Guide réalisé par Thierry Le Peut

saison 1  -  saison 2

 

 

 

 

 

Avec Buddy Ebsen (Barnaby Jones), Lee Meriwether (Betty Jones).

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteurs Adrian Samish puis Gene Levitt

Thème musical Jerry Goldsmith

 

Nous n'indiquons pas la distribution de chaque épisode, que le lecteur trouvera sur le site d'Imdb. Lorsque des indications apparaissent ci-dessous, elles complètent et éventuellement corrigent les informations d'Imdb.

 

Saison 1 (1973)

 

1.01  Requiem for a son

 

CBS, 28 janvier 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Adrian Samish

Scénario : Edward Hume, histoire d’Adrian Samish

Réalisé par Walter Grauman

 

Buddy Ebsen et William Conrad

 

Il est presque minuit ce vendredi soir lorsque le détective privé Frank Cannon reçoit un appel téléphonique d’un confrère et ami, Hal Jones. Celui-ci voudrait lui parler d’une situation délicate à laquelle il doit faire face et Cannon lui propose de passer chez lui – il vient justement de mettre un soufflé au four. Mais Hal ne se montre pas. Le lendemain matin, en appelant chez lui, Cannon parle à son père, Barnaby Jones, qui lui apprend que Hal a été tué durant la nuit.

Les deux hommes décident de mener l’enquête ensemble sur la mort de Hal, qui laisse une veuve éplorée, Betty. Sur le bureau du détective, un journal est plié à la page d’un avis de décès : une assistante de Terry McCormack, candidat au Congrès, Karen Armsby, vient de se suicider. Barnaby rend visite au politicien qui lui confie que Hal travaillait pour lui, dans son équipe de sécurité, et qu’il a assisté à une réception chez lui le jeudi précédent. Peu de temps après, cependant, McCormack le rappelle : il avoue être victime d’un maître-chanteur qui vient de tirer sur lui, non pour le tuer mais pour l’avertir, et cet homme est aussi le meurtrier de Hal. Le détective avait aidé à transporter chez elle le corps de Karen Armsby après que le politicien l’avait découvert dans l’une des pièces de sa maison, le soir de la réception qu’il donnait. Le corps de la jeune femme, avec laquelle McCormack avait une liaison, et qui s’était suicidée en avalant des barbituriques, avait cependant été vu par une autre personne, le maître-chanteur, qui avait contacté McCormack ; c’est en portant l’argent exigé par cet homme que Hal a été tué et l’homme exige maintenant un second versement.

Barnaby accompagne McCormack lorsqu’il se rend au rendez-vous du maître-chanteur. Cannon est également présent, en observateur, à distance. Barnaby surprend le maître-chanteur et le démasque : il s’agit de Reed Carpenter, l’ami qui avait accompagné Karen chez McCormack ce soir-là et qui a quitté la fête après une dispute avec elle. Mais Barnaby sait déjà que Carpenter n’a pas tué Hal : le sac dans lequel McCormack a apporté l’argent exigé est celui que Barnaby a offert à son fils peu de temps auparavant pour son anniversaire ; c’est le sac dans lequel il avait mis l’argent pour le porter lui-même le soir où il a été abattu, et McCormack ne peut l’avoir en sa possession qu’en l’ayant pris à sa victime après l’avoir tuée…

Barnaby Jones décide de reprendre son activité de détective privé en reprenant possession du bureau qu’il avait cédé à son fils. Barnaby Jones Investigating Agency reprend du service…

 

Bradford Dillman

 

Robert Hogan

 

William Conrad

 

Acte 2 : l’arrivée de Cannon dans le bureau où se tient Barnaby Jones est filmée à travers un panneau de verre opaque qui laisse apparaître sa silhouette, à la Hitchcock. Barnaby n’a pas à le voir pour le saluer quand il fait son entrée : « You have a rather distinctive silhouette » !

Acte 4 : l’immatriculation de la voiture de Cannon est 825 DQI, conforme à la série Cannon.

Barnaby Jones conduit, lui, une voiture arborant l’emblème de son ranch de Sun Valley, Jones Ranch.

La maison de McCormack (Rocky Point Cove, Pacific Coast Highway) est la résidence Gull’s Way, dont l’épisode utilise l’extérieur et l’intérieur.

14’35’’ : gros plan sur la carte de Barnaby, Jones & Jones. A la fin de l’épisode, la mention Jones & Jones aura été remplacée, sur la porte du bureau de l’agence, par le nom de Barnaby Jones. Son fils avait repris l’agence qu’il avait lui-même fondée et dans laquelle il travailla durant 38 ans, sans jamais utiliser son arme.

Barnaby Jones boit du lait et ne fume pas ; il préfère les chewing gums ou les bonbons.

L’un des assistants de McCormack, debout derrière lui lors de sa conférence de presse, est Mark Russell, le futur Saperstein de Kojak, non crédité parce qu’il ne dit pas un mot.

