Guide réalisé par TLP

lire aussi : la présentation des deux Hommes Invisibles (1975 et 1976)

le guide de Le nouvel Homme invisible (Gemini Man) version Ben Murphy (1976)

 

L'Homme invisible est édité en France en DVD par LCJ / Hollywood Classics dans un coffret présentant l'intégralité des épisodes en VF et VO non sous-titrée. 

The Invisible Man / L'Homme invisible est © NBCUniversal. All photos © NBCUniversal.

 

Pilot  The Invisible Man (L’Homme invisible)

70'

Directed by Robert Michael Lewis

Teleplay by Steven Bochco

Television Story by Harve Bennett & Steven Bochco

From the novel by H.G. Wells

Produced by Steven Bochco

Executive producer Harve Bennett

 

1ère diffusion US: NBC – 6 mai 1975

1ère diffusion France : TF1 – 8 février 1976

puis 24 avril 1976 et 25 juillet 1983

 

SYNOPSIS :

(1) Quelqu’un entre dans l’hôpital Sainte Catherine, consulte le tableau de service sur le bureau de l’infirmière d’accueil, puis se rend dans la salle d’observation où des chirurgiens sont en opération. Il s’assoit dans un fauteuil, pour attendre. Cet observateur est… invisible. Il commence à se souvenir…

(2) Dan Westin travaille dans les laboratoires de la Klae Corporation ; ses recherches, qui durent depuis des mois, sont secrètes. Si secrètes que le directeur de Klae Corporation, Walter Carlson, exige d’en voir le résultat avant de signer un nouveau chèque pour les financer. A contrecoeur, Westin lui fait une démonstration qui enchante Carlson : Dan et son épouse Kate, qui l’assiste dans ses travaux, ont en effet réussi à rendre des objets et des animaux invisibles, au moins pour quelques heures. Ils essaient à présent de trouver le moyen de contrôler cette faculté. Carlson, qui a donné sa parole de ne pas communiquer le résultat des recherches aux militaires, s’empresse pourtant de contacter le Pentagone. Dan l’ignore encore lorsqu’il décide de tester sur lui-même la machine qu’il a mise au point ; il se rend invisible avant de réapparaître devant Carlson, enthousiasmé. C’est en apprenant l’implication des militaires que Dan veut interrompre ses recherches, aussi Carlson lui interdit-il l’accès aux laboratoires. Westin décide alors de détruire sa machine, et pour échapper à Carlson et aux agents de la sécurité il commence par se rendre de nouveau invisible. Contraint de fuir une fois redevenu visible, il se réfugie dans une chambre de motel, où il découvre qu’il ne contrôle plus les effets de la machine : il redevient invisible.  Eperdu, il  s’enfuit et erre à la recherche d’un abri, rencontrant notamment un aveugle qui le blesse en lui tirant dessus.

(3a) Il se tourne alors vers un ami chirurgien, Nick Maggio, qui travaille sur une substance nouvelle, le Dermaplex, capable d’imiter la peau humaine. Il lui demande de lui créer un visage et des mains qui, au moins aux yeux du monde, le feront paraître normal. (3b) Il revient ensuite vers Kate et propose à Carlson de travailler de nouveau pour lui ; ce qu’il souhaite, c’est trouver le moyen de redevenir visible. Mais, dans l’entourage de Carlson, des intérêts étrangers ont déjà déplacé leurs pions. Leur dessein est de s’emparer des recherches de Westin, en l’enlevant…

Jackie Cooper, neveu du réalisateur Norman Taurog, a débuté dès l’âge de sept ans dans de petits rôles, souvent sous son propre prénom. En 1931, il est révélé par le rôle de Dink dans Le Champion, de King Vidor (le rôle sera repris dans la version de Franco Zeffirelli par Ricky Schroder). Trois ans plus tard, il est Jim Hawkins dans L’Ile au Trésor de Victor Fleming puis, en 1940, on le voit dans Le retour de Frank James de Fritz Lang. Avec l’avènement de la télévision au début des années 1950, c’est vers ce nouveau medium qu’il oriente sa carrière, participant à nombre de programmes sponsorisés puis aux séries qui sont parvenues jusqu’à nous, telles que La Quatrième dimension, Hawaii Police d’Etat, McCloud, L’Homme de fer, Sur la piste du crime, Columbo, Kojak, Hec Ramsey, Deux cents dollars plus les frais, Saint Elsewhere, Arabesque. En 1978, il est Perry White dans le Superman de Richard Donner, rôle qu’il reprend dans les séquelles. A partir des années 1960, il réalise également, et parfois produit, pour la télévision : il est ainsi l’un des réalisateurs récurrents de MASH, Deux cents dollars plus les frais, The White Shadow, Sledge Hammer et… Superboy en 1988. Il a d’ailleurs remporté deux Emmy en qualité de réalisateur, l’un pour MASH, l’autre pour The White Shadow.

COMMENTAIRE :

Le format du téléfilm pilote de L’Homme Invisible est courant à l’époque : les premiers téléfilms de Columbo utilisent ce format, qui sera plus tard allongé de vingt minutes. La structure du scénario est également classique : indépendamment des coupures publicitaires, il s’ordonne en deux temps précédés d’un prologue intrigant. Ce prologue (1) « montre » un homme pénétrant dans un hôpital. Sa progression est filmée en caméra subjective mais, d’emblée, on voit bouger des objets dont le mouvement nécessiterait en principe une intervention humaine, littéralement invisible. Lorsque, au terme de ce prologue, l’homme s’assoit dans un fauteuil et commence à se souvenir, en voix off, on a bien compris que l’on a affaire à un homme invisible. Déjà, le « gag » fondateur de la série est établi : le déplacement d’objets sans intervention humaine, et ses principes cinématographiques fondamentaux : la caméra subjective et la caméra filmant l’endroit – vide – où est censé se tenir l’homme invisible, contrechamp de la caméra subjective.

Après ce prologue de 2 minutes 45, le premier temps du film est donc le flashback (2). Il dure une petite quarantaine de minutes et reconstitue les événements qui ont conduit le Dr Dan Westin à se rendre invisible et à venir dans cet hôpital demander l’aide de son ami, le chirurgien Nick Maggio. Le récit repose sur un motif simple : le complexe militaro-industriel, concept récurrent dans la fiction américaine (son emploi remonte à 1914 et a été l’un des motifs fictionnels fréquents des années 1970 et 1980). En l’occurrence, le Dr Westin travaille pour la firme Klae Corporation qui finance ses travaux de recherche sur la télétransportation ; mais il découvre que c’est en réalité l’armée qui apporte l’argent et se rebelle contre cet état de fait, refusant que ses recherches soient utilisées à des fins militaires. « En ce qui me concerne, il n’y a de mauvais usage que militaire », s’emporte-t-il. « L’armée salit tout ce qu’elle touche. » L’armée, ici, est représentée par une poignée d’officiers (ils sont venus à quatre, tous en uniforme bardé de médailles, sous la direction d’un vieux général), non coiffés mais résolument bas du chapeau, commodément identifiés comme représentant « le Pentagone ». Le général ironise sur les intentions que le scientifique prête à l’armée. L’élément industriel du complexe est figuré par Walter Carlson, directeur de Klae Corporation, l’homme avec lequel traite directement le Dr Westin. Interprété par Jackie Cooper, Carlson est la caricature de l’homme d’affaires sans scrupule, qui insiste d’abord pour vérifier le résultat des travaux de Westin (au bout de huit mois de financement, il s’étonne de n’avoir encore rien vu, ce qui, on en conviendra, n’a rien de scandaleux) puis, enthousiasmé, lui promet de lui trouver de nouveaux financements sans faire appel aux militaires, puis s’empresse de faire appeler le Pentagone par sa secrétaire dévouée, en faisant taire son assistant d’une formule qui démontre son absence de scrupules : « Ne soyez pas ridicule, Rick. » Carlson est l’illustration vivante du précepte rabelaisien : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

