene Le Bell (referee).

Vf Jacques Thébault (Trent), Med Hondo (Arch), Georges Atlas (Pop), Alain Dorval (Reese), Pierre Arditi (Caster), Henry Djanik (Moore), Jacques Deschamps (sportscaster).

Herbert Jefferson Jr est né en 1946 en Georgie (USA). Il est bien sûr le Lt Boomer dans Galactica en 1978, puis Otis Barnes dans Devlin Connection avec Rock Hudson et Jack Scalia. Sa télé-filmographie commence en 1970 avec un épisode de L’Immortel puis il apparaît dans Night Gallery, Mission : Impossible, The Rookies, Cannon, Marcus Welby, Columbo, Le Riche et le Pauvre, Super Jaimie, Les Rues de San Francisco, Quincy, K2000, Hooker, Supercopter, Hill Street Blues, Urgences

Henry Darrow tenait l’un des rôles majeurs de L’Homme invisible un an plus tôt (le chirurgien Nick Maggio dans le pilote). C’est un habitué des séries depuis les années 1960 (Stoney Burke, Au-delà du réel, Voyage au fond des mers, Les Mystères de l’Ouest, Bonanza, Gunsmoke, Mission : Impossible) jusqu’à nos jours (on le voit dans Les Frères Scott, Diagnostic meurtre, Babylon 5…). Entre 1967 et 1971, il tint l’un des rôles réguliers de Le Grand Chaparral, fut ensuite un lieutenant de police dans plusieurs épisodes de Harry O avec David Janssen et le père de Zorro dans la version 1990 des aventures du justicier masqué.

Tony Burton n’est peut-être pas un nom connu mais son visage est célèbre pour avoir accompagné les combats de boxe des six Rocky : il était en effet le « corner man » des matchs d’Apollo Creed puis l’entraîneur de Stallone. Né en 1937, Tony Burton fut effectivement boxeur dans la catégorie poids lourds et sa première prestation dans Rocky date de 1976 ; ironie du sort, cet épisode de Le Nouvel Homme invisible où il occupe la même fonction ne fut pas diffusé à l’époque par NBC. On retrouve Tony Burton dans de nombreuses séries, de Kojak et Baretta à Arnold et Willy, Twin Peaks, NYPD Blue, Chicago Hope ou Les Sept mercenaires.

Skip Ward a commencé sa carrière d’acteur dans les années 1950 et on le croise dans des séries comme 77 Sunset Strip, Aventures dans les îles, Les Envahisseurs, Le Fugitif, Batman, Sur la piste du crime, Cannon, La Nouvelle équipe ou Deux cents dollars plus les frais. Dans les années 1970, il se met également à produire : il sera dès 1979 le principal producteur de Shérif fais-moi peur et plus tard de V : la série.

Andy Sidaris, qui a réalisé les séquences de boxe de cet épisode, était l’un des réalisateurs majeurs de manifestations sportives pour la télévision. Il avait remporté un Emmy pour la captation des Jeux Olympiques d’été en 1959.

 

8.  Targets (Cibles)

NBC, non diffusé - TF1, 4 juin 1977, 10 juillet 1981, 15 octobre 1988

Ecrit par James Carlson & Terrence McDonnell

Réalisé par Michael Caffey

Cynthia Eilbacher et Kate Woodville

Kate Woodville et C. Eilbacher avec Ben Murphy

 

Valerie Dodson, une chimiste passée à l’Est en réaction à l’utilisation militaire de ses recherches, veut aujourd’hui revenir à l’Ouest pour éviter à nouveau que le fruit de ses travaux sur les gaz mortels ne nuisent à l’équilibre des forces mondiales. Sam est parachuté en Estonie, à proximité du laboratoire où Valerie Dodson est surveillée constamment par la police communiste. Il réussit néanmoins à la rencontrer secrètement afin d’établir un plan d’action : Dodson veut emmener avec elle sa fille de seize ans, Nina, qui ignore que son professeur de tir à l’arc, Viktor, est en réalité le chef de la police, chargé de la surveiller ainsi que sa mère depuis de nombreuses années. Lorsque vient le moment de fuir, Nina ne peut se résoudre à trahir l’homme en qui elle a toute confiance…

Cesare Danova
Cynthia Eilbacher

 

Kate Woodville
Cort Brackett

 

Paul Mantee
David Mauro

 

Avec Cesare Danova (Viktor Bedny), Kate Woodville (Valerie Dodson), Paul Mantee (Captain Nevsky). Et avec Cynthia Eilbacher (Nina Dodson), George Ball (Fourth Guard), Paul Lukather (Third Guard), David Mauro (Driver) et Cort Brackett (Carlyle), W. T. Zacha (Second Guard).