 

 

 

 

 

1.02  To Catch a Dead Man

 

CBS, 4 février 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Gene Levitt

Ecrit par Ben Masselink

Réalisé par William Hale

 

Buddy Ebsen et Darleen Carr

 

Philip Carlyle, pour s’échapper d’un mariage devenu étouffant, décide de mourir. Plutôt : de simuler sa mort, en faisant exploser son bateau après avoir demandé à son « capitaine », Mike Hartney, d’en prendre les commandes dans le plus grand secret. Le plan parfait : Mike est un solitaire, nul ne s’inquiètera de sa disparition et le corps passera aisément pour celui de Carlyle, lequel, barbe rasée et vêtements changés, devient Fred A. Williams pour aller retrouver sa maîtresse Diane dans une maison louée au bord du Lac Tomac.

Mais Mike Hartney n’était pas à ce point solitaire. Il avait une petite amie, Julie Barton, qui demande à Barnaby Jones de le retrouver. En furetant dans l’appartement de Mike et en parlant avec la veuve Carlyle, le détective est étonné d’apprendre que l’homme fréquentait, ou avait fréquenté, une autre femme, Diane Stewart. Celle-ci a quitté son appartement mais chez son vétérinaire Barnaby découvre sa nouvelle adresse : le Lac Tomac. C’est là qu’il la retrouve en compagnie de son tout nouveau mari, Fred A. Williams, occupé à pêcher au bord du lac, utilisant de jolis hameçons en tous points identiques à ceux que Barnaby a trouvés chez Mike Hartney.

La visite du détective rend Diane si nerveuse qu’elle décide de faire ses bagages et de quitter le Lac au plus vite. Une dispute s’ensuit avec Carlyle, qui l’étrangle. Las ! Barnaby Jones n’était pas parti pour de bon. Le voilà de retour, aussi curieux et observateur qu’auparavant. Il remarque en particulier l’ingénieux gadget que M. Williams utilise pour couper une pomme en quartiers : le même qu’il a vu chez Mrs Carlyle, l’une de ces petites choses dont son époux était friand. Se voyant découvert, Carlyle brandit une arme. Mais il ne se méfie pas assez de ce vieil homme si curieux, qui parvient à le désarmer et le tient en respect…

 

William Shatner

 

Janice Rule

 

Victoria Shaw

 

Barnaby Jones (qui a changé de voiture, 296 GWV) se montre ici en apprenti-Columbo, déambulant les mains dans les poches d’un lieu à l’autre, l’air d’un papi inoffensif et curieux, qui apprend au meurtrier comment lancer sa ligne dans l’eau. L’épisode est en grande partie tourné en décors naturels, notamment au Lac Tomac (en fait le Lac Sherwood) où l’on suit longuement William Shatner et Janice Rule, de leurs retrouvailles enthousiastes et prometteuses au meurtre de l’une par l’autre.

 

Buddy Ebsen et William Shatner

 

 

1.03  Sunday : Doomsday

 

CBS, 25 février 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Gene Levitt

Ecrit par Mort Fine et David Friedkin

Réalisé par Michael Caffey

 

Target : Barnaby Jones

 

Howard Lee sort de prison. Sa première initiative en arrivant à L.A. est d’entrer chez un fleuriste et d’y acheter une couronne mortuaire, qu’il va coller sur la porte du bureau de Barnaby Jones, assortie d’une carte annonçant la mort de Jones le dimanche 4, quelques jours plus tard. Cette découverte macabre inquiète Betty quand elle arrive au bureau ce matin-là mais Barnaby affecte une certaine désinvolture à l’égard de cette menace. Il n’en sollicite pas moins le concours de son ami le Lt Taylor pour savoir si des hommes qu’il aurait fait arrêter auraient été récemment libérés de prison, afin de leur rendre visite. Pendant ce temps, Howard Lee, qui a repris contact avec son ex-femme Bonnie et sa petite fille Chris, sur lesquelles sa violence contenue fait peser une menace oppressante, continue de suivre son plan : il prend des photos de Barnaby et les lui envoie pour lui montrer qu’il le surveille, en traçant une mire autour de Barnaby. Il fait aussi envoyer à Betty une robe noire, à porter aux funérailles de son beau-père.

Le dimanche approchant, Barnaby a réussi à identifier Howard Lee mais celui-ci est introuvable. Barnaby envoie Betty passer le week-end au ranch tandis que lui-même décide de camper dans son bureau. Ce n’est pourtant pas Lee qui vient à lui : il reçoit un appel téléphonique de Betty, enlevée par Lee qui l’a accompagnée au ranch et y attend Barnaby. Quand il y arrive, celui-ci découvre que l’homme a tué son chien et placé Betty, ligotée, au milieu du corral, où il s’est posté lui-même, armé d’un fusil…

 

25’ : Lee consulte l’article du Los Angeles Chronicle relatant la mort de Hal Jones. Un plan plus large et un autre plus rapproché de l’article ne présentent pas la même mise en page. On y apprend que Hal avait trente-deux ans, qu’il détenait une licence de détective privé depuis 1965 et qu’il était diplômé de UCLA.