Homme d’affaires et militaires ont partie liée et se comportent comme un tyran et son bras armé. Lorsque Westin refuse de se plier à leur alliance, il est banni de son laboratoire, sa maison placée sous surveillance et son téléphone mis sur écoute. L’assistant de Carlson, Rick Steiner, apparaît comme le brave garçon qui s’efforce d’aplanir les angles, usant de la diplomatie à laquelle Carlson est incapable de se plier puisqu’il ne connaît qu’un langage, la force. Dans la bouche de Steiner, Carlson est effectivement un tyran, capable de tout, y compris d’employer des moyens illégaux ; la loi, d’ailleurs, n’est d’aucun secours à Westin, elle n’est même pas mentionnée. Pour le malheureux victime de l’alliance de l’industrie et de l’armée, point de recours. Westin parle ainsi de Gestapo pour décrire la milice formée par Carslon et les militaires, tandis que Steiner est certain que Carlson utiliserait tous les moyens à sa disposition pour « faire parler » Westin si celui-ci détruisait ses travaux. C’est pourtant ce que fait le scientifique, contraint dès lors de fuir pour échapper à la « Gestapo ».

Il manque cependant un élément à cette présentation. Il apparaît avant Carlson et avant la Klae Corporation, car il est intrinsèque à la définition de Dan Westin, le héros tourmenté par des forces injustes. La première image du scientifique est celle d’un homme en jogging qui court dans un espace vert (et ouvert) ; l’image d’un corps sain, indispensable complément d’un esprit sain. Puis l’homme rentre chez lui, où l’attend une charmante épouse en train de prendre son café du matin à la table de la cuisine. Cuisine égale vie domestique, café égale substance tonifiante (complément naturel du jogging matinal) et badinage amoureux (c’est ce à quoi se livrent les époux Westin dès le retour du mari tout en sueur) égale preuve que les Westin forment un couple sain et équilibré. Le scénariste ne résiste pas toutefois à insinuer un léger élément de doute dans l’esprit du spectateur en montrant Westin embrassant également son assistante à son arrivée au laboratoire, quelques instants plus tard : l’assistante tourne le dos, on ne voit donc pas son visage et l’on se dit que le bon docteur Westin est peut-être un chaud lapin… Mais très vite elle tourne la tête et révèle… que le Dr Westin travaille avec son épouse, également docteur ! L’honneur est sauf, et l’image du couple redoublée dans la sphère professionnelle, signe d’un équilibre encore plus grand qu’on ne croyait. On se demande bien sûr pourquoi Monsieur et Madame ne sont pas venus ensemble au travail (attitude fort peu écologique, au demeurant) mais cette image du couple est fondamentale au téléfilm et à la série qui suivra. Elle est l’assise sur laquelle se greffe l’action, à égalité avec le concept d’invisibilité. Pour Dan Westin, Kate Westin est le havre de paix, le réconfort au milieu des tourments, l’unique secours face à l’adversité, la chaleur qu’il recherchera toujours quand il se rendra invisible – car, on le découvrira bientôt, l’homme invisible se promène tout nu, ce qui valut à la série d’être taxée d’obscénité par certains spectateurs vertueux !

Parlons justement de l’invisibilité. Au départ, elle est fortuite. Travaillant sur la télétransportation, le Dr Westin et son épouse ont trouvé accidentellement le moyen de rendre les objets et animaux invisibles durant un certain temps. Cherchant le moyen de contrôler la durée du phénomène, ils ont découvert que, sous l’effet d’un sérum de leur invention, les animaux réapparaissaient plus vite que les objets qu’ils portaient. Ainsi voit-on réapparaître un lapin blanc, mais pas le collier à grelot qu’il porte autour du cou, et dont Kate fait sonner le grelot (invisible) pour bien souligner le phénomène. Notons, au passage, que l’un des lapins du laboratoire est prénommé Harve, comme Harve Bennett, producteur et développeur du concept avec Steven Bochco (le procédé est extrêmement courant dans les séries, comme on l’a souligné maintes et maintes fois depuis, mais il n’en démontre pas moins le goût de l’ironie et de l’inside joke des scénaristes). Pour mener toutes ces expériences, les Westin disposent d’un laboratoire dans lequel les auteurs ont réuni les symboles de la science universelle et de la technologie propre à leur époque : ici des tubes à essai et autres flacons propres aux labos de sciences, formant un assemblage de type montagnes russes, là une console d’ordinateur, et surtout, en pièce de choix, « la » machine mise au point par le Dr Westin pour rendre les objets invisibles. Ce lieu et ses dispositifs réapparaîtront au début du générique de la série, comme la scène où Westin se rend lui-même invisible, selon un schéma techno-scientifique que l’on retrouve à la même époque dans le générique de L’Incroyable Hulk notamment.

Comme le Dr Banner peu après lui ou le Dr Beckett des années plus tard dans Code Quantum, le Dr Westin ne peut évidemment résister à la tentation de tester sa machine et son sérum sur lui-même. Alors commencent véritablement les ennuis : dès lors qu’il a prouvé que le procédé fonctionnait sur les humains, Westin a confirmé l’intérêt du complexe militaro-industriel et scellé son destin. Il détruit sa machine, non sans s’être rendu invisible, et s’enfuit. Mais il découvre bientôt que le sérum qu’il a conçu est incapable de contrer durablement les effets de la machine : il devient irréversiblement invisible. S’ensuit une errance dramatique réduite à un enchaînement de quelques séquences, la principale étant la rencontre avec un aveugle qui lui tire dessus en saisissant un revolver caché dans un placard de sa cuisine (illustration cocasse de l’insécurité qui déjà taraudait la société, avec l’homme invisible dans le rôle de la menace). C’est blessé et frigorifié que Dan Westin se rend jusqu’à l’hôpital Sainte Catherine pour demander l’aide de son ami Maggio.

On note au cours de cette séquence un détail des plus étrange : alors qu’une scène a démontré que Westin redevenait visible avant ses vêtements (il a pris la précaution devant Carlson de se couvrir d’une blouse bleue avant de s’injecter le sérum), une autre le voit plus tard réapparaître… avec ses vêtements ! Puis une autre encore le voit disparaître… tandis que ses vêtements restent visibles. On finit par s’y perdre un peu dans ces hésitations subtilement troublantes. Mais sans doute l’important est-il que, au final, Dan Westin doit retirer ses vêtements pour être vraiment invisible, ce qui explique pourquoi il est frigorifié en arrivant à Sainte Catherine…

La séquence du flashback prend fin lorsque le récit a rejoint Dan Westin assis dans la salle d’observation de l’hôpital. S’ouvre alors la dernière séquence du téléfilm (3), que l’on peut elle-même diviser en deux segments : le premier, d’une durée de treize minutes, se focalise sur la rencontre entre Westin et Maggio (3a), le second, de quinze minutes, démontre les possibilités de la série à venir en développant une courte intrigue d’espionnage (3b).