Vf Jacques Deschamps (Viktor), Claude Joseph (Nevsky), Philippe Ogouz (Carlyle), Georges Aubert (le chauffeur / un garde).

Cesare Danova est d’origine italienne. Il a été « jeune premier » dans son pays avant de se tourner vers les Etats-Unis où, à partir de 1959, il apparaît au cinéma (dans The Man Who Understood Women de Nunnally Johnson puis Tarzan the Ape Man avec Denny Miller dans le rôle de Tarzan) et à la télévision (dans Five Fingers, Tales of Wells Fargo, Aventures dans les îles, Stoney Burke, Le proscrit). Ses origines font de lui l’interprète idéal de personnages européens, souvent dotés d’une certaine classe. Alors que ses apparitions au cinéma sont peu mémorables (il est du Cléopâtre de Mankiewicz et du Mean Streets de Scorsese), à la télévision il joue (d’ordinaire le méchant) dans nombre de séries populaires, telles que Mannix, Des agents très spéciaux, Cannon, Bonanza, McCloud, La Nouvelle équipe, McMillan, Police Story, Drôles de dames, Pour l’amour du risque, Matt Houston, Supercopter, Falcon Crest, Magnum, Arabesque. Comme son personnage dans cet épisode, Danova était expert en tir à l’arc.

Kate Woodville, d’origine britannique, commence sa carrière au cours des années 1960 au service de Sa Majesté. Elle participe ainsi à Sir Francis Drake, Chapeau melon et bottes de cuir, Destination Danger, Le Saint avant de poursuivre son travail aux Etats-Unis. Elle apparaît dans Mission :Impossible, Star Trek, Opération vol, Le Virginien puis Mannix, Kung Fu, Harry O, Kolchak (Dossiers brûlants)… A la fin des années 1970, elle abandonne le métier d’actrice pour se consacrer aux chevaux. Elle fut mariée à Patrick Macnee de 1965 à 1969 avant d’épouser l’acteur Edward Albert, le fils d’Eddie Albert.

 

9.  Suspect Your Local Police (Le dissident)

NBC, non diffusé - TF1, 30 avril 1977, 3 juillet 1981

Adaptation de Steven E. de Souza, histoire de Rick Mittleman et Steven E. de Souza

Réalisé par Paul Krasny

Ben Murphy

Peggy Walton et Richard Jaeckel

 

Aleksander Kudesko, un dissident lituanien, est attendu en ville où il doit tenir une conférence en public. Deux fois déjà, en Europe, il a été victime de tentatives d’assassinat. Aussi Driscoll fait-il entrer Sam dans la police afin de surveiller un officier, Nick Rodinsky, soupçonné de jouer un double jeu. Sam devient le partenaire de Nick et découvre que celui-ci a une fiancée, Lisa, actuellement à l’hôpital. Il est tenté de croire Nick honnête mais sent que le policier dissimule en effet quelque chose…

Richard Jaeckel
Naomi Stevens (à dr.)
Peggy Walton
Paul Smith

 

Ben Hammer
Scott Arthur Allen & J. Baker
Allen Joseph
R. Jaeckel & Bill Zuckert

 

Joby Baker
Barbara George
(Frank Ross)
(L'homme de main)

 

Avec Richard Jaeckel (Nick Rodinsky), Ben Hammer (Aleksander Kudesko), Joby Baker (Josef). Et avec Naomi Stevens (Mrs. Stapola), Scott Arthur Allen (Oscar), Bill Zuckert (Captain), Barbara George (Lisa [Korval]) et Peggy Walton (Kristina) et (non crédités)  (Frank), Paul Smith (Ross), Allen Joseph (Ernie).

Vf Bernard Murat (Rodinsky), Jean-Henri Chambois (Kudesko), Jacques Deschamps (Josef), Georges Atlas (Captain), Anie Balestra (Kristina), Daniel Gall (Frank), Henry Djanik (Ross, VF Rudy).