Première apparition du ranch de Barnaby.

 

Gary Lockwood

 

Corinne Camacho

 

Lynn Hamilton

 

 

1.04  The Murdering Class

 

CBS, 4 mars 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Gene Levitt

Ecrit par Robert Sherman

Réalisé par Ralph Senensky

 

Buddy Ebsen et Hank Brandt

 

Janet Enright, directrice de l’école Enright pour garçons, engage Barnaby pour faire la vérité sur la mort de son frère George, qui aurait fait une chute mortelle en état d’ivresse, avec dans ses poches de l’argent volé dans le coffre de l’école. La présence du détective pousse l’un des élèves, Charles Lomax, à concevoir un plan pour détourner les soupçons sur un autre professeur, Ron Fannon, que Lomax déteste. George Enright a été tué accidentellement par un autre élève, Paul Thayer, qu’il avait découvert caché dans le bureau de la direction ; Lomax a empêché un Thayer désemparé d’appeler la police et tous deux ont transporté le corps à l’extérieur de l’école, ont versé de l’alcool dans la bouche du mort et l’ont fait rouler au bas d’un ravin après avoir placé l’argent dans ses poches. En fabriquant des indices accablants contre Fannon, Lomax prend plaisir à voir arrêter un professeur qui le méprise. Janet Enright, elle, se satisfait des conclusions de la police et insiste pour que Barnaby cesse d’enquêter. Ce qu’il se refuse à faire, convaincu que les preuves circonstancielles si providentiellement réunies contre Fannon, et révélées à la police par les bons soins de Lomax, ont été fabriquées. Il continue donc de fureter là où sa présence n’est plus souhaitée et finit par trouver ce qu’il cherchait : la preuve de l’implication de Paul et de la falsification des indices, et ce que les lycéens voulaient cacher en maquillant la mort d’Enright et en faisant croire que celui-ci avait volé l’argent dans le coffre…

 

L’intrigue évoque La Corde de Hitchcock mais peine à convaincre, tant elle est téléphonée. La facilité avec laquelle la police avale les fausses preuves fabriquées par un lycéen est, selon le point de vue adopté, inquiétante ou amusante. Mais il faut bien cela pour que revienne au détective la charge de révéler la vérité !

Barnaby enquête hors de Los Angeles et Betty n’apparaît pas.

 

Geraldine Brooks

 

Andrew Parks

 

Jerry Houser

 

 

1.05  Perchance to Kill

 

CBS, 11 mars 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Gene Levitt

Ecrit par Robert Dennis

Réalisé par Walter Grauman

 

Jamie Smith Jackson et Richard Hatch

 

Gail Bloom a quelques mots avec son mari Tony avant de se rendre à la fête organisée par un associé et voisin, l’avocat Steven Kingston. Tony vient justement de découvrir que Steven est un escroc et il compte en parler dès ce soir à leur associé, Spencer. Lorsque Gail en parle à Steven, qui en plus d’être un voisin est son amant, l’avocat s’éclipse de la soirée afin de se rendre, sans être vu, chez les Bloom. Il exige que Tony lui remette le dossier qu’il a pris au bureau et qui lui a révélé les secrets de son associé. Devant son refus, il le frappe et le tue. Il appelle ensuite les secours en déguisant sa voix et, se faisant passer pour Tony, déclare que deux hommes ont fait irruption chez lui. L’enquête de la police conduit à l’arrestation de deux jeunes hippies, Christie Sanders et Eric Garvin, qui ont volé la voiture de Bloom ce soir-là. Barnaby est justement à la recherche de Christie, pour le compte de ses parents, et lorsqu’il la retrouve il est témoin de l’arrestation de la jeune fille et de son compagnon. Il croit cependant à leur sincérité quand ils déclarent être innocents ; ils ont bien volé la voiture de Bloom, pour conduire Eric à l’hôpital parce qu’il avait une cheville cassée et que personne ne répondait à leur demande d’aide, mais ils n’ont jamais pénétré dans la maison.

Barnaby en vient à soupçonner Steven Kingston. Un jeu du chat et de la souris se joue entre les deux hommes, au terme duquel le détective espère démontrer la culpabilité de l’avocat sûr de lui…

 

L’épisode réussit là où « To catch a dead man » échouait, en faisant de l’avocat cynique et sûr de lui un antagoniste à la hauteur du détective, qui joue sur l’innocuité de son apparence. Barnaby est « le détective aux cheveux gris », le « vieil homme » dont on n’attend pas qu’il découvre ou révèle la vérité, et Kingston croit se jouer de lui avec facilité avant de découvrir qu’il a sous-estimé son adversaire. Le dénouement rejoue celui de « To catch a dead man » en faisant désarmer le bad guy par un Barnaby qui, tout papi qu’il est, sait placer le coup qui le rend maître de la situation.

