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Guide réalisé par Thierry Le Peut
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(1987-1988)
Producteur exécutif John G. Stephens
Producteur superviseur David Moessinger
Produit par Mark A. Burley, Richard C. Okie
Avec Jameson Parker (A.J. Simon), Gerald McRaney (Rick Simon), Mary Carver (Cecilia Simon) et Joan McMurtrey (Lt Abby Marsh)
7.01 New Cop in Town (Le nouveau flic)
CBS, 3 décembre 1987
Ecrit par Fred McKnight
Réalisé par David Moessinger
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Bye bye Downtown Brown (en caricature à droite), hello Lt Marsh (Joan McMurtrey) !
Rick et A.J. sont en pleine surveillance : du toit d’un immeuble, ils épient dans l’immeuble d’en face Marvin Kent, un courtier en assurance, et tentent d’enregistrer ses conversations téléphoniques grâce au micro qu’ils ont posé dans son bureau et au matériel soi-disant ultra-performant que leur loue Artie. Soudain, un coup de feu. Kent vient d’être abattu. Rick et A.J. se précipitent aussitôt dans son bureau où ils sont mis en joue par un jeune policier accouru sur les lieux lui aussi. Ils se retrouvent interrogés par le Lt Abby Marsh, qui a pris la place de Downtown Brown brusquement muté sans préavis. Et le Lt Marsh, aussi séduisant soit-il (elle), n’a pas envers eux les mêmes égards que Downtown. Aussi, quand elle découvre le micro qu’ils ont posé et qu’ils refusent de lui remettre la bande qu’ils ont enregistrée, déterminée à leur montrer – et plus encore à sa hiérarchie – qu’elle ne plaisante pas, elle dépose contre eux devant un tribunal. Ils encourent un procès pour avoir posé illégalement un micro. Elle déplore ensuite d’avoir poussé les choses jusque là, d’autant qu’elle aurait bien besoin de la bande enregistrée pour faire avancer son enquête sur le meurtre de Marvin Kent. Aussi demande-t-elle l’aide des frères Simon, demandant même à Cecilia de l’aider à convaincre ses garçons. Il semble que la mort de Kent ait un rapport avec la disparition de Steven Carlisle, qui s’est produite peu de temps auparavant, mais aussi avec le garage de Jack Ripley. A.J., Rick et Abby unissent donc leurs efforts pour tendre un piège dans lequel tombera le meurtrier…
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Avec Dick O’Neill (Jake Boyle), Stanley Brock (Ralph Corliss), Charles Cyphers (Sgt Lester), David Froman (Jack Ripley). Et avec Carol-Ann Susi (Doreen), Gerry Black (Bill Ellis), Scott Murphy (Nixon), Michael Forest (Marvin Kent) et Evelyn Guerrero (D.A. Anita Sanchez), Scott Williamson (Rookie Policeman), Rafael Mauro (Artie Wax), Walter Sylvest (Stephen A. Carlisle), Howard Beckler (Judge), Adriane Rogers (woman).
Introduction du Lt Abby Marsh, au charme plus féminin que Downtown Brown : celui-ci a été muté sans préavis mais son portrait trône toujours sur le meuble, derrière sa remplaçante. Celle-ci est d’abord présentée non comme une alliée mais presque un opposant, avant que les relations ne s’apaisent. Abby explique elle-même sa dureté par la difficulté de prouver qu’elle est aussi capable qu’un autre (entendez : qu’un homme) de diriger un service de police. On pourra trouver ses scrupules à l’égard des Simon un peu puérils mais l’essentiel, on le comprend vite, est d’inaugurer un nouveau partenariat au fort potentiel de sympathie. Avec, ce qui n’était pas le cas entre les Simon et Downtown, une touche de séduction. Dès l’épilogue de cette première apparition, Abby empêche Rick de l’embrasser (pour la remercier, dit-il) et pose le cadre strict de leurs futures relations. Avant de s’en aller bras dessus dessous avec Cecilia, le nouveau lieutenant et maman Simon ayant vite trouvé un terrain d’entente.
Pointe d’humour de Rick en se trouvant face au Lt Abby Marsh en lieu et place de Downtown Brown : il les avait habitués à de multiples déguisements mais là, c’est un peu beaucoup…
A.J. vu par Rick : « Le petit dernier. Le petit chouchou. Le petit garçon à sa maman. » (« The second son. The spoiled one. Mom’s golden boy. »)
Rick fait une plaisanterie avec le garagiste Ripley en lui faisant croire qu’A.J. et lui sont… amants. Le garagiste indigné s’écarte aussitôt et le prie de partir. Ah ! les années 1980 ! un peu rétrogrades…
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7.02 Desperately Seeking Dacody (Rick et Kristy)
CBS, 10 décembre 1987
Ecrit par Karen Klein
Réalisé par Vincent McEveety
![]() L'uniforme donne du pouvoir (avec Pat Corley)... |
![]() ... et crée des rapprochements (avec Joan McMurtrey) |
Rick ne veut rien entendre lorsque Christy Keating débarque un soir sur son bateau et veut lui parler d’une affaire après avoir fait fuir sa petite amie d’un soir, Susan, avec laquelle il se promettait un moment enchanteur. Quelle n’est donc pas sa consternation de la trouver le lendemain matin au bureau avec A.J., qui la présente comme une nouvelle cliente. Il se trouve que Rick a connu Christy au Vietnam alors qu’elle était une toute jeune correspondante de guerre. Et il affirme à A.J. qu’elle vendrait sa mère pour un scoop et qu’il n’a aucune, mais alors aucune, confiance en elle. Seulement voilà, elle offre deux mille dollars pour un travail qui ne devrait prendre qu’une heure. A.J. prend donc l’affaire, entraînant son frère à sa suite. Et l’affaire tourne comme Rick l’avait pensé : ils sont arrêtés par un shérif de l’Idaho, McKenzie, et découvrent que l’homme que Christy veut interviewer est Jim Dacody, recherché pour trois meurtres et cinq viols. Conclusion : Abby Marsh les laisse repartir mais leur interdit de rester sur l’affaire. C’est compter sans l’extraordinaire force de persuasion de Christy, qui réussit à retrouver la trace de Jim Dacody, dont elle clame qu’il est innocent et victime d’une terrible erreur judiciaire. Ce qu’elle entend bien prouver en commençant par interroger le jeune homme devant une caméra. L’interview a lieu dans la maison de Cecilia (partie faire du ski à Vale) et en entendant le récit de Dacody Rick et A.J. sont convaincus de son innocence : le jeune homme a été piégé par le shérif McKenzie. Mais voilà que ce dernier leur fait entendre l’une des victimes de Dacody, Delia Clay, qu’il a fait venir spécialement à San Diego, et il produit même des photos de la jeune femme après qu’elle eut été battue par Dacody. Elle accuse formellement ce dernier. A.J. et Rick disent alors à McKenzie où trouver Dacody… et se retrouvent menottés à la table du salon de leur mère, sous la garde de l’adjoint de McKenzie, tandis que ce dernier emmène Dacody. Christy les libère et leur apprend que Delia Clay a été payée par McKenzie, qui n’a qu’une idée en tête : remettre la main sur Dacody. A.J. et Rick tentent alors de l’arrêter…
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Avec Ken Olandt (Jim Dacody), Pat Corley (Sheriff Brian McKenzie), Judith Ledford (Susan), Susan Swift (Jeanine) et Delta Burke (Christy Keating). Et avec Yuji Okumoto (Masaki), Richard Gilbert-Hill (Deputy Stan Young), Roy Jenson (Trucker Fred), Scott Murphy (Nixon) et Lia Sargent (Delia Clay), Alex Enberg (messenger).