Le premier de ces deux segments est le moment le plus emblématique du concept de L’Homme invisible car il se concentre sur la fabrication d’un masque facial et de gants qui permettront à Dan Westin d’être visible tout au long de la série et fondent le gimmick de celle-ci, à savoir le fait que le héros devient invisible en retirant ses vêtements mais surtout son masque, qu’il ouvre par la base de la nuque et qu’il fait ensuite passer par-dessus sa tête. Le procédé évoque les déguisements de Rollin Hand dans Mission : Impossible et opère une suggestion puissante sur le spectateur, faisant basculer visuellement le récit dans la science-fiction. Toute la séquence avec Nick Maggio agit comme une mise en abyme de la série elle-même, car le chirurgien au travail évoque les techniciens des effets spéciaux oeuvrant à rendre possible l’impossible. C’est un manifeste visuel de la série. En particulier les plans reposant sur l’utilisation de l’écran bleu. Des photos de production montrent bien le caractère improbable du tournage : le comédien (peu importait que ce fût David McCallum lui-même ou un figurant) était filmé devant un fond entièrement bleu et les parties de son corps qui ne devaient pas apparaître étaient également recouvertes de bleu. Le fond bleu était ensuite remplacé par le décor souhaité. D’où, dans ces séquences, un effet aujourd’hui impayable par la juxtaposition des deux éléments filmés séparément. On mesure surtout à quel point la suspension d’incrédulité était instamment sollicitée de la part du spectateur, à qui il fallait croire qu’un homme portant un masque de fausse peau, une perruque et de faux yeux pouvait sembler réel.

Le dernier segment est destiné à montrer les potentialités du concept sur une base épisodique. De retour chez lui, Westin rencontre à nouveau Carlson qui l’autorise à reprendre son travail. Pour Westin, il s’agit de trouver le moyen de se rendre à nouveau visible, tandis que Carlson y voit le profit à tirer de l’invisibilité elle-même. Se noue alors une relation de type donnant-donnant (ou gagnant-gagnant) dont la traduction en intrigue d’espionnage est effective lorsque l’assistant de Carlson, Steiner, enlève Dan et Kate Westin pour les livrer à « des gens intéressés ». On retrouve ici un principe déjà travaillé par Harve Bennett pour les besoins de L’Homme qui valait trois milliards (produit par Universal depuis 1973) : la rivalité technologique des grandes puissances, entre guerre froide et espionnage industriel. On s’amuse au passage d’une réplique de Carlson censée poser le monde dans lequel se déroulera la série : « Le monde est rempli d’espions. Les nations s’espionnent, les capitalistes s’espionnent, les socialistes s’espionnent ! » On note, surtout, l’évolution du personnage de Carlson, moins cynique qu’auparavant car il fallait ménager au personnage la possibilité de paraître sympathique. La série, en confiant le rôle à un autre comédien, Craig Stevens, entérinera ce changement définitif de personnalité, le Carlson hebdomadaire étant l’antithèse du Carlson de l’épisode pilote. Devenu intègre, Carlson apparaîtra comme un père de substitution, complément traditionnel et « idéal » du couple Westin.

La dernière réplique de l’épisode donne le ton bon enfant que se propose de suivre la série :

Kate – Tu sais, je n’ai jamais passé une nuit avec un homme invisible. C’est nouveau !

Dan – Si tu éteins la lumière, tu ne verras pas de différence !

Amusants, les Westin.

Ces séquences achèvent en tout cas de mettre en scène les gimmicks de la série : à ceux que l’on a déjà soulignés s’ajoute le « gag » consistant à faire pousser des portes par une main invisible et celui qui repose sur l’interaction de l’homme invisible et des gens « normaux », traité de manière dramatique mais aussi, volontairement ou non, comique.

David McCallum
Henry Darrow
Jon Cedar

 

Melinda Fee
Alex Henteloff
Ted Gehring

 

Jackie Cooper
John McLiam
J. Cooper & Paul Kent

 

FICHE TECHNIQUE :

Starring David McCallum (Dr Dan Westin) Co-Starring Melinda Fee (Dr Kate Westin) Guest stars Jackie Cooper (Walter Carlson), Henry Darrow (Nick Maggio), Alex Henteloff (Rick Steiner). Co-starring Arch Johnson (General Turner), John McLiam (Blind Man), Ted Gehring (Gate Guard). With Paul Kent (Security Chief), Milt Kogan (Doctor [Harry]), Jon Cedar (Lobby Guard), Tamar Cooper (Receptionist), Lew Palter (Motel Clerk), Richard Forbes (Motel Guest).

Voix françaises : Philippe Ogouz (Dan Westin), Claude Chantal (Kate), Marc Cassot (Carlson) et Jacques Deschamps (Maggio), Claude Bertrand (Turner / Harry), Albert Augier (Steiner), Georges Aubert (l’aveugle), Claude Joseph (chef sécurité / motel guest), Jacques Torrens (lobby guard / motel clerk).

Director of Photography Enzo A. Martinelli  A.S.C. Music by Richard Clements. Art Director Frank T. Smith. Set Decorations John McCarthy. Assistant Director Gene Marum. Unit Manager D. Jack Stubbs. Film Editor Robert F. Shugrue. Sound Terry Kellum. Technicolor. Titles & optical effects Universal Title. This motion picture is protected under laws of the United States and other countries. Unauthorized duplication, distribution or exhibition may result in civil liability and criminal prosecution. Editorial supervision Richard Belding. Music supervision Hal Mooney. Based on a Novel by H. G. Wells. copyright © MCMLXXV by Universal City Studios Inc. All rights reserved. The characters and events depicted in this photoplay are fictitious. Any similarity to actual persons, living or dead, is purely coincidental. Produced in association with Silverton Productions, Inc. and Universal an MCA company.

 

Saison 1

(1975)

 

Avec David McCallum (Dan Westin), Melinda Fee (Kate Westin), Craig Stevens (Walter Carlson).

Voix françaises : Philippe Ogouz (Dan Westin), Claude Chantal (Kate), Marc Cassot (Carlson).