Cet épisode comporte une séquence pré-générique autonome (qui n’est pas l’habituel teaser composé d’extraits de l’épisode).

Richard Jaeckel, né en 1926 à Long Island, fut le partenaire de John Wayne dans Guadalcanal en 1943 et de Lee Marvin dans Les douze salopards en 1967 : il reprendra son rôle de sergent instructeur dans le retour des Douze salopards à la télévision en 1985. Pourtant, Jaeckel n’avait pas prévu de faire une carrière d’acteur, ce qu’il  resta pourtant jusqu’à sa mort en 1997. Son dernier rôle fut celui de Ben Edwards dans Alerte à Malibu. En cinquante ans de carrière, il a prêté ses traits à une foule de séries, jouant les méchants, les militaires ou les flics plus souvent qu’à son tour. Il n’a par ailleurs jamais cessé de tourner également pour le cinéma : il est par exemple George Fox dans le film Starman de John Carpenter (le rôle sera repris par Michael Cavanaugh dans la série télévisée), ou l’un des partenaires de John Wayne dans Chisum en 1970. Parmi les séries auxquelles il a participé, citons Naked City, 77 Sunset Strip, La Grande caravane, Le Virginien, Bonanza, Mission : Impossible, L’Homme de fer, Shaft, Sur la piste du crime, Gunsmoke, Baretta, Les Têtes brûlées, Lou Grant, La Petite maison dans la prairie, Dallas, Supercarrier. Il eut un rôle régulier (celui d’un flic) dans Spenser for Hire avec Robert Urich.

Rick Mittleman a commencé d’écrire pour la télévision dans les années 1960. Il sera l’un des scénaristes et producteurs des séries Simon & Simon, CHiPs, MacGyver, Remington Steele.

Ben Murphy et William Sylvester

Barbara George et Richard Jaeckel

 

10.  Buffalo Bill Rides Again (Grand Prix)

NBC, non diffusé - TF1, 2 juillet 1977, 15 juillet 1981, 12 novembre 1988

Ecrit par Frank Telford

Réalisé par Don McDougall

Jim Stafford et Smith Evans

Jim Stafford et Ben Murphy

 

Sam retrouve son ami Buffalo Bill sur un circuit de course automobile où il travaille désormais pour Bob Denby. C’est ce dernier qui intéresse Sam : selon Driscoll, Denby est un spécialiste du sabotage sur le point de compromettre les essais du XJ24, un nouvel avion que teste Intersect. Driscoll a déjà maintes fois essayé de confondre Denby, au point qu’un tribunal lui a interdit de « harceler » davantage l’honnête citoyen. Il est pourtant persuadé d’avoir raison, en dépit de son propre chef de projet, le Dr Warren. Celui-ci révise pourtant son jugement lorsque le XJ24 est effectivement saboté : il semble en effet que ce sabotage ait été rendu possible par la présence de deutrium à bord ; or, un stock de ce produit a été volé en Belgique, par Denby selon Driscoll. Sur le circuit, justement, Sam découvre que la Baxter Special, la voiture de Denby, a tout récemment effectué des essais à Berlin, par où le deutrium a transité…

Ed Nelson
Smith Evans

 

Jim Stafford
Don Galloway

 

John Milford
Mickey Gilbert & Ben Bates

 

Avec Ed Nelson (Bob Denby), Jim Stafford (Buffalo Bill Joe Hickens), John Milford (Elliot Warren), Smith Evans (Tina) et Don Galloway (John Hiller). Et avec Mickey Gilbert (Elmo), Ben Bates (Mort), Alan Oliney (1st hood), Fred Waugh (2nd hood).

Vf Jacques Deschamps (Elliot Warren), Jacques Thébault (Denby), Marc François (Bill), Catherine Lafond (Tina), Alain Dorval (Mort), Serge Lhorca (Elmo).

Jim Stafford reprend son rôle de « Buffalo Bill » déjà tenu dans le premier épisode, « La route infernale ». S’il se contentait de pousser la chansonnette au volant de son camion dans le précédent épisode, cette fois il chante réellement sur scène à plusieurs reprises, jusqu’au morceau qu’il dédie tout spécialement à Sam Casey dans la scène finale.