La tonalité dominante est la comédie mais la relation tempétueuse de Rick et Christy Keating a aussi son climax dramatique, lorsque Rick lui reproche la mort de cinq soldats au Vietnam, tués parce qu’on leur avait demandé de protéger une correspondante de guerre qui ne songeait qu’à rapporter des images choc. Derrière la colère, cependant, l’amour qu’il éprouva jadis pour Christy demeure et ressurgit, le temps d’une nuit.
Rick surnomme le shérif et son adjoint « Lone Ranger and his faithful companion ». On pense aussi à Laurel et Hardy puisque le gros shérif a un maigre compagnon qui s’appelle Stanley.
Fred le camionneur, à A.J. – You’re one of Hardy Boys ? (La remarque ne fait pas très plaisir à A.J.)
Première visite d’Abby sur le bateau de Rick : « Well, that place isn’t half as uncivilized as I thought it would be ! » A rapprocher de 2.04, sa première visite au bureau des Simon.
7.03 You, Too, Can Be a Detective (Détective en herbe)
CBS, 17 décembre 1987
Ecrit par Richard C. Okie
Réalisé par Sigmund Neufeld, Jr
![]() Rick écrit un livre sur le métier... |
![]() ... qui lui vaut un certain succès. |
My Life as a Private Investigator by Richard Simon. « Gore, Guts and Guns », annonce le rabat de couverture, présentant l’auteur comme « a modern day Sherlock ». C’est le livre que découvre A.J. en arrivant au bureau ce matin-là : Rick a écrit ce livre en secret en en a ramené un plein carton pour les dédicacer. Evidemment, A.J. n’est pas mentionné dans le livre, qui offre une image « retravaillée » du métier de détective privé, en puisant dans les affaires résolues par Simon & Simon depuis plusieurs années. Et le livre attire déjà l’attention : Molly Blake, une jeune femme arrêtée par la police, fait appeler Richard Simon pour se porter garant d’elle. Il ne la connaît pas du tout mais le fait qu’elle le regarde comme un modèle suffit pour que Rick obtienne d’Abby l’autorisation d’emmener Molly, sous la responsabilité des deux détectives. Molly entraîne alors ces deux derniers dans une enquête possiblement mortelle : elle est convaincue en effet que son amie Dana Mason a des problèmes, ce que nie l’intéressée mais qui ne semble finalement pas si invraisemblable quand elle est retrouvée morte sur le trottoir, au pied de son immeuble. Dana supervisait les hôtesses au sein de l’Atlantic Northern Air. Grâce aux dossiers que Molly a « empruntés », A.J. et Rick découvrent qu’elle était complice d’un trafic de drogue à grande échelle utilisant certaines hôtesses comme « mules ». Le véritable cerveau de l’affaire est son fiancé Steven Wainwright, un homme dangereux qui a déjà fait tuer une hôtesse au bord de la crise de nerfs et a assassiné Dana quand celle-ci n’a plus voulu être sa complice. A présent, il veut récupérer les dossiers que Molly a volés, et il a deux complices qui ne plaisantent pas. Molly, cependant, si elle peut être parfois exaspérante, a des ressources qui peuvent aider à sortir d’une telle situation et les frères détectives, une fois maîtres des deux gorilles, filent vers l’aéroport pour coincer Wainwright qui doit accueillir une nouvelle livraison…
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Avec Whitney Kershaw (Molly Blake), John David Carson (Stephen Wainwright), Anthony De Longis (Zorn), Jennifer Karr (Dana Mason). Et avec Wayne Heffley (Mr Hornsby), Greg Monaghan (Miles Presley), Robin Bach (ticket agent) et Michael Lanzarone (uniformed policeman), Kellyn Plasschaert (Jane Thomas), Lisa Long (Colleen).
Whitney Kershaw, qui retrouvera Gerald McRaney dans quelques épisodes de Major Dad en 1989-1990, est excellente dans le rôle de la jeune apprentie-détective bavarde et ingénue que les frères Simon essaient de décourager tout en menant une enquête dans laquelle son aide leur est précieuse (« la chance du débutant », dira A.J.).
Abby obtient enfin (mais seulement à la fin de l’épisode) que Rick l’appelle « Lieutenant » au lieu de « Abby » ou « Abigail ».
Le malfrat avec lequel A.J. traverse l’une des baies vitrées de son appartement est joué par le cascadeur-acteur-réalisateur Charles Picerni, non crédité au générique.
7.04 Shadows (Le mauvais père)
CBS, 7 janvier 1988
Ecrit par Sylvia Stoddard & Steven C. Smith
Réalisé par Sigmund Neufeld, Jr
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A.J., Rick et Cecilia assistent à un match de base-ball. En achetant de la nourriture, A.J. se fait voler son portefeuille par un gamin qui se sauve dans les sous-sols du stade. Il l’y retrouve et découvre qu’il a affaire à une gamine ; elle dit s’appeler Allison Tyner et avoir volé son portefeuille en guise d’initiation pour intégrer un groupe ; elle lui montre même une liste des défis qu’elle doit relever, et elle jure qu’elle comptait lui rapporter son portefeuille dès que les autres auraient vu qu’elle l’avait volé. A.J. croit à son histoire et ne donne pas suite à l’incident. Allison, d’ailleurs, passe quelques heures plus tard à son bureau pour lui rendre quelques papiers qu’il n’a pas récupérés ; mais, alors que les deux frères sont au téléphone, elle disparaît… en emportant l’appareil photo de Rick ! Simon & Simon se mettent en quête de la gamine mais c’est de nouveau elle qui les retrouve : elle se présente un soir chez A.J., le visage amoché, en quémandant un asile pour la nuit. A.J. est ému par sa détresse et recueille les confidences qu’elle veut bien lui faire ; elle est livrée à elle-même depuis que son père l’a purement et simplement abandonnée sur le bord d’une autoroute, et elle se débrouille en vendant son corps. Certains hommes, dit-elle, aiment faire du mal, d’où les marques sur son visage. A.J. la laisse dormir dans sa chambre mais, quand il se réveille au matin sur le sofa, elle a encore disparu, et cette fois en emportant son arme, chargée. Elle l’apporte à son amie Niki, couchée sur un vieux matelas dans un squat, en manque, pour lui permettre de se protéger en cas de besoin, puis elle retourne dans la rue pour tenter de trouver de quoi apaiser Niki. Elle se retrouve à voler un nouveau portefeuille au stade mais A.J. et Rick s’y sont postés dans l’espoir qu’elle reviendrait, et ils ne la laissent pas repartir seule. Ils l’accompagnent jusqu’au squat et découvrent Niki sans connaissance, à peine vivante. Ils la transportent à l’hôpital, où elle meurt. Allison, effondrée, se sauve. Elle emporte avec elle le revolver d’A.J. Ce dernier et Rick parviennent à la retrouver sur le yacht de Jonathan Petty, son maquereau, qu’elle a décidé de tuer : Niki en effet est morte d’une overdose provoquée par une autre fille, Heather, que Petty a envoyée…
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Avec Olivia D’Abo (Allison Tyner / Angel), Edward Power (Jonathan Petty), Gerard Prendergast (Nat). Et avec Tina Lifford (Elissa Byers), Nicholas Kadi (Assad), Paul Tuerpe (doctor), Scott Murphy (Nixon), Holly Susan Dorff (Heather) et Verda Bridges (Tina), Shannon Brook (Niki).