1e diffusion US : du 8 septembre 1975 au 19 janvier 1976

1e diffusion France : TF1, 8 mai 1976 – Rediffusions en 1978 et 1983

Dates de diffusion française : Michel Chaine

 

 

1.  The Klae Resource (Rien ne va plus)

NBC, 8 septembre 1975 – TF1, 8 mai 1976 (Rediffusions 9 janvier 1978 et 26 juillet 1983)

Ecrit par Steven Bochco

Réalisé par Robert Michael Lewis

Brian Kelly, un agent du gouvernement, engage Dan et Kate pour découvrir si Lionel Parks, un milliardaire retranché dans sa tour d’ivoire, est encore en vie ; en effet, Parks a annoncé son intention de vendre à un pays étranger un procédé capable de tripler le rendement du pétrole, et il refuse de s’entendre avec le gouvernement. Celui-ci n’a eu pour interlocuteur que l’assistant de Parks, Jim Fielder. Dan et Kate descendent dans l’une des chambres de l’hôtel Paradise à Las Vegas, où réside Parks. Invisible, Dan parvient à s’introduire au quatorzième étage, interdit au public, et y découvre une pièce abritant un ordinateur capable d’imiter la voix du milliardaire. Un ascenseur privé mène sans doute de cette pièce à l’étage supérieur mais Dan n’a pas l’opportunité de le vérifier. Lorsqu’il entend forcer Fielder à le conduire devant Parks, il ne réussit qu’à convaincre Fielder de le tuer, ainsi que Kate. Ils n’ont guère de mal à échapper aux gorilles chargés de l’exécution. Dan revient alors trouver Fielder et, sous la menace, se fait conduire au quinzième étage…

Robert Alda
Scott Walker
James Karen
C. Stevens & Dennis Robertson

 

Barry Sullivan
Paul Kent
Jackie Russell
Chuck Courtney

 

Conrad Janis & Robert Alda
Dick Balduzzi (à dr.)
Richard Geary
Joseph George & Scott Walker

 

Avec Robert Alda (Jim Fielder), Conrad Janis (Homer) et Barry Sullivan (Lionel Parks). Et avec Scott Walker (1st Guard), Paul Kent ([Bryant] Kelly), Dick Balduzzi (Agent Stern) et James Karen (Hotel Manager), Joseph George (2nd Guard), Jackie Russell (Female Operator), David Knapp (Casino Drunk), Dennis Robertson (Technical Expert [John]), Jack Frey (Bellman), Gary Pagett (Croupier), Chuck Courtney (Limbo Driver), Richard Geary (Boone).

Voix françaises Jean-Henri Chambois (Fielder), Louis Arbessier (Parks), Georges Aubert (Homer), Jacques Deschamps (Forbes le directeur), Albert Augier (Kelly), René Bériard (Stern), Jean-Pierre Dorat (John, l’expert), Jane Val (la croupière).

Certains éléments de ce scénario seront repris un an plus tard pour l’épisode « Croisière dangereuse » de Le Nouvel Homme invisible.

Robert Alda est le père d’Alan Alda qui tiendra l’un des rôles principaux de la série  MASH. Né en 1914, il a commencé à chanter et danser sur scène avant d’être révélé par le rôle du musicien George Gershwin dans Rhapsody in Blue d’Irving Rapper en 1945. S’il a tourné aussi avec Fritz Lang et Vincent Sherman, sa carrière au cinéma n’a pourtant jamais décollé et il a très vite tourné pour la télévision avant de partir vivre en Italie, se produisant dans de nombreuses productions européennes. Au cours des années 1960-1970, il tourne aux Etats-Unis dans des séries comme L’Homme de fer, NYPD, Mission Impossible, Kojak, Police Story, Ellery Queen, L’Ile fantastique ou The Amazing Spider-Man. Il fera aussi plusieurs apparitions dans MASH.

Barry Sullivan est familier des amateurs de séries américaines des années 1950-1970. Dès 1956, il est le héros de la série The Man Called X puis, l’année suivante, de Harbourmaster. Déjà partenaire de David McCallum dans Des agents très spéciaux en 1968, il apparaît dans L’Immortel, La règle du jeu, Mission Impossible, Mannix, Le Virginien, Hawaii Police d’Etat, Kung Fu, Le Magicien, McMillan, L’Homme de fer, Cannon, Barnaby Jones, Super Jaimie, Le Riche et le pauvre ou encore Les Rues de San Francisco. Né en 1912, c’est à la fin des années 1930 qu’il débuta au cinéma, où il fut notamment le partenaire de Barbara Stanwyck dans Quarante fusils de Samuel Fuller.

 

2.  The Fine Art of Diplomacy (Diplomatie)

NBC, 15 septembre 1975 – TF1, 5 juin 1976 (Rediffusion 10 janvier 1978)

Ecrit par James D. Parriott

Réalisé par Sigmund Neufeld, Jr

Plusieurs toiles de valeur ont été volées dans la galerie du Capitole et tout désigne l’ambassadeur de l’Iberia, Diego De Vega. Kate l’approche en se faisant passer pour une journaliste tandis que Dan, invisible, réussit à s’introduire dans la chambre forte où De Vega conserve les tableaux. Enfermé dans la chambre forte dont l’oxygène est rapidement aspiré, Dan manque y laisser la vie et ne doit son salut qu’à un expédient de dernière minute. Il décide toutefois de pénétrer une autre fois dans la pièce, mais cette fois dans un but autrement plus dangereux : remplacer les toiles par les faux qu’on leur a substituées auparavant au Capitole. Pour y arriver, Kate doit accepter de revoir l’ambassadeur et user de ses charmes sur lui…

Ross Martin
Vincent Beck

 

Michael Pataki
Pepe Callahan

 

Paul Stewart
David McCallum

 

Avec Ross Martin (Ambassadeur Diego De Vega), Michael Pataki (Tandy), Paul Stewart (Mr Wood). Et avec Vincent Beck (Gregario), Pepe Callahan (Manuel) et Gwil Richards (Capitol Guard), Nicholas Lewis (1st Embassy Guard), Raymond O’Keefe (2nd Embassy Guard).

Voix françaises Albert Augier (De Vega), Jean-Henri Chambois (Wood), Henry Djanik (Manuel), Claude Bertrand (Gregario).

Ross Martin était devenu un acteur très populaire en incarnant Artemus Gordon dans Les Mystères de l’Ouest. Il participa à l’époque à de nombreuses séries d’Universal, dont Columbo et, l’année suivante, le remake de L’Homme invisible, Gemini Man (voir plus loin).

Comme c’est souvent le cas dans les séries qui montrent des photos des protagonistes lors d’un briefing d’exposition, celle de Vincent Beck montrée au début de l’épisode correspond à l’un des plans visibles seulement à la fin de l’épisode, comme si les photographes de la série avaient voyagé dans le temps pour nous révéler ce plan par anticipation.

 

3.  Man of Influence (Un homme d’influence)

NBC, 22 septembre 1975 – TF1, 15 mai 1976 (Rediffusions 13 février 1978 et 27 juillet 1983)

Adaptation de Seeleg Lester et Rick Blaine, histoire de Rick Blaine

Réalisé par Alan J. Levi

Le sénateur Albert Hanover est sur le point de changer son vote lors d’une session du Congrès. Influent, il pourrait être imité par d’autres politiciens et les conséquences seraient graves. Or, la décision du sénateur a été influencée par des séances de spiritisme au cours desquelles Hanover est entré en communication avec sa défunte femme Margaret. Ces séances ont été pratiquées par Ernest Gide et Dan et Kate reçoivent pour mission de découvrir si Gide est un manipulateur payé par des groupes d’influence. Kate se fait d’abord passer pour la fille du sénateur, revenue du Pérou pour demander à Gide de la mettre en « communication » avec sa mère. Mais le subterfuge est vite éventé au cours d’une séance qui laisse Kate perplexe. Dan et Kate se présentent alors sous leurs vrais noms et prétendent enquêter pour un comité national de parapsychologie. Ni Gide ni son assistant Williams ne sont dupes. Williams essaie d’ailleurs de tuer les Westin en voulant obliger leur voiture à quitter la route…

John Vernon
Alan Mandell

 

Gene Raymond
Robert Douglas

 

Jack Colvin
Melinda Fee & D. McCallum

 

Avec John Vernon (Ernest Gide), Gene Raymond (Senator Hanover), Jack Colvin (Williams). Et avec Shirley O’Hara (Margaret Hanover), Loni Anderson (Andrea Hanover), Dorothy Love (Woman), Donald Gentry (Policeman), James Standifer (Policeman) et Alan Mandell (Senator Baldwyn) et Robert Douglas (Dr. Theophilus).