Ed Nelson était le jeune Dr Rossi qui débarquait dans une « petite ville tranquille » dans Peyton Place, en 1964. Né en 1928, il avait débuté dans les années 1950 en jouant dans des films à sensation (science-fiction, horreur). Très vite, il apparaît dans de nombreuses séries, notamment les westerns des années 1950-1960 puis les policiers des années 1960. On le rencontre dans Rawhide et Bonanza aussi bien que dans Dallas, Dynasty, Cagney et Lacey et Arabesque.

Don Galloway a pour titre de gloire d’avoir figuré au côté de Raymond Burr dans L’Homme de fer durant sept ans, de 1967 à 1974. Pourtant, ce comédien né en 1937 n’a jamais crevé l’écran et s’est vu cantonné à des rôles secondaires, de victime ou de méchant assez fréquemment. On le voit dans Marcus Welby, La légende de Grizzly Adams et de l’ours Benjamin, Sergent Anderson, Pour l’amour du risque, CHiPs, L’Ile Fantastique, L’Homme qui tombe à pic, K2000, Hunter, Dallas, Arabesque, MacGyver… En 1990, il a joué le réalisateur John Frankenheimer dans la biographie télévisée  Rock Hudson.

Préparation de la scène de bagarre dans le bar, avec Ben Bates (à droite) et la doublure de Jim Stafford (à gauche)

 

11.  Return of the Lion (Le retour du lion)

NBC, non diffusé - TF1, 18 juin 1977, 13 juillet 1981

Ecrit par Steven E. de Souza

Réalisé par Alan J. Levi

Ben Murphy et Raymond St. Jacques

William Sylvester et Ben Murphy

 

En Afrique, le Kampali est la proie d’une guerre civile. La situation est si dangereuse que les Etats-Unis veulent permettre au dictateur qu’ils ont contribué à renverser, Jamada, de reprendre le pouvoir afin de restaurer l’ordre dans le pays. Sam est chargé de piloter l’hélicoptère qui ramènera Jamada dans la capitale, à partir d’un pays voisin. Mais les mercenaires qui combattent les nationalistes de Kampali lancent un missile qui provoque le crash de l’hélicoptère. Jamada et Sam se retrouvent obligés de voyager ensemble dans la jungle, avec les mercenaires sur leurs traces…

Raymond St. Jacques
Adrian Ricard

 

Quinn Redeker & Mills Watson
Merriana Henriq

 

Joel Fluellen
George Ranito Jordan

 

Avec Raymond St. Jacques (Jamada), Quinn Redeker (Col. Brighton), Mills Watson (Hauser). Et avec Joel Fluellen (Headman / le chef de district) et Adrian Ricard (Wife / sa femme), Merriana Henriq (Daughter / sa fille), Don Maxwell (Soldier), George Ranito Jordan (Radio Operator).

Vf Med Hondo (Jamada), René Arrieu (Brighton), Jacques Deschamps (speaker TV, début), Roger Lumont (Hauser), Georges Atlas (le chef de district).

Raymond St. Jacques, de son vrai nom James Arthur Johnson, est né en 1930 dans le Connecticutt où il fera ses débuts sur les planches. Même pendant la guerre de Corée, au début des années 1950, il divertissait ses compagnons d’armes en jouant des saynètes. Alors qu’il avait déjà une carrière au théâtre, il se tourna vers le cinéma et la télévision où il participa à nombre de séries, même s’il n’y gagna jamais une popularité suffisante pour accéder au rôle de vedette. En 1965, il incarna le cow-boy Simon Blake dans Rawhide, à une époque où les acteurs de couleur ne pouvaient qu’exceptionnellement prétendre à un rôle récurrent. On le verra ensuite dans Les espions, Daktari, Le Virginien, Annie agent très spécial, Le Frelon vert, Tarzan, McCloud, Sergent Anderson, Super Jaimie, La Petite maison dans la prairie et durant la décennie suivante dans Falcon Crest, Supercopter, Cagney et Lacey, L’Homme qui tombe à pic, Starman, Hunter entre autres.