Peu de lumière dans cet épisode, si ce n’est le soleil qui brille sur San Diego. La jeune Allison a beau se faire appeler Angel, elle survit dans un univers glauque où A.J. est le premier homme gentil qu’elle rencontre. Les frères Simon jouent ainsi les bons Samaritains en essayant de venir en aide à une gamine abandonnée par son père au bord d’une route et contrainte de survivre seule sous l’emprise d’un maquereau qui vend de jeunes et jolies filles à de riches clients.
Première visite d’Abby au bureau des Simon, dans l’épilogue (elle semble toute surprise de découvrir que « It’s nice ! »). A rapprocher de 2.02, sa première visite sur le bateau de Rick.
7.05 Second Swell (Ceux qu’on n’oublie pas)
CBS, 14 janvier 1988
Ecrit par Art Monterastelli
Réalisé par Gerald McRaney
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Lori Hallier et Jameson Parker : romance inachevée
Quand A.J. est rudement passé à tabac sous une jetée, au point de finir à l’hôpital, Abby Marsh est persuadée qu’il cache les circonstances de l’incident, et Rick en est vite convaincu lui aussi. A.J. en effet, à peine sorti de l’hôpital sans prévenir personne, quitte San Diego pour se rendre Dieu sait où. Rick essaie de le suivre mais A.J. lui interdit de s’en mêler. Rick essaie donc de découvrir le secret qui tourmente son frère et il exhume une histoire vieille de dix-sept ans : à l’époque, A.J. était amoureux de Kristen Forne qui sortait avec Sean Bracken ; le jour où ce dernier a commis un meurtre, le témoignage d’A.J. l’a envoyé en prison, témoignage dans lequel il révélait avoir assisté au meurtre. Aujourd’hui, Bracken est sorti de prison et il cherche à se venger autant d’A.J. que de Kristen. Celle-ci a épousé le riche Scott McCafferty. A.J. s’introduit dans sa propriété en l’absence du mari et lui apprend le retour de Bracken. Un secret entoure le témoignage d’A.J. qui, pour faire incarcérer Bracken, a menti. De quelle façon, c’est ce que Rick entendra de la bouche même de son frère quand enfin il retrouvera sa trace, faisant irruption au moment où Bracken tient le canon de son revolver contre la nuque de Kristen, sous les yeux d’A.J….
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Avec Lori Hallier (Kristen Forne / McCafferty), Christopher Pennock (Sean Bracken), Elizabeth Savage (Mary Lou Henson). Et avec Jason Hervey (Bradley), Scott Murphy (Nixon) et Diana James (Sherri), Edson Stroll (Scott McCafferty), Frank Ferrara (Willis), Charles D. Mijatovich (Curtis).
Nixon au sujet d’Abby : « She’s not like Brown. She does everything by the book. »
Epilogue chargé de culpabilité et d’amertume qui voit A.J. et Rick dialoguer au coucher du soleil, sur une plage où jouent les feux mourants du crépuscule, silhouettes filmées à distance.
7.06 Forever Hold Your Piece (Le sauvetage de Mary Jane)
CBS, 21 janvier 1988
Ecrit par Rick Mittleman
Réalisé par Sigmund Neufeld, Jr
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Gerald McRaney et Michael Constantine
Pendant qu’A.J. prend dix jours de vacances aux Bahamas (en réalité, il s’est enfermé chez lui pour être tranquille et n’a jamais pris l’avion pour les Bahamas), Rick accepte de travailler pour Ernie Petrolik, propriétaire du Mary Jane ancré dans la Marina près de son bateau. Enfin, propriétaire, ce n’est pas si évident : car Mary Jane demande le divorce et prétend être l’unique propriétaire du bateau qui porte son nom. La tâche de Rick consiste à prouver le contraire. Mary Jane, de son côté, engage deux détectives privés qui viennent d’ouvrir leur agence, Class Investigations, Ed Tarpley et Diane Geringer. Ed et Diane entendent bien satisfaire leur cliente et ne reculent devant aucune fourberie – appliquant les règles du métier, tout bêtement, mais au détriment de Rick et de son client. L’affaire cependant se complique lorsque Danny Mapes est retrouvé mort et Ernie accusé du meurtre : Ernie devait de l’argent à Danny Mapes et s’en est pris à lui devant témoins lorsque Rick a émis l’hypothèse que, peut-être, Mapes était derrière le sabotage du Mary Jane. Avec Ernie en cellule, voilà que Mary Jane abandonne son projet de divorce. Mais il s’agit maintenant de prouver l’innocence d’Ernie. Pour ce faire, Rick accepte de s’associer – provisoirement – à Ed et Diane. Mais en agitant les eaux troubles dans lesquelles évoluait Danny, ils réveillent un requin, Mason Tribes, le véritable meurtrier de Mapes…
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Avec Michael Constantine (Ernie Petrolik), Barbara Stuart (Mary Jane Petrolik), Patti Emler (Diane Geringer), Thalmus Rasulala (Mason Tribes), Jeffrey Josephson (Danny Mapes) et John Schuck (Ed Tarpley). Et avec Donald Craig (Dough Leighton), Buck Young (Cliff Woodman) et Tony Epper (Sandusky), Louie Elias (Briggs), Bob Apisa (Garcia), Alex Wright (bellhop).
Un scénario tourné vers le divertissement bon enfant, avec d’un côté la personnalité bouillante et sympathique d’Ernie et deMary Jane, de l’autre le tandem sournois mais cocasse formé par Ed et Diane. Et en toile de fond les vacances insolites d’A.J., qui s’amuse à appeler Rick de chez lui en lui faisant croire qu’il est aux Bahamas.
Tony Epper tient un comic Battlestar Galactica (côté face) mais avec un Spiderman en pleine page (côté pile) (41’).