Voix françaises Roger Rudel (Gide), Jean-Henri Chambois (Hanover), Lita Recio (Margaret), René Bériard (Baldwyn), Louis Arbessier (Theophilus).

John Vernon est né en 1932 au Canada. Formé en Angleterre, comédien de théâtre et de télévision au Canada, il débute aux Etats-Unis devant la caméra de John Boorman dans Le Point de non-retour avec Lee Marvin, en 1967. Maire de San Francisco dans L’Inspecteur Harry de Don Siegel en 1971, il a également prêté sa voix à de nombreux dessins animés : il fait ainsi parler Tony Stark dans Iron Man et le Prince Namor dans Submariner. Ses contributions à la petite lucarne américaine incluent des programmes tels que Tarzan, Brigade criminelle, Bonanza, Le Grand Chaparral, Hawaii Police d’Etat, Sur la piste du crime, Mannix, Mission Impossible, L’Homme de fer, Sergent Anderson, Kung Fu, Matt Helm, Section 4, Cannon, McMillan, Agence Tous Risques, Hooker, Automan, Arabesque, K2000, Supercopter, Les deux font la paire… Dans les années 1990, il a de nouveau doublé des personnages animés de Batman, Spider-Man ou L’Incroyable Hulk.

Jack Colvin, décédé en 2005 à 71 ans, a marqué l’imaginaire télévisuel en incarnant le journaliste obsessionnel McGee dans L’Incroyable Hulk. Présent au cinéma dans Monte Walsh, Jeremiah Johnson ou Scorpio, il a participé aux séries Kojak, Petrocelli, Baretta, Harry O, The Rookies, Deux cents dollars plus les frais, Los Angeles années 30, Super Jaimie, Swithch, L’Homme qui valait trois milliards, Cagney & Lacey, MacGyver, Les deux font la paire et Arabesque, entre autres.

 

4.  Eyes Only (Hypnose)

NBC, 29 septembre 1975 – TF1, 18 septembre 1976 (Rediffusion 24 janvier 1978)

Ecrit par Leslie Stevens

Réalisé par Alan J. Levi

Le Dr Kenneth Maynard, directeur de la NSA, demande l’aide de Klae Corporation pour découvrir le cerveau du réseau auquel sa propre assistante, Paula Simon, fait parvenir des informations intéressant la sûreté nationale. Maynard introduit Kate auprès de Paula en l’engageant comme assistante et Dan, invisible, surveille la jeune femme. Il découvre ainsi que son contact est le chanteur Tony Bernard, lequel est en contact avec le journaliste Jack Pierson qui transmet les informations au « cerveau », « le Contracteur ». Mais il apprend aussi que Paula et Tony veulent se retirer, ce que le Contracteur ne permet pas ; victime d’une tentative d’assassinat, Bernard disparaît. Paula, alors, craque et se confie à Kate qui l’amène devant Carlson et Maynard. Paula est prête à coopérer avec eux et rencontre Pierson pour le piéger. Dan, pendant ce temps, se rend dans une entreprise de travaux publics qu’il croit mêlée à la tentative d’assassinat sur Bernard…

Barbara Anderson
John Kerr

 

William Prince
Thayer David

 

Bobby Van
Vern Rowe

 

Avec Barbara Anderson (Paula Simon), William Prince (Ken Maynard) et Bobby Van (Tony Bernard). Et avec John Kerr (Kirk), Thayer David (Jack Pierson), Frank Christi (Nick Palanzi), Vince Martorano (Joe Palanzi) et Tony Swartz (Guard with dog), William Bronder (Marty), Gregory Bach (Dino), Bob Hackman (Project Worker), Vern Rowe (Cab Driver).

Voix françaises Nicole Favart (Paula), Jean-Henri Chambois (Maynard), Bernard Tiphaine (Tony Bernard), Jacques Thébault (Kirk), Albert Augier (Pierson), Jacques Deschamps (Nick), Jacques Ferrière (Joe), Marc de Georgi (le garde avec le chien), René Bériard (voix journaliste télé / Marty), Raymond Loyer (ouvrier), Louis Arbessier (le chauffeur de taxi).

Frank Christi, Gregory Bach, Vince Martorano

Melinda Fee et Craig Stevens avec Barbara Anderson

 

* Le titre original reprend la mention « Eyes Only » portée sur les documents confidentiels que reçoit Paula Simon. Le titre français non seulement n’a rien à voir avec cela mais… il n’est absolument pas question d’hypnose dans l’épisode !

Barbara Anderson remporta un Emmy Award pour son rôle de Eve Whitfield dans L’Homme de fer, qu’elle quitta en 1971 après son mariage avec Don Burnett mais qu’elle retrouva en 1993 pour un téléfilm de réunion. Elle avait joué dans quelques séries, dont Star Trek, Le Virginien et Laredo, avant d’intégrer la distribution de L’Homme de fer. On la retrouve dans quelques séries durant la décennie 1970, notamment Hawaii Police d’Etat, Mission Impossible, L’Homme qui valait trois milliards, Wonder Woman.

William Prince, né en 1913 et décédé en 1996, était certainement un vétéran du petit écran US. Connu pour ses fréquentes contributions au soap opera, il a baladé son visage dans une multitude de séries après une carrière au cinéma qui ne dura guère plus de quelques années durant la décennie 1940. On le retrouve aux génériques de Kojak, Cannon, Hawaii Police d’Etat, Deux cents dollars plus les frais, Sergent Anderson, Le signe de justice, Starsky et Hutch (il est, dans plusieurs épisodes, l’un des adversaires les plus redoutables des deux policiers, responsable de leur démission de la police), Quincy, Dynastie, Pour l’amour du risque, La Petite maison dans la prairie, Fame, Simon & Simon, Dallas, L’Homme qui tombe à pic, Les deux font la paire, Arabesque, B.L. Stryker, New York District, Walker Texas Ranger

Tony Swartz est, en 1978, le Sgt Jolly dans Battlestar Galactica.

Il n’en a pas l’air comme cela mais John Kerr remporta en 1957 un Golden Globe en qualité de révélation la plus prometteuse, avec Paul Newman et Anthony Perkins. C’est qu’il venait de jouer sous la direction de Vincente Minnelli dans Thé et sympathie (où l’on rencontre aussi Don Burnett, futur mari de Barbara Anderson, voir ci-dessus). Mais, s’il tournera encore pour le cinéma, c’est à la télévision qu’il fera ensuite l’essentiel de sa carrière, dans des rôles certes nombreux mais oubliés depuis, à l’image de son apparition ici en agent fédéral. Entre autres contributions, il fut le D. A. John Fowler dans Peyton Place en 1965 ; entre 1973 et 1977, il est également procureur dans plusieurs épisodes de Les Rues de San Francisco.