Quinn Redeker est Rex dans Les Feux de l’amour. Son visage apparaît dans des séries comme L’Homme qui valait trois milliards (où il a tenu plusieurs rôles entre 1974 et 1977), Mannix, L’Homme de fer, Le Virginien, Le Magicien, Toma, Kojak, Harry O, Cannon, Deux cents dollars plus les frais, Barnaby Jones, Les deux font la paire. Il apparaît, dans un autre rôle, dans le téléfilm pilote de la série.

 

FICHE TECHNIQUE

Créé pour la télévision par Leslie Stevens et Harve Bennett & Steven Bochco. Produit par Leslie Stevens (1, 6), Frank Telford & Robert F. O’Neill (2 à 5, 7 à 11). Producteur exécutif : Harve Bennett. Executive story consultant : Frank Telford (1, 2, 5, 6). Story editor : Steven E. deSouza (7 à 11). Producteur associé : Richard L. Milton. Musique : Lee Holdridge, Mark Snow (3). Directeurs de la photographie : Enzo A. Martinelli ASC (1 à 6, 8, 11), Vince Martinelli (7, 9, 10). Directeurs artistiques : David Marshall (1 à 7, 9, 11), Frank Grieco Jr (8, 10). Décorateurs de plateau : Richard Friedman (1 à 7, 9, 11), Charles E. Tycer (8, 10). Assistants réalisateurs : Zane Radney (1, 2, 4, 7, 9, 11), Robert M. Webb (3, 5, 6, 8), John G. Behm (10). Directeur de production : D. Jack Stubbs. Monteurs : Robert F. Shugrue (1, 5, 7), Michael S. Murphy (2, 3, 9), Edward W. Williams ACE (4, 6, 8, 11), Gene Ranney (10). Son : Frank H. Wilkinson (1 à 6), James H. Pilcher (7), John Carter (8, 10), Burdick S. Trask (9), Jerry E. Smith (11). Couleur par Technicolor. Trucages et effets optiques : Universal Title. Monteur effets sonores : Joseph B. DiVitale MPSE. Montage musique : Bettie Biery. Costumes féminins par Charles Waldo. Inspiré d’un roman de H. G. Wells. Assistance technique fournie par The National Association for Sickle Cell Disease, Inc. (7). Produit en association avec Harve Bennett Productions et Universal une compagnie de MCA.

 

SUR LA BONNE VOIX

L’Homme invisible et Gemini Man furent diffusées en France durant ce que l’on peut appeler, si l’on est nostalgique, « l’âge d’or » du doublage. C’est l’époque où Michel Gatineau double à la fois Charles Ingalls et le Professeur Procyon dans Goldorak, où Philippe Ogouz est aussi bien Bobby Ewing que le Capitaine Flam. On ne s’étonne donc pas de retrouver certaines des « voix » les plus célèbres du doublage au « générique » des deux séries, qui ont d’ailleurs fait appel aux mêmes comédiens. David McCallum parle ainsi français avec la voix de Philippe Ogouz, secondé comme dans Capitaine Flam par Claude Chantal. Sam Casey, lui, emprunte le timbre d’Yves-Marie Maurin, qui n’était pas encore Michael Knight dans K2000 ni Jeff dans Dynasty, tandis que ses acolytes Driscoll et Abby parlent avec les futures voix de Pamela et Jock dans Dallas. On remarque aussi à l’œuvre un procédé constamment repris par les sociétés de doublage : le réemploi des mêmes comédiens sur plusieurs épisodes. Jacques Deschamps et Jacques Thébault ont ainsi prêté leur voix à plusieurs personnages épisodiques dans les deux séries et l’on retrouve dans plusieurs épisodes les timbres d’Alain Dorval (futur Rocky), d’Albert Augier (Huggy les bons tuyaux et plus tard le Général Hammond dans Stargate SG-1) ou de Med Hondo (Turner dans Timide et sans complexe). Deschamps était déjà la voix d’Oscar Goldman dans les séries bioniques, L’Homme qui valait trois milliards et Super Jaimie, après avoir été celle d’Eliot Ness, et Thébault avait donné leur voix française à Steve McQueen dans Au Nom de la loi et Patrick McGoohan dans Destination Danger et Le Prisonnier. Ces voix sont à elles seules une bonne raison de revoir les séries… en VF !

 

 

 

 

 

 

 

 

Tag(s) : #Guide d'épisodes, #Guide d'épisodes 1970s
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