Ed croit malicieux d’embrasser Abby Marsh sur la bouche sans crier gare et bien sûr sans autorisation. On ne voit pas la réaction d’Abby mais le « ouch » d’Ed indique qu’elle est frappante.
Cecilia n’apparaît pas.
7.07 Tale of the Tiger (Le Tigre)
CBS, 28 janvier 1988
Adaptation : Karen Klein, histoire de Michael Humm
Réalisé par Sigmund Neufeld, Jr
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Rick vient de passer une semaine en mer avec son ami pêcheur Big John Yelovich et son matelot Lang Van, d’origine vietnamienne. Sur la jetée, A.J. et lui sont témoins d’un accrochage entre Lang Van et un groupe de Vietnamiens au sujet d’une conserverie. Les pêcheurs en effet ont créé leur propre conserverie coopérative et sont en guerre avec « le Tigre », un criminel redouté qui rackette les pêcheurs, entre autres choses. Amoché, Lang Van est transporté à l’hôpital, où il décède bientôt. Sa sœur Ho Xuan est persuadée qu’il n’est pas mort d’un arrêt cardiaque, comme on le prétend, mais qu’il a été assassiné par le Tigre. A la veillée funèbre en l’honneur de Lang Van, Rick a la surprise de retrouver un homme qu’il croyait mort : Chen, un Vietnamien du Sud avec lequel il partage des souvenirs de guerre, un véritable frère d’armes. Les deux hommes sont aussi heureux l’un que l’autre de se retrouver ainsi contre toute attente et ils passent du temps ensemble. Mais A.J. apprend d’Abby Marsh que Chen est soupçonné d’être le Tigre. Rick refuse bien sûr d’y croire mais le dossier de la police est diablement consistant et en confrontant son ami il doit se résoudre à admettre que Chen est bel et bien le Tigre. Il semble toutefois sincèrement surpris d’apprendre que Lang Van a été assassiné, ce que l’autopsie a confirmé. C’est que son lieutenant Tran Loc a agi de son propre chef ; jugeant Chen désormais trop tendre pour assumer ses affaires, Tran Loc ambitionne de le remplacer. Il fait enlever Ho Xuan afin d’attirer les Simon dans un piège. Chen apporte son aide aux détectives afin de libérer Ho Xuan…
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Avec James Shigeta (Chen), George Kee Cheung (Tran Loc), Vic Polizos (Marty Randazzo), Tom O’Rourke (Big John Yelovich) et Kim Miyori (Ho Xuan). Et avec Scott Murphy (Nixon), Jusak Bernhard (Lang Van), Bill Cho Lee (Cuong Duc) et Bill Saito (Tan Dat), Kenny Endoso (Dao).
Le contexte vietnamien évoque des histoires racontées par d’autres séries (par exemple « Le rêve américain » dans Supercopter, qui présente des similitudes avec cet épisode) et ce qui vaut surtout ici c’est l’amitié profonde qui lie Rick et Chen, l’Américain et le Vietnamien, qui ont survécu ensemble dans la jungle dix jours durant et ont partagé des épreuves que nul autre autour d’eux ne peut comprendre. « Once we were heroes together » (derniers mots de Chen à Rick).
Cecilia n’apparaît pas.
7.08 Nuevo Salvador (Escadrons de la mort)
CBS, 4 février 1988
Ecrit par Richard C. Okie
Réalisé par Vincent McEveety
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Simon & Simon sont engagés par un prêtre, le Père Hernandez, au nom de la communauté salvadorienne de San Diego, pour retrouver les hommes qui ont enlevé, torturé et violé Maria Varga, une réfugiée que l’association d’Elena Montero aidait à s’établir aux Etats-Unis. Elena pense que Maria a été enlevée à sa place par les Escadrons de la Mort qui voulaient en la torturant délivrer un message à la communauté. En s’adressant à un ami hispanique, Rick apprend le surnom de l’homme qui a commandité l’enlèvement : El Lobo Negro, le loup noir. Quand une fusillade dresse les frères Simon contre deux hommes qui les ont pris en filature, Rick obtient de l’un d’eux, juste avant qu’il ne meure, le nom d’El Lobo : Agilar. Rick et A.J. s’introduisent donc dans la résidence du riche Alejandro Agilar, une véritable forteresse dont Abby leur a donné l’adresse. Mais l’Agilar qu’ils y trouvent est à l’opposé de ce à quoi ils s’attendaient ; ayant fui lui-même le Salvador après que sa femme eut été assassinée par les Escadrons de la Mort, il semble plus soucieux d’aider ceux qui comme lui ont fui que de perpétrer les actes barbares des Escadrons. Ils repartent en pensant s’être mépris mais ont tort : si Agilar n’est pas le Lobo Negro, ce dernier n’est autre que son fils Roberto, qui ne tarde pas à venir le retrouver. De leur côté, les Simon retournent vers Elena, qui leur avoue avoir payé un Américain, Jed Wilson, pour faire passer son jeune frère Miguel aux Etats-Unis. Rick et A.J. s’invitent au point de rendez-vous afin de veiller à ce que rien n’arrive à Miguel ou Elena. Mais les Agilar père et fils sont là également. Si leurs motivations ne sont pas celles des Escadrons de la Mort du Salvador, ils sont convaincus de mener un juste combat pour rendre un jour le Salvador à ceux qui le méritent, des aristocrates comme eux et non les misérables qu’Elena Montero aide avec son association. Leur intention est de tuer Elena et son frère mais aussi les Simon et Wilson…
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Avec Henry Darrow (Alejandro Agilar), Luke Askew (Jed Wilson), Geno Silva (Père Tom Hernandez), John Vargas (Roberto Agilar) et Gina Gallego (Elena Montero). Et avec Scott Murphy (Nixon), Gerald Castillo (Jose Ramirez), Luis Contreras (man il alley), Anita Hamilton (Maria Varga) et Jaime Ferrar (Miguel Montero), Tom Rosales (wounded Salvadoran), Ed McCready (customs officer), Victor Contreras (Luis the Butler).
Un épisode à la tonalité sombre qui dénonce la cruauté des Escadrons de la Mort et prend fait et cause pour l’accueil des réfugiés. Les derniers mots de l’épisode, traduits en anglais par Rick après être sortis de la bouche du jeune Miguel : « God Bless America ». Le scénario illustre à la fois une tendance libérale (l’aide aux réfugiés) et le recours à une « juste » violence : Rick et A.J. expriment leur mépris pour le passeur Wilson en l’obligeant par la force à jouer leur jeu. Le visage ensanglanté d’A.J. à la fin de l’épisode s’inscrit aussi dans cette esthétique du héros sacrificiel prêt à verser son propre sang, mais aussi celui des autres (les méchants).
20’31’’ : le dessin humoristique « Abby Super Skier » trône derrière Abby dans son bureau, comme auparavant la caricature de Downtown.
Dans la première minute de l’épisode, on voit à la devanture d’un cinéma l’annonce de Predator et Superman IV, tous deux sortis en 1987 (respectivement en juin et juillet).