 

5.  Barnard Wants Out (Un coup de maître)

NBC, 6 octobre 1975 – TF1, 22 mai 1976 (Rediffusions 20 février 1978, 16 décembre 1978 et 28 juillet 1983)

Ecrit par James D. Parriott

Réalisé par Alan J. Levi

Le Dr Leon Barnard est passé à l’Est en 1960 parce qu’il n’admettait pas l’utilisation de ses recherches par les militaires. Aujourd’hui, il est possible qu’il veuille revenir aux Etats-Unis : c’est pour le découvrir que Dan, Kate et Carlson s’envolent pour Stockholm, où Barnard, ancien professeur de Dan, doit participer à une conférence sous l’étroite surveillance du capitaine Alexi Zartov. Invisible, Dan réussit à approcher Barnard qui confirme son désir de rentrer au pays. Mais Zartov exerce une surveillance si assidue qu’il sera difficile à Dan de faire échapper le professeur. En outre, il doute que sa fille Anna, fiancée à Zartov, accepte de partir…

Nehemiah Persoff
Cliff Osmond

 

Paul Shenar
Macon McCalman

 

Jane Actman
Inga Neilsen

 

Avec Nehemiah Persoff (Dr Leon Barnard), Jane Actman (Hanna Barnard) et Paul Shenar (Alexi Zartov). Et avec Cliff Osmond (Elevator Guard) et George Fisher (Yuri), Joe Rainer (Guard), Peter Colt (Petra), Ralph Anderson (Bell Boy), Charles Stewart (Man), Inga Neilsen (Swedish Bombshell) et Macon McCalman (Consul [Randolph]).

Voix françaises Jacques Deschamps (Barnard), Dominique Paturel (Zartov), Sylviane Margolle (Hanna), Albert Augier (Randolph / garde *), Claude Bertrand (2 gardes). * le même est doublé dans une scène précédente par Claude Bertrand, qui double aussi l’autre garde.

A partir de cet épisode, réalisateur, scénariste(s) et producteurs sont crédités à la fin de l’épisode, juste avant le générique de fin.

Le scénario sera recyclé l’année suivante pour l’épisode « Cibles » de Le Nouvel homme invisible.

Nehemiah Persoff est né en 1919 ou 1920 à Jerusalem qu’il quitta pour les Etats-Unis en 1929. C’est un peu par chance qu’il devint acteur, se produisant sur les planches avant la Seconde Guerre mondiale puis plus tard élève de l’Actors Studio et révélé par Charles Laughton dans Galileo en 1947. Ses véritables débuts au cinéma ont lieu en 1948 devant la caméra de Jules Dassin, réalisateur de The Naked City (La Cité sans voiles). En 1983, il sera le père de Barbra Streisand dans Yentl. A la télévision, son visage est l’un des plus familiers qui soient : déjà gangster dans Al Capone de Richard Wilson en 1959 (Rod Steiger y incarne le célèbre gangster), il apparaît dans une poignée d’épisodes des Incorruptibles et, dans la même période, au générique de plusieurs épisodes de Naked City, cette fois la version télévisée. Citons parmi ses contributions Rawhide, L’Homme à la Rolls, Voyage au fond des mers, La Grande vallée, Des agents très spéciaux, Les Espions, Les Mystères de l’Ouest, Mission Impossible, Au pays des géants, La Nouvelle équipe, Mannix, Les Rues de San Francisco, Gunsmoke, Baretta, Wonder Woman, L’Homme qui valait trois milliards, Drôles de dames, L’Age de cristal, La Petite Maison dans la prairie, Hawaii Police d’Etat, La Loi de Los Angeles, Rick Hunter, Star Trek : the Next Generation, Magnum.

Paul Shenar, décédé en 1989, a interprété quelques rôles à la télévision qui ont marqué – parfois subrepticement – la mémoire des sériephiles. Il est par exemple le médium qui tente de retrouver Steven Carrington dans Dynastie, ou un voyageur du temps dans L’Age de cristal. Son visage familier se retrouve également dans des épisodes de Super Jaimie, Wonder Woman, Kojak, Ellery Queen ou la mini-série Racines. Il sera l’une des guest stars de l’épisode pilote de Le Nouvel Homme invisible.

Le Dr Westin et Madame sont en Suède, sans jamais quitter les studios Universal.

 

6. Sight Unseen (L’aveugle)

NBC, 20 octobre 1975 ou 15 décembre 1975 - TF1, 29 mai 1976 (Rediffusion 14 février 1978)

Adaptation de Brian Rehak, histoire de Brian & Kandy Rehak

Réalisé par Sigmund Neufeld, Jr

Laurie, la fille aveugle d’un gangster du nom de Neruda Kappas, est enlevée avec la complicité du Lt Wells chargé de veiller sur elle. Tout porte à croire qu’elle est détenue par Jimmy James, un gangster de Miami avec lequel Kappas fut en affaire et contre lequel il s’apprête à témoigner. Afin d’éviter que Kappas ne renonce à témoigner, la police s’adresse à Walter Carlson. Dan et Kate se rendent à Miami où Dan, après avoir vérifié que Laurie se trouvait dans l’entreprise de James, s’introduit dans ses locaux afin de l’en faire sortir. Mais Kappas fausse compagnie à la police et se rend lui-même à Miami, bien décidé à récupérer seul sa fille…

Jamie Smith Jackson
Harry Davis
Ken Del Conte

 

David Opatoshu
Rod Colbin
Melinda Fee

 

Richard X. Slattery
Al Ruscio
David McCallum

 

Avec Jamie Smith Jackson (Laurie Kappas), David Opatoshu (Neruda Kappas). Et avec Richard X. Slattery (Griggs), Harry Davis (Jimmy James), Rod Colbin (Agent J. R. Wells), Al Ruscio (Mannie Hallman) et Brett Hadley (1st Agent), Jack Garner (Pedestrian), Ken Del Conte (Gate Guard), Tom Geas (3rd Guard), Richard Reed (1st Guard).

Voix françaises René Bériard (Kappas), Claude Bertrand (Wells), Henry Djanik (Griggs), Jacques Dynam (James), Georges Atlas (Mannie), Jacques Ferrière (2 gardes), Georges Aubert (agent / garde).