 

Eric Braeden
Nancy Wickwire

 

Barbara Stuart
Ross Elliott

 

Sharon Acker
Richard Bull

 

 

1.06  The Loose Connection

 

CBS, 18 mars 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Gene Levitt

Ecrit par Edward J. Lakso

Réalisé par Virgil W. Vogel

 

Christine Belford

 

Lloyd Bochner

 

Nico Minardos

 

Au Mexique, Raul Felipe explique à John Stevens comment il compte s’y prendre pour lui faire parvenir, de l’autre côté de la frontière, un chargement d’héroïne : en dissimulant la drogue dans le radiateur de la voiture d’un touriste américain au-dessus de tout soupçon, un homme nommé… Barnaby Jones. A L.A., Barnaby accepte d’accompagner une cliente, Eleanor Devers, au Mexique afin de retrouver son père. Ils le localisent facilement mais Thomas Devers, bien que touché par la démarche de sa fille, refuse de rentrer aux Etats-Unis. Barnaby repasse donc la frontière avec sa cliente, sans se douter qu’il transporte dans le radiateur de sa voiture le lot d’héroïne qu’y ont caché deux hommes, Kirk et Cole, l’un travaillant pour Felipe l’autre pour Stevens. Les deux hommes suivent la voiture de Barnaby du Mexique aux Etats-Unis. Ils sont témoins d’un malencontreux accident causé par un conducteur imprudent, qui oblige Barnaby à faire procéder à une réparation rapide dans un garage local avant de poursuivre sa route jusqu’à L.A. Là, il rend sa liberté à Eleanor, avant de réaliser qu’elle a oublié son sac à main dans sa voiture. Il la suit donc pour le lui rendre et a la surprise de la voir retrouver dans une gare routière son prétendu père, qui, heureux de la revoir, l’embrasse sur la bouche. Il constate aussi qu’il est toujours suivi par la voiture qu’il a repérée dans son rétroviseur après son départ du Mexique.

Barnaby comprend qu’il a été joué et saisit rapidement la nature du coup monté. Assommé dans son garage par Kirk et Cole qui veulent récupérer la marchandise dans la voiture, il retrouve ensuite Thomas Devers, alias Harvey Conwell, mort. Puis il surprend Eleanor à l’aéroport où elle s’apprête à prendre un vol pour Las Vegas. Il l’oblige à le suivre à la Wilshire Clinic où il lui montre les ravages de la drogue sur quelques malheureux patients. Bouleversée, elle avoue qu’elle a accepté ce travail pour Raul Felipe. Ils sont ensuite cueillis par Kirk, qui les emmène chez Stevens. Ce dernier accuse Barnaby et la jeune femme d’avoir remplacé la drogue par du sucre : c’est en tout cas ce que Kirk et Cole ont rapporté du garage de Jones. Mais le détective sème le doute dans l’esprit de Felipe lorsque celui-ci arrive à son tour chez Stevens. Barnaby soupçonne Stevens d’avoir lui-même opéré la substitution dans le garage où fut transportée sa voiture après l’accident, qui n’aurait rien d’involontaire. Il reste à en faire la démonstration…

 

Barnaby en croisade contre les ravages de la drogue : l’effet sent son flic de papa et la scène de la clinique, où le détective traîne sa cliente d’un lit à l’autre pour regarder de malheureuses victimes sans être même remarqués par les médecins et infirmiers qui les traitent est un merveilleux moment d’irréalisme décalé (naïf ou maladroit, chacun jugera).

Barnaby se qualifie lui-même de « vieux renard gris » (old grey fox).

 

Michael Blodgett & Ben Hammer

 

Richard X. Slattery

 

Don Ross

 

 

1.07  Murder in the Doll’s House

 

CBS, 25 mars 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Gene Levitt

Ecrit par Ben Masselink

Réalisé par Lawrence Dobkin

 

Jack Cassidy et Anne Francis

 

L’éditeur Jay Randall engage Barnaby Jones pour retrouver l’écrivain Harry Dole, qui a disparu sans avoir envoyé les dernières pages de son dernier livre, très attendues. Barnaby se rend à Los Reyes où travaillait l’écrivain et descend dans le même hôtel. En s’introduisant dans sa chambre, il y trouve son manuscrit et une page froissée et jetée dans la corbeille ; rien néanmoins qui rassure l’éditeur, ces pages étant déjà en sa possession pour la plupart. Le détective rencontre aussi une libraire, amie de Dole, Nancy Erdmore, qu’il accompagne à un cocktail donné par Craig Woodbridge, autre ami de Dole, époux de Miriam Woodbridge. Le directeur de l’hôtel, Roy Bantry, rend compte secrètement à Woodbridge des faits et gestes de Jones, qui intéressent Woodbridge dans la mesure où c’est lui qui a assassiné l’écrivain et fait disparaître son corps. Barnaby soupçonne bientôt que Dole avait déterré de vieux secrets impliquant Woodbridge et Bantry, secrets dont pourrait avoir connaissance la vieille tante de Woodbridge, Anita, collectionneuse de poupées, qui n’a peut-être plus toute sa tête mais n’en détient pas moins la clé de l’énigme. C’est dans une maison de poupée sur laquelle elle travaille que Barnaby, en lui rendant visite, découvre les dernières pages du manuscrit, que Dole lui a confiées. Elles confirment que l’écrivain avait enquêté sur la mort, déjà ancienne, de Tom Jordan, le premier fiancé de Miriam. Selon la version officielle, Craig aurait fait tout son possible pour sauver Tom de la noyade, en vain. Selon la version de Dole, il n’aurait en réalité rien fait pour le sauver…

 

Woodbridge mentionne le fait que Barnaby est diplômé de l’université et diplômé en sciences médico-légales (forensics). D’où la présence d’un laboratoire d’analyses dans le bureau de Barnaby, où il analyse des cheveux trouvés dans la chambre de Dole et sur la veste de Woodbridge (comme il analysait, dans 1.05, la veste de Kingston, volée dans son panier de linge sale).

 

Estelle Winwood

 

Cathy Lee Crosby

 

Whit Bissell

 

 

1.08  Sing a Song of Murder

 

CBS, 1er avril 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Gene Levitt

Ecrit par Martin Roth et Lou Shaw

Réalisé par Virgil W. Vogel

 

Lee Meriwether et Buddy Ebsen : Dr Jones en son labo

 

La star du rock Rick Michaels s’amuse près de sa piscine avec la jeune et jolie groupie April Dayton quand il fait une chute dans la piscine vide. Il gît dans son sang et April, effrayée, appelle en pleurs son amie Gloria. Puis, entendant les voix d’un homme et d’une femme, elle s’enfuit. Ce sont Sue Paige et Phil Rooney, les agents de la star, qui découvrent celle-ci au fond de la piscine. Et Sue a brusquement une idée : au lieu d’appeler la police, ils font disparaître le corps, qu’ils jettent dans une décharge, puis font couler l’eau dans la piscine afin de nettoyer les traces de l’accident. Ils fabriquent ensuite une demande de rançon qu’ils font voir à Earl Samson et Karl Ludwig, les deux promoteurs de la carrière de Rick Michaels, qui acceptent de payer les 500.000 $ demandés. Sue et Phil simulent de faux appels des kidnappeurs et se chargent de déposer l’argent selon les instructions reçues.

Mais un grain de sable menace leur plan si bien établi : Barnaby Jones, engagé par Gloria Vickers pour retrouver son amie April Dayton. En suivant la trace de la jeune femme, le détective croise très vite le chemin de Paige et Rooney et en vient à soupçonner que la disparition de Rick Michaels cache une autre vérité, dont il découvre les traces autour de la piscine de la star. La preuve de la duplicité de Paige est faite quand elle l’appelle en lui disant avoir reçu elle-même un appel d’April Dayton, qui se trouverait à Palm Springs, alors qu’elle est précisément dans le bureau du détective à cet instant. Il reste à Barnaby à découvrir ce que les comploteurs ont fait du corps de Rick Michaels. L’ironie du sort sera que, le corps une fois découvert, l’autopsie révèlera qu’il était encore vivant au moment où Paige et Rooney l’ont empaqueté et jeté dans la décharge…

 

Jackie Coogan
Jonathan Lippe

 

Arlene Golonka
Dan Tobin & Paul Lambert

 

Heidi Vaughn
Judy Strangis

 

 

1.09  See Some Evil… Do Some Evil

 

CBS, 8 avril 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Gene Levitt

Ecrit par George F. Slavin

Réalisé par Lawrence Dobkin

 

Roddy McDowall

 

Warren, un client que Barnaby s’apprêtait à rencontrer à son hôtel, est assassiné. Un voisin a croisé dans le couloir, quelques instants après, un homme vêtu d’un imperméable blanc mais dont il n’a pas vu le visage. Le tueur bénéficie en fait d’un atout imparable : il s’agit de Stan Lambert, un pianiste… aveugle. C’est en tout cas ce que tout le monde croit, alors qu’il a recouvré la vue à la suite d’une opération. Lambert faisait chanter Warren qui menaçait de compromettre cet arrangement en engageant un détective. Mais comme Barnaby reçoit par la poste un chèque de 500 $ adressé par son client avant sa mort, il se considère engagé et mène l’enquête malgré la disparition de Warren. Il remarque à l’enterrement une femme portant perruque et lunettes de soleil, qu’il reconnaît ensuite en Ginny Lind, la chanteuse qui se produit avec Stan Lambert. Ginny avoue qu’elle avait une liaison avec Warren, homme marié, qui voulait divorcer et l’épouser. Elle est bouleversée par sa mort, comme semble l’être aussi la veuve, Ruth Warren. Barnaby, en s’intéressant à Emory Brandon, le propriétaire du bar où se produisent Lambert et Lind, découvre que Brandon est victime d’un chantage, de la part semble-t-il de Chip Rawlins, qui partage l’appartement de Stan Lambert. L’écran de fumée avec lequel ce dernier tente de détourner les soupçons du détective ne produit pas l’effet escompté ; au contraire, c’est au sujet de Lambert que Barnaby nourrit des doutes, au point de lui tendre un piège pour mettre à l’épreuve sa prétendue cécité. Piège dans lequel tombe l’escroc, à son grand désarroi ; d’autant plus grand, à vrai dire, qu’il découvre bientôt que l’arme que Barnaby l’a laissé prendre n’est pas chargée, et que les aveux qu’il lui a faits en pensant se débarrasser de lui ensuite ont été enregistrés par Betty, dissimulée dans une pièce voisine…

 

Marlyn Mason

 

Reni Santoni

 

Buddy Ebsen

 

 

1.10  Murder-Go-Round

 

CBS, 15 avril 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Gene Levitt

Ecrit par Steve Fisher

Réalisé par Marc Daniels

 

Neva Patterson et Buddy Ebsen

 

Nicky Gorman quitte Parker Junction, une petite ville du nord de la Californie, sans avoir vu son ami Johnny Arthur qu’il devait y retrouver. Il est furieux d’avoir été mis en joue par Eli Rile, un rancher qui lui reprochait de s’être introduit sur sa propriété, furieux aussi contre John Flory, le propriétaire de l’épicerie locale et du garage où il a laissé sa voiture pour réparation. Il n’a parcouru qu’une petite distance lorsque sa voiture, justement, tombe en panne. Eli Rile, qui l’a suivi, bien loin de s’arrêter pour l’aider fonce délibérément sur lui avec sa jeep, et le tue.

Barnaby est engagé par Helena Gorman pour enquêter sur la mort de son mari, tué par un chauffard qui a pris la fuite. Il se rend à Parker Junction et met son nez partout en prétendant être venu pêcher et s’intéresser à l’achat d’un ranch, pourquoi pas celui d’Eli Rile qui était en vente il y a encore peu de temps, et dont l’agente immobilière, Bea Johnson, lui apprend que l’hypothèque a été rachetée tout récemment par Eli. Barnaby note que Bea et Flory conduisent tous deux une voiture flambant neuve. Il constate aussi à quel point sa présence rend nerveux Flory et Bea, mais également Eli Rile et Andy Spake, qui loue des bateaux – flambant neufs – sur le lac. Quant au shérif Otis Dale, il n’est pas d’un grand secours : pour lui, le délit de fuite ne fait pas de doute et il se fie à la parole du seul témoin de l’incident, Eli Rile. C’est le poste du shérif qui accueille d’ailleurs de bien étranges « conseils » réunissant précisément Eli, Bea, Flory et Spake.

Barnaby découvre bientôt la vérité partagée et dissimulée par ces cinq personnes : Eli Rile a tué Johnny Arthur qui portait avec lui un million de dollars illégalement acquis mais les autres, apprenant l’existence de l’argent, ont voulu leur part. Pour la protéger, ils ont décidé de tuer Nicky Gorman, tout comme ils décident maintenant de tuer Barnaby et, tant qu’à faire, Betty montée jusqu’à Parker Junction pour lui apporter les informations qu’elle avait collectées…

 

Claude Akins
Dabbs Greer

 

Neva Patterson
James Luisi

 

Lou Frizzell
Geoffrey Lewis

 

Peut-être le meilleur épisode jusqu’ici, par l’usage qu’il fait de la fausse ingénuité de Barnaby : il déambule en terre inconnue avec la confiance et la gouaille du touriste curieux de tout et absolument sans gêne, mettant les pieds dans le plat pour observer la réaction de ceux qu’il soupçonne et, mains dans les poches et sourire aux lèvres, promenant sa haute silhouette partout où il subodore un indice. Le dénouement est exemplaire lui aussi par l’astuce qui permet de neutraliser les coupables sans recourir à aucune force : pendant que Barnaby s’invite au conseil des comploteurs et leur fait avouer la vérité en jouant de leur peur et de leur culpabilité, Betty réunit une poignée d’habitants de la ville qui, postés dans la pièce voisine, ne manquent pas une miette de ces aveux circonstanciés.

Une affiche dans le bureau du shérif porte la date du 4 janvier et la voiture de Barnaby est enregistrée au garage de Flory le 7 janvier.

La voiture de Betty est immatriculée 433 EOG, une plaque déjà utilisée dans un épisode précédent.