Certaines scènes ont été tournées à San Diego.
7.09 Bad Betty (Betty la furie)
CBS, 11 février 1988
Ecrit par Art Monterastelli
Réalisé par Bernard McEveety
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Jameson Parker, Gerald McRaney et Susan Kellermann
A.J. et Rick surveillent Alvie Hortsnagel, alias Alvie the Weasel, dans le cadre d’une enquête sur le vol d’une collection de pièces rares pour le compte d’une compagnie d’assurances, quand un quatrième larron s’invite dans la danse : Betty Delvecchio, alias Bad Betty, ex-flic reconvertie en chasseur de primes (avec fusil à canon scié), venue tout droit du Michigan où Alvie s’est soustrait à la justice. Les frères Simon jugent bon d’empêcher Betty de filer avec Alvie et de laisser Abby mettre bon ordre dans la situation. Mais leur espoir de voir Abby interdire à Betty d’emmener Alvie est hélas déçu car rien ne l’y autorise. Et pendant qu’ils discutent dans le bureau d’Abby, Alvie réussit à fausser compagnie à Nixon chargé de le surveiller ! Simon, Simon et Betty se retrouvent de nouveau dans la boutique de Harry Brookmueller, alias Harry the Fence, où ils ont localisé Alvie. Mais ce dernier se fait encore la malle et deux nouveaux types s’immiscent dans l’affaire sans faire les présentations en emmenant Harry the Fence, qu’on retrouvera bientôt avec deux balles dans la nuque – non sans que Rick et Betty menottés l’un à l’autre aient tenté d’arrêter le trio au volant de la vieille guimbarde du chasseur de primes du Michigan. En vain.
Pour Simon & Simon, plus question de laisser Bad Betty interférer dans leur enquête. Mais c’est compter sans la force de conviction de cette terreur ambulante, plus hargneuse qu’un homme quand il s’agit de traquer une proie mais capable de solliciter ses qualités féminines quand il s’agit de mettre Cecilia Simon de son côté. Maman invite donc ses deux garçons à collaborer avec Betty – ce qui, à bien y réfléchir, ne semble pas si déraisonnable à A.J., au grand désespoir de Rick. Les voilà donc partenaires pour trouver une fois encore Alvie tout en faisant la lumière sur l’implication dans le vol des pièces rares de Terry McCabe, l’homme qui a engagé Simon & Simon, ainsi que les deux meurtriers de Harry the Fence. Si Alvie n’est pas loin de prendre la tangente une fois de plus en emportant un bon paquet de billets, Rick et Abby sauvent la mise en sonnant la charge au moment opportun. McCabe et ses complices sont arrêtés… mais Betty profite de la confusion pour disparaître avec Alvie. Si la Justice de San Diego a besoin d’Alvie ici, Betty, elle, le veut à Détroit où elle pourra toucher la prime. Rick et A.J. se lancent donc sur ses traces pour l’intercepter avant qu’elle n’ait quitté l’Etat…
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Avec Susan Kellermann (‘Bad Betty’ Delvecchio), John Calvin (Terry McCabe) et David L. Lander (Alvie Hortsnagel). Et avec John Chandler (Harry Brookmueller), Scott Murphy (Nixon) et Allan Graf (Byars).
Rick assure la narration off de l’épisode, de l’ouverture à l’épilogue. John Wayne, Randolph Scott, Gary Cooper (« Pourquoi croyez-vous que je porte le chapeau ? ») mais aussi le Bogart du Grand Sommeil figurent parmi ses références. Susan Kellermann assure le spectacle dans le rôle assurément haut en couleur de Betty Delvecchio mais David L. Lander compose un Alvie the Weasel qui mérite aussi le détour.
Le dessin d’Abby « Super Skier » est maintenant fixé au mur au-dessus de la vitre du bureau d’Abby.
7.10 Baja, Humbug (Epopée mexicaine)
CBS, 18 février 1988
Ecrit par Stephen A. Miller
Réalisé par Don Weis
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Jameson Parker et Claudia Cron
Après avoir passé un mauvais moment avec M. Wallins, un client (colossal) fort mécontent des résultats de leur enquête sur sa femme, Simon & Simon s’interrogent (une fois de plus) sur la valeur de leur existence de détectives privés. Aussi, lorsqu’une lettre arrivée par coursier apprend à Rick la mort de son vieil ami Martinez ET le legs que lui fait ce dernier de son bateau Salina, l’occasion est trop belle de tout plaquer pour commencer une nouvelle vie sur le somptueux bateau qui les attend à Baja, au Mexique. Trop belle pour Rick, en tout cas, mais A.J. finit par se laisser entraîner à la pensée de disposer de tout son temps pour écrire un roman – enfin. Hélas, les rêves sont parfois cruels quand ils ne tiennent pas leurs promesses. Le Salina n’est qu’un triste petit bateau en bien piteux état. Rick passe donc tout son temps à le rendre présentable tandis qu’A.J. passe le sien à écrire dans la petite chambre du petit hôtel local. Au moins a-t-il rencontré une délicieuse Américaine, Jackie Powell, dont la compagnie est un louable réconfort. Vient le temps cependant où le Salina est fin prêt, et A.J. accepte de jouer le jeu de son frère qui propose des balades en bateau aux touristes. C’est un riche prospecteur, Alex Karides, qui se montre intéressé ; il semble trouver Rick si sympathique qu’il lui propose bientôt une association. Il s’agit tout simplement d’assurer le transport de gros bidons censés contenir du carburant. A ceci près qu’en ouvrant l’un des bidons ils y découvrent des armes. Et comme Karides les a fait épier par son lieutenant Panos pour s’assurer de leur honnêteté, ce qu’ils récoltent est une pluie de balles qui par miracle n’atteignent aucune partie de leurs corps respectifs. Lorsqu’ils demandent des comptes à Karides, celui-ci leur apprend qu’il travaille en réalité avec la CIA en livrant des armes à des combattants de la liberté. Rick se laisse convaincre mais A.J. ne tient pas à rester un jour de plus à Baja. Hélas, leur départ contrarie les plans de Jackie Powell, qui est en réalité un agent de la SIA (Security Intelligence Agency) dont la mission est de démasquer les activités illégales de Karides et de son « contact » Chester Sullivan, qui ne travaille plus pour la CIA. Jackie dissimule de la drogue dans la valise d’A.J. et fait arrêter les deux frères par la police mexicaine afin de les forcer à collaborer avec elle en tendant un piège à Karides et Sullivan…
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Avec Tony George (Alex Karides), Claudia Cron (Jackie Powell), Ken Swofford (Chester Sullivan), Hector Elias (Ramon), Victor Campos (Lt Hernandez), Panchito Gomez (Pablo), Joseph Chapman (Ziegler), Ben Davidson (Mr Wallins). Et avec James Paradise (Panos) et Andrew Enberg (postal worker).