 

7.  Go Directly to Jail (L’innocent)

NBC, 3 novembre 1975 – TF1, 4 septembre 1976 (Rediffusions 17 janvier 1978 et 1er août 1983)

Ecrit par Steven Bochco

Réalisé par Sigmund Neufeld, Jr

Mme McCallister, une femme de ménage de la Klae Corporation, demande l’aide de Dan et Kate : son fils Leland a été arrêté et mis en prison au Texas, pour détention de drogue. Elle sait que son fils ne peut être coupable et supplie les Westin de l’aider. Dan et Kate se rendent alors jusqu’à la prison où Leland est incarcéré sous le faux nom de James Smith. Se faisant lui-même passer pour Leland McCallister, Dan réussit à lui parler en donnant au directeur Stone un faux prétexte. Mais « Smith », même s’il croit en sa sincérité, lui demande de repartir sans chercher davantage à l’aider. Une fois sorti, Dan craint d’avoir mis Leland dans une fâcheuse position : car sa visite a éveillé les soupçons du directeur qui découvre bien vite que Leland McCallister est un agent fédéral du Bureau des Narcotiques. Depuis un an, Leland essaie de démanteler un réseau de trafic de drogue qui l’a mené droit à la prison dont le directeur Stone et le chef des surveillants Coner sont les cerveaux de l’opération. Dan s’introduit donc de nouveau dans la prison, se faisant passer cette fois pour un prisonnier afin d’approcher « Smith ». Mais ils sont bientôt enfermés ensemble par Stone et Coner qui, se sachant démasqués, s’apprêtent à disparaître…

James McEachin
Gregory Walcott
Ed Call

 

Pat Harrington
Paulene Myers
Tony Burton

 

John Crawford
Eric Mason
Jason Johnson (à dr.)

 

Avec James McEachin (Leland McCallister), Pat Harrington (Warden Stone), John Crawford (Coner), Gregory Walcott (officer Moore). Et avec Paulene Myers (Mrs. McCallister), Eric Mason (Señor Robles) et Ed Call (1st Prisoner), Gus Peters (2nd Prisoner), Tony B. Burton (3rd Prisoner), George ‘Buck’ Flower (Bunker Guard), Nicholas Worth (Guard with shoes), Jason Johnson (farmer).

Voix françaises Jacques Deschamps (McCallister), Jean-Claude Michel (Stone), Claude Bertrand (Connor), Paule Emanuèle (Mrs McCallister), Claude Joseph (Moore / 1er prisonnier), Albert Augier (Robles), Jean-Henri Chambois (3e prisonnier / fermier).

Dan Westin se fait emprisonner pour secourir le fils de la femme de ménage du labo

 

8.  Stop When Red Lights Flash (Stop : feu rouge)

NBC, 24 novembre 1975 – TF1, 28 août 1976 (Rediffusions 16 janvier 1978 et 29 juillet 1983)

Ecrit par Seeleg Lester

Réalisé par Gene Nelson

En passant par la petite ville de Docker Junction alors qu’ils se rendent à un rendez-vous important pour Klae Corporation, Dan et Kate sont verbalisés par le shérif Bentley et présentés devant le juge Jones pour une infraction manifestement montée de toutes pièces. Comme ils ne peuvent payer l’amende scandaleusement élevée que le juge leur réclame, ils sont forcés de passer la nuit en prison en attendant leur jugement. Dan joint Walter par téléphone puis réussit à se rendre invisible à l’insu du shérif qui fait une cour peu subtile à Kate. Les Westin apprennent ainsi que le juge pratique l’amende illégale depuis onze bonnes années, au cours desquelles il a accumulé un joli magot. Il a fait alliance avec le shérif, le procureur et sa propre greffière, chacun étant persuadé d’être partenaire à cinquante pour cent. Mais chacun, aussi, tenant depuis onze ans un compte très précis des sommes perçues. Les Westin ont l’intention d’utiliser leurs livres de comptes pour confondre le juge…

Roger C. Carmel
Kasey Rogers

 

Scott Brady
Ted Hartley & Dean Santoro

 

Frank Aletter
Eddie Firestone

 

Avec Roger C. Carmel (Juge Armisted Jones), Scott Brady (Deputy Bentley), Frank Aletter (Charles Hooten). Et avec Eddie Firestone (town lush), Ted Hartley ([Montgomery] Craig), Dean Santoro ([Gerald] Benoit), Kasey Rogers (Gert) et Pearl Shear (Ethel), Harold Ayer (Jed), John Furlong (Riley), Donald Elson (Compositor) et Kristin Larkin (The Girl).

Voix françaises Claude Bertrand (Juge Jones), Nicole Favart (Gert), Richard Darbois (le jeune marié), Jane Val (la jeune mariée), René Bériard (Benoit).

 

9.  Pin Money (Monnaie de singe)

NBC, 1er décembre 1975 – TF1, 16 octobre 1976 (Rediffusion 6 février 1978)

Ecrit par James D. Parriott

Réalisé par Alan J. Levi

Walter est sur le point de prendre un avion lorsqu’il reçoit au bureau la visite de sa tante Margaret. Comme il n’a pas le temps de l’entendre, Dan et Kate invitent la vieille dame à séjourner chez eux durant le week-end. Margaret est tout à fait charmante mais, la nuit venue, Dan et Kate la surprennent en train d’appeler un taxi. Invisible, Dan monte avec elle dans le taxi et la suit jusqu’à un bar dans l’arrière-salle de laquelle cette charmante vieille dame va disputer une partie de poker où l’on mise gros. Hélas, la pauvre perd les dix mille dollars qu’elle a apportés parce que ses adversaires trichent. Dan décide donc de faire tourner la chance et permet à Margaret de repartir avec un vrai pactole. Le week-end venu, Dan et Kate rendent une visite surprise à la vieille dame dans sa maison de Harperville où elle est retournée après la partie de poker. Ils apprennent alors qu’elle a « emprunté » de l’argent dans la banque où elle travaille et qu’elle a tout perdu au jeu. Les gains réalisés grâce à Dan doivent lui permettre de rembourser mais elle a un autre souci : un autre employé de la banque, John Arnold, a découvert le détournement et menace de la dénoncer dès le lundi matin si elle ne le paye pas pour son silence…

Helen Kleeb

 

John Zee

 

Thom Carney

 

Avec Helen Kleeb (Margaret Carlson), John Zee (John Arnold), James Blendick (Mr Sanders), Wayne Grace (Baddy), Wayne Taylor (Big Nose). Et avec Thom Carney ([Sgt.] Mersky), Larry French (Tex), Jim Mills (Lawyer), Ray Ballard (Poker Player), G. J. Mitchell (Carter), Arline Anderson (Teller), Karl Lukas (1st Truck Driver), Mickey Gatlin (2nd Truck Driver), Gene Borkan (Cabbie) et James Whitworth (Bruiser).

Voix françaises Lita Recio (Margaret), Jean-Claude Michel (Sanders), Henry Djanik (Arnold), Claude Bertrand (Mersky), Claude Joseph (voleur), Raymond Loyer (Tex).