 

Buddy Ebsen et Lee Meriwether

 

 

1.11  To Denise, with Love and Murder

 

CBS, 22 avril 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Gene Levitt

Ecrit par Robert C. Dennis

Réalisé par Ralph Senensky

 

Buddy Ebsen et Vince Howard

 

Alex Chandler a épousé la riche Hazel Turlock mais sa maîtresse, Denise Fraser, ne veut plus attendre dans l’ombre qu’il se décide à demander le divorce. Aussi invite-t-elle l’épouse à se joindre à eux afin de trouver « un arrangement ». Quand Alex l’apprend, il exige de Denise qu’elle répare cette erreur incroyable. Une dispute s’ensuit, il la frappe, elle saisit un couteau, il la frappe encore, et cette fois la tue. Il transporte le corps dans le coffre de sa Rolls puis vide l’appartement pour faire croire qu’elle a quitté les lieux précipitamment. Il assomme au passage un voisin trop curieux, Mr Jannett, qui s’est enhardi à regarder la Rolls d’un peu trop près. De retour chez lui, il trouve Hazel sur le départ : elle a décidé de s’éloigner quelque temps pour réfléchir seule. Il essaie de la retenir.

Deux semaines plus tard, le frère de Hazel engage Barnaby pour découvrir ce qui est arrivé à sa sœur : voilà deux semaines que nul ne l’a vue, son mari interdisant à quiconque l’accès à la maison en prétextant qu’elle est malade. Il a même congédié la gouvernante, Martha Durant, depuis ce temps. Turlock soupçonne son beau-frère, qu’il n’a jamais porté dans son cœur, d’avoir assassiné sa pauvre sœur. En se présentant à la porte de la résidence, Barnaby est effectivement éconduit par Alex Chandler. Lors d’une seconde visite, le mari pointe même un revolver sur lui en le priant de partir. Le détective a néanmoins pu constater que la Rolls des Chandler n’est pas dans le garage. Barnaby et Turlock alertent la police et Chandler doit s’expliquer devant le Lt Taylor ; il déclare que sa femme a quitté la maison sans dire où elle allait, et il a tenté en vain de la localiser depuis deux semaines. Alors qu’on lui a interdit de quitter la ville, Barnaby le surprend à l’aéroport et le fait arrêter. Il voulait se rendre au Nouveau Mexique.

C’est là que se rend Barnaby. Il y retrouve Hazel Chandler, qui réside incognito dans un ranch qu’elle possède près d’Albuquerque. Il lui apprend ce qui s’est passé en son absence et lui confie ses soupçons quant à son mari et au meurtre de Denise Fraser. Puisque Hazel Chandler est bien vivante, en effet, le détective pense que c’est sa maîtresse que Chandler a assassinée, maîtresse dont il a eu connaissance grâce aux indiscrétions de Martha Durant. Quand Hazel lui apprend qu’Alex est pilote, il subodore que le meurtrier s’est débarrassé du cadavre au-dessus de l’Océan. Il reste à retrouver l’avion qu’il a loué pour ce faire, dans lequel on trouvera probablement des indices incriminants…

 

Avec Daniel M. White (Logan).

 

Bill Bixby apporte de l’élégance et un charme vénéneux à l’adversaire de Barnaby, qui joue comme d’habitude la comédie du bonhomme inoffensif – sans toutefois séduire tout le monde : non seulement l’amant meurtrier reste insensible mais l’épilogue montre que la bonne Martha n’a pas succombé non plus. « On ne peut pas gagner tout le temps », conclut Barnaby, philosophe (« You can’t win’em all »).

 

Bill Bixby
Claudia Jennings

 

Louise Troy
William Lanteau

 

Nora Marlowe
Paul Bryar

 

 

1.12  A Little Glory, A Litlle Death

 

CBS, 29 avril 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Gene Levitt

Ecrit par Shirl Hendryx

Réalisé par Robert Day

 

Meg Foster et Buddy Ebsen

 

Au cours d’une soirée qu’il donne chez lui, l’acteur Jason Craig, star de jadis qui ne tourne plus guère, s’isole dans son bureau pour téléphoner à Harry March, un importateur pour qui il a accepté d’introduire aux Etats-Unis une livraison de drogue. Craig est anxieux de toucher l’argent promis par March, dont il a besoin, mais il s’inquiète aussi des conséquences de ce qu’il a fait. Il réalise soudain qu’il n’est pas seul dans la pièce : une femme, qu’il ne connaît pas, était allongée sur un canapé et a entendu ce qu’il a dit au téléphone. Il tente de la retenir dans la pièce, la bouscule, elle heurte une table et s’effondre, apparemment morte. Après le départ des derniers invités, Craig transporte son corps dans la voiture de la femme et fait disparaître celle-ci dans un lac proche.

Quand la disparition de sa mère au fond du lac est découverte, Doris Talbot engage Barnaby. Elle ne peut pas croire que sa mère, qui avait une grande peur des hauteurs, ait choisi d’emprunter la route du lac, sinueuse et élevée, alors qu’il en existe une autre beaucoup plus sûre. Barnaby accepte de mener une petite enquête. Il se rend chez Jason Craig puisque la victime, Gloria Colby, actrice, revenait de chez lui quand elle a eu cet « accident ». Craig, qui a déjà parlé à la police, ne se montre guère coopératif ; il ne connaissait pas Gloria Colby, ignore ce qu’elle faisait à sa soirée et l’a tout juste vue partir. Sitôt le détective parti, Craig téléphone à March pour lui confier ses inquiétudes. Par précaution, March fait suivre Barnaby par l’un de ses employés, Corby Lyons, mais Barnaby le remarque et le fourgon que conduit Lyons conduit le détective à la boutique de March, où il rencontre justement Jason Craig. Les deux hommes se connaissent, jouent au tennis ensemble. Rien que de très ordinaire, sans doute, mais la curiosité du détective inquiète néanmoins March. Celui-ci, après avoir donné à Craig son argent, envoie Lyons au bureau de Barnaby ; Lyons n’a que le temps d’assommer violemment le détective avant que l’arrivée de Betty ne le mette en fuite. Barnaby n’en a que plus de raisons de soupçonner Craig et March d’être complices dans le meurtre de Gloria Colby.

Il demande l’aide de Doris pour pousser le vieil acteur à la faute. La jeune femme endosse des vêtements identiques à ceux que portait sa mère ce soir-là, enfile des lunettes noires et se coiffe d’une perruque. L’illusion tétanise Craig quand il la voit, à deux reprises. Elle lui téléphone ensuite et, se faisant passer pour Gloria, exige 50.000 $ pour prix de son silence. Il doit les apporter dans l’appartement de Gloria. Barnaby y prépare un micro pour enregistrer tout ce qui sera dit. Mais il n’a pas anticipé la présence du deuxième homme, March, qui a décidé d’accompagner Craig…

 

Avec Jeffrey Lynn (le producteur).

 

Barnaby est de nouveau appelé « vieux renard » (par Craig). Le dénouement trouve de nouveau le moyen d’éviter de mettre Barnaby en situation d’opposer une résistance physique trop peu vraisemblable aux deux complices armés : il les divise en parlant à Craig et les deux hommes tirent l’un sur l’autre, Barnaby n’ayant ensuite qu’à saisir les armes.

 

Barry Sullivan

 

Meg Foster

 

Alex Henteloff

 

 

1.13  Twenty Million Alibis

 

CBS, 6 mai 1973

Producteur exécutif Quinn Martin

Producteur Gene Levitt

Ecrit par Robert Hamner

Réalisé par Michael Caffey

 

Bert Freed et Buddy Ebsen

 

Tony Neill, un ancien cambrioleur devenu auteur d’un best-seller où il conte sa vie de voleur, I Confess, est l’invité du Gary Michaels Show. Durant les six minutes qui séparent ses deux apparitions dans le show, il parvient, en passant par un conduit d’aération puis par les toits, à se rendre dans une suite de la résidence Knickerbocker et à voler un collier d’une valeur d’un million de dollars. Malheureusement, il assomme – et tue, sans l’avoir voulu – le majordome qui est entré dans la pièce au mauvais moment.

Barnaby Jones est engagé par la compagnie d’assurances de Mrs Morrison, la propriétaire du collier. Il rencontre très vite Tony Neill pour le consulter sur la façon dont le voleur a pu s’y prendre. L’idée que le voleur puisse être Tony Neill lui-même est évidemment tentante mais sa présence dans le show de Gary Michaels au moment du forfait lui procure un alibi difficilement attaquable. Barnaby en vient pourtant à tenter de l’attaquer. En parcourant lui-même la distance qui sépare l’immeuble des studios du Knickerbocker, il constate en personne que le temps nécessaire est trop grand. Mais par les toits, c’est autre chose. Or, la loge occupée ce soir-là par Tony Neill est la seule comportant une trappe d’aération conduisant dans la cage d’escalier, par où le toit est accessible, et le voleur a déjà, dans sa carrière, utilisé corde et grappin pour passer d’un immeuble à l’autre. De plus, le visionnage du show révèle que l’épingle en or qu’il portait sur sa cravate lors de sa première apparition a disparu au moment de son retour six minutes plus tard. C’est maigre, trop maigre. Aussi Barnaby tente-t-il un coup de bluff pour amener le voleur à se trahir…

 

Avec Michael Laurence (show talker ?), John Gruber (studio technician ?), Ben Marino (police officer ?).

 

L’épisode est intéressant mais son point faible est le crime lui-même : avec la meilleure volonté du monde, il est impossible de croire que le voleur ait pu accomplir en six minutes tout ce qu’il accomplit à l’écran… en plus de six minutes, compte tenu des ellipses pratiquées dans son parcours d’un immeuble à l’autre. On appréciera la performance finale de Barnaby Jones qui se faufile lui-même dans le conduit d’aération pour accomplir une course jusqu’aux toits… même si, là aussi, on a du mal à y croire.

 

Peter Haskell

 

Gary Owens

 

Robert H. Harris

 

Buddy Ebsen

 

Tag(s) : #Guide d'épisodes, #Guide d'épisodes 1970s
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