Après le récit assuré par la voix off de Rick façon auteur de romans noirs, voici le récit assuré par la voix off d’A.J. façon Hemingway, qui met en scène son frère « Ricardo » et ses rêves de nouveau départ.
On mesure le temps passé depuis les débuts de la série puisque cette épopée mexicaine n’est plus accompagnée du thème musical originel, celui de la saison 1, qui illustrait encore les virées mexicaines des saisons 2 et 3 (voir 2.01, 3.11, 3.15, 3.18).
C’était l’une des dernières réalisations de Don Weis, qui avait commencé sa carrière au début des années 1950 et signé de très nombreux épisodes de séries dès le milieu de la même décennie.
Anthony George a été le père de Jameson Parker dans le soap opera On ne vit qu’une fois (One Life to Live) en 1978 (Parker était alors le premier acteur incarnant Brad Vernon, jusqu’en 1978, tandis que George était le troisième acteur incarnant Will Vernon, à partir de 1978).
Ni Cecilia ni Abby n’apparaissent dans cet épisode.
7.11 A Firm Grasp of Reality (Les trois vies du Docteur Bryson)
CBS, 25 février 1988
Ecrit par Jim McGrath
Réalisé par Sigmund Neufeld, Jr
![]() Rick se fait interner (encore)... |
![]() ... et A.J. demande l'aide du Lt Marsh |
Simon & Simon sont engagés par Howard Dytman, directeur de Dytman Chemicals, pour veiller sur le Dr Barbara Bryson, sur le point de faire une découverte révolutionnaire. Barbara a été internée dans un établissement psychiatrique, Lake Vale, dirigé par Sandy Purcell, parce qu’elle souffre de personnalités multiples et pense que quelqu’un en veut à sa vie. Rick et A.J. s’infiltrent à Lake Vale, le premier en tant que patient, le second en tant que coach sportif. Barbara échappe cependant à leur surveillance un moment : poussée dans une chambre par une autre fausse patiente, Alma, elle est droguée par son propre confrère le Dr Matthew Kuney qui veut lui arracher la formule de sa découverte afin de la vendre à un concurrent de Dytman. Un agent de sécurité, Leeds, est leur complice. Une fois libre, Barbara dénonce Alma mais Sandy Purcell croit à un mensonge proféré par l’une des deux autres personnalités de Barbara, Lydia ou Becky. A.J., surpris en train de fouiller dans les dossiers, est renvoyé par Sandy Purcell. Quand il revient avec Abby Marsh, Rick a été rudement frappé par un patient, Morty, et tente d’aider Barbara à échapper à Leeds et Alma. Ces derniers sont arrêtés mais Barbara s’est enfuie et menace de se jeter d’un pont…
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Avec Fionnula Flanagan (Dr Barbara Bryson / Lydia / Becky), Trish O’Neil (Sandy Purcell), Bibi Osterwald (Alma Barber), John McLiam (Dr Matthew Kuney), John Snyder (Martin Leeds). Et avec Linden Chiles (Howard Dytman), Julian Deyer (Morty Moskotitz), Whitney Rydbeck (Dr Ivans), Terrence Beasor (Wilbur Miles) et Marvin Byrkett (Larry), Barbara Pariot (nurse), Gary S. Materna (security guard Barney), Tom Kindle (janitor), Randy Hall (camper driver).
On a déjà vu les frères Simon dans un établissement psychiatrique et cet épisode ne présente guère d’originalité.
Cecilia parle de l’ami imaginaire de Rick quand il était petit, Captain Gully.
7.12 Ties That Bind (Le frère prodigue)
CBS, 3 mars 1988
Ecrit par Nancy Bond
Réalisé par Paul Cajero
![]() Le T-shirt Simon & Simon côté face... |
![]() ... et côté pile : "On les traque & on les coince" |
Harry Flank travaille au San Diego Police Department et A.J. et Rick apprécient de jouer au bowling avec lui. Mais Harry a un frère cadet, Phil, qui en plus d’être accro à la coke doit beaucoup d’argent à Mitchell Winside, qui ne plaisante pas. Quand Harry emprunte cet argent à Jimmy Mastrianni pour permettre à Phil de rembourser ses dettes, les frères Simon s’inquiètent des conséquences. Non sans raison : car Phil, au lieu de simplement rembourser Winside, conclut un deal avec ce dernier dans le but de gagner de quoi rembourser Harry. Il se retrouve à faire une livraison de drogue qui tourne mal : Phil abat son acheteur Mason, qui veut l’escroquer, et il abandonne sur les lieux l’arme de Harry qui se retrouve accusé de meurtre et arrêté. Les sentiments secrets que Phil éprouve pour la femme de son frère n’aident pas à simplifier la situation, dans laquelle Rick et A.J. essaient de s’immiscer pour aider leur ami. Libéré sous caution, Harry s’empresse de retrouver son frère pour sinon le convaincre en tout cas l’obliger à se livrer à la police. Phil refuse et Winside s’invite avec une carabine pour tenter d’abattre Phil. Les frères Simon à leur tour font leur entrée en scène…
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Avec Michael Gates (Phil Flank), Kathryn Holcomb (Sandra Flank), Robert O’Reilly (Mitchell Winside), Cliff Emmich (Jimmy Mastrianni) et Richard Herd (Harry Flank). Et avec Scott Murphy (Nixon), Jared Snyder (Mason) et Patricia Wilson (Bambi Wampler), Gay Hagen (librarian).
Une histoire de famille avant tout, qui fait la part belle à une autre paire de frères dont l’un est prêt à se compromettre et à risquer sa vie pour l’autre. « S’il s’agissait de toi et qu’A.J. avait des problèmes, est-ce que tu agirais autrement ? » lance Harry à Rick. Question rhétorique. A regarder pour voir si tout finira bien (ou mal : avec Moessinger à la production, tout est possible) et si Rick parviendra enfin à faire un strike. Et aussi pour les chemises bleu pétant que Rick achète pour son frère, leur mère et lui, marquées du logo de Simon & Simon et de la tagline « Tail’em & Nail’em ».
7.13 Little Boy Dead (Abigail et le craque)
CBS, 10 mars 1988
Ecrit par Fred McKnight
Réalisé par Vincent McEveety
![]() David Harris et Maidie Norman |
![]() Joan Pringle et Joan McMurtrey |
Poursuivant le suspect d’un cambriolage dans un immeuble, Abby tire sur un garçon qui pointe une arme sur elle. Il se révèle être un garçon de douze ans, Robbie Butler, qui jouait avec une arme réelle. Abby est suspendue durant l’enquête des Affaires Internes, menée par le Lt Muldower. Choquée, elle est hébergée par Cecilia et a du mal à surmonter la culpabilité d’avoir tué un enfant. A.J. et Rick font leur possible pour trouver de quoi l’aider. Ils pensent que la mère du garçon, Emma Butler, protège quelqu’un, de même qu’une voisine, Bessie Copeland. Quant à l’épicier qui a été cambriolé, il meurt des suites de ses blessures et ne peut donc confirmer la version d’Abby, selon laquelle le revolver avec lequel jouait Robbie Butler était celui qui avait servi au cambriolage. Grâce à Al Pacheco, à qui Rick a donné un tuyau, les frères Simon apprennent cependant où trouver Willie Potter, le complice du cambriolage ; il prétend avoir été témoin, non complice, mais ce faisant il fournit une description de l’arme qui coïncide avec celle du revolver. A.J. et Rick s’efforcent aussi de rendre à Abby la confiance qu’elle a perdue et la combativité qui lui fait défaut pour reprendre le dessus. Quand Bessie Copland appelle A.J. et demande à lui parler, et qu’elle est brusquement agressée alors qu’elle parle au téléphone, Abby accompagne les deux détectives jusque chez elle. La vieille dame vient d’être retrouvée morte au pied de l’escalier et l’inspecteur qui est sur les lieux, Frank, est tout prêt à croire à un accident. A.J. le détrompent et parlent à Emma Butler ; elle refuse toujours d’admettre qu’elle sait quelque chose mais, en s’attardant devant l’immeuble, Rick, A.J. et Abby la voient en sortir peu après leur départ. Ils décident de la suivre et elle les mène tout droit à celui qu’elle protège : son propre neveu Travis, qui a mis le revolver dans la main de Robbie alors qu’il s’enfuyait, poursuivi par Abby. Elle est venue le trouver, cependant, pour lui dire qu’elle ne le protègera plus. Le jeune homme, loin d’avoir des remords, la menace de lui faire subir le même sort qu’à Bessie si elle le trahit. Ces aveux sont entendus par Abby, A.J. et Rick. Quand Emma pointe une arme sur son neveu, ils l’empêchent de le tuer et arrêtent le jeune homme…
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Avec J.A. Preston (Lt ‘Mule’ Muldower), David Harris (Travis Reese), Joan Pringle (Emma Butler), Maidie Norman (Bessie Copland), Joe Dorsey (Frank). Et avec Charles Dierkop (Al Pacheco), Michael K. Woods (Willie Potter), Scott Murphy (Nixon), Prince A. Hughes (Fat Johnny) et Bobbi Holtzman (Dr Sandra Irwin), Sam Chu Lin (newsman), Wayne Collins (kid in hall).
Le thème, conventionnel, du policier tourmenté par le remords après avoir tué un enfant innocent donne ici matière à illustrer l’amitié qui unit la famille Simon au Lt Abby Marsh. Joan McMurtrey livre une performance émouvante et les autres personnages sont dessinés de façon réaliste, sans excès de caricature. On notera que l’officier Nixon, personnage récurrent, montre lui aussi son implication personnelle en transgressant la procédure pour aider les détectives et Abby. Quant à l’inspecteur des Affaires Internes, il a le mauvais rôle en apparence mais se révèle rapidement bienveillant, honnête et utile en dépit de ses airs insouciants.
19’48’’ : insert de la carte professionnelle de Simon & Simon, Private Investigators, 763 Hawthorn St. East, Suite 410, (619) 555-7800.
Abby a de la famille à Denver (Rick dixit).
7.14 Sudden Storm (Cécilia)
CBS, 17 mars 1988
Ecrit par David Moessinger
Réalisé par David Moessinger
![]() Quand Cecilia est agressée... |
![]() ... la famille est soudée autour d'elle. |
Ce soir-là, par une nuit d’orage, A.J. est au téléphone avec sa mère, qui s’inquiète de n’avoir plus d’électricité dans sa maison. Soudain, il entend les cris de Cecilia et des bruits de lutte. Il se précipite chez elle. Cecilia a été agressée, battue et violée. Transportée à l’hôpital, elle est sous le choc et refuse qu’on s’apitoie. Rick et A.J. sont eux aussi choqués et éprouvent le besoin de venger leur mère. Chacun a un suspect idéal en tête : Rick soupçonne le médecin avec lequel leur mère est sortie ce soir-là, avant son agression, Gabriel Lindeman, et A.J. soupçonne le jardinier, Ralph Snyder, un homme qui a été interné à deux reprises. Les deux frères se reprochent mutuellement d’accuser sans preuve et de se fourvoyer mais ils n’en suivent pas moins leur idée. Rick suit Lindeman dans un bar et se bat avec lui, tandis qu’A.J. s’introduit par effraction dans la maison de Snyder, où il trouve une paire de mocassins dont il se persuade qu’ils correspondent aux empreintes laissées sous les fenêtres de Cecilia, ainsi qu’une robe qu’il a lui-même offerte à sa mère. Cecilia, pendant ce temps, se retranche derrière une façade d’assurance et refuse l’aide de ses fils autant que la main tendue d’Abby. Mais elle sursaute à chaque bruit et se sent en insécurité dans sa propre maison. Elle décide sans crier gare de la vendre et parle même de quitter San Diego. C’est alors qu’Abby arrête un homme qui a agressé une autre femme, à quelques blocs de la maison de Cecilia. Ce n’est ni Lindeman ni Snyder mais un jeune homme, Scott, que les Simon connaissent et qu’ils n’auraient jamais soupçonné. Cecilia s’indigne d’ailleurs qu’on puisse l’accuser, lui qui a réalisé de menus travaux chez elle. Elle accepte cependant, à la demande d’Abby, de rencontrer la victime. En sortant de sa chambre d’hôpital, elle s’efforce toujours de faire bon visage. Puis elle s’effondre en larmes, cessant brusquement de lutter, dans les bras de ses garçons…
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Avec Tom Henschel (Doug Carrier) et Sandy McPeak (Dr Gabriel S. Lindeman). Et avec Scott Murphy (Nixon) et Frances Tracy (Becky), Stephen Bradley (Harvey Loomis), R. Leo Schreiber (Ralph Snyder), John Newberg (Scott Henderson).
Moessinger dirige Moessinger dans un épisode dramatique qui met en avant des sentiments inhabituellement forts. La série a déjà exploré des aspects dramatiques mais le viol de Cécilia est un sujet particulièrement délicat qui donne à Mary Carver l’opportunité d’un jeu plus nuancé et touchant qu’à l’ordinaire. Le scénario interroge la capacité des frères Simon d’agir avec discernement lorsqu’ils sont aussi personnellement touchés, et le véritable coupable est arrêté sans aucune intervention de leur part pendant qu’ils s’attachent inconsidérément à accuser chacun un « coupable » différent. Abby Marsh joue dans cette configuration un rôle tout de délicatesse, de retenue et de bon sens.
Cecilia évoque Jack, le père d’A.J. et Rick. Il avait, dit-elle, le même caractère que ce dernier et avait coutume de dire que Rick était son fils et A.J. celui de Cecilia – ce qu’elle n’a jamais pensé, retrouvant en A.J. des traits du caractère de son père.
Abby a grandi à Boulder, Colorado.
7.15 Something Special (Promoteur)
CBS, 17 mars 1988
Adaptation : Bonnie Parker & Norman Hudis, histoire de Bonnie Parker
Réalisé par Vincent McEveety
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Gerald McRaney et Shelley Smith
Simon & Simon sont engagés par une architecte, Katherine Buckman, qui a reçu des menaces et veut être protégée. Elle pense que cela ne prendra que quelques jours, après quoi le maître-chanteur laissera tomber. Tomber, c’est exactement ce que font Rick et A.J., simultanément et avec la même force : ils tombent littéralement amoureux de Kate Buckman, qui n’est pas seulement sophistiquée et séduisante, mais qui dégage aussi une force irrésistible. Une rivalité s’installe entre les deux frères tandis qu’ils s’emploient à protéger leur cliente. Celle-ci finit par leur avouer qu’elle n’a pas tout dit : l’homme qui la menace l’a surprise chez elle la veille et l’a aspergée de sang de porc avant de lui dire qu’il serait facile pour lui de lui jeter aussi bien de l’acide. Il exige le versement de 100.000 $ et c’est là un type de chantage relativement courant dans le monde du bâtiment. Kate, qui a hérité sa compagnie de son père, refuse de prévenir la police car elle veut gérer cela elle-même. Rick et A.J. ne parviennent pas à la raisonner mais ils la convainquent de dormir sur le bateau de Rick, plus petit et donc plus facile à surveiller. Les deux frères se partagent les tours de garde durant la nuit. Mais, au matin, Kate leur annonce qu’elle a réfléchi et qu’elle se passera désormais de leurs services. Elle pense pouvoir s’en sortir avec l’aide de son oncle, Frank Bellino, qui travaille avec elle. Hélas, Frank est retrouvé mort dans la piscine de Kate. Ce qui pouvait passer pour un accident se révèle être un meurtre. Le maître-chanteur contacte à nouveau Kate et exige le versement immédiat de la rançon. A.J. et Rick déploient des trésors de diplomatie et de sensibilité pour dissuader Kate de courir après la vengeance et la convaincre de laisser enfin la police prendre l’affaire en mains. Abby Marsh dispose donc des forces autour de l’entrepôt où Kate va remettre l’argent, et la jeune femme est munie d’un micro. Sa conversation avec Phillip Linson est enregistrée puis l’homme est arrêté. Tout semble terminé et Rick et A.J. se préparent à livrer un ultime combat : cette fois, il s’agira de déterminer lequel choisira Kate. Mais ce sont cinq hommes, des agents fédéraux, qui les accueillent chez la jeune femme…
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Avec Shelley Smith (Katherine Buckman), Jack Lucarelli (Phillip Linson), William Boyett (Frank Bellino). Et avec Scott Murphy (Nixon), Richardson Morse (Corcoran) et Jean-Edward Demery (kid in police station), Vincent Joseph (Officer Spurley).
Un scénario excellent, à la fois crédible et sensible, qui dessine une rivalité amoureuse entre les frères Simon et trace avec délicatesse le portrait d’une femme à la fois forte, vulnérable et touchante.
Rick évoque ses deux tours au Vietnam.
7.16 May the Road Rise Up (Notre père, ce héros)
CBS, 7 avril 1988
Ecrit par Richard C. Okie
Réalisé par Vincent McEveety
![]() Il est dangereux de réveiller les morts... |
![]() Mary Carver et Joe Sirola |
A.J. est bouleversé en voyant une Buick 1954 tourner au coin de la rue. Il réveille aussitôt Rick assoupi au volant de son camion et le lance à la poursuite de la Buick, qu’ils arrêtent au milieu de la rue, quelques centaines de mètres plus loin, effrayant le conducteur, qui dit l’avoir achetée un mois plus tôt. Ce qui bouleverse tant A.J., mais Rick également, c’est que cette voiture, y compris sa plaque d’immatriculation, est celle dans laquelle leur père, John Andrew « Jack » Simon, est censé être tombé d’une falaise le 16 février 1954. Et si la voiture existe encore, contrairement à ce qu’ils ont toujours cru… que penser de leur père ? Cecilia refuse de croire à cette possibilité mais A.J. et Rick s’y accrochent et veulent en avoir le cœur net. Rick, cependant, n’a guère de succès en essayant de questionner le vendeur de voitures, pas plus qu’A.J. quand il interroge Cliff Gabriel, qui signa le rapport d’autopsie et qui goûte aujourd’hui une paisible retraite. Mais la réaction disproportionnée de Gabriel dès qu’il évoque le nom de John Andrew Simon fait plus qu’intriguer A.J. Pourquoi cette colère et ce refus de dire un mot de plus ? Les frères Simon vont donc voir Abby Marsh avec une requête extrême : ils veulent obtenir un permis d’exhumer. Cecilia assiste avec eux à l’ouverture du cercueil, décidée à fermer la page insensée que ses fils ont entrepris d’écrire. Mais dans le cercueil ouvert… il n’y a rien.
Rick et A.J., qui sont tous les deux profondément perturbés par cette histoire, essaient de parler à Matthew Haskell au FBI : il fut le collègue et l’ami de leur père, qui travaillait pour le Gouvernement. Mais Haskell refuse de les voir et deux agents leur déclarent que ce qu’ils cherchent à savoir est classé secret défense. Ils s’introduisent alors dans la maison de Haskell dans l’espoir d’obtenir de lui la vérité. Il les fait expulser par ses agents, mais revient sur sa décision. Il fait alors venir Cecilia et raconte à la femme de Jack et à ses deux fils ce qui est réellement arrivé à John Andrew Simon…
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Avec Joe Sirola (Matthew Haskell), Harry Townes (Dr Cliff Gabriel), John Larch (Deputy Sheriff John Burns), Kenneth Danziger (Leon Masters). Et avec Sheila Rogers (Dolores Gabriel), Geof Prysirr (Adams) et Chuck Sloan (Reeder), Kay Henley (Jean), Judy Kain (Sandy).
Un autre épisode émouvant qui explore la vie personnelle et l’affect des protagonistes. Le jeu comme les péripéties sont soft, réalistes, ce qui donne davantage de crédibilité à l’histoire.
Sur la photo que Cecilia montre à ses fils (23’37’’) et que Haskell regarde plus tard (32’10’’), Jameson Parker incarne le père disparu.
John Andrew Simon a vécu de 1913 à 1954.
La maison de Haskell est Gull’s Way, qui a servi de lieu de tournage à de nombreux épisodes de séries des années 1970 avant de devenir la maison du juge Hardcastle dans Le Juge et le pilote, de 1983 à 1986. Au contraire de cette dernière série, où les intérieurs étaient tournés en studio, c’est la véritable maison qu’utilise cet épisode.
Le titre original est le premier vers d’une célèbre bénédiction irlandaise que récitent Cecilia, Rick et A.J. à la fin de l’épisode : « May the road rise up to meet you / May the wind be always at your back / May the sun shine warm upon your face / the rains fall soft upon your fields and until we meet again / may God hold you in the palm of His hand. »