 

10.  The Klae Dynasty (L’enlèvement)

NBC, 8 décembre 1975 – TF1, 11 septembre 1976 (Rediffusions 23 janvier 1978 et 2 août 1983)

Ecrit par Philip DeGuere, Jr

Réalisé par Alan J. Levi

Morgan Klae arrive à Klae Corporation. Il rencontre Carlson, les Westin et le chef de la sécurité, Scopes, afin de préparer l’arrivée de sa sœur Caroline, accompagnée de leur frère Julian. Tous trois possèdent Klae Corporation mais leurs desseins divergent. Alors que Caroline veut orienter toutes les activités de la société vers la paix, Morgan, lui, voudrait au contraire travailler essentiellement à des fins militaires. Quant à Julian, trop faible pour avoir ses propres projets, il se contente de suivre Caroline pas à pas. Caroline a organisé au siège de la société une conférence pour la paix ; Morgan craint qu’à l’occasion de celle-ci sa sœur soit enlevée, aussi a-t-il chargé Scopes de superviser toute la sécurité du complexe. Cela n’empêche pas des kidnappeurs de s’introduire dans les locaux et d’enlever Caroline, au nez et à la barbe des agents de sécurité. S’étant rendu invisible, Dan parvient à suivre un moment les ravisseurs, qu’il voit disparaître en hélicoptère avec Caroline. Pourtant, il a des raisons de penser que Caroline n’a en réalité jamais quitté le siège de Klae Corporation…

Nancy Kovack Mehta
George Murdock

 

Peter Donat
Joe Maross

 

Farley Granger
Rayford Barnes (à g.)

 

Avec Nancy Kovack Mehta (Carolyn Klae), Farley Granger (Julian Klae), George Murdock (Captain Scopes) et Peter Donat (Morgan Klae). Et avec Joe Maross (Ryan), Rayford Barnes (Pierce).

Voix françaises Francis Lax (Julian), Jacques Thébault (Morgan), Michèle Bardollet (Caroline), Georges Aubert (Scopes), René Bériard (Ryan), Marc de Georgi (malfrat), Gérard Hernandez (policier).

 

11.  Power Play (Otages)

NBC, 19 janvier 1976 – TF1, 25 septembre 1976 (Rediffusions 30 janvier 1978 et 3 août 1983)

Ecrit par Leslie Stevens

Réalisé par Alan J. Levi

Un nommé Pike, échappé de l’hôpital psychiatrique de la prison, réussit à s’introduire dans le bureau de Carlson qu’il tient sous la menace d’une arme. Très bien renseigné en prison par Morgan Klae (voir « L’enlèvement ») sur la sécurité de la Corporation, Pike veut forcer Carlson à lui remettre le « secret » de la Fondation, dont il veut se servir pour « contrôler le monde ». Carlson ne parvient à le tromper qu’en lui révélant certains éléments de ce secret, mais bientôt Pike prend également Dan et Kate en otages dans leur laboratoire. Ils sont contraints de lui en révéler plus en attendant une occasion de le désarmer…

Monte Markham

 

Craig Stevens & Melinda Fee

 

David McCallum

 

Avec Monte Markham (Pike). Voix française : Jacques Thébault (Pike).

Monte Markham est apparu dans nombre de séries depuis les années 1960, de Mission : Impossible à Fringe, mais il venait d’incarner le Nouveau Perry Mason dans une courte série, en 1973-1974, et Harve Bennett l’avait engagé en 1974 pour être l’homme qui valait sept milliards dans L’Homme qui valait six milliards : il y donnait du fil à retordre à Steve Austin, dont il était une version améliorée (et plus coûteuse). Ironiquement, il est ici l’acteur invité unique d’un épisode sans doute destiné à faire des économies !

Les images que Walter montre à Pike sont extraites de l’épisode 5.

 

12.  An Attempt to Save Face (Chirurgie esthétique)

NBC, non diffusé – TF1, 2 octobre 1976 (Rediffusions 31 janvier 1978 et 4 août 1983)

Adaptation de James D. Parriott et Leslie Stevens, histoire de Leslie Stevens

Réalisé par Don Henderson

Dan et Kate répondent à un message de Nick Maggio leur donnant rendez-vous dans un hôpital. Là, ils sont fouillés par un chef de la sécurité qui leur apprend que tout le corridor a été réservé pour un visiteur de marque. Puis ils sont amenés devant Nick, qui est lui-même confiné dans une pièce surveillée. Nick leur raconte l’entrevue qu’il a eue avec le président d’une dictature d’Europe de l’Est : celui-ci est venu aux Etats-Unis – pays ami – pour demander à Nick de lui « faire un nouveau visage ». Ses adversaires politiques l’accusent en effet d’être trop vieux pour gouverner et il pense qu’un visage plus jeune aidera à affermir sa popularité auprès du peuple. La situation est toutefois plus complexe : car le chef de la sécurité que Dan et Kate ont rencontré, Vasil, conspire avec l’aide du camp du président, Vorchak, pour assassiner le chef d’Etat, tandis que le médecin et amie du président, le Dr Steloff, veut le dissuader de subir cette opération. L’invisibilité de Dan sera nécessaire pour débrouiller cet entrelacs politique…

Charles Aidman
Oscar Homolka

 

Ina Balin
Gene Dynarski

 

Terry Kiser
Sid McCoy

 

Avec Charles Aidman (Dr Nick Maggio), Terry Kiser (Petra Kolchak), Oscar Homolka (Chairman [Rojin]) et Ina Balin (Katrina Steloff). Et avec Gene Dynarski (Vasil), Julie Rogers (Wendy) et Sid McCoy (Anesthesiologist), W. T. Zacha (Sergei), Karen Cobb (Nurse).

Voix françaises Henry Djanik (Rojin), Jacques Thébault (Maggio), Pierre Arditi (Kolchak), Alain Dorval (docteur).

Oscar Homolka tenait un rôle dans le film The Invisible Woman en 1940, version alternative tournée par Universal la même année que Le retour de l’homme invisible avec Vincent Price. Charles Aidman, qui reprend le rôle de Nick Maggio tenu par Henry Darrow dans le téléfilm pilote, fut un temps le remplaçant de Ross Martin dans Les Mystères de l’Ouest, l’acteur étant momentanément indisponible.

 

FICHE TECHNIQUE

Développé / créé pour la télévision par Harve Bennett & Steven Bochco d’après le roman de H. G. Wells. Producteur exécutif : Harve Bennett. Produit par Leslie Stevens (1 à 6, 10 à 12), Robert F. O’Neill (7 à 9). Thème musical de la série : Henry Mancini. Musique de Henry Mancini (1, 2, 4), Pete Rugolo (3, 5, 7 à 12). Story editor : Seeleg Lester (1 à 9). Directeur de la photographie : Enzo A. Martinelli ASC. Directeur artistique : Raymond Beal. Décorateurs de plateau : Barbara Krieger (1, 3, 4, 5), Gary J. Moreno (2, 6 à 12). Assistant réalisateur : Gene Marum (1, 2, 6, 7, 8, 12), William Hole (5, 9, 10, 11), Victor Vallejo (3, 4). Directeur de production : D. Jack Stubbs. Montage : Edward W. Williams ACE (1, 3, 5, 9, 10, 11), J. Howard Terrill (2, 6, 7, 8), Robert F. Shugrue (4), Richard McCarty (4), James T. Heckert (8, 12). Son : Jack F. Lilly (1 à 7), James F. Rogers (8 à 12). Couleur par Technicolor. Trucages et effets optiques Universal Title. Supervision du montage : Richard Belding. Supervision musicale : Hal Mooney. Costumes : Grady Hunt (1, 2, 4), George R. Whit[t]aker (3, 5 à 12). Produit en association avec Silverton Productions, Inc. (1 à 10, 12) / Harve Bennett Productions (11) et Universal an MCA company.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tag(s) : #Guide d'épisodes, #Guide d'épisodes 1970s